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Dans un communiqué de presse, l’Etablissement français du sang de Bourgogne-Franche-Comté souhaite profiter de ce début de printemps pour rappeler l’importance d’une mobilisation régulière pour le don de sang, de plasma et de plaquettes. Afin d’assurer une quantité toujours suffisante de produits sanguins, elle appelle les Francs-Comtois à faire au moins un don par saison. Avec le printemps, arrivent de nombreux jours fériés qui auront un impact certain sur les réserves de produits sanguins. Chaque jour en Bourgogne-Franche-Comté, 600 dons sont attendus pour répondre aux besoins des patients.

L’établissement français du sang et le Lions Club Bisontins organisent, pour la 5ème année consécutive, une collecte de sang qui se tient sur le campus de la Bouloie, sous un chapiteau près du restaurant universitaire. Sur place, tout est prévu pour que cette collecte se passe dans les meilleures conditions. Des collations et repas de qualité seront servis aux étudiants, le tout dans une ambiance chaleureuse. 500 donateurs sont souhaités sur ces trois jours.

 

Des besoins toujours très élevés

Les réserves sont encore bien trop basses. Et pour rappel, un don peut sauver trois vies. Toute l’année, des campagnes de don du sang s’organisent partout en France. L’EFS, l’établissement français du sang, souligne « un besoin énorme ». C’est en collaboration avec le Lions Club Bisontins, cette association qui mène des actions caritatives sur le territoire, qu’une collecte de sang a démarré à Besançon sur le campus de la Bouloie depuis ce mardi. Et cette première journée fut un véritable succès. « L’EFS ravi. C’est la première fois que l’on réussi à attirer autant de jeunes pour une première journée. C’est vraiment une bonne chose, nous en avons tellement besoin » indique Anna Cupillard, du Club Besançon Lumière, présidente de Sang pour Sang Campus, qui fait partie du Lions Club International. « Et nous nous sommes donnés un objectif cette année : il nous faudrait au minimum 500 étudiants pour les 3 jours. C’est ce que nous faisons en temps habituel. Entre 500 et 600 » ajoute Anna Cupillard.

 

« Le volume de sang prélevé par don est compris entre 400 ml et 500 ml. Il est inférieur ou égal à 13% du volume sanguin estimé à partir du poids et de la taille du donneur »

 

Un accueil chaleureux pour les étudiants

Sur place, tout est prévu pour que cette collecte se passe dans les meilleures conditions. A l’entrée du chapiteau, plusieurs médecins accueillent les étudiants, avant qu’ils ne soient pris en charge par d’autres médecins ou infirmier.e.s à l’intérieur. Dès leur arrivée, une première collation leur est offerte. « Un monsieur très généreux nous offre les viennoiseries pour les jeunes. 200 tous les jours. Lorsqu’ils arrivent, ils ont cette viennoiserie et une bouteille d’eau. C’est très important d’avoir une première collation en arrivant » explique Anna Cupillard. Ensuite, direction un petit box isolé afin de remplir les formulaires traditionnels et répondre aux questions qui précédent le prélèvement. Après une dizaine de minutes, le donneur peut ensuite rejoindre l’espace convivial installé au fond du chapiteau, où un repas chaud préparé par Cuisine Mode d’Emploi et la Maison Courbet leur est servi. Au menu pendant ces trois jours : poulet avec gratin de pomme de terre, pizza ou encore pâtes au saumon ! « Nous avons des personnes extraordinaires, exceptionnelles, de très belles personnes. Et nous les accueillons comme nous devons le faire. Le Lions Club c’est le don de soi, et c’est aider les personnes qui sont en précarité. Surtout au niveau des étudiants. Malheureusement à Besançon, nous intervenons tous les trois mois pour faire des distributions. Ces jeunes nous le rendent, parce qu’ils sont d’une gentillesse sans égal. Mais c’est donnant donnant. Nous sommes là pour les aider et les accompagner. J’ai des étudiants qui viennent nous aider à servir, et dès que je leur demande, ils sont présents » explique la présidente de Sang pour Sang Campus.

 

 

À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, samedi 4 février, l’Etablissement français du sang de Bourgogne-Franche-Comté rappelle l’importance des dons de sang pour lutter contre la maladie.  Que ce soit pour assurer le soin immédiat des patients en attente de transfusions ou pour contribuer aux recherches sur les médicaments de thérapie innovante, donner son sang est une façon concrète de rejoindre la lutte contre le cancer. 

Les actualités ont régulièrement un impact sur la fréquentation des collectes : vacances, grèves, ou encore météo qui peuvent perturber les donneurs. Ces dernières semaines, c’est la pénurie de carburant qui est en cause. Un nombre important de donneurs se sont vu dans l’obligation d’annuler leur rendez-vous pour un don de sang, faute de pouvoir se déplacer. En conséquence, les réserves de sang ont rapidement chuté.

 

« Aujourd’hui les réserves ne sont pas pléthoriques. Elles s’amenuisent de manière lente mais progressive, depuis la rentrée de septembre. On constate une moindre mobilisation des candidats au don de sang par rapport à ce qu’on avait prévu » souligne Christophe Barisien, médecin coordinateur du prélèvement de l’EFS. Aujourd’hui, il manque environ 2000 dons chaque semaine, qui étaient prévus et qui ne sont pas rentrés pour gonfler les stocks de produits sanguins. « La situation est délicate. On arrive encore à répondre à toutes les demandes en produits sanguins, mais cette diminution progressive nous alerte, et nous pousse à lancer cet appel à la mobilisation pour essayer de renforcer et conforter ces réserves de produits sanguins » confie le docteur Barisien.

 

Quelles en sont les causes ?

« Elles sont probablement multifactorielles » indique Christophe Barisien. « On a une offre de collecte qui devrait permettre d’accueillir le nombre de donneurs qu’on attend, contrairement à ce qu’on a pu observer au cours des mois précédant, notamment en raison de la crise sanitaire, où un certain nombre de séances de prélèvements ont dû être annulées ». Aujourd’hui, l’offre de collecte est suffisamment importante pour accueillir le nombre de donneurs attendus. Selon le docteur Barisien, cette baisse de début septembre peut s’expliquer par de nombreuses préoccupations des citoyens. Comme la rentrée scolaire par exemple, mais plus généralement le contexte socio-économique qui influence beaucoup les collectes. « L’inflation, la crise énergétique, tout ça crée une ambiance morose qui détourne les donneurs du don de sang » explique le médecin.

 

La pénurie de carburant

Plus récemment, c’est la pénurie de carburant qui a impacté la fréquentation de la collecte. De nombreux donneurs ont contacté l’EFS pour annuler leur rendez-vous. « Ils devaient faire un choix entre le don du sang et l’utilisation de leur véhicule. Et malheureusement, ce choix ne se portait pas en priorité sur le don de sang » rapporte Christophe Barisien. « On organise la collecte de préférence sur rendez-vous, aussi bien en collecte mobile que sur nos maisons du don. Les rendez-vous sont parfois pris plusieurs semaines à l’avance, notamment pour les plaquettes et les dons de plasma, et on a assisté à un certain nombre d’annulations à cause de cette pénurie de carburant » poursuit le médecin.

 

Comment s’y préparer ?

« On essaye d’anticiper en ayant une programmation correcte, avec une prévision de mobilisation qui doit permettre d’équilibrer l’approvisionnement de l’établissement avec la délivrance des produits sanguins. On travaille aussi les invitations auprès de nos donneurs qui peuvent prendre des tonalités différentes selon l’état de nos réserves. Et puis, toute la promotion qui peut être réalisée par l’EFS et les associations, en termes d’affichage, de tractage, d’action de promotion du don qui peuvent être déclenchés » indique Christophe Barisien. Pour rappel, 10.000 dons sont nécessaires chaque jour pour soigner des patients pour lesquels les transfusions sanguines représentent l’unique réponse thérapeutique. Les besoins en produits sanguins sont quotidiens. La durée de vie des produits sanguins est limitée à 7 jours pour les plaquettes, et 42 jours pour les globules rouges. Ce qui signifie que pour garantir à chaque patient le produit dont il a besoin, le niveau de prélèvement en collecte doit être régulier. Pour cela, la mobilisation pour le don de sang doit être quotidienne et régulière.

 

Pour plus d’informations ou pour prendre rendez-vous : https://dondesang.efs.sante.fr/ou-donner 

 

Christophe Barisien, médecin coordinateur du prélèvement de l’EFS : 

 

 

Pour la 4è année consécutive, l’EFS et le Lions Club de Besançon organisent la collecte Sang Pour Sang Campus. Jusqu’à jeudi, un chapiteau de 50 m2 s’est installé sur le campus de la Bouloie. 200 jeunes y sont quotidiennement attendus Pour certains, il s’agit d’une première démarche. Un acte de générosité gratuit qui permet à ces jeunes adultes de s’inscrire dans une démarche de partage et de solidarité, dont certains bénéficient dans un autre contexte social.

SANG LIONS CLUB 2

Pour cette nouvelle édition, plus de 700 créneaux sont ouverts. Les étudiants bisontins sont attendus en nombre. Les équipes de l’EFS sont présentes pour assurer toute la partie liée au prélèvement. Quant aux bénévoles du Lions Club, ils sont mobilisés pour chouchouter les visiteurs. Ils assurent la distribution des collations d’avant et après don. Une démarche bienveillante à laquelle Anne Cupillard, la présidente du Lions Club de Besançon, tient.

Des besoins importants

Chaque année, il est important de renouveler les effectifs de donneurs sur un territoire. D’où l’importance de s’adresser directement à la jeunesse. Le campus de la Bouloie à Besançon est un endroit tout trouvé. En moyenne, entre 30 et 40 minutes sont suffisantes pour donner son sang. Comme le rappelle Mme Cupillard à ses étudiants, « un don permet de sauver trois vies ».

SANG LIONS CLUB CUPILLARD

Le reportage de la rédaction / Annie Cupillard et le Dr Pierre Meillier

Plus de six mois après le premier appel, l’Etablissement français du sang lance une deuxième fois le protocole d’urgence maximale pour prévenir sur une situation qui pourrait s’avérer catastrophique. 

Un Été compliqué

“L’été est toujours une période difficile” selon Christophe Barisien, médecin coordinateur des activités de prélèvement à l’EFS Bourgogne Franche-Comté. En effet, les donneurs sont moins disponibles en raison des congés, des départs en vacances et l’on assiste en même temps à un manque de personnel pour organiser la collecte à cause de ces mêmes congés. Ainsi, pour aborder la saison estivale, un stock important de poches de sang doit toujours être prêt. Le stock habituel se situe autour de 110 000 poches nationalement. Aujourd'hui, celui-ci est plutôt de 90 000 poches et la journée mondiale du don du sang n’a pas permis de réhausser les stocks. En effet, cette journée qui est en réalité une semaine, cette année démarrée le 14 juin, est placée judicieusement. Cependant, même si la mobilisation cette année a été importante avec plus de 1 400 dons sur ces séances particulières, le docteur Barisien nous confie que “les records n’ont pas été explosés”. 

Une mobilisation immédiate nécessaire

Sans ces records de dons, les stocks n’ont pû être rehaussés et ainsi la mobilisation des citoyens dans les prochaines semaines est absolument indispensable. Christophe Barisien nous rappelle la procédure à suivre : “on doit être âgé de 18 à 71 ans, présenter un document d’identité et être en relative bonne santé”. Toutes les personnes présentant des pathologies infectieuses, comme le Covid, sont par exemple exclues. Selon le médecin coordinateur, ces critères, même dans une situation exceptionnelle, ne peuvent être modifiés. “Ce sont des critères de sélection définis par un arrêté ministériel, ils sont là pour la sécurité à la fois des donneurs et des receveurs". 

Ces prochaines semaines, la mobilisation des francs-comtois sera donc décisive et on appelle tous nos lecteurs à aller donner leur sang s’ils sont en capacité. Tous les sites de collecte, très nombreux avec des sites exceptionnels sur les lieux de vacances, sont disponibles sur le site de l’EFS : https://dondesang.efs.sante.fr/ et sur l'application mobile.

 

L'interview de la rédaction / Christophe Barisien    

Du 16 au 21 août, les 7 maisons du don de la région se transforment et font vivre aux donneurs de sang une expérience aux quatre coins du globe. L’occasion de contribuer à une bonne action dans une ambiance exotique, et d’aider à garantir les soins de tous les malades durant la période estivale.

 

don du sang italie 1

 

Un don du sang sous les couleurs de l’Italie

 

Chaque année depuis 7 ans, les Maisons du don de Bourgogne-Franche-Comté se transforment pour accueillir les donneurs de sang tout en les dépaysant. Du 16 au 21 août se déroule la semaine estivale à la maison du don de Besançon. Cette année, c’est sous les couleurs du drapeau italien que se décline cet évènement au sein de la cité comtoise. La décoration du centre a été revue, en arborant des drapeaux et ballons verts/blancs/rouges, des photos de lieux et de villes italiennes célèbres égayent les murs, une borne à selfie sur fond de drapeau italien est disponible afin de pouvoir repartir avec sa photo, tout en laissant une trace sur le large comptoir de la salle de collation. Salle respectant la thématique transalpine : pizza, tomates/mozzarella, tiramisu, et d’autres plats italiens typiques. La maison du don de Dijon portera les couleurs d'Hawaï, celles de Chalon-sur-Saône et Mâcon des Îles Grecques, celle de Belfort de l'Orient, et celles d'Auxerre et de Sens de l'Asie. 

 

don du sang italie

 

Donner son sang dans un contexte de crise sanitaire

 

Départs en vacances, jours fériés, activités de plein air, la belle saison est connue pour fragiliser les réserves de sang. Une situation qui s’est d’ailleurs accentuée avec le contexte sanitaire actuel : de multiples opérations ont été reportées pendant des mois, les interventions chirurgicales dans les centres hospitaliers sont plus nombreuses qu’à l’accoutumée, et les besoins plus importants. 600 dons sont nécessaires chaque jour en Bourgogne-Franche-Comté. Pour rappel, les personnes ayant présenté des symptômes de Covid-19 doivent attendre 14 jours après la disparition de ces derniers pour donner leur sang, ou 14 jours après avoir été testé positif. Il est tout à fait possible de donner son sang sans délai après une injection de vaccin contre le Covid-19, tout comme il est possible de donner son sang en n’étant pas vacciné. Le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour donner son sang.

 

Les conditions sont :

 

-          Avoir entre 18 et 70 ans, et peser au moins 50kg

-          Ne pas être à jeun, et se sentir en forme

-          Présenter une pièce d’identité ou une carte donneur, disponible dès 2 dons sur l’appli « Don de sang » 

 

C'est la goutte qui a fait déborder le vase. Après des années « d'austérité », les salariés de l'Etablissement Français du Sang ont été exclus du Ségur de la santé. Cette décision, qu'il juge méprisante, a mis le feu aux poudres. Habituellement plutôt discrets dans leurs actions, ces derniers ont décidé, à l'appel de Force Ouvrière, d'exprimer leur colère ce mercredi après-midi, devant la collecte évènementielle qui se tient sur la place de la Révolution dans le centre-ville de Besançon.

En grève illimitée depuis le 7 juin, ils dénoncent « les dégradations de leurs conditions de travail et les suppressions de postes ». Une situation sociale et économique qui désorganise les services. Cela se traduit notamment « par des dizaines de collectes annulées chaque année ». « C'est affligeant de constater la manière dont les autorités mettent le don du sang de côté. C'est incompréhensible. Il n'y a pas vraiment de justification à cette absence de réponse » explique Xavier Guyez. Et de poursuivre : « On se demande jusqu'où ils iront ».

Pour l'heure, des négociations ont débuté, mais elles restent encore timides.

Xavier Guyez, délégué syndical FO

À l'occasion de la Journée Mondiale du Don de Sang, 8 collectes de sang sont prévues dans les principales villes de la région du 12 au 18 juin. Cette édition 2021 est placée sous le signe de la culture et de la gastronomie.

Dans ce contexte, un rendez-vous festif est annoncé ce mardi 15 et ce mercredi 16 juin, de 11h à 19h, sur la Place de la Révolution eu centre-ville bisontin. Au programme : une collation, un spectacle, de la danse flamenco et de la musique. 480 places sont ouvertes aux donneurs.

Réservation possible via l'application « don du sang » ou sur mon-rdv-dondesang

Pourtant essentielles, les réserves de sang ne coulent pas à flot ces derniers mois.  À l’occasion de la journée mondial des donneurs ce lundi, l’EFS espère sensibiliser sur le sujet en organisant plusieurs actions ces prochains jours.

Malgré leur action indispensable, l’Établissement Français du Sang peine à renflouer ses réserves depuis quelques temps. La crise sanitaire est passée par là, contrairement aux donneurs qui se font malheureusement de plus en plus rare. Des réserves « sous tension » qui ont poussé l’EFS à lancer un appel national au don il y a quelques jours. Peu avant l’été, période historiquement compliquée pour le don du sang, le Docteur Christophe Barisien espère un rebond de la mobilisation générale pour cette cause : « Les produits sanguins sont indispensables à la prise en charge de très nombreux patients. Il n’y a aucun moyen de fabriquer de manière artificielle ces produits sanguins, tout repose donc uniquement sur la générosité des donneurs ».

Action, réaction ?

Pour re-mobiliser la population, l’EFS mise sur la multiplication d’actions de sensibilisation. L’Établissement sera par exemple ces mardi et mercredi Place de la Révolution à Besançon, pour de nouvelles collectes : « Ces collectes événementielles auront lieu de 11h à 19h. C’est une collecte organisée sous chapiteau et qui se déroulera dans une ambiance plutôt festive et sympathique, avec l’intervention d’artistes, de musiciens, et de danseurs ». Un moyen pour l’EFS d’animer ses collectes et de les rendre plus attractives auprès des non-initiés, le but étant évidemment de toucher un maximum de personnes.

Vers la fin des discriminations 

Avancée attendue depuis un moment, la fin de la distinction entre hétérosexuels et homosexuels semble de plus en plus proche. L’Assemblée Nationale a en effet voté mardi dernier un amendement au projet de loi bioéthique modifiant les critères de sélection des donneurs. Une nouvelle avancée après 2016, et l’autorisation donnée aux homosexuels de donner du sang : « Les discussions sont ouvertes depuis plusieurs années. Il y a déjà eu plusieurs évolutions dans le sens de l’harmonisation des sélections de donneurs de sang. Cette évolution se fait par pallier, le but étant à termes, d’avoir les mêmes critères de sélection pour tous les donneurs ».