Ce dimanche, la Bisontine Juliette Labous a pris la deuxième place du Giro. Une superbe performance à deux semaines du Tour de France, qui se disputera du 23 au 30 juillet. Tout va bien pour la Franc-Comtoise qui avait dernièrement terminé en septième position sur la Vuelta.
Cette performance en terre italienne lui permet de décrocher son premier podium sur un Grand Tour de sa carrière. Précisons quand même que la victoire revient à la championne du monde en titre , la néerlandaise Annemiek van Vleuten.
Quelle course ! le Jurassien Clément Berthet a pris la cinquième place ce dimanche de l’épreuve du jour sur le Tour de France. Le Franc-Comtois s’est glissé dans l’échappée de cette 9è étape, qui reliait Saint-Léonard-de -Noblat au Puy de Dôme. Il occupe désormais la 21è place au classement général. Thibaut Pinot termine à la 23è place. Il est 15è au général.
La canicule s’installe en France. Les départements du Doubs et du Jura sont concernés. Ils ont été placés en vigilance « jaune ». Une autre vigilance est toujours en cours, elle concerne les orages. Un violent orage de grêle a d’ailleurs éclaté dans le secteur de Villers-le-Lac ce dimanche après-midi. Il a occasionné quelques dégâts, notamment sur les carrosseries des voitures. Une situations qui n’est pas sans rappeler le triste phénomène qui s’était produit l’été dernier dans ce même secteur.
Demain, lundi, le soleil sera des plus resplendissants. Les températures oscilleront entre 14 et 20° le matin et de 30 à 33° l’après-midi. Mardi, le mercure oscillera entre 14 et 18° le matin et de 31 à 36° l’après-midi. On devrait mieux respirer mercredi.
Météo France a placé les quatre départements francs-comtois en vigilance jaune « orages » de dimanche 10h à lundi 9h.
Une dégradation orageuse est attendue à partir de la fin de matinée de dimanche sur l'ouest de la Bourgogne. Celle-ci se propagera à tous les départements de Bourgogne Franche-Comté en cours d'après-midi de dimanche. Sous ces orages, on attend des rafales de vent comprises entre 60 et 80 km/h, localement plus. Un risque de grêle n'est pas exclu et de fortes intensités pluvieuses sont localement possibles (10/15mm en 1 heure).
En soirée, le risque orageux diminue. En cours de nuit de dimanche à lundi et jusqu'à lundi matin, quelques orages diffus et sans virulence particulière sont encore possibles sur les départements les plus à l'Est de la région.
Depuis le 12 juin dernier, le CHU de Besançon dispose, au sein du bloc opératoire de chirurgie traumatologique, d’un tout nouveau système de microscope 3D robotisée : le KINEVO 900 de Zeiss Meditec. Ce microscope innovant est désormais utilisé au CHU pour les interventions de chirurgie de la main, la reconstruction mammaire avec lambeaux et plus généralement la microchirurgie. Il a été utilisé pour la première fois le 13 juin, dans le cadre d’une intervention chirurgicale sur main, c’est la première intervention française de chirurgie de la main en 3D.
Cette nouvelle plateforme de visualisation chirurgicale combine des modes de visualisation optique et numérique tout en offrant une meilleure ergonomie de travail au chirurgien. Un écran complète les binoculaires qui obligeaient les chirurgiens à rester la tête penchée en avant pendant toute la durée de l’opération. Autre nouveauté, le microscope enregistre intégralement l’intervention chirurgicale. Les images sont ensuite visionnées et font l’objet d’un débriefing en équipe ; les vidéos ainsi réalisées constituent un véritable outil pédagogique et contribuent à la diffusion et à l’amélioration des pratiques opératoires.
Le CHU de Besançon est Centre de recours SOS main, accrédité par la Fédération européenne des services d’urgences de la main (FESUM). Ainsi, le service de chirurgie orthopédique prend en charge, à l’échelle régionale, 24h / 24 et 7 jours / 7, tous les traumatismes et plaies de la main. Ce nouvel équipement de pointe, de plus de 400 000 €, constitue une avancée majeure pour la microchirurgie et la chirurgie de la main
Depuis cette fin d’après-midi, les sapeurs-pompiers jurassiens interviennent au lac de Clairvaux-les-Lacs pour une noyade. Ce samedi soir, les recherches se poursuivent par les équipes cynophile et nautique. Au plus fort de l’intervention, 26 sapeurs-pompiers du Jura et deux plongeurs doubistes étaient sur place.
75 ans après sa première édition, le hameau de la Cure, à cheval entre France et Suisse, enrichit sa fête franco-suisse. Elle se déroulera le samedi 29 juillet. Pour l’occasion, outre son traditionnel tournoi de pétanque et concert le soir, l’évènement s’agrandit en proposant son premier marché artisanal. 50 artisans français et suisses seront présents. Au cours de la journée, différentes animations pour petits et grands auront lieu avant de se terminer le soir en musique.
Fondée après la 2e guerre mondiale par les habitants du hameau de La Cure, l'association Franco-Suisse avait pour but l’animation du hameau de part et d’autre de la frontière. Ces deux territoires présentent plusieurs particularités. Un hôtel est implanté sur les deux pays et depuis l’année dernière, une caisse centrale est mise en place avec le Cureton, comme monnaie locale.
Une septième recrue fait son arrivée au BesAC. Le club de basket bisontin annonce l’arrivée Marc Kwedi. Il arrive tout droit de Lons-le-Saunier. Agé de 26 ans, cet intérieur de 2,01m formé à la SIG Strasbourg pendant 4 saisons, a ensuite évolué à La Charité/Loire en N1, puis aux Glasgows Rocks en Division 1 du Royaume Uni. Le BesAC est en passe de finaliser son recrutement. Le club est à la recherche de son pivot. Plusieurs profils sont à l’étude. Le club se laisse encore du temps avant de prendre une décision définitive.
Le ministre du Travail était en visite toute la journée dans le Doubs pour un déplacement consacré à France Travail. Il a été accueilli par le GRETA de Besançon et a rencontré des entrepreneurs et responsables politiques autour d’une table ronde. Son début de visite a été légèrement perturbé par des manifestants.
Olivier Dussopt, habitué de la région avec des déplacements réguliers qu’il juge “agréables”, s’est rendu en matinée dans l’entreprise ASF Métal. Cet après-midi, il visitait l’établissement de formation GRETA avant de signer un protocole régional France Travail aux côtés de la présidente de région Marie-Guite Dufay. Une dizaine de manifestants étaient sur les lieux. Le ministre a fait son apparition par une “entrée secrète” pour les éviter. Ceux-ci ont pu tout de même se déplacer au plus proche de l’endroit de la visite pour faire entendre leurs voix.
Rencontre avec les jeunes formés au GRETA
Le ministre a pu écouter les témoignages de responsables du centre de formation et de jeunes formés. Pas de faits notables si ce n’est l’intervention d’Olivier Grimaitre, Vice-Président du Comité Régional pour l’Emploi, qui a regretté “une politique de formation adéquationniste”. C'est-à-dire qui lie un rapport direct entre la formation et l’emploi. Le syndiqué CGT requiert notamment “un conditionnement des versements des aides de formation à des promesses des entreprises en termes de conditions de travail et de salaire”. Enfin, Olivier Grimaitre a adressé au ministre sa crainte “d’une libéralisation du service public de l’emploi” avec le passage à France Travail, qui doit remplacer Pôle Emploi à l’horizon 2025.
La table ronde
Le ministre a ensuite accédé à l’étage supérieur où l’attendait de multiples intervenants venus témoigner sur les enjeux d’insertion professionnelle. La présidente de région Marie-Guite Dufay et la maire de Besançon Anne Vignot ont pu rejoindre Olivier Grimaitre sur la nécessité de conserver un service public de l’emploi fort. Un représentant du BTP a, lui, orienté le ministre vers “plus de fermeté”. Il affirme que la réforme de l’assurance chômage, entrée en vigueur en février dernier, a “déjà porté ses fruits avec des candidatures de personnes loin de l’emploi et qui y sont revenus”.
Signature du protocole France Travail et allocution du ministre
La journée s’est terminée par la signature du protocole, entre Marie-Guite Dufay et Olivier Dussopt, qui promet trois objectifs et 14 engagements sur l’emploi. La présidente de région a tenu à rappeler que “de nombreuses initiatives prises en Bourgogne-Franche-Comté ont été reprises par les deux derniers gouvernements comme la hausse du barème de rémunération des stagiaires”. Puis, le ministre a défendu le projet France Travail qu’il présentera aux sénateurs dès lundi. Il promet que cette initiative “ne sera pas une fusion ni un big bang institutionnel” comme a pu l’être la fusion de l’ANPE et des Assédic en 2008. Il assure que ce projet découle de la volonté de “mieux coordonner les choses”. La loi prévoit aussi une inscription systématique au nouvel organisme France Travail pour tout bénéficiaire du RSA. Dans la lignée de la réforme de l’assurance chômage, Olivier Dussopt a rejeté l’idée que les 15 à 20h de contrat d’engagement pour les bénéficiaires seraient “du bénévolat obligatoire ou du travail gratuit”. Il a indiqué par exemple que ces heures d'engagement pouvaient prendre la forme de temps passé à obtenir l’examen du permis de conduire ou du temps pour se soigner pour revenir à l’emploi.
Le ministre du Travail a conclu la signature du protocole, qui est le 5ème en régions, en arguant que ceux-ci étaient “une manière de regarder ce qui marche bien”.
La rédaction regrette que le point presse prévu initialement à la fin de la visite ait été annulé au dernier moment empêchant la presse régionale de pouvoir effectuer correctement son travail. Notre rédaction n'est pas une agence de communication. Nous faisons de l'information.
Réunis en commission permanente ce vendredi 7 juillet, à Besançon, les élus régionaux se sont prononcés en faveur d’un mécanisme d’aide pour soutenir les professionnels dont l’outil de travail a été dégradé lors des épisodes de violences urbaines survenues ces derniers jours.
Les commerçants et artisans ayant déclaré un sinistre à leur assurance consécutivement à ces événements, pourront solliciter auprès de la Région une aide sous la forme d’avances remboursables, pour faciliter les réparations à hauteur de 50% des investissements nécessaires, dans la limite de 50 000 euros.
Le dossier de demande est disponible sur la plateforme de demandes en ligne de la Région : https://subventions.bourgognefranchecomte.fr