Plus de 134 millions d’euros ont été dernièrement votés par les élus du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté en commission permanente. Parmi les soutiens apportés : une aide de 100.000 euros en faveur de la population ukrainienne, victime de la guerre avec la Russie.
21 entreprises ont été aidées sous forme d’avances remboursables, à hauteur de plus de 2 millions d’euros. De nombreux secteurs sont concernés : l’économie, l’agriculture, l’éducation, le Tourisme, … . Concernant ce dernier point, la collectivité a accordé une subvention de 300.000 € pour soutenir le programme d’aménagement de la zone d’activités de loisirs Quatre saisons de l’Omnibus à la station des Rousses, porté par la Communauté de communes Les Rousses.
A Pirey, près de Besançon, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté accorde une subvention de près de 193.000 euros à l’institution François Cartannaz pour la réalisation d’une chaufferie biomasse centralisée pour l’école et le collège. Ce soutien s’inscrit dans le cadre de la politique de soutien aux énergies renouvelables mené par collectivité locale.
Le conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté accorde une aide de 22.000 euros à la Communauté de Communes du Pays de Maîche pour le remplacement de l’actuelle patinoire par un nouvel équipement synthétique, plus écologique et durable, et pour le démantèlement du téléski non utilisé depuis 2019 dans la station de loisirs de la Combe Saint-Pierre à Charquemont. Ces investissements s’inscrivent dans l’aménagement du projet « 4 saisons » du site du Haut-Doubs.
Trois phases de travaux sont prévues. Les prochaines concerneront la création d’un espace VTT ludique, le développement d’un parcours accrobranche et la création d’une halte bivouac. La création d’un abri pour l’animation, d’une salle hors-sac et l’aménagement de l’espace de circulation et d’un parking en font également partie.
Ce vendredi, environ 200 agriculteurs ont forcé les portes du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté à Dijon. Ils sont venus exprimer leur mécontentement par rapport au retard pris pour le versement des aides européennes agricoles que leur doit la collectivité territoriale.
Gilles Platret et des membres du groupe du Rassemblement de la droite, du centre et des écologistes indépendants au Conseil régional de Bourgogne et de Franche-Comté dénoncent « une gestion calamiteuse des fonds européens pour l’agriculture ». Pour le collectif, « il est désormais urgent d'agir, car le temps presse et l'argent risque d'être définitivement perdu ».
Dans le cadre des travaux de modernisation sur la ligne des Horlogers, qui ont débuté le 4 mars dernier, une intervention est en cours dans le tunnel de Morre, près de Besançon. Cet ouvrage de 873 mètres de longueur est à son tour modernisé.
Plusieurs phases de travaux sont réalisées. Elles font suite à d’autres opérations, dont le renouvellement de la voie dans le tunnel. La fin de l’intégralité du chantier sur cette ligne, qui relie Besançon à la Chaux-de-Fonds, en Suisse, est prévue le 31 octobre. Son coût s’élève à plus de 53 millions d’euros, financés par l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté et SNCF Réseau.
Depuis le 27 août, le nouveau dispositif de Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA) du PSN (Plan Stratégique National) de la programmation FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural) 2023-2027 est ouvert. Dans le cadre de la programmation 2023-2027, ce sont plus de 62 millions d’euros de dépenses publiques, dont 37,3 millions d’euros de FEADER et 24,7 millions d’euros de crédits régionaux, qui sont prévus pour soutenir l’installation des jeunes agriculteurs.
Les dossiers de demande d’aides FEADER sont désormais dématérialisés. Les dépôts se font sur la plateforme en ligne EURO-PAC : https://europac.bourgognefranchecomte.fr. L’ensemble des informations relatives au premier appel à projet DJA PSN 2024 est disponible sur le site www.europe-bfc.eu dans la rubrique « Agenda ».
Le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté fait savoir que Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste de la collectivité, a décidé de différer d’un an l’harmonisation des règlements concernant les transports scolaires des élèves de l’enseignement catholique.
Des difficultés demeurent encore dans certains départements de la région. Mme Dufay souhaite ainsi apaiser les esprits et « laisser le temps aux négociations, avec les établissements d’enseignement catholique, de se dérouler dans les meilleures conditions".
Le lycée Louis Pergaud de Besançon fait partie des trois établissements scolaires de Bourgogne Franche-Comté, avec les lycées Eiffel de Dijon et Cuvier de Montbéliard, qui se sont dernièrement engagés, au côté de la Banque Alimentaire, dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des biodéchets.
Ces structures ont répondu favorablement à cette déclaration d’intention, émanant du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. L’objectif est de participer au don alimentaire pour « assurer une utilité à des denrées préparées, mais non distribuées ». La collectivité initie également une démarche pour ‘réduire l’impact sur l’environnement et le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». Plus d’une centaine d’autres établissements pourraient les rejoindre.
Ce jeudi, dans un communiqué de presse, Marie Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, dénonce les débordements de élus du Rassemblement National, qui ont utilisé un terme appartenant à l’idéologie nazie. Réagissant à l’affaire des pancartes tenues, par deux militantes du collectif « Némésis », lors du carnaval de Besançon, ils ont brandi « des pancartes associant immigrés et viols plus tôt dans la séance ». Par ailleurs, le terme « untermensch » a été lancé dans l’hémicycle. Ce mot allemand, utilisé par les nazis, signifiant « sous-homme ».
La Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté a fait savoir qu’elle porte plainte auprès du procureur de la République. « Nous ne devons jamais laisser passer les provocations et les outrances du Rassemblement national sans réagir » déclare l’élue.
Le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté vote son budget primitif 2024 jusqu’à vendredi. Un budget qui s’établit à près de deux milliards d’euros. Dans un contexte des plus difficiles, lié à une forte inflation et des recettes moindres, Marie Guite Dufay, la présidente socialiste, a justifié son choix « d’actionner le levier de la carte grise ». Selon l’élue, sa collectivité « n’a pas le choix », si elle veut « assurer une qualité de service auprès de ses concitoyens ».
Le coût de la taxe d’immatriculation devrait s’élever à 55 euros par cheval fiscal à compter du 1er juillet 2024. Dans le registre des mauvaises nouvelles, pour augmenter ses ressources, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté a également prévu d’augmenter les tarifs des TER et des lignes régulières Mobigo.