Ils s’étaient déjà mobilisés le 26 juin dernier dans la cour du Palais de Justice de Besançon. Ce lundi, plus d’une vingtaine de greffiers se sont à nouveau rassemblés, accompagnés de magistrats et d’avocats, afin de dénoncer leurs conditions de travail et le manque de considération de la profession, tout en réclamant une revalorisation salariale à la hauteur de leurs attentes. Sur le parvis du Palais de Justice, les greffiers bisontins ont organisé « un enterrement » de leur profession. Ces derniers ont symboliquement déposé leurs longues robes noires sur un cercueil, avant de se laisser tomber par terre les uns après les autres.
Les greffiers dénoncent leurs conditions de travail et disent souffrir d'un manque de moyens humains et matériels avec des logiciels qui ne sont pas du tout adaptés aux réformes récurrentes. Ils pointent aussi un manque de recrutements pour compenser les départs en retraite. Les greffiers, qui sont environ 80 au Palais de justice de Besançon, sont actuellement rémunérés entre 1730 et 2590 euros bruts par mois, en fonction de l'échelon. La nouvelle grille salariale ferait passer le premier échelon de 1730 à 1760 euros. Le dernier échelon passerait quant à lui de 2590 à 2760 euros bruts. "Au lieu d'être reclassés à un échelon équivalant, on nous propose de nous reclasser à notre indice de rémunération qui nous fait perdre un ou deux échelons" déplore cette greffière. Le projet de loi du ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti prévoit le recrutement de 1500 greffiers. Un chiffre largement insuffisant selon les syndicats, qui estiment qu’il faudrait environ 16.000 greffiers en France, à l’instar de nos voisins européens, à la place des 11.000 actuels.
Noëlle Lochin, représentante syndicale de l'UNSA service judiciaire :
Un mineur de 15 abs a été placé en garde à vue à Besançon. Lundi après-midi, lors d’un contrôle, rue de Fribopurg, il a été retrouvé en possession de plus de 3 grammes de résine cannabis, plus de 2 grammes d’héroïne et 65 euros en numéraire. A la vue des policiers, il a tenté de se cacher, alors qu’il se trouvait assis sur une chaise de camping devant l’entrée d’un immeuble. Il a été interpellé sans difficulté. Sa garde à vue est toujours d’actualité ce matin.
Ce mardi, Météo France a placé les quatre départements francs-comtois en vigilance « orange » aux orages. La vigilance jaune est actée pour le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire-de-Belfort. Le Jura est en « orange » également.
Cet après-midi, des orages potentiellement violents remonteront rapidement depuis la Bourgogne. Ils pourront s’accompagner de très fortes rafales de vent pouvant atteindre 100 à 120 km/h, de fortes chutes de grêle (avec un risque de gros grêlons de plusieurs centimètres de diamètre), de fortes précipitations (20 à 40 mm en moins de 30 minutes ou 1 heure), ainsi que de nombreux éclairs.
Ces orages violents s'évacueront vers l'Allemagne en soirée ou en début de nuit de mardi à mercredi.
Le taux de réussite, toutes séries confondues, hors agriculture, s’élève à 91,6 % à la session 2023 du baccalauréat. Ce taux diminue de 0,3 point par rapport à celui de la session 2022.
Le baccalauréat général voit son taux de réussite diminuer de 0,2 point, avec 96,2 % d’élèves admis. Les résultats au baccalauréat technologique enregistrent la plus forte baisse à hauteur de 1,8 point, avec 89,3 % d’élèves admis. Le taux de réussite du baccalauréat professionnel augmente de 0,2 point avec 84,6 % d’élèves admis.
Que la situation du lac de Chalain est compliquée à gérer ! La décision prise en septembre dernier par le conseil départemental et son président Clément Pernot est loin de faire l’unanimité.

Entre l’obligation de sauver écologiquement le lac, le surtourisme et la préservation de l’économie locale et ses acteurs, les décisions politiques qui en découlent partagent acteurs et baigneurs. Rappelons qu’en septembre dernier, la collectivité locale décidait de fermer le camping de Chalain. Suite à cette orientation, des commerçants ont quitté les lieux et ceux qui restent s’interrogent sur leur avenir. Dans le village de Doucier aussi, on fait également la grimace. « On ne se fait pas d’illusion et cela risque d’être très compliqué. On s’attend à des pertes de l’ordre de 30 à 40% » témoignent certains professionnels, installés à proximité de la plage ou dans le village. « Ceux qui ont pris cette décision ont-ils bien réfléchi ? » s’interrogent-ils. « Il faut parier que si Clément Pernot se présente aux Sénatoriales de septembre prochain, il n’en aura plus rien à faire de ses décisions antérieures » ajoutent-ils.
Le reportage de la rédaction :
Une décision trop brutale
Si dans leur majorité, les premiers concernés, les commerçants, admettent qu’il faut s’occuper de la santé du lac de Chalain, ils pointent la brutalité avec laquelle la décision a été communiquée. « Aucune concertation n’a été effectuée. On s’est retrouvé le bec dans l’eau en septembre dernier ». Face à cela, tous espèrent que cette situation n’est que provisoire et que le site retrouvera son dynamisme d’hier. Certains ont choisi de s’adapter en diversifiant leurs activités. D’autres réduisent au maximum les charges pour continuer à faire vivre le site et à gagner leur vie de saisonniers. « Ce n’est certainement pas le Tour de France qui nous fera travailler cet été » ajoutent les professionnels. « Cela nous fait perdre une journée. C’est bien connu, cela fait trois ans que c’est ainsi, le public ne consomme pas sur place ».

Des vacanciers très partagés
Si certains applaudissent le courage politique affiché. D’autres y voient une décision rapide, peu efficace et manquant d’altruisme. Ils craignent pour l’avenir du site et de ses acteurs. La baisse significative de fréquentation, les portes et volets clos des commerces et l’avenir imprécis qui se dessine interpellent. « Certes , il s’agit d’une année de transition, mais, pour l’heure, rien ne prouve qu’une nouvelle dynamique a été enclenchée » déclare Gérard.
Le reportage de la rédaction : des commerçants sur le site de Chalain

Un parking à 6 euros
Les mécontentements et les inquiétudes sont bien réels. Les barrières automatiques mises en place pour réguler l’accès, conjuguées aux six euros pour accéder au site, déclenchent la colère. Difficile également de passer sous silence, la fermeture de la piscine, pour des raisons liées au coût de l’énergie, et les nouveaux horaires d’accès, avec un franchissement des barrières interdit à partir de 20h. Pour l’heure, la nouvelle organisation peine à convaincre. Le conseil départemental du Jura va devoir se montrer plus pédagogue et déterminé pour retrouver la confiance de ses concitoyens dans ce dossier, qui n’a pas fini de faire parler et réagir. Affaire à suivre.
Le reportage de la rédaction : Des commerçantes au village
Ce lundi depuis 16h00, Météo France a placé le département du Jura en vigilance orange
La CGT du Doubs part à la rencontre des travailleurs saisonniers. Demain, mardi, elle sera présente à Pontarlier, de 9h à 12h, sur la place d’Arçon. Mercredi, le rendez-vous est fixé, aux mêmes heures, au pied des pistes de la station de Métabief. Enfin, jeudi 13, la CGT s’installera à Besançon, place Pasteur, de 9h à 12h également. En parallèle, les militants iront à la rencontre des saisonniers dans les commerces de ces villes et alentours.
Encore semaine à profiter de la Ponta’Beach qui fait son grand retour à Pontarlier du 28 juin au 16 juillet. Le traditionnel événement qui propose des activités sportives et ludiques gratuites, ouvertes à tous, sous la houlette de la Ville de Pontarlier avec les clubs sportifs, revenait sur le Grand Cours pour cette nouvelle édition. La Ponta'Beach est destinée à faire la promotion du "sport pour tous" dans le cadre d'un événement populaire, convivial et fédérateur.
Tennis, aikido, judo, golf, pétanque, ping-pong, tir à l’arc ou encore escalade, la liste des activités proposées depuis le 28 juin au Grand Cours est longue comme le bras. Durant les horaires d’ouverture (10h-20h), de très nombreuses activités sont en libre accès, que ce soit sur les différents terrains de sable, d’herbe ou de parquet, ou dans les structures gonflables et bac à sable pour les plus petits. Comme chaque année, plusieurs associations sportives pontissaliennes proposent aussi des initiations ou des cours afin de présenter leurs sports, comme par exemple du roll-curling, de l’escrime, des cours de fitness ou encore une initiation au pound. La nouveauté de cette édition 2023 était accessible ce week-end, avec une tour d’escalade de 8m de hauteur, encadrée par le Club Alpin Français. Un parcours d'aventure reste également disponible, permettant la découverte de l'accrobranche.
Cette année, Oscar Lombardot, biathlète de l'équipe de France, est le parrain de cette 8ème édition de la Ponta'Beach. L’athlète qui a fait plusieurs apparitions en coupe du monde la saison dernière est venu présenter son sport, le biathlon, le samedi 1er juillet en proposant une initiation. Enfin, plusieurs concerts animeront le Grand Cours durant la Ponta'Beach. Découvrez ci-dessous le programme des concerts encore au programme :
Plus d’informations à retrouver sur : https://www.ville-pontarlier.fr/sortir/agenda/fiche/pontabeach
Naissances
28/06/2023 – Ezio de Manuel KELLER, gérant d’entreprise de sécurité et de Audrey LEFEBVRE, éducatrice.
01/07/2023 – Léonnie de Alexandre ROCHAT, opérateur régleur sur commande numérique et Ludivine ROZE, sans profession.
30/06/2023 – Liloue de Romain DESGRANDCHAMP, serrurier et de Amélie DURAND, sans profession.
30/06/2023 – Achille de Charly ROLLAND, dentiste et de Clémentine MAETZ, kinésithérapeute.
02/07/2023 – Naoh de Baptiste HUGONNOT, horloger et de Nermina TALIC, infirmière.
30/06/2023 – Jonah de Fabian DÉMOLY, charpentier et de Carole MEYLAN, opératrice en horlogerie.
01/07/2023 – Lucas de Julien FANDART, agent des méthodes et de Cécile REHN, pharmacienne.
01/07/2023 – Côme de Alexis DEBORDEAUX, responsable atelier et de Laura LEHMANN, ouvrière en horlogerie.
30/06/2023 – Clara de Ludovic BOURDIN, fromager et de Clemence COURLET, planificatrice.
02/07/2023 – Yüsra de Hüsrev ALP, maçon et de Derya ARSLAN, ouvrière.
02/07/2023 – Giulia de Tarik DEDIC, façadier et de Loren ROELLI, contrôleuse qualité.
04/07/2023 – Isao de Adrien ROLLAT, militaire et de Laura MORETTO, sans profession.
03/07/2023 - Ayla de Najib BENTIRI, technicien de maintenance et de Sabrine RAMDANI, auto-entrepreneuse en esthétique.
03/07/2023 - Thaïs de Cyril DELOUX, paysagiste et de Sandy DESFACHELLE, opératrice en horlogerie.
04/07/2023 - Ema de Egzon SHABANI, paysagiste et de Erona TOPALLI, sans profession.
01/07/2023 - Ariane de Jérôme FERNOUX, sans-emploi et de Sophie CAVAILLON-PINOD, directrice en cabinet de conseil.
03/07/2023 - Nolan de Guillaume FAIVRE, agriculteur et de Aurélie MESSIOUX, aide-soignante.
04/07/2023 - Alizé de Samuel VIEILLE, agriculteur et de Noémie HENRIOT, assistante éducatrice.
05/07/2023 - Tessa de Camille RICHARD, ébéniste naval et de Céline DURIOTON, auxiliaire de crèche.
05/07/2023 - Lou de Nicolas CHARMIER, ouvrier et de Aurélie RAGAIN, employée en maroquinerie.
Mariages
08/07/2023 – Christophe COLAS, chauffeur routier et Chris ORDEK, sans-emploi.
08/07/2023 - Vincent CANET, opérateur horloger et Marion SALZMANN, infirmière puéricultrice.
Publication
19/04/2023 – Cafer ARSLAN, ouvrier et Leïla YOUNSI, opératrice de production.
Décès
02/07/2023 – Claude BONNET, 76 ans, retraité, domicilié à Renédale (Doubs), époux de Lydie HUMBERT.
04/07/2023 - Jean-Pierre LÄDERACH, 73 ans, retraité chauffeur poids lourds, domicilié à Morteau (Doubs), veuf de Michèle BUYSSCHAERT.
05/07/2023 - Ümmühan HONLUK, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Emin HONLUK.
C’est la somme qui a été votée par la commission permanente du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté le 7 juillet dernier.
Une aide humanitaire d’urgence de 52.285 euros a été votée en faveur de la population ukrainienne, victime de l’invasion russe.
22 entreprises régionales vont bénéficier d’aides individuelles, sous forme d’avances remboursables ou de subventions, à hauteur de 1,6 million d’euros. Et ce, en soutien à la croissance et la création, l’investissement matériel, la transmission et le recrutement de cadres et pour l’achat de mobilier d’entreprise ou au titre de la performance environnementale.
Parmi les autres enveloppes accordées : 3,2 millions d’euros attribués à six CFA de Bourgogne-Franche-Comté pour moderniser leurs locaux et leurs équipements. 536.000 euros pour financer le programme 2023 d’accessibilité des lycées. Une enveloppe de près de 2 millions d’euros a été votée aux établissements d’enseignement supérieur pour l’amélioration de la vie étudiante, l’acquisition d’équipements pédagogiques et numériques, et le soutien aux initiatives des associations étudiantes.
La culture n’a pas été oubliée. Elle apporte également son soutien aux acteurs de la musique, du spectacle vivant, à la production des compagnies, mais aussi à la restauration du patrimoine régional et à l’aménagement sportif des territoires. En 2023, la Région Bourgogne-Franche-Comté mobilisera un budget total de 10,3 millions d’euros pour soutenir la recherche dans la région.