Choix du secteur :
Se connecter :
 

C’est un sujet qui suscite la polémique. La décision du Conseil d’état de rendre obligatoire le contrôle technique des deux roues ne passe pas. D’autant plus que le gouvernement avait annulé cette obligation, émanant de l’Europe, dernièrement. Les motards refusent cette mesure. Ils sont d’ailleurs prêts à le faire savoir dans la rue.

Selon eux, le contrôle technique prévu est inutile. Chiffre à l’appui, ils expliquent que le nombre d’accidents, liés à une défaillance technique d’une moto, est estimé à 0,3%. Ils mettent en parallèle, les accidents survenus en raison de la vétusté des infrastructures routières, qui sont estimés à environ 3%.

« Le lobbying des contrôles techniques Â»

Les motards du Doubs  ne veulent pas entendre parler de cette visite dont le coût est estimé entre 40 et 60 euros. Selon l’association des Motards en Colère du Doubs, les arguments sécuritaires sont inexistants, seul l’aspect financier prévaut.  « On sait très bien que cette décision a été prise par l’Europe à la suite du lobbying des contrôles techniques Â» explique Florian Monnin, trésorier et chargé de communication de l’association des Motards en Colère du Doubs. Concernant l’aspect environnemental, il est rappelé que l’état français avait prévu des mesures compensatoires, à la place du contrôle technique. Ces dernières sont contestées par le Conseil d’Etat.  « La prime à la conversation envisagée répondait à cette problématique Â» selon le collectif.

Les motards espèrent que cette situation évoluera. Si ce n’est pas le cas, ils ont d’ores et déjà prévu de manifester leur opposition auprès des intéressés.

L'interview de la rédaction / Florian Monnin, trésorier et chargé de communication à l'association des Motards en Colère du Doubs. 

 

Alors que certaines entreprises optent pour le chômage partiel pour faire face à l’augmentation des coûts liés à l’énergie et que d’autres portent un regard méfiant sur ce que sera 2023, la rédaction de Plein Air a échangé avec Denis Gérome, le président de la fédération  Commerce Grand Pontarlier sur la situation du commerce pontissalien.

Pour M. Gérome, ce mois et demi qui arrive,  et précède les fêtes de fin d’année, est déterminant. Cette période qui représente environ 40% du chiffre d’affaires d’une année est déterminante. Il faut donc encore sauver 2022. Rien n’est gagné. A peine remis des effets de la pandémie, les commerces locaux ont dû gérer une situation économique instable, qui s’est traduite par une augmentation du coût des matières premières, une inflation record et la pénurie d’essence. Grâce à un été et une rentrée « corrects Â», les professionnels de la vente ont retrouvé le sourire, que le mois d’octobre est venu ternir.

Novembre et décembre

Pour Denis Gérome, le compte à rebourre à commencer. Le commerce local devra se montrer séduisant et convaincant pour réussir ce Noël 2022. La manière de consommer de la clientèle à évoluer ces derniers temps. L’achat coup de cÅ“ur a laissé place à des dépenses plus ciblées, privilégiant les offres promotionnelles et les bonnes affaires. « Il faut que l’on soit bon pour faire venir les clients dans nos magasins.  Â» explique Denis Gerome. Il va falloir communiquer, se montrer attrayant  et s’adapter aux  nouveaux modes de consommation.  Conscient de cette situation et de l’importance de conforter le pouvoir d’achat des consommateurs, la fédération Commerce Grand Pontarlier et la Communauté de Communes devraient être au rendez-vous  en relançant l’opération commerciale « Odoo day Â»,  qui avait connu un énorme succès ces dernières années.

Et 2023 ?

C’est la grande interrogation du moment. Certes, les regards se portent sur cette fin d’année 2022, mais l’année 2023 est également dans le viseur. Sans vouloir entrer dans une sinistrose, qui ne ferait qu’accroître les difficultés, les professionnels s’interrogent également sur l’avenir. Beaucoup craignent 2023. Le coût de la vie et l’augmentation des charges laissent penser que la crise est loin d’être terminée. Le commerce local espère ne pas trop y laisser de plumes.  Â« 2023 risque d’être une année très difficile pour tout le monde. Si cette fin d’année se passe bien, on pourra être un plus serein pour démarrer 2023 Â» explique M. Gérome. Pour cela on compte sur de bonnes conditions climatiques et une prise en compte des difficultés du moment, avec notamment l’application du bouclier tarifaire pour alléger les charges des commerçants et de toutes les entreprises de l’Hexagone. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction . Denis Gérome

 

Un nouveau conseil municipal se tiendra ce jeudi à Besançon. Parmi les dossiers qui seront abordés : la prorogation d’une année de la convention-cadre 2020 -2022 entre l’Etat et la Ville relative à la Cité éducative de Planoise. L’objectif est de poursuivre les actions éducatives menées. Sur le quartier, ce sont 600 associations qui sont impliquées dans cette co-construction Ã©ducative.

Durant ces deux années, plusieurs actions ont vu le jour, notamment dans le domaine de la santé et de l’hygiène bucco-dentaire, la citoyenneté, l’éducation aux médias et à l’information ou encore une prise en charge particulière pour les jeunes les plus en difficulté au sein du centre Simone Veil.  La préfecture, l’Education Nationale et le Département réfléchissent à la mise en place d’un projet d’internat d’excellence éducative hors Besançon pour des jeunes ayant intérêt à sortir du quartier.

Une journée de grève est annoncée à la Maison d’Accueil Spécialisée du Centre Hospitalier de Novillars pour le mercredi 9 novembre. Professionnels, familles et syndicats dénoncent notamment la prise en charge de deux patients dits « cas complexes Â» qui rendent le quotidien difficile. Une prise en charge particulière devrait être assurée, mais elle est impossible dans ces conditions. Absentéisme, moyens humains insuffisants, mauvaises conditions de travail et salaires  sont au cÅ“ur des revendications.

Un mineur de 17 ans a été placé en garde à vue hier matin au commissariat de police de la Gare d’Eau à Besançon. Il a reconnu avoir pris la fuite après avoir percuté une moto, à hauteur de la rue Siffert. Grâce aux caméras de vidéosurveillance, il a été interpellé dans la rue de la Madeleine, où se trouvait également son véhicule.

Les premières vérifications ont permis d’établir qu’il était en défaut de permis de conduire. Il déclara spontanément qu’il avait volé cette automobile à une connaissance. Quant à la victime, elle se trouvait  au sol lorsqu’elle a été prise en charge par les secours. Souffrant de douleurs au coude et à la jambe droite, elle a été conduite à l’hôpital de Besançon pour des examens de contrôle. Aucun pronostic vital n’était engagé.

A Besançon. Pour des motifs qui restaient à déterminer, hier après-midi, vers 13h, une employée de 47 ans a été agressée dans la boutique Ginko de la rue des Boucheries. Elle a reçu un coup de poing à hauteur de l’épaule par un homme de 61 ans. Ce dernier a été interpellé et placé en garde à vue.

On a appris ce mercredi soir que Abdoulah Mane n’évoluera plus sous les couleurs du Grand Besançon Doubs Handball. Ce dernier a reçu une offre en provenance de l’étranger. Il devrait s’engager très prochainement en D1 roumaine. La direction du club a accepté sa demande et le libère de son contrat.

Un homme a fait l’objet d’un rappel à la loi. Cet individu a reconnu avoir commis trois vols, les 24, 28 et 31 octobre derniers, au préjudice d’une enseigne pontissalienne. Le montant du préjudice s’élève à 345 euros. Le malfrat, inconnu des forces de l’ordre, devra impérativement indemniser sa victime.

Le CHU de Besançon est touché fortement depuis ce week-end par l’épidémie de bronchiolite qui touche le pays. Alors qu’il y a une dizaine de jours, la région semblait être épargnée, la situation s’est aggravée ces derniers jours. Un afflux de patients a été constaté au pôle pédiatrie de l’hôpital Minjoz, et notamment aux urgences pédiatriques. Il est rappelé la dangerosité de cette épidémie. Les nourrissons sont particulièrement en danger. Leur système immunitaire étant encore imparfait. Les médecins appellent les parents à la prudence. Ils leur demandent de porter un masque pour freiner la propagation de la maladie.

Les élus du conseil municipal de Besançon se réunissent ce jeudi soir. Parmi les dossiers qui seront débattus deux sont en lien avec le quartier Planoise. L’un d’eux porte sur la cité éducative de Planoise. L’autre concerne la labellisation de Planoise comme éco-quartier.

 Selon Anne Vignot, la Maire de Besançon, qui ne renie pas les violences qui gangrènent le quartier, il est important de transformer totalement ce territoire bisontin. Accompagner la rénovation du quartier,  en continuant d’améliorer tous les services dont la population a besoin. L’équipe de la Maire veut faire changer le regard que les habitants et beaucoup portent sur ce quartier.

 Améliorer le cadre de vie

Anne Vignot explique que « Planoise doit bénéficier du même intérêt que n’importe quel autre territoire bisontin Â». L’édile en est convaincue, l’amélioration du cadre de vie contribuera à faire évoluer la situation actuelle, à propulser le quartier dans une autre dimension. Selon elle, il est important de conjuguer à la répression d’autres décisions, dans des registres divers, mais complémentaires, telles que l’éducation, avec le dispositif cité éducative, l’implication citoyenne et d’autres opérations contribuant au mieux-être et au mieux vivre. Les familles en sont d’ailleurs demandeuses. Conscientes de la nécessité de transformer le quartier, elles montrent un véritable attachement à celui-ci. Un travail collaboratif va se mettre en place. La population et le monde associatif seront mis à contribution. La création d’une ferme urbaine, une fabrique autour du numérique et bien d’autres projets sont réfléchis pour asseoir Planoise et ses 20.000 habitants, dont 52% vivent sous le seuil de pauvreté, dans de nouvelles perspectives.

L'interview de la rédaction / Anne vignot