Ce jeudi, les étudiants en 2è année de BTS agricole technico-commercial de la filière bois du centre de formation de Chateaufarine à Besançon participait à la 1ère édition de l’opération « NégoBois ». A travers cette initiative, l’établissement bisontin souhaite confronter ses jeunes à la réalité professionnelle.
Cinq jurys
Cinq jurys, composés d’un formateur, d’un jeune en 1ère année et d’un professionnel, soumettaient les candidats à une véritable négociation. Pour les participants, l’objectif est double : maîtriser des connaissances techniques, liées à leur secteur d’activité, et savoir appliquer les techniques de vente dispensées en cours. Autrement, savoir de quoi on parle, connaître le vocabulaire technique et professionnel, argumenter, définir les besoins, reconnaître les freins, trouver les bons arguments, … . Certains jeux de rôle se sont conclus par une vente. Pour d’autres situations, faute d’accord, il a fallu agender un nouveau rendez-vous.
Une expérience très formatrice
Les étudiants reconnaissent les bienfaits de cette innovation pédagogique. Elle leur a permis de rencontrer des professionnels et comprendre les principaux enjeux, pour ceux qui ont préparé la journée, et se confronter à la rudesse et la rigueur des négociations et du monde professionnel, pour ceux qui passaient le concours. Prospection de nouveaux clients, ventes de bois et de parcelles, gestion de la forêt,…, les situations professionnelles sont diverses et variées et en lien avec le secteur d’activité dans lequel le jeune évolue ( exploitant forestier, scierie, négoce,…).
Rencontres et recrutement
Au cours de cette journée, les entreprises présentes ont pu échanger avec cette jeunesse passionnée et motivée. Ces dirigeants ont sans doute pu repérer d’éventuelles futurs collaborateurs. Une chose est certaine à la fin de leur cursus, ces jeunes gens n’auront aucune difficulté à s’insérer dans le monde du travail. Grâce à ce genre d’initiatives, et à des outils et une démarche pédagogique adaptés, les étudiants se voient délivrer les connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour appréhender le monde de l’entreprise et y faire leur place.
Le reportage de la rédaction : Jérôme Donzelot (coresponsable de la filière). Pierre et Arthur ( deux étudiants)
Depuis jeudi, et jusqu’à 17h ce vendredi, la Communauté de Commune du Val de Morteau, en collaboration avec la Mission Locale Haut-Doubs et Pôle emploi, organise les journées de l’industrie. Le rendez-vous est fixé à la salle de l’Escale.
L’objectif est de promouvoir les savoir-faire locaux, développer l’attractivité des métiers de l’industrie auprès des collégiens et lycéens et des demandeurs d’emploi. Plusieurs actions sont prévues : organisation d’un salon des entreprises et formations, visites d’entreprises à Morteau, les Fins et Villers-le-Lac et des ateliers de formation du Greta et du lycée Edgar Faure.
Alors que les jeunes se cherchent actuellement un avenir, les 29 MFR de la région ouvrent leurs portes ce samedi. Ce qui permettra aux familles de découvrir ces établissements qui forment de très nombreux jeunes dans des secteurs d’activité très variés. La pédagogie instaurée est plébiscitée par une jeunesse désireuse de pratiquer et de maîtriser des savoir-faire et des savoir-être au contact du monde professionnel. En plus de ces compétences techniques, on y dispense aussi des valeurs éducatives, tournées vers le vivre ensemble, avec notamment un accueil en internat.
Durant cette journée portes ouvertes, de 9h à 17h, le public pourra découvrir le fonctionnement des différents établissements et le contenu des formations dispensés. Les apprenants sont accueillis dès la classe de 4è et peuvent y grandir et se former jusqu’à obtenir un CAP, un bac professionnel, un brevet professionnel ou un BTS. Les formations professionnelles dispensées forment à de nombreux métiers qui sont liés à l’agriculture, à la forêt, au paysage, à la santé, aux soins, à l’animation, au tourisme et à l’artisanat.
Alternance et débouchés professionnels
L’enseignement propose des temps pratiques et théoriques. L’alternance y est en bonne place. « Elle facilite l’insertion professionnelle ». « Les jeunes et les adultes, que nous suivons, se forgent une bonne expérience. Cela leur permet de s’insérer plus facilement dans le monde professionnel » explique Philippe Joly, le directeur des MFR en Bourgogne-Franche-Comté. Et de conclure : « il y a beaucoup de jeunes qui, à la suite de leur apprentissage ou de leur stage, sont embauchés par leur entreprise d’accueil ».
Pour de plus amples informations : https://www.mfr-bfc.fr/
L'interview de la rédaction : Philippe Joly, directeur des MFR en Bourgogne-Franche-Comté
La période des portes ouvertes dans les établissements scolaires et les centres de formation a débuté. Ce samedi 4 mars, IMEA, le centre de formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, accueillera les jeunes à la recherche d’un avenir professionnel. Rappelons que cette structure propose des formations en alternance, dans le domaine du commerce, du marketing et du management. Elle dispense des diplômes de niveau BAC +2 à BAC +3. Ces formations réputées sont gratuites et rémunérées. Dans le sens où les participants sont tous engagés dans un contrat d’apprentissage. Ce samedi, le public est attendu sur les quatre campus que compte l’établissement. Les sites de Besançon, Vesoul, et Montbéliard seront ouverts de 10h à 16h30, en continu. A Pontarlier, on accueillera les jeunes et leurs familles de 10h à 14h30, sur le même fonctionnement.
Durant ces temps de formation, pratiques et théoriques, on y dispense les savoir être et savoir faire propres aux métiers visés, mais on y mène également des actions qui forment les citoyens de demain. C’est dans ce cadre-là que les 27 et 28 février derniers, 94 étudiants des centres de formation IMEA de Franche-Comté ont participé à l’opération « IMEA solidaire de la Croix Rouge ». Après un temps de découverte de l’association, les étudiants ont organisé une collecte de vêtements et produits non alimentaires. « Le parcours d’un apprenti, c’est aussi un parcours éducatif » explique Françoise Sanchez, la directrice de l’école IMEA. Et de poursuivre : « C’est une façon de mettre leurs compétences au service d’une action solidaire. Ce n’est absolument pas décorrélé de leurs activités au quotidien dans leurs entreprises. Bien au contraire. C’est faire profiter et bénéficier la Croix Rouge de leurs compétences, notamment en marchandising, marketing et communication ». Un moyen aussi de susciter des vocations et permettre à cette nouvelle génération de futurs professionnels de s’engager au service des autres et des plus précaires. Des valeurs que ce secteur d’activité n’oublie pas et entend partager avec le plus grand nombre.
L'interview de la rédaction : Françoise Sanchez
Le 31 janvier prochain, l’UFA Jeanne d’Arc organisera dans ses locaux pontissaliens et à l’Espace Pourny une nouvelle édition des Négociales. Cet évènement permet à des étudiants, dans le domaine du commerce, à se confronter aux réalités professionnelles. Sous forme d’un jeu de rôle, ils participent à une négociation commerciale face à un professionnel, qui joue le rôle d’un client. Au cours de cette journée, les 120 candidats venus de Pontarlier, Dole et Champagnole, prépareront deux mises en situation. Celle de l’après-midi, leur permettra d’apprendre de leurs erreurs et d’améliorer leur performance.
Préparer au futur
Les douze meilleurs de la manche pontissalienne se qualifieront pour la demi-finale et éventuellement la finale. Ces jeunes futurs professionnels ont conscience que ce challenge peut leur ouvrir des portes et amorcer leur carrière. Une victoire serait très apprécié et ferait un bel effet sur un CV. Le contact avec les commerciaux et chefs d’entreprise peut être fructueux et assurer une première embauche.
L'interview de la rédaction / Philippe Besson, directeur adjoint de l'institut Jeanne d'Arc
Ce samedi 9 avril, Haut-Doubs Formation organise sa journée portes ouvertes. Un moyen pour le public de connaître les formations dispensées au sein de cette structure implantée à Houtaud. Du CAP au BAC+2, l’établissement propose un large panel de formation en alternance dans les domaines des métiers du sport, de l’animation sociale, du marketing et du numérique.
Le public pourra rencontrer l’équipe pédagogique et participer à de nombreuses animations sportives. Plusieurs sportifs de haut niveau de la région seront également présents pour échanger avec les visiteurs sur leur domaine de prédilection. Ainsi, la biathlète Lou-Jeanmonnot, Thibaut Arteaga, le capitaine du GBDH, et Johann Acosta, le double vainqueur de la Coupe E-Ligue 1 sur FIFA seront présents.
Une grande place à la pratique
Compte tenu de son bon ancrage local, la structure d’accueil est en capacité de mettre en contact ses apprenants avec son réseau de partenaires. La force de la pédagogie mise en place réside dans le temps consacré à la pratique. Les stagiaires alternent temps pratique et théorique, mais un très grand nombre d’heures de formation se déroule au sein de l’entreprise, au contact de son public. « C’est un vrai système gagnant-gagnant pour le jeune et l’entreprise » explique Audrey Forestier, la directrice de Haut-Doubs Formation. La responsable précise que les formations proposées « correspondent aux besoins et aux attentes du secteur, notamment en termes d’encadrement ». Rappelons qu’actuellement, les contrats d’apprentissage bénéficient d’un fort soutien de l’état. La prise en charge de la formation est assurée et le salaire de l’apprenti peut également être prise en charge par des financements extérieurs.
Haut-Doubs Formation vous donne rendez-vous ce samedi, de 9h à 17h, dans ses locaux à Houtaud.
L'interview de la rédaction / Audrey Forestier, directrice de Haut-Doubs Formation
C’est un établissement unique en France. A Mouchard, les compagnons du Tour de France proposent une démarche pédagogique, ancestrale, qui prépare les jeunes à un métier. Et ce, dans les domaines aussi variés que la charpente bois, la couverture-zinguerie, la maçonnerie-taille de pierre, la menuiserie, l’ébénisterie, la plomberie et la plâtrerie – peinture.
Un enseignement professionnel qui permet à ces apprentis de passer un CAP, un bac professionnel et un brevet des métiers en se déplaçant en France ou hors de l’Hexagone. Le voyage fait partie intégrante de la formation du futur professionnel et de l'adulte en devenir. Libre ensuite à tout un chacun de se lancer dans une aventure humaine et professionnelle de cinq à sept années supplémentaires. Le suivi et les apports théoriques et pratiques sont assurés par des compagnons, que l’on appelait auparavant des maîtres. C’est ainsi que l’on se transmet de génération en génération des savoir être et des savoir-faire. Une transmission de compétences et de savoirs pratiques et théoriques, qu’apprentis et formateurs chevronnés effectuent. Le réseau dans lequel évolue le jeune est bienveillant, structuré et avide de partager. Les résultats sont des plus performants puisque le taux d’employabilité, à la fin d’un des cursus de formation, est de 85%.
Faire le tour de France
S’inscrire dans cette démarche de formation est un véritable sacerdoce. Cela démontre tout un pan intéressant de la personnalité du jeune. L’envie de pratiquer et d’apprendre à travers toute la France, de multiplier les contacts, de tisser du lien social avec ses pairs, … sont très appréciés et donnent à la nouvelle génération une carte de visite extraordinaire. A l’issue d’un temps de formation plus conventionnel, pourrait-on dire, le jeune homme ou la jeune femme peut s’engager dans un véritable tour de France professionnel, qui durera entre 5 et 7 ans supplémentaires. Des expériences plus que formatrices qui ne passeront jamais inaperçues. Apprendre les rouages du métier, se constituer sa boîte à outils, s’ouvrir aux autres, échanger,… une démarche intellectuelle qui devrait inspirer de nombreux autres établissements, tellement éloignés des réalités du quotidien.
400 jeunes et adultes en formation accueillis
La structure jurassienne, implantée à Mouchard, accueille actuellement 400 jeunes et adultes en formation. Des effectifs intéressants, mais qui ne permettent pas de répondre aux besoins des entreprises. Ce samedi, une journée porte ouverte virtuelle est organisée à 10h30. Une autre se tiendra le 26 mars. Enfin, des journées en présentielle sont prévues les samedi 12 février et 16 avril de 9h à 16h.
L'interview de la rédaction
Un recrutement de policiers adjoints (nouvelle appellation remplaçant les adjoints de sécurité) pour la zone Est est en cours. Les départements du Doubs et de la Haute-Saône sont concernés. L'affectation du candidat à l'issue de sa formation se fait dans le département choisi par l’intéressé lors de son inscription au concours. Rappelons que cet emploi concerne les 18-30 ans. Aucun diplôme n’est exigé. Il faut avoir la nationalité française.
Il s’agit d’un contrat à durée déterminée d’une durée de 3 ans (renouvelable une fois). La rémunération est de 1304 euros net. La date limite des inscriptions au concours est fixée au 26 janvier prochain.
Pour candidater en ligne : https://www.devenirpolicier.fr/agenda/du-13-decembre-2021-au-26-janvier-2022
Ce samedi 11 décembre, le lycée Louis Pergaud organise son forum des grandes écoles de commerce. Les étudiants, lycéens et leurs familles pourront circuler parmi les stands représentant la plupart des grandes écoles de management et échanger avec des étudiants actuellement en école. On notera également la présence des professeurs des classes préparatoires du lycée Pergaud pour renseigner les visiteurs sur les meilleures voies pour intégrer ces établissements.
Deux rendez-vous sont à noter : A 10h : une conférence animée par Romain Casiez de Burgundy School of Business de Dijon sur le thème : « Pourquoi faire une classe préparatoire pour intégrer une grande école de management ? ». A 11h : une table ronde sur la problématique « Quels métiers après une grande école ? », en présence d’anciens étudiants actuellement en activité qui viendront présenter leurs parcours professionnels.
Gérard Larcher, le président du Sénat, est dans le Doubs ce lundi. Il répond à l’invitation des sénateurs doubistes Annick Jacquemet, Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot. Alors que cet après-midi, le deuxième personnage de l’état est dans le Haut-Doubs, ce matin, il était dans le Grand Besançon. Mr Larcher s’est rendu à la fromagerie de Fontain, avant de visiter l’école nationale d’industrie laitière de Mamirolle , où il a participé à une table ronde sur le thème de l’apprentissage.
Dans quelques temps, la commission fera le bilan de la loi du 5 septembre 2018, portant sur l’apprentissage. Une réforme qui a boosté la formation professionnelle, mais qui reste sans doute encore imparfaite. C’est la raison pour laquelle le président du sénat a souhaité échanger avec les différents acteurs.
De nombreuses offres d’apprentissage non pourvus
Grâce à ce dispositif, et largement soutenu par les aides gouvernementales en pleine crise sanitaire, le nombre d’apprentis a progressé en France. Mais de nombreux secteurs ne parviennent toujours pas à recruter. Pour le seul établissement de Mamirolle, 200 offres de contrats d’apprentissage n’ont pas trouvé preneurs cette année. L’orientation des jeunes, la complexité administrative, mais aussi un public peu réceptif aux offres proposées, alors qu’à la clé des promesses d’embauche et d’insertion sont possibles, sont à l’origine des difficultés que connaissent actuellement la société et le monde du travail.
Un vieux serpent de mer
Le problème de l’apprentissage ne date pas d’aujourd’hui. Pourtant, il est un excellent propulseur vers la professionnalisation et le marché du travail. La formation professionnelle facilite grandement l’accès à un métier. Les taux de réussite et d’insertion professionnels le prouvent aisément. Encore faut-il que des candidats répondent présents et s’engagent avec passion et détermination .
L'interview de la rédaction / Gérard Larcher