C’est une proposition qui a suscité de nombreuses réactions. Dans le cadre de son projet de loi sur l’immigration, qui doit être examiné début 2023, le gouvernement veut créer un titre de séjour pour travailler dans les métiers en tension. En France, les tensions sur le marché du travail sont au plus haut depuis 2021. La rédaction de Plein Air a rencontré le boulanger bisontin Stéphane Ravacley qui, en 2021, avait initié, avec le Sénateur PS de Saône-et-Loire Jérôme Durain, une proposition de loi visant à sécuriser l’intégration des jeunes majeurs étrangers en cours de formation. Rappelons, qu’en janvier 2021, il avait mené une grève de la faim pour obtenir la régularisation de son employé guinéen.
Stéphane Ravacley reconnaît que la proposition de loi indiquée par Gérald Darmanin va dans le bon sens, mais il la trouve encore imparfaite. Il regrette que cette mesure n’aille pas assez loin et ne protège pas complètement les jeunes migrants. « Dès leur majorité, leur statut change. Ils reçoivent une OQTF ( Obligation de Quitter le Territoire Français). Ce n’est pas parce qu’il a un patron, qu’un jeune ne peut pas être renvoyé » explique l’artisan bisontin. Et de poursuivre : « le travail, comme bien d’autres choses, ne protège pas les gamins ».
« Darmanin n’est pas un ange »
Stéphane Ravacley, candidat de la NUPES lors des dernières élections législatives à Besançon, attend la suite des évènements. Il porte un regard méfiant sur la politique migratoire menée par l’actuel ministre de l’Intérieur. « Gérald Darmanin n’est pas un ange. Tout le monde le sait. Il caresse d’un côté, tout en mettant dehors ceux qui ont une OQTF » analyse-t-il. Il en veut pour preuve, la situation de son ancien apprenti guinéen, qui s’est retrouvé sous la menace d’une Obligation de Quitter le Territoire lorsqu’il a obtenu sa majorité. Stéphane Ravacley espère que Gérald Darmanin prendra attache auprès des associations engagées dans ce combat de société pour faire évoluer son texte de loi.
L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley
Accueilli sous les applaudissements à son arrivée au Kursaal, le boulanger bisontin Stéphane Ravacley échoue aux portes de l'Assemblée nationale. Vainqueur à Besançon, il s’est incliné ce dimanche face à Éric Alauzet dans la 2e circonscription du Doubs. Avec près de 48 % des voix le candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est battu par le député sortant.
L’homme de 52 ans n’a pas réussi à maintenir l’avance du 1er tour. Il se veut tout de même positif et assure que la défaite n’est pas “ridicule”. “Je ne suis pas déçu pour moi, je suis déçu pour toutes les personnes qui m’ont accompagné” déclare le candidat.
L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley
Yannick Jadot, le candidat écologiste à l’élection présidentielle, était à Besançon ce mercredi. Il est venu apporter son soutien à Stéphane Ravacley, le candidat de l'union de la gauche dans la 2è circonscription du Doubs, dans le cadre de la campagne des élections législatives. Les écologistes bisontins Anne Vignot, Cécile Prudhomme et Anthony Poulin étaient présents. On notera également la présence de Dominique Voynet et d’Hervé Prat, candidat dans la 3è circonscription du Jura.
Pour Yannick Jadot, Stéphane Ravacley porte les valeurs que son parti, Europe Ecologie Les Verts, et l’union de la gauche souhaitent représenter. Le fait que Stéphane Ravacley soit un candidat qui ne sorte pas du sérail politique a également les faveurs de l’écologiste.
Le candidat et ses soutiens sont allés à la rencontre des Bisontins du centre-ville. Au programme selfies et distributions de tracts. Si la popularité de Yannick Jadot est une évidence, beaucoup ont la connaissance de Stéphane Ravacley. Ils ont pu mettre un visage sur celui qui représentera ou pas leurs valeurs et leurs choix politiques.
Interview de la rédaction / Yannick Jadot
Ce dimanche, Stéphane Ravacley a officiellement lancé sa campagne collective avec l’ensemble des composantes de la gauche pour les législatives de juin prochain. Europe Ecologie Les Verts, La France Insoumise, le Parti Socialiste et le Parti Communiste étaient présents. Le boulanger bisontin portera les couleurs de l’union de la gauche, la NUPES, dans la 2è circonscription du Doubs. C’est au parc de la Gare d’Eau, à Besançon, que le rassemblement s’est déroulé. Assises sur des chaises ou des couvertures, une trentaine de personnes avaient fait le déplacement.
« Un candidat pas comme les autres »
Stéphane Ravacley se présente comme un candidat de la société civile, sans étiquette, éloigné des appareils politiques. C’est suite à sa mobilisation pour éviter qu’un de ses apprentis soit renvoyé de France que l’artisan a constaté que s’il voulait « faire changer les choses », qu’il lui fallait rentrer dans les institutions » lance-t-il.
« Aidez moi à aider »
Reprenant une phrase tenue par l’Abbé Pierre, Stéphane Ravacley a motivé sa candidature et appelé à le soutenir dans sa démarche. « Aidez-moi à aider » a-t-il lancé. La jeunesse, la jeunesse issue des minorités, l’écologie pratique, le soutien au monde paysan et au petit commerce sont les axes principaux que le candidat entend décliner s’il obtient les suffrages nécessaires pour siéger au Palais Bourbon.
L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley
Au nom de la gauche, le boulanger bisontin Stéphane Ravacley tiendra sa première réunion publique de campagne pour les élections législatives ce samedi 30 avril. Candidat dans la 2è circonscription du Doubs, il sera présent, à 18h, à Ornans, salle Saint-Vernier. Il y parlera de ses combats pour les élections législatives, de son appel aux partis politiques à le soutenir, et du collectif Quartier Général qui l'accompagne dans cette campagne.
Les 12 et 19 juin prochains, les Français éliront leurs députés. Après l’élection du Président de la République, un autre combat s’annonce. Les sièges des 577 députés de l’Hémicyclique sont à renouveler. Ce samedi matin, Stéphane Ravacley, le médiatique boulanger bisontin a fait savoir sa candidature à la presse. Pour l’heure, Mr Ravacley ne s’affiche avec aucun parti politique, mais il reconnaît que des contacts sont prometteurs avec le Parti Socialiste et Europe Ecologie Les Verts. Les discussions sont très timides, voire inexistantes, avec les autres forces de gauche. En tout cas une chose est certaine, Stéphane Ravacley appelle à l’union, autour de son nom. Si ce soutien politique est primordial pour remporter le siège dévolu à la 2è circonscription du Doubs, il attend également une forte mobilisation de la société civile à ses côtés.
« Je resterai boulanger »
La campagne est lancée. Au-delà d’un programme politique défendant des valeurs sociales et écologiques, Stéphane Ravacley veut changer la vie politique française. Il explique que les élus d’aujourd’hui sont déconnectés des réalités sociétales et trop éloignés des préoccupations de leurs concitoyens. Selon lui, la professionnalisation de la vie publique est en partie responsable de ce désamour entre la société et ses élus. « Il faut changer le visage et la parole des politiques » lance t-il. Stéphane Ravacley aimerait voir siéger au parlement des maçons, des commerçants, des citoyens, des ouvriers, des chômeurs, … ».
Confronter à un mur politique
Stéphane Ravacley explique que « l’engagement associatif à ses limites ». Lors de ces combats pour les jeunes migrants et les réfugiés ukrainiens, il a vu les limites du système et que la seule volonté ne suffisait pas toujours pour faire aboutir un projet de société auquel il croit. C’est la raison pour laquelle, il se lance dans cette bataille politique. Le Bisontin s’insurge contre ceux qui lui font procès et s’offusquent de le voir faire de la politique, de passer de l’autre côté de la barrière. « Je sais que je dérange, que je prends la place de quelqu’un » ajoute-t-il. Néanmoins, Stéphane Ravacley est déterminé pour aller jusqu’au bout. Convaincu que ses nouvelles éventuelles responsabilités lui permettront de faire bouger les lignes.
Pour quel projet politique ?
Au cours de la campagne, Stéphane Ravacley déclinera ses ambitions. Cependant, ses trois premiers combats concernent la jeunesse, l’écologique et l’économie de proximité. Les prix de l’essence et de la baguette, la précarité de la jeunesse dans toutes ses composantes, l’agriculture, l’alimentation, la relocalisation de la production, … sont au cœur de ses préoccupations.
L'interview de la rédaction
Depuis ce matin, le convoi exceptionnel, parti dans la nuit de samedi à dimanche de Besançon, en direction de la Pologne, est déchargé par Stéphane Ravacley, ses équipes et des Polonaises et des Polonais présents sur place. Sur les 400 m3 de matériel et de produits de première nécessité récoltés, 200 m3 ont été acheminés pour être redistribués. D’ailleurs les équipes mobilisées sur place ne chôment pas puisque les premiers envois ont été effectués en direction des réfugiés et du peuple ukrainien
Retour à Besançon
Le départ devrait avoir lieu ce mercredi au petit matin. A l’image de Stéphane Ravacley, les bénévoles francs-comtois vont devoir reprendre rapidement leur activité professionnelle. Stéphane Ravacley tient à remercier « celles et ceux qui ont permis à cette action humanitaire de se réaliser ». Une deuxième devrait prochainement être menée, mais, pour l’heure, aucune date n’a été fixée. 200 autres m3 de produits sont toujours entreposés à Besançon.
A la recherche de locaux de 500 m2
Inutile de rappeler que la logistique pour mener une telle opération est énorme. Les moyens humains sont également déterminants pour sa pleine réussite. Pour continuer d’apporter aide et soutien, Stéphane Ravacley recherche des locaux de 500 m2 au moins, à la périphérie du centre-ville de Besançon, pour pouvoir continuer à y entreposer les nombreux matériels et produits offerts par les Francs-Comtois, dont la générosité est exemplaire.
L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley
Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et que les troupes russes s’amassent aux abords de Kiev, la capitale, et se font de plus en plus nombreuses, le monde se mobilise afin de venir en aide à la population ukrainienne. A Besançon, Stéphane Ravacley, le célèbre boulanger connu pour ses actions humanitaires, a décidé d’agir. Il organise le départ d’un convoi solidaire ce samedi 5 mars à 23h. Un appel aux dons est lancé, afin de récolter des produits d’hygiène (gels douche, dentifrice et brosses, couches, serviettes en papier), du matériel (couvertures thermiques, sacs de couchage, plaids, matelas gonflables, oreillers, tentes), de l’alimentation ou encore des médicaments. Différents points de collecte prennent place chaque jour au sein de la cité comtoise. Une cagnotte a également été mise en ligne afin d’apporter une aide financière pour ce convoi.
Stéphane Ravacley :