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Marie Guite Dufay, la Présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, a réagi au décès du Bourguignon Jean-Pierre Soisson, ancien président de la Bourgogne, député de l’Yonne et ministre. La présidente socialiste évoque la disparition « d’une figure singulière de la vie politique française et le symbole de l’ouverture souhaitée par François Mitterrand, lors de sa réélection en 1988 ».

Dans la continuité de la déclaration d’urgence climatique que les élus régionaux ont voté en décembre 2021 et la Convention Citoyenne pour le Climat,  la région Bourgogne Franche-Comté a lancé, ce vendredi 24 novembre, sa première Convention Citoyenne pour le climat et la Biodiversité. Cet exercice « collectif et démocratique » permettra aux citoyens de s’exprimer et nourrir les politiques publiques.

Un panel de 50 citoyens

Pour mener à bien cette réflexion, un panel représentatif de 50 citoyens, domiciliés en Bourgogne-Franche-Comté,  tirés aux sort,  a pour mission de proposer des pistes, leviers et solutions pour des modes de vie différents, répondant aux enjeux du dérèglement climatique et de l’érosion de la biodiversité. « Ces hommes et ces femmes, âgés de 18 à 34 ans, reflètent la diversité des habitants de la région, en termes d’âge, de sexe, de profession et de zones géographiques » explique Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Cinq sessions de travail

Pour ce faire, cinq sessions d’échanges sont programmées, dans les six mois à venir. Soit dix dates, réparties entre Besançon et Dijon. La composition du panel a été confié à une société spécialisée. Quant à l’accompagnement des participants, il sera mené par une équipe d’experts, qui coconstruira avec les citoyens le document à venir.

‘Ne pas décevoir »

La présidente socialiste de la région Bourgogne Franche-Comté tient à la pleine réussite de cette démarche citoyenne. « Nous ne devons pas décevoir celles et ceux qui ont accepté de nous rejoindre dans cette aventure » explique-t-elle. « C’est un engagement que je prends en tant que présidente de région. On ne fait pas cette convention pour, ensuite, mettre les propositions des citoyens dans des tiroirs. Si les actions correspondent aux compétences de la région, nous en débattrons. J’espère que nous en suivrons beaucoup. Si cela s’adresse à d’autres acteurs que nous, nous ferons passer le message » conclut la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté.

L'interview de la rédaction / Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté

C’est la rentrée des classes. Dans ce contexte Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, dont la collectivité a la responsabilité des lycées, a fait point sur les actions sociales qu’elle mène. Une hausse de 5% du prix de la cantine, en deçà de l’inflation, une tarification sociale pour la restauration et l’internat, la confortation d’un nouvel échelon de bourse, la gratuité des transports scolaires pour les élèves ayants droits et des aides pour les ressources pédagogiques et les équipements professionnel et informatique font partie des soutiens apportés.

Les dépenses énergétiques

Concernant les hausses des dépenses énergétiques. La région apporte un accompagnement et un soutien financier aux établissements scolaires. Cela se traduit par une augmentation de 16% de la dotation de fonctionnement des lycées et un fonds d’aide de 6,5 millions d’euros pour les lycées qui rencontrent des difficultés pour faire face aux factures de chauffage.

Formation, orientation et éducation

Dans les domaines de la formation et de l’orientation, cette rentrée 2023 voit la mise en ligne d’une plateforme consacrée aux stages. Elle permettra l’accès à un minimum de 1500 offres de stages dans des secteurs variés. En parallèle, plusieurs autres outils sont proposés en ligne pour informer sur les métiers. Enfin, la collectivité a prévu de poursuivre son soutien financier à destination des projets lycéens.

Le ministre du Travail était en visite toute la journée dans le Doubs pour un déplacement consacré à France Travail. Il a été accueilli par le GRETA de Besançon et a rencontré des entrepreneurs et responsables politiques autour d’une table ronde. Son début de visite a été légèrement perturbé par des manifestants. 

Olivier Dussopt, habitué de la région avec des déplacements réguliers qu’il juge “agréables”, s’est rendu en matinée dans l’entreprise ASF Métal. Cet après-midi, il visitait l’établissement de formation GRETA avant de signer un protocole régional France Travail aux côtés de la présidente de région Marie-Guite Dufay. Une dizaine de manifestants étaient sur les lieux. Le ministre a fait son apparition par une “entrée secrète” pour les éviter. Ceux-ci ont pu tout de même se déplacer au plus proche de l’endroit de la visite pour faire entendre leurs voix. 

 



Rencontre avec les jeunes formés au GRETA

Le ministre a pu écouter les témoignages de responsables du centre de formation et de jeunes formés. Pas de faits notables si ce n’est l’intervention d’Olivier Grimaitre, Vice-Président du Comité Régional pour l’Emploi, qui a regretté “une politique de formation adéquationniste”. C'est-à-dire qui lie un rapport direct entre la formation et l’emploi. Le syndiqué CGT requiert notamment “un conditionnement des versements des aides de formation à des promesses des entreprises en termes de conditions de travail et de salaire”. Enfin, Olivier Grimaitre a adressé au ministre sa crainte “d’une libéralisation du service public de l’emploi” avec le passage à France Travail, qui doit remplacer Pôle Emploi à l’horizon 2025. 

La table ronde

Le ministre a ensuite accédé à l’étage supérieur où l’attendait de multiples intervenants venus témoigner sur les enjeux d’insertion professionnelle. La présidente de région Marie-Guite Dufay et la maire de Besançon Anne Vignot ont pu rejoindre Olivier Grimaitre sur la nécessité de conserver un service public de l’emploi fort. Un représentant du BTP a, lui, orienté le ministre vers “plus de fermeté”. Il affirme que la réforme de l’assurance chômage, entrée en vigueur en février dernier, a “déjà porté ses fruits avec des candidatures de personnes loin de l’emploi et qui y sont revenus”. 

 

Signature du protocole France Travail et allocution du ministre

La journée s’est terminée par la signature du protocole, entre Marie-Guite Dufay et Olivier Dussopt, qui promet trois objectifs et 14 engagements sur l’emploi. La présidente de région a tenu à rappeler que “de nombreuses initiatives prises en Bourgogne-Franche-Comté ont été reprises par les deux derniers gouvernements comme la hausse du barème de rémunération des stagiaires”. Puis, le ministre a défendu le projet France Travail qu’il présentera aux sénateurs dès lundi. Il promet que cette initiative “ne sera pas une fusion ni un big bang institutionnel” comme a pu l’être la fusion de l’ANPE et des Assédic en 2008. Il assure que ce projet découle de la volonté de “mieux coordonner les choses”. La loi prévoit aussi une inscription systématique au nouvel organisme France Travail pour tout bénéficiaire du RSA. Dans la lignée de la réforme de l’assurance chômage, Olivier Dussopt a rejeté l’idée que les 15 à 20h de contrat d’engagement pour les bénéficiaires seraient “du bénévolat obligatoire ou du travail gratuit”. Il a indiqué par exemple que ces heures d'engagement pouvaient prendre la forme de temps passé à obtenir l’examen du permis de conduire ou du temps pour se soigner pour revenir à l’emploi. 

Le ministre du Travail a conclu la signature du protocole, qui est le 5ème en régions, en arguant que ceux-ci étaient “une manière de regarder ce qui marche bien”. 

 

La rédaction regrette que le point presse prévu initialement à la fin de la visite ait été annulé au dernier moment empêchant la presse régionale de pouvoir effectuer correctement son travail. Notre rédaction n'est pas une agence de communication. Nous faisons de l'information.

A gauche, Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté indique qu’elle apporte « tout (son) soutien » à Séverine Véziès et son suppléant Sami Fhima pour le second tour des élections législatives dans la 1ère circonscription du Doubs. « L’Assemblée nationale a besoin de député.e.s de gauche pour accélérer la transition écologique et lutter contre l’aggravation des inégalités » écrit Mme Dufay.

« Une immense tristesse », tels ont été les premiers mots de Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, à l’annonce des résultats de ce premier tour de l’élection présidentielle. « On se rend compte de l’effondrement total de la gauche de gouvernement, et de la droite » poursuit l’élue. Car oui, à eux deux, ces partis historiques ne dépassent pas 7% des suffrages exprimés ce 10 avril 2022.

 

L’union fait la force ?

Alors comment expliquer ce naufrage ? La présidente de région n’a pas vraiment d’explication, mais pointe du doigt une entente qui fonctionne localement, et moins au niveau national. « Le Parti Socialiste va très mal, c’est vrai. Il faut reconstruire une gauche qui aspire à gouverner. Il faut trouver un terrain pour que les gauches se réconcilient. A mon niveau, là ou j’ai mes responsabilités, je fais en sorte de faire vivre cette gauche sociale-démocrate, cette gauche de gouvernement ». Des propos d’ailleurs partagés par Abdel Ghezali, adjoint à la maire de Besançon, qui explique que selon lui, le Parti Socialiste a besoin d’une refonte, même si au niveau local l’union des gauches fonctionne, avec de bons résultats. « Ce premier tour est une grande déception, mais on s’y attendait. Nous sommes en grande difficulté. Cependant à Besançon, nous avions fait le choix pour les dernières élections municipales de faire l’union de la gauche, ce qui a marché. Et on constate que quand la gauche n’est pas unie, ça ne se passe pas bien. En tout cas, les cartes sont rebattues et on aura besoin d’une refondation du PS c’est une évidence. Comment et avec qui, on verra. Lorsqu’on sera sorti de ces élections, on fera ce constat pour envisager comment on va travailler ».

 

« Macron devra donner des gages »

Afin de conforter sa potentielle victoire, le président sortant devra s’adresser à l’autre partie de la population. Celle dont le candidat n’est pas qualifié pour ce deuxième tour, et celle qui n’a pas été convaincue par le représentant de LREM. Et pour cela, Marie-Guite Dufay explique qu’Emmanuel Macron devra « donner des gages ». « On sent une lassitude dans le pays par rapport à ce vote utile, et pour ça j’en appelle au président de la République pour qu’il donne des gages aux électeurs de droite et de gauche qui voteront pour lui ». Comme sur la retraite, les droits sociaux, les droits des plus précaires, l’assurance chômage, et bien d’autres encore. « Je me souviens quand il a démarré son dernier mandat. Fin de contrats aidés, fin des APL, et tout de suite la gauche s’est sentie trahie. D’ailleurs, la réforme des retraites est une fracture entre la gauche et la droite. Un conseil des retraites dit qu’il n’y a pas besoin d’aller plus loin » souligne la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté.

 

Faire barrage à l’extrême droite

A gauche, on est désormais unanime sur un point : vaincre Marine Le Pen le 24 avril prochain. De nombreux leaders politiques ont d’ores et déjà annoncé leurs consignes de vote, et du côté du parti de la rose pas de débat, il faut faire barrage à l’extrême droite. « Ce que je vois, c’est qu’elle est puissante et qu’il faut la combattre. Cette présence très forte de l’extrême droite qui gagne encore des points, c’est vraiment triste » précise Marie-Guite Dufay.  « On sent qu’on change de monde parce que les partis traditionnels sont complètement effondrés. Mais il faudra bien évidemment voter massivement pour le président de la République, en espérant que ce dernier donne des gages à tous ceux qui vont faire vivre le sursaut républicain » poursuit l’élue. Réponse dans deux semaines.  

L'interview de la rédaction  / Marie Guite Dufay

Sur son compte Twitter, Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, annonce soutenir le principe d'une primaire populaire à gauche. Elle estime que Christiane Taubira est capable de porter l'union de la gauche.

 

 

« Je soutiens Christiane Taubira pour ce qu’elle représente : la voix et la conscience de la gauche. » Marie-Guite Dufay a précisé en quelques mots ce lundi son message publié la veille sur les réseaux sociaux, dans lequel elle apportait son soutien à l’ex-garde des sceaux de François Hollande.

Dans la course à l’Elysée. Alors que Christine Taubira a annoncé ce dimanche, dans les colonnes de Libération, sa participation à la primaire à gauche et qu’elle « en acceptera le verdict », Marie Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, apporte son soutien à l’ancienne garde des sceaux « dans sa volonté d’unifier la gauche ». « La division de la gauche est un crève-cœur autant qu’une garantie de ne pas voir triompher nos valeurs » a tweeté Mme Dufay.

Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, a choisi de mettre à l’honneur les filières professionnelles en cette rentrée scolaire. C’est la raison pour laquelle, elle s’est rendue ce jeudi dans un lycée de Chalon-sur-Saône en Bourgogne et au Lycée Jules Haag à Besançon.

Mme Dufay explique que « les filières professionnelles ne sont pas assez valorisée », alors qu’elles peuvent conduire à l’excellence. Et de poursuivre : « On ne connaît pas assez la richesse des carrières que l’on peut faire dans les métiers de l’industrie, de l’artisanat et techniques ».

 DUFAY HAAG

 

Pour parfaire les formations proposées et les rendre les plus professionnalisantes possibles, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et sa présidente souhaitent  continuer de donner aux établissements scolaires les moyens de leurs ambitions, en modernisant les outils pédagogiques et les lieux de formation. « Plus ces espaces seront modernes et agréables, plus ils seront des vitrines pour les jeunes » explique la présidente de région. Une démarche qu’elle espère être déterminante et fructueuse en cette période où de nombreuses offres d’emploi restent à ce jour non pourvues dans ces secteurs d’activité où les jeunes professionnels passionnés et volontaires sont très recherchés.  

 L'interview de la rédaction : Marie-Guite Dufay

Marie-Guite Dufay a été réélue à la tête de région Bourgogne-Franche lors de la séance d’installation qui s’est tenue ce vendredi après-midi à Dijon. Carton plein pour l’élue socialiste qui a obtenu 57 voix. La droite de Gilles Platret enregistre 18 voix. Tout comme, Julien Odoul du Rassemblement National. Denis Thuriod a sept voix. Mme Dufay gérera la région avec les communistes et les écologistes.