Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon appelle Anne Vignot, maire sortante et candidate déclarée, « à tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’un rassemblement le plus large possible à gauche pour les élections municipales de 2026 ». Le parti souhaite voir apparaître un approfondissement du Nouveau Front Populaire ». Il souhaite également une large participation, composée de militants politiques, associatifs, syndicaux et citoyens, hommes et femmes.
Ce mardi, la Ville de Besançon, en présence de nombreux élus, tous bords politiques de gauche confondus, a annoncé le lancement de la phase 2 du projet d’écoquartier des Vaîtes. Le rejet, en avril 2024, par le tribunal administratif de Besançon de la requête de l’association « Les Jardins des Vaîtes » a relancé l’initiative municipale. Rappelons qu’à l’arrivée d’Anne Vignot à la tête de la Ville de Besançon une nouvelle orientation du projet de ses prédécesseurs a été voulue. La mise en place d’un Groupe d’Experts sur l’Environnement et le Climat (GEEC) indépendant et d’une conférence citoyenne ont permis de redessiner « démocratiquement » l’espace.
Cette réflexion a donné naissance à un nouveau projet, qui a été adopté, en septembre 2021, par le Conseil Municipal. L’emprise au sol a été revue, tout comme le nombre de logements concernés. Ainsi, sur un espace de 4,2 hectares, 600 logements verront le jour, contre 1.150 précédemment. Anne Vignot rappelle que cette initiative répond aux besoins de créer de nouveaux logements sur le territoire bisontin, d’accueillir de nouvelles familles, de proposer un habitat diversifié et de construire une nouvelle école, pour remplacer celle existante, devenue inadaptée et vétuste.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, maire de Besançon
Coconstruire le projet
Comme elle le fait depuis son arrivée aux responsabilités, la majorité bisontine veut continuer à coconstruire ce projet d’écoquartier, vieux de 20 ans, avec les Bisontines et les Bisontins. Le 11 décembre prochain, à 18h30, une grande soirée de démocratie citoyenne sera organisée. Si les grandes lignes sont déjà posées, la cité veut réfléchir avec les habitants, en complémentarité avec les études techniques et le cahier des charges imposés aux promoteurs. Les ateliers avec la population porteront sur les usages de l’espace de nature urbaine, les formes urbaines, le paysage… .
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, maire de Besançon
Quid des jardiniers ?
La Ville de Besançon entend régulariser cette situation. Actuellement 70 jardiniers se sont octroyé un espace de terre de 1,5 hectare. Anne Vignot remet en cause l’occupation de cet espace, qu’elle juge « illégale ». Une convention sera signée avec les occupants. La Maire veut également que le fonctionnement de ces jardins soit revu, en les ouvrant au plus grand nombre. Un processus de régularisation amiable est lancé. L’objectif final étant d’organiser une exploitation potagère aux Vaîtes comme dans n’importe quel autre site bisontin, avec un unique mode de gestion mutualisée confiée à une association spécifique.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, maire de Besançon
Quelques dates à retenir
A l’idéal, l’ouverture de la nouvelle école des Vaîtes pourrait être effective en septembre 2028. Le projet du cabinet d’architecte retenu pourrait être présenté en juin 2025. Le début des travaux est annoncé pour 2026.
Chez les écologistes, les candidatures pour les élections se font d’une manière très étrange. Le choix de Dominique Voynet, pour les législatives de juin dernier, en a été la preuve. Tout laisse à penser que l’actuelle maire bisontine, Ann Vignot, a été complètement dépassée par ses propos tenus, en début de semaine, sur un média d’opinion bisontin.
Curieuse façon d’annoncer son souhait de briguer un nouveau mandat à la tête de Besançon que de le faire, médiatiquement, d’une manière aussi dispersée, écartant une partie des médias qui représentent des milliers d’auditeurs. Tout laisse à penser que la maire de Besançon n’a pas vraiment maîtrisé sa communication. D’autant plus dans un contexte où ses alliés de gauche semblent, eux aussi, avoir été mis devant le fait accompli. On attend une démarche plus officielle. Affaire à suivre.
Le plan d’économies de 60 milliards d’euros du gouvernement Barnier, et ses conséquences sur les collectivités locales, ne passe pas. Il faut bien avouer que les charges qui incombent aux élus locaux ne cessent d’augmenter, avec, pas toujours, les moyens financiers qui vont avec. Cette baisse notoire du soutien de l’état aura des conséquences sur les projets de développement des territoires, et forcément sur l’économie locale. Les entreprises du secteur du BTP savent bien que les collectivités locales sont des interlocutrices de premier ordre, qui remplissent les carnets de commande. Selon des chiffres des Intercommunalités de France, la baisse sera de 3,4 millions d’euros pour la seule ville de Besançon et moins de 2,6 millions pour Besançon Métropole (GBM).
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Anne Vignot, la présidente de GBM, reconnaît aisément ces difficultés, qui interrogent clairement sur la faisabilité de certaines initiatives. Par exemple, localement, sans un partenariat fort avec d’autres financeurs, les projets de réhabilitation et de modernisation des campus bisontins, estimés à plusieurs millions d’euros, dont 80 millions d’euros pour le seul campus de la Bouloie, n’auraient pas pu voir le jour.
« La question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment nous pourrons continuer à accompagner le développement de notre université » explique Mme Vignot. L’élue bisontine craint que cette cure d’amaigrissement se poursuive encore. « Je soupçonne qu’il ne s’agisse que du début de l’iceberg. Visiblement, d’autres mesures pourraient être prises et impacter notre capacité d’investissement ou de fonctionnement ». Et de terminer, « Il est bon de savoir que derrière ces investissements, c’est 80% de l’économie locale en Bourgogne Franche-Comté qui en bénéficie directement ».
Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, député Modem du Doubs, représentant l’opposition municipale à Besançon, réagit à l’installation de sept caméras de vidéoprotection dans la cité comtoise. Il regrette qu’Anne Vignot, la maire écologiste, n’ait pas « entendu plus tôt les demandes de l’opposition municipale et celles de la police nationale et de la justice ».
Il invite la municipalité à changer "de braquet en matière de politique de sécurité : poursuivre l’installation de nouvelles caméras, recruter les 18 policiers municipaux manquants depuis 2020, armer la police municipale et créer une brigade de soirée au sein de la police municipale ».
Avant de traiter ce genre d’affaire, il est toujours bon de se rappeler que le journalisme se base sur des faits, et que seuls les faits sont indiscutables. Cette approche déontologique est encore plus vraie en politique. Elle évite les incompréhensions et les influences éventuelles. Chaque décision n’est jamais anodine et mérite d’être recontextualisée, tout en essayant de comprendre le pourquoi du comment. Les réactions politiques et syndicales, qui ont suivi le courrier de la Ville de Besançon, suite à une démarche anonyme, après de prétendus vols dans un immeuble du quartier de Trépillot, demandent cette approche.
Rappelons les faits. En avril dernier, la cité comtoise reçoit un courrier anonyme. Maladroitement, une élue de la majorité s’engage dans une réponse écrite, dans laquelle on demande aux concernés de dénoncer les agents municipaux, qui pourraient être à l’origine de ces vols. Lors du dernier conseil municipal, l’élu LR Ludovic Fagaut brandit le courrier, pointe la décision et quitte théâtralement la salle, en compagnie du député Modem Laurent Croizier, et leurs soutiens. Ce mercredi, l’intersyndicale de la Ville et de Grand Besançon Métropole est montée au créneau à son tour et menace de faire grève pour dénoncer l’initiative municipale.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Une enquête administrative
Anne Vignot reconnaît « une erreur » dans la manière avec laquelle la Ville de Besançon et son adjointe ont traité le problème. « Cela ne se fait pas » explique l'édile, qui exprime clairement son désaccord par rapport à l’écrit et son contenu. Elle rappelle néanmoins qu’une enquête administrative, qui a pris du retard, a été lancée en juillet dernier. Elle a été réactivée cet été et fait suite à plusieurs dénonciations de ce type, survenues déjà durant l’année 2023. Pour la Maire et présidente de Grand Besançon Métropole, « il n’était pas question de rendre publique cette enquête administrative. Elle rappelle que ce choix s’est effectué dans le respect des convenances et pour ne pas jeter l’opprobre sur les agents bisontins. Elle le redira demain aux syndicats, qui ont demandé à la rencontrer.
« Une manipulation politique »
Anne Vignot n’est pas dupe. La réaction théâtrale de l’opposition municipale s’inscrit dans la visée des élections municipales de 2026. « Une chose est certaine. Ils ont bien l’intention de mener une campagne des municipales qui ne sera pas sur le fond, mais qui cherchera à égratigner mon image et celle de mon équipe. Quoiqu’il en soit, je serai toujours sereine, droite et intègre. Je le démontrerai en permanence ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Un soutien au pouvoir d’achat des agents
Anne Vignot rappelle que le pouvoir d’achat des agents et la lutte contre la précarisation ont toujours été une préoccupation durant ce mandat. Elle rappelle les décisions importantes qui ont été prises ces dernières années. « 300 agents supplémentaires ont basculé d’un CDD à un CDI, la moitié d’entre eux bénéficient désormais d’une grille indiciaire plus favorable et 2,8 millions d’euros ont été budgétisés pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Soit une augmentation de 600 à 800 euros pour 2.400 agents ». Selon Mme Vignot, « de telles décisions n’avaient pas été prises depuis plusieurs décennies’.
La Ville de Besançon a souhaité rapidement dissipé la polémique concernant l’absence de Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, à l’anniversaire des dix ans du tram. La maire écologiste Anne Vignot explique que « Jean-Louis Fousseret avait informé la ville de son absence, mais qu’il avait accepté d’être filmé » dans le reportage qui a été réalisé pour l’occasion.
Par ailleurs, si les écologistes reconnaissent, qu’à l’époque, ils avaient « contesté le tracé, pour lequel ils s’étaient abstenus, lors du vote, pour le risque de saturation automobile aux nœuds, que constituent les ponts, ils ne « votèrent pas contre un investissement pour la création du tram ». La campagne des municipales est lancée à Besançon.
Concernant les élections législatives. Anne Vignot, Maire de Besançon, se félicite du score obtenu, à Besançon, par le camp républicain, qui a recueilli 72,4% des suffrages dimanche soir, et qui a permis à Dominique Voynet et Séverine Véziès de terminer en tête à Besançon. L’édile bisontine remercie les électrices et les électeurs et Benoît Vuillemin, qui s’est désisté au lendemain du 1er tour. Face au renforcement du Rassemblement National, Anne Vignot appelle à la mise en place « urgente, de nouvelles réponses, dans le calme et la détermination, pour construire une nouvelle justice sociale et environnementale ».
Les travaux de la rue de Vesoul se poursuivent. Dernièrement le Conseil Départemental du Doubs annonçait une réouverture dans le courant du mois de juin. Rappelons qu’une partie de la route s’est effondrée en février dernier. Les autorités se mobilisent, mais les commerçants de ce territoire bisontin ne cachent pas leur lassitude et leur colère.
Samedi dernier, Anne Vignot, Maire de Besançon, a rencontré ces professionnels. Une déclaration de catastrophe naturelle a été effectuée, mais elle ne peut concerner que les enseignes dont l’activité est totalement arrêtée par ce dégât. Ce qui est le cas pour une seule d’entre elle, à savoir la station-service.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Grand Besançon Métropole veut faire de la grande manifestation agricole nationale « Terres de Jim », qui se tiendra du 6 au 8 septembre prochain, un exemple en termes de gestion de l’eau et de protection de l’environnement. Rappelons que l’évènement se tiendra sur les communes de Mamirolle et de Gratteris. Près de 100.000 visiteurs et 1.000 bénévoles sont attendus pour cette grande finale nationale des concours de labours.
Ainsi dans ce cadre-là, la collectivité locale, qui tiendra un stand d’information et de sensibilisation, mettra en œuvre les infrastructures nécessaires « pour éviter la distribution de bouteilles d’eau sur le site ». « Nous organiserons l’accès à l’eau potable par des rampes d’eau » explique Anne Vignot, la présidente de Grande Besançon Métropole. Et de terminer : « C’est tout le cycle de l’eau qui sera traité, discuté, exposé et animé tout au long des trois jours de l’évènement ».
Grand Besançon Métropole veut profiter de ce grand rassemblement pour ainsi faire le point sur les actions qu’il mène pour protéger la ressource, la rendre consommable et de qualité et sensibiliser professionnels et usagers.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole