Dans le Jura, en raison de la baisse constante des cours d’eau et des nappes phréatiques, le Préfet a pris un arrêté de restriction temporaire des usages de l’eau. La décision se décline ainsi :
Les territoires du Nord Jura, Seille et Plateau Calcaire ont été placés en alerte pour les usages non économiques. La Haute-Chaîne est en vigilance dans ce cadre-là . Les usages économiques des secteurs Nord Jura, Seille et Haute-Chaîne ont été placés en vigilance. Le secteur Plateau Calcaire est en alerte.
Le placement au seuil d’« alerte » implique, dès lors, l’entrée de mesures de restrictions selon les usages de l’eau. Pour les collectivités et les particuliers, identifiés au sein de l’arrêté comme des usages « non économiques », les arrosages se voient réduits voire interdits selon des plages horaires définies.
Pour les entreprises et exploitants agricoles, identifiés comme des usages « économiques », leurs activités sont appelées à un usage plus économe en eau.
Pour tout renseignement concernant les mesures de restrictions Sécheresse, il est possible d’appeler le numéro vert gratuit au 0805 20 00 14 ou envoyer un mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
NAISSANCES
25/06/2023 – Léna de LONCHAMPT Kévin, bûcheron et de Amandine BELLAY, assistante administrative.
23/06/2023 – Gabriel de Maxime HEIDET, chef d’équipe logistique et de Sophie LOYEZ, employée polyvalente.
23/062023 – Noéline de Jany CROUTTE, menuisier et de Elodie PERRIN, sans profession.
25/06/2023 – Djoulyan de Laurie GUYOTJEANNIN, aide à domicile.
26/06/2023 – Alexane et Albane de Cyprien CATTET, dessinateur concepteur et de Clémence GARNIER, comptable.
26/06/2023 – Arthur de Alexandre DUPONT, réceptionnaire atelier et Laure GENRE-JAZELET, secrétaire.
26/06/2023 – Louise de Clément LEBON, ouvrier polyvalent et de Pauline SENE, serveuse.
22/06/2023 – Yaëlle de Nicolas CABRIDENS, aide-soignant et de Anne-Elisabeth GUEDJ, aide-soignante.
27/06/2023 – Tamara de Antoine GUILLOT, manager qualité et de Jennifer MILLAT-CARUS, chargée de mission.
27/06/2023 – Sasha de Matthieu BÉLIARD, charpentier et de Claudie COLLETTE, professeur d’activité physique.
29/06/2023 – Ewenn et Elara de Pierre TAREJLIS, aide-soignant et de Michèle NJINANG CIRY, aide-soignante.
PUBLICATION
23/09/2023 – Muammer BASOL, logisticien et Elif GÖKTAS, conseillère en banque.
MARIAGE
01/07/2023 – Jérôme GASTRIN, vendeur en boucherie et Marion MARTIN, adjointe administrative.
DECES
27/06/2023 – Denise GUINAULT, 83 ans, retraitée, domiciliée à Mouthier-Haute-Pierre (Doubs).
28/06/2023 – Claudine MARTINACHE, 64 ans, retraitée, domiciliée à Les Grangettes (Doubs), veuve de Jean LARESCHE.
29/06/2023 – Rémy MONTENOISE, 91 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs) époux de Colette NACHIN.
28/06/2023 – Jacques ARNAL, 80 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs) époux de Violette ADRIAN.
La parole du Bisontin chef d’entreprise Khaled Cid est intéressante. Son militantisme et ses engagements sont bien connus à Besançon. Comme une très grande partie des Bisontins, il dénonce, à son tour, les violences, exactions et agressions qui sont commises. Il regrette que les émeutiers agissent sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. « Ils ne se rendent pas compte que cela porte préjudice à eux et leur famille ».
Pour M. Cid, il est important de retisser du lien avec les quartiers. Selon lui, cela passe notamment par une présence humaine plus forte . « Il n’y a plus de grand frère dans les quartiers. Il n’y a plus de médiateur. Il faut multiplier les adultes relais » explique-t-il. Et de poursuivre : « Il faut répondre aux attentes de ces jeunes qui se sentent abandonnés ». Le Bisontin estime que ces adultes en devenir « vivent dans la société française, mais qu’ils se sentent mis de côté ». « Ils connaissent les codes. Ils savent tout ce que la République française offre en termes d’assistance, mais aussi ses règles et la répression qu’elle applique. Néanmoins, ils s’y sentent à l’écart. Ils se voient comme les rebus de la République » analyse-t-il. Et de conclure : « Aujourd’hui, ils ne voient pas d’espoir. Ils ne voient aucune perspective, aucun avenir possible ».
Du pain béni pour le Rassemblement National ?
Khaled Cid sait que toute cette violence va profiter au Rassemblement National. « Ce parti se nourrit exclusivement du chaos. C’est dans ses moments, qu’il prospère. Ils vont profiter de cette situation ». « On va cibler l’immigration et l’assistanat. Tous les arguments vont être repris. Le parti de Marine Le Pen va être mis en valeur. Ces débordements donnent justification à toutes ces personnes qui ont des mauvaises idées ou connaissent mal les quartiers ».
L'interview de la rédaction : Khaled Cid
Ce lundi matin, en hommage aux élus agressés durant les récentes violences urbaines, un rassemblement s’est tenu devant la mairie de Besançon, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Plusieurs élus, actuels ou anciennement aux responsabilités, y ont participé. On notera également la présence de citoyens. La Maire bisontine Anne Vignot a pris la parole. Christine Bouquin (présidente du Conseil Départemental du Doubs), Karima Roschdi ( élue bisontine, représentant la majorité présidentielle), Jacques Grosperrin ( sénateur du Doubs), Laurent Croizier et Eric Alauzet (députés du Doubs), Ludovic Fagaut ( chef de file de l’opposition de droite à Besançon), Abdel Ghezali (1er adjoint à la ville de Besançon) et Michel Viennet ( élu bisontin) étaient notamment à ses côtés. Jean-Louis Fousseret (ancien Maire de Besançon) et Claude Jeannerot ( ancien président du Conseil Départemental du Doubs) ont également répondu à l’invitation.

Quelques réactions
Anne Vignot : « Aujourd’hui, nous sommes dans une société qui dit le respect dans lequel nous devons être. Il est utile pour que l’on puisse vivre ensemble. On ne peut pas accepter un déploiement de violences comme celles-ci. C’est incroyablement injuste. Quand, en plus, on s’attaque à la famille d’un élu, on abîme la République. Quand on abîme la République, il faut être uni. Nous sommes dans quelque chose de très grave. C’est que l’on considère qu’on peut se faire justice soi-même. Il faut rappeler que la violence n’a jamais fait justice ».
Laurent Croizier : « Nous devons être réunis derrière l’autorité de l’Etat et les lois de la République. On ne peut pas accepter ce qui s’est passé dans les banlieues. On ne peut pas accepter que les bâtiments de la République soient détériorés. Au final, c’est l’état qui est touché, mais également le quotidien des habitants. Quand un habitant d’un quartier n’a plus sa bibliothèque, n’a plus ses commerces de proximité, n’a plus sa mairie, pour y faire ses démarches administratives, l’Etat n’existe plus. Il faut absolument se battre pour défendre les services publics, l’autorité et les lois de la République ».
Eric Alauzet : « Je reçois régulièrement des menaces et des intimidations sur les réseaux sociaux. On est par exemple venu incendier un véhicule chez moi, sur un parking privé. Deux voitures ont pris feu. Ils se sont trompés de véhicules et se sont deux automobiles de mes voisins qui ont brûlées. Les flammes ont léché la façade. Heureusement que les pompiers sont intervenus rapidement. Ce qui était terrible, c’est qu’ils sont venus dans mon domaine privé. Mon épouse a été particulièrement choquée. Je me mets à la place du Maire de L’Haÿ-les-Roses. Sa maison a pris feu et ils ont dû s’enfuir. Nous, les élus, n’avons pas envie de reculer et de plier face à ces menaces, ces intimidations et ces agressions. Néanmoins, quand cela touche la famille, c’est à un autre niveau. C’est tellement lâche. C’est tellement minable.
Karima Roschdi : « Il n’y a pas de place pour la violence. Il faut que l’on soit tous unis. La société a besoin que l’on travaille ensemble, que l’on aille dans le même sens. L’expression des quartiers n’est pas du tout adaptée. Elle génère de la violence, de l’angoisse, tout ce qui est négatif ».
Michel Viennet : « C’est le minimum. On se doit d’être en solidarité avec l’ensemble des élus et des maires qui portent la République. Nous devons dénoncer tous ce qui s’est passé ces derniers jours, notamment en direction des élus. C’est du jamais vu. Le problème, c’est que cela progresse, cela empire tous les jours. Aujourd’hui, il faut dire STOP. Que l’on retrouve de la sérénité et que les élus puissent mettre en œuvre leur responsabilité en toute quiétude ».
Jean-Louis Fousseret : « Il est important que la population soit associée à cette manifestation, où nous montrons la volonté d’être tous unis dans la crise que nous traversons actuellement. Nous devons combattre cette bande de fous furieux qui espèrent entraîner notre pays dans le chaos. C’est inimaginable. On attend des réponses fermes du gouvernement. Il faut inventer de nouveaux dispositifs pour répondre aux questions qui se posent ».

Demain, cela fera une semaine que Nahël a été tué lors d’un contrôle de police à Nanterre. Depuis ce drame, chaque soir, des émeutes enflamment les quartiers dans toute la France. A Besançon, des incidents ont éclaté particulièrement dans les quartiers de Planoise et Clairs-Soleil. Une agence bancaire a été brûlée, des feux ont été déclenchés sur la route, des véhicules ont été incendiés et quelques boutiques ont été pillées. Le parquet de Besançon est très clair : des interpellations auront lieu très prochainement.
« Je peux vous assurer qu'il y aura des poursuite »
Cette vague de violences ne laisse pas les forces de l’ordre impassibles. Elles ont déjà procédé à une saisie impressionnante ce vendredi, dans le quartier de Planoise, en confisquant 54.000 mortiers et artifices dans un commerce de la place Cassin. Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, tenait une conférence de presse ce lundi matin, pour assurer que le maximum sera fait afin d'identifier les auteurs de ces incivilités. Il a rappelé les faits les plus graves, survenus dans la nuit de jeudi à vendredi, comme l’incendie de l’agence bancaire Crédit Mutuel ainsi que le pillage de l’Euro Market et d’un débit de tabac. S’il n’y a pas eu d’interpellation le soir des faits, les policiers n’étant pas en nombre suffisant, Etienne Manteaux a bien précisé qu’il y en aurait très prochainement. Pour l’heure, les caméras et la vidéosurveillance sont analysées par les enquêteurs de la police judiciaire et de la sûreté départementale. « Cela va nous permettre d’élucider et d’identifier très clairement certains faits. Dans les jours et semaines à venir, au fur et à mesure de l’identification formelle de certains auteurs de ces dégradations par incendie, de ces vols aggravés par plusieurs circonstances, je peux vous assurer qu’il y aura des poursuites. Nous allons procéder à des interpellations » promet Etienne Manteaux. Pour rappel, les dégradations par incendie ou vols aggravés par trois circonstances sont punis de dix ans d’emprisonnement.
Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon :
Les parents, civilement responsables, cités devant le tribunal
Actuellement, 9 individus ont été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi et 4 dans la nuit de samedi à dimanche. Un homme en possession de masques et d’engins pyrotechniques a été placé en garde à vue. Deux mineurs à proximité d’un véhicule incendié ont aussi été interpellés. D'abord pris en chasse, l’un d’entre eux a laissé échapper une bouteille d’essence lors de sa fuite. Les policiers, après les avoir rattrapés, ont aussi constaté des traces de brûlures au niveau du visage de l'un de ces individus. Des adolescents très jeunes, inconnus de la justice, qui seront présentés à un juge pour enfant en présence de leurs parents. Ces deniers auraient été motivés par l’élan grandissant des réseaux sociaux. Mais Etienne Manteaux prévient : « Les parents sont civilement responsables. À ce titre, ils seront cités devant le tribunal. On ne peut pas impunément casser et violenter. Les parents ont des obligations »
Dans le cadre des violences commises contre les élus lors des dernières violences urbaines, un rassemblement se tiendra à midi, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme, devant la mairie de Besançon. Un rassemblement identique est prévu à Dole à la même heure. Rappelons que plusieurs élus ont été agressés par des émeutiers, depuis la mort du jeune Nahel à Nanterre. Dans la nuit de samedi à dimanche, le domicile de Vincent Jeanbrun, le maire de l’Haÿ-les-Roses, a été la cible d’une voiture bélier. Sa femme et ses deux enfants ont dû quitter les lieux. Ils sont tous les trois blessés.
Même si beaucoup de jeunes connaissent déjà l’issue de cette année scolaire, ce mardi, les 718.723 candidats au baccalauréat seront fixés sur leur sort. La nouvelle réforme de l’examen a quelque peu modifié la temporalité de la proclamation des résultats finaux. L’an dernier, le taux réussite à l’examen avait légèrement diminué pour éteindre un taux de 91%. Soit 96% de réussite dans la voie générale, 90,4% en filière technologique et 82,2% en filière professionnelle.
Ce lundi 3 juillet, à l’appel de l’association des Maires de France, un rassemblement pour soutenir les victimes, les élus, les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre, se tiendra à 12h devant l’Hôtel de Ville, place de l’Europe, à Dole. La municipalité jurassienne veut également par cette initiative appeler à « un sursaut civique ».
Une voiture a fait des tonneaux et a pris feu ce lundi, vers 2h, à Domblans, en direction de Montchauvier (39). Le sinistre a été éteint au moyen d’une lance. Le conducteur a été évacué, non médicalisé, sur un centre hospitalier. On ne déplore aucun blessé. Trois engins et dix sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Un accident de la route s’est produit ce dimanche soir, vers 18h30, à Pont-les-Moulins (25). Une voiture et une moto se sont percutées. Les deux passagers du cyclomoteur, un homme de 53 ans et une femme de 66 ans sont gravement blessés. Ils ont été transportés médicalisés, par Héli 25, sur l’hôpital Jean Minjoz.