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À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Amnesty International organise une soirée projection-débat ce jeudi 27 novembre 2025 à 20h, à Habitat jeunes Les Oiseaux (48 rue des Cras, Besançon) ce jeudi soir. Le film ‘The Perfect Candidate Â», réalisé en 2020 par la cinéaste saoudienne Haifaa Al Mansour, raconte l’histoire d’une jeune médecin confrontée aux restrictions imposées aux femmes dans son pays, l’Arabie Saoudite.

Empêchée de voyager pour postuler à un poste de chirurgien, Maryam décide de se présenter aux élections municipales, défiant les codes et les interdits. Cette soirée, proposée en partenariat avec le collectif « 25 novembre » de Besançon et Habitat jeunes Les Oiseaux, invite à réfléchir sur les droits des femmes et les obstacles persistants à leur liberté.

Du 6 au 26 novembre prochain, les murs du Centre diocésain accueilleront une exposition thématique à la croisée de la foi et du septième art. Intitulée « Cinéma et religion », cette présentation est le fruit d’une collaboration entre le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma (CRIC) de l’Association des Amis du Musée de Pontarlier et le diocèse de Besançon.  Ã€ travers 24 affiches originales, l’exposition propose un voyage visuel et symbolique dans la représentation du religieux au cinéma, de 1948 à nos jours.

L'interview de la rédaction : Claude Bertin Denis 

Une rencontre entre culture et spiritualité

« Comme quoi, on est assez éclectique au CRIC ! » sourit Claude Bertin Denis, commissaire de l’exposition et collectionneur passionné. « Cette fois, nous présentons des affiches au Centre diocésain, sur le thème du cinéma et de la religion, principalement la religion catholique. Ces affiches vont des années 1940 à aujourd’hui et témoignent de la manière dont le cinéma s’est emparé de la question spirituelle. ». Le visiteur est invité à déambuler parmi de grands formats – 120 par 160 cm – qui ont marqué plusieurs générations de cinéphiles. De Dieu seul le sait (1957) à Des hommes et des dieux (2010), en passant par La Passion du Christ (2004), ces images de papier racontent à leur manière la quête de sens, la foi, le doute et la figure du sacré dans la culture populaire.

Une mémoire du cinéma à ciel ouvert

Collectionneur averti, Claude Bertin Denis puise dans un impressionnant fonds d’affiches qu’il conserve depuis des décennies. « Il a fallu trier un peu dans mon stock pour amener celles qui illustraient le mieux cette relation entre cinéma et religion », explique-t-il.
Chaque affiche raconte une époque, une esthétique, mais aussi un regard particulier sur la foi et la société. L’exposition met ainsi en lumière la diversité des représentations du religieux : du film biblique à la satire, du drame mystique au témoignage spirituel. À travers ces œuvres graphiques, c’est une histoire visuelle de la spiritualité au cinéma qui se déploie.

Une initiative partagée et accessible à tous

Le partenariat entre le CRIC, basé à Pontarlier, et le Centre diocésain de Besançon illustre la volonté commune de rendre la culture cinématographique accessible à tous, croyants ou non. Le public pourra découvrir cette exposition jusqu’à la fin du mois de novembre, dans un espace où le dialogue entre art, foi et mémoire prend une dimension toute particulière.

Le village-station de Métabief, niché dans le Haut-Doubs, s’est transformé au printemps 2024 en décor de cinéma pour le tournage du film "L’incroyable femme des neiges" de Sébastien Betbeder, avec dans les rôles principaux Blanche Gardin et Philippe Katerine,  réalisé en partie sur place et au Groenland. À l’approche d’une avant-première exceptionnelle prévue ce samedi 27 septembre, la commune s’apprête à célébrer ce moment fort de sa vie culturelle. Rencontre avec Gérard Dèque, son maire.

L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief 

Un tournage grandeur nature

Entre mars et avril 2024, plusieurs lieux emblématiques de Métabief ont accueilli les caméras : la place de l’école, les abords du stade, le parking de la station, mais aussi des propriétés privées et même un ancien local médical, métamorphosé en cellule de prison. Le maire, Gérard Dèque, se félicite de cette mobilisation : « Ce fut un plaisir d’accueillir une équipe aussi professionnelle. Ils ont su transformer nos espaces avec une créativité impressionnante. » narre-t-il.

Un film engagé et ancré

"L’incroyable femme des neiges" aborde les enjeux du changement climatique à travers le regard d’une scientifique en quête de vérité. Le choix de Métabief, station concernée par les évolutions climatiques, n’est pas anodin. « Cela fait écho à nos propres engagements sur le territoire », souligne l’édile.

L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief 

 

Une aventure collective

De nombreux habitants ont participé au tournage en tant que figurants, enfants compris. L’avant-première de samedi se veut un hommage à leur implication. La projection sera suivie d’un échange avec l’équipe artistique, dont Blanche Gardin, Philippe Katerine et Sébastien Betbeder. « Ce retour n’était pas obligatoire, mais ils ont tenu à le faire. C’est une belle reconnaissance pour notre village », ajoute le maire.

Métabief, terre de cinéma

La commune n’en est pas à son premier coup d’essai. Depuis la création de son cinéma communal, elle cultive une passion pour le 7e art. « On sait accueillir, et on veut continuer à le faire », conclut le maire cinéphile, évoquant les souvenirs lors des repérages et les liens tissés avec l’équipe durant sa présence dans la commune.

L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief 

 

Du 13 au 26 octobre, le Théâtre Bernard Blier accueillera la 5e édition du Cinéopen Festival, sous l’égide du cinéma club Jacques Becker. Après une semaine dédiée aux scolaires, le festival s’ouvrira pleinement dès le 17 octobre pour dix jours de projections, rencontres et spectacles.

Deux temps forts : la Compétition Internationale de Courts Métrages en animation, et la mise à l’honneur des pays des Balkans. Avant-premières, échanges avec les artistes, Ciné-Croissant familial et Palmarès musical rythmeront cette édition festive et ouverte à tous.

Du 2 juillet au 3 septembre (sauf le 6 août), « l’ Ã©té au cinéma Â» revient chaque mercredi au Kursaal de Besançon avec deux séances à 18h et 20h30. Ce rendez-vous estival, organisé par « les 2 Scènes Â» met à l'honneur le cinéma francophone à travers une sélection de longs métrages, précédée d’un court métrage, élaborée avec le Café-ciné et ses cinéphiles engagés.

Dans un contexte difficile pour la culture, ce festival célèbre la richesse du cinéma d’auteur et la diversité des formes qu’il emprunte. Un hommage à l’exception culturelle française qui continue, malgré sa fragilité, de soutenir la création cinématographique. Un bel été en perspective pour les amoureux du grand écran.

Pour de plus amples informations : la programmation du festival

L’association Palestine Amitié et le collectif Palestine de Besançon, en partenariat avec Les 2 Scènes, présentent le documentaire Un Médecin pour la Paix, réalisé par Tal Barda, le mardi 17 juin à 19h au Petit Kursaal.

Sorti en France le 23 mai 2025, le film retrace le combat pacifiste d’un médecin obstétricien originaire de Gaza, dont les convictions ont perduré malgré la mort de trois de ses filles et de sa nièce,  tuées par un double tir intentionnel issu d’un char israélien en 2009  Tarif unique : 3 €.

A l’occasion du défilé des conscrits des classes nées en 5, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage notamment à la classe 65, celle de son actif et bénévole passionné Claude Bertin-Denis,  à travers une exposition d’affiches des films sortis en 1945.  Celle-ci se déroulera du 1er au 30 avril dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier.

En 1945, 131 films sortent sur les écrans français encore marqués par la guerre qui s’achève. Les Français vont notamment faire un triomphe au film de Charlie Chaplin, « Le Dictateur Â», réalisé en 1939. 1945 marque également le début du succès du cinéma familial et des comédie légères, comme « la cage aux rossignols Â», de Jean Dréville, avec Noël-Noël.

Un nouveau chapitre s’est ouvert ce mercredi à Dole, avec l’ouverture d’un nouveau multiplexe de cinéma, le Majestic. Cette nouvelle aventure cinématographique s’inscrit quelques jours seulement après que le rideau se soit définitivement fermé sur les écrans du cinéma des Tanneurs, à l’intérieur duquel un vide cinéma s’est tenu hier, mardi, pour le plus grand plaisir des cinéphiles et nostalgiques.

Dans le cadre du court-métrage de fiction « De la Maille ou Rien Â»,  réalisé par Lucie Goldryng et Mathilde Miserez, qui se tournera à Vercel durant l’hiver 2025, il est recherché deux jeunes acteurs pour jouer les personnages de Zorro et Jonas. Vous devez être âgés entre 23 et 27 ans, être francophone, peu importe vos origines. Aucune expérience de jeu n’est requise.

Les castings se dérouleront le samedi 22 mars à Vercel et le dimanche 23 mars à Besançon. Si vous êtes intéressé, envoyez un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec une vidéo d’une minute maximum où vous racontez une anecdote en lien avec votre groupe d’amis. Merci de préciser dans le mail vos coordonnées (téléphone et Instagram).

Une bonne nouvelle pour les cinéphiles. Si tout se passe comme prévu et qu’aucun aléa de dernière minute vient enrayer la machine, le cinéma le Majestic de Dole devrait devenir réalité pour les spectateurs à compter du 19 mars. Ils pourront découvrir le magnifique multiplexe sorti de terre.

Rappelons que l’établissement, situé sur les bords du Doubs, à proximité du centre-ville historique et du futur parc urbain, proposera dix salles. Plusieurs centaines de fauteuils intégreront la plupart d’entre elles. Deux restaurants viendront également compléter l’offre et s’associer au multiplexe.