Ce jeudi après-midi, un incendie s’est déclaré dans un bâtiment agricole sans habitation à Silley, près d’Amancey. Il s’agit d’un feu de tracteur avec propagation à la toiture de la bâtisse. Deux lances ont été établies par les secours. Une personne, ayant inhalée des fumées, a été prise en charge par les secours.
L’heure de la reprise a sonné à Jura Sud. Les Jurasudistes ont rechaussé les crampons mercredi soir. Pout cette nouvelle saison en national 2, le club annonce neufs départs. Six nouveaux joueurs viennent renforcer le collectif. Avant la reprise du championnat, la formation disputera cinq matches de préparation. Plein Air fait le point.
Les départs :
Edgar Delbos
Demba Diallo
Ludovic Faucher
Jordab Gaubey
Marks Michaud
Besir Kilic
Tiago Moura
Tiago Spencer
Mansour Sy
Mara Wague
Les arrivées :
Marwin Adelaïde ( attaquant – Chauvigny)
Julien André ( défenseur latéral – Beaucaire)
Amir Arli ( milieu – Turquie)
Bryan Bofunda (attaquant – Canet BFC)
Bafodé Baramy ( attaquant – Drancy)
Adam Dihad (défenseur latéral droit – Vaulx-en-Velin)
A Morteau, la 8è édition du concours de peinture et de dessin dans la rue, « Vision d’artistes » se rendra le samedi 26 août, dès 8h30, à la salle des fêtes. Cet évènement est proposé par l’association « Cités de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté », à laquelle la cité du Haut-Doubs appartient. Il consiste à réaliser une œuvre en une journée sur le périmètre de la cité. La thématique est libre, pourvu qu’elle s’inspire du patrimoine de la commune et de ce qui fait son caractère.
L’inscription est gratuite. Le règlement, ainsi que les bulletins d’inscription, sont disponibles en Mairie, au secrétariat auprès de Catherine Bourgeois ( Tel : 03.81.68.56.54. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..).
A compter du mercredi 19 juillet et jusqu’au samedi 22 juillet, le Département du Doubs, en partenariat avec la Communauté de Communes du Pays de Maîche et l’association « Musiques à Saint-Hipp Anim’ », propose « Patrimoines communs ». Il s’agit de la cinquième édition. Un évènement tourné vers la musique classique et la découverte du Pays de Maîche.
Chaque jour, le public pourra écouter de la musique classique dans 16 lieux différents. De Fessevillers à Maîche, en passant par Vaufrey, Saint-Hippolyte, Frambouhans, Goumois, … , ce nouveau rendez-vous culturel vous invite à percer le mystère des légendes locales, à randonner à la découverte de paysages, à s’initier aux danses de la Renaissance et à partager de beaux moments festifs et conviviaux.
Le programme complet est à retrouver sur : https://saisoncap25.doubs.fr/
L’école de musique Haut-Jura Arcade fait savoir que l’un de ses professeurs, Ian Veronese (32 ans), qui enseigne le trombone et le tuba, a été sélectionné, sur vidéo, pour participer au concours international de Tchaïkovski, l’un des concours les plus prestigieux du monde musical. Seulement dix trombonistes ont été choisis à l'échelle mondiale et se sont rendus à Saint-Pétersbourg, lieu du concours.
C’est un individu, souffrant de troubles psychiatriques, que la police bisontine a pris en charge le 10 juillet dernier. Il est soupçonné d’avoir dégradé plusieurs véhicules. Lors de son audition, cet homme de 35 ans a refusé toute audition. Il est apparu que ce dernier se portait volontairement des coups au visage et se masturbait dans sa cellule. Deux plaintes ont été enregistrées par les forces de l’ordre. Une expertise psychiatrique a été demandée par le Parquet. Il s’expliquera le 6 janvier prochain devant la justice.
Un jeune homme de 20 ans devra s’expliquer le 30 août prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Intriguées par un véhicule qui présentait un dysfonctionnement au niveau de ses feux arrières, les forces de l’ordre bisontines constatèrent, lors d’un contrôle, qu’il conduisait malgré la suspension de son permis de conduire. Les faits se sont déroulés rue du Stand. L’individu a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, il a reconnu les faits et expliqué qu’il devait utiliser son véhicule pour se rendre sur son lieu de travail.
Un feu de cuisine, avec dégagement de fumée, s’est déclaré ce jeudi matin, 5 rue du Luxembourg, à Besançon, avec dégagement de fumée dans un appartement au 13è étage. Une lance a été nécessaire pour l’éteindre. Deux victimes, qui avaient inhalé des fumées, ont été prises en charge par les secours.
Il y a la volonté politique, mais aussi le respect de la personne et de sa dignité. La gestion de la démolition des immeubles 2,4, 6 et 8 rue de Champagne, prévue dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier Planoise, à Besançon, pose question et interpelle. Michel Boutonnet, militant à l’Union Locale de la Confédération Nationale du Logement (CNL) dénonce une gestion « inhumaine », « qui ne tient absolument pas compte des gens et de leur vie ». Mobilisée depuis le mois d’avril dernier aux côtés des locataires, l’association pointe « le mépris » des différents acteurs et leur fonctionnement à marche forcée. Il a fallu d’ailleurs en passer par une mise en demeure pour espérer obtenir des réponses aux nombreuses interrogations. A ce jour, LogeGBM, le bailleur social, s’est enfin résolu à cesser son mutisme. Une réunion était prévue hier soir, mais les orages ont contraint l’organisme à annuler le rendez-vous, que les locataires attendaient depuis de nombreuses semaines.
Une situation intolérable
Michel Boutonnet pointe tout particulièrement la politique de l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, qui oublie « les humains » qui vivent, parfois depuis 53 ans, dans ce quartier et ces appartements. « Ils ne connaissent pas ces gens. Ce sont des pions pour eux » explique-t-il. Des propos que confirment les concernés. « On fait tout pour nous mettre dehors » ajoute cette dame. « On nous fait vivre dans des conditions lamentables. Une personne s’est vu proposer un relogement dans un quartier, dans un appartement au loyer plus cher et d’une superficie plus réduite ». Que dire également de l’insalubrité et de l’insécurité qui règne. « J’ai été inondé la nuit parce qu’ils avaient coupé l’arrivée d’eau d’un radiateur. Les appartements vides sont squattés. Le nettoyage et la désinfection des appartements vacants ne sont plus assurés. Désormais, nous avons des rats et des pigeons comme locataires ».
Douloureux déracinement
Les travaux de déconstruction des tours concernées devraient débuter dans un an, durant le 2è semestre 2024. « Ce n’est pas que cela m’angoisse, mais cela me met mal à l’aise. J’ai mes connaissances depuis que j’habite ici. J’y suis depuis 1971. Ce n’est pas facile » ajoute cette dame. Informés sur ce projet d’une façon très cavalière, les locataires ne désarment pas. Ils comptent sur le soutien de la CNL locale pour les défendre. Pour l’heure, aucune nouvelle rencontre n’est programmée avec LogeGBM, après l’annulation de mardi soir.
Le reportage de la rédaction : des locataires et Michel Boutonnet
Ce mardi, une opération des douanes était menée au centre de tri La Poste à Besançon. Des centaines de colis ont été inspectés. Les agents avaient une mission principale : lutter contre l’importation de feux d’artifices et de mortier, dont la détention et la vente sont actuellement prohibées par le gouvernement. Les douaniers en ont aussi profité pour contrôler d’autres marchandises, comme des stupéfiants et des contrefaçons.
16h. L’imposant camion manœuvre devant l’entrée du hangar du centre de tri. La semi-remorque s’ouvre, dévoilant une masse impressionnante de paquets. « Plus de 3000 colis aujourd’hui » indique cet homme prêt à décharger la marchandise sur le tapis roulant. « Et je ne vous explique pas pendant les périodes de fête, la quantité est doublée, le camion est bien plus chargé ! » poursuit-il. Au bout de la chaîne, armés de cutters et de gants, une dizaine de douaniers, parés à inspecter chaque colis, qu’ils n’hésiteront pas à ouvrir en cas de doute. Une opération qui vise à lutter contre l’importation de feux d’artifice et de mortier dont la détention, l’utilisation et la vente sont actuellement interdites par décret du 8 juillet jusqu’au 15 juillet inclus. À l’approche du traditionnel 14 juillet, les forces de l’ordre multiplient les contrôles pour s’assurer que cette décision soit respectée. Depuis le drame survenu à Nanterre il y a quelques semaines, cet homicide commis par un policier sur le jeune Nahël lors d’un contrôle routier, des mortiers ont été dirigés contre les forces de l’ordre pendant les longues nuits d’émeutes.
Les colis défilent les uns après les autres sur les rouages du tapis roulant. Ils sont scrupuleusement inspectés par les douaniers. Provenance, poids, emballage, la marchandise est manipulée, et en cas de doute, déballée. Premier contenu suspect : des habits de marque, sous-vêtements, t-shirts, casquettes et paire de chaussure. Une étiquette chinoise, un expéditeur qui laisse les douaniers circonspects, le colis est mis à l’écart afin d’être contrôlé plus rigoureusement. Quelques minutes plus tard, nouvelle trouvaille pour les douaniers. Un carton qui contient une cartouche de cigarette et un pot de tabac à rouler, tout droit venu du Luxembourg. Très vite, grâce au paquetage, à l’étiquette, et leur expérience dans ce domaine, les douaniers sont formels : il s’agit de tabac de contrebande. La marchandise est interceptée.
Quelques minutes plus tard, Marki, le labrador de détection des douaniers, s’agite près d’un rack. Les agents éloignent alors le chien, disposent l’intégralité des colis au sol, avant de laisser à nouveau le canidé faire son job. Ni une ni deux, Marki pose la patte sur un premier carton et se met à mordiller une extrémité. La marchandise est saisie, ouverte. Bingo. Guidé par son fabuleux flair, le labrador ne s’est pas trompé, les douaniers mettent la main sur un carton rempli de feux d’artifices. Immédiatement, Marki se remet au travail, et décèle à nouveau un colis suspect. A l’intérieur, des produits qui interrogent les agents. Briquets, feuilles à rouler, pochette avec des feuilles de cannabis… et trois petits sachets contenant de la résine. Pas de panique, il s’agit cette fois de CBD, un dérivé autorisé en France. Les douaniers inspectent tout de même scrupuleusement les factures, la société expéditrice et les produits. Tout semble en règle.
L’opération se poursuit, et peu de colis « illégaux » ne tombent finalement entre les mains des forces de l’ordre. Si ce n’est ce long carton qui interroge. Et quelle ne fut pas la surprise des douaniers et des journalistes présents, lorsqu’ils déballèrent un objet s’apparentant à un canon de fusil. Très vite un agent se veut rassurant. « L’achat d’arme en ligne est autorisé quand il suit évidemment toutes les règles. Il s’agit là d’un canon interchangeable d’une carabine 22 long rifle à première vue. Une arme de loisir et de tir sportif ». Les douaniers passent au crible pendant de longues minutes les papiers soigneusement placés à l’intérieur du carton. Identité, permis de chasse et de port d’arme, factures, une fois de plus, tout est réglo.
Sous un temps orageux dépassant les 30°, la chaleur règne au sein de l’entrepôt. Les gouttes de sueur coulent le long des visages, les jeunes travailleurs intérimaires enchaînent les bouteilles d’eau fraîche, Marki le labrador a la gueule ouverte, laisse trainer sa langue. « Par ces temps très chauds, son autonomie est diminuée et on le fait travailler bien moins longtemps qu’à l’accoutumée » indique son maître. Mais les colis se suivent et se succèdent toujours. « Et voilà ! » s’écrie soudainement un douanier au loin. « Mortier ! » ajoute-t-il. Très vite, son équipe se masse autour de lui, les caméras s’approchent. L’agent dévoile son butin. Une caisse remplie de multiples articles pyrotechniques, sans justificatif national et sans facture, circulant en fret express, en provenance de Pologne. « Ce ne sont pas des gros pétards, mais ils produisent beaucoup d’étincelles et font énormément de bruit. Ils peuvent aussi être utilisés pour confectionner des engins explosifs de plus grande envergure » précise le douanier. Bien évidemment, l’intégralité de la marchandise est confisquée par les forces de l’ordre.
Pour rappel, jusqu’au 15 juillet inclus, la vente, le port et le transport d’engins pyrotechniques et d’artifices sur l’ensemble du territoire sont interdits par le gouvernement. Une dérogation est uniquement prévue au bénéfice des professionnels disposant des agréments et habilitations requis et au bénéfice des collectivités publiques.