Originaire d’un village à proximité de Pontarlier, Flo Lavie, qui réside actuellement dans le Grand Besançon, vient de sortir « Nous, les écorchées vives ». Ce livre raconte les violences subies par l’auteure durant son enfance, où elle a été violée, et durant sa vie de femme, pendant laquelle elle a subi des violences conjugales et du harcèlement sexuel au travail.
Ce récit douloureux et difficile se veut également porteur d’espoir. Au fil des pages, Flo Lavie raconte le travail psychologique qu’elle a mis en oeuvre pour effacer le déni, la honte et la culpabilité qui sont apparus et les outils de résilience qui lui ont permis de réaliser sa reconstruction. Et ce, malgré les cicatrices qui restent encore bien présentes. A travers cet écrit, l’écrivaine porte également un regard sur la justice de son pays, qui n’a pas été à la hauteur. Les faits les plus éloignés sont aujourd’hui prescrits, mais les plus récents restent à ce jour impunis.
Cette femme espère aider à la libération de la parole, alerter les pouvoirs publics et provoquer une prise de conscience auprès du législateur. Elle incite les victimes à ne plus se taire, à dénoncer ces actes odieux et à trouver un relais auprès des nombreux organismes et associations qui sont présents sur le territoire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, une partie des bénéfices récoltées grâce à la vente de ce livre sera reversée à l’association « Solidarité Femmes ».
Plusieurs séances de dédicaces sont d’ores et déjà organisées sur le territoire. Elle vous donne rendez-vous le 12 novembre à la FNAC de Pontarlier, le 19 novembre à Cultura à Besançon, le 26 novembre, à l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, à la médiathèque de Saône et le 3 décembre à la FNAC de Morteau.
L'interview de la rédaction
Un incendie s’est déclaré dans un appartement ce matin, vers 11h30, à Saint-Laurent-en-Grandvaux (39). Deux lances ont été déployées par les secours. L’intervention des sapeurs-pompiers a permis d’éviter la propagation aux autres habitations. Une femme de 80 ans, légèrement blessée, a été transportée vers un centre hospitalier.
C’est une nouvelle vie qui commence pour onze jeunes francs-comtois, âgés d’une vingtaine d’années, qui ont décidé de rejoindre l’armée de terre. Ce mardi matin, en présence du général de division Rondeau, commandant la 1ère division, ils ont signé leur contrat d’engagement.

Ces jeunes gens, dix garçons et une fille, ont suivi le parcours de recrutement qui permet à chaque postulant d’affiner son projet professionnel et de vérifier s’il correspond pleinement à leurs attentes. Durant cette période, ces nouveaux jeunes ont rencontré des conseillers en recrutement et participé à des tests psychotechniques pour vérifier leurs capacités à intégrer l’armée et rejoindre le régiment qu’ils ont choisi. Depuis le début de l’année, 104 contrats ont été signés dans la région. Annuellement, l’armée de terre propose 16.000 postes dans toute la France. Précisons que l’armée est le 4è recruteur de France et le 1er chez les 18/22 ans.

Une formation de deux mois
Ces jeunes gens s’engagent pour 5 ans. Très rapidement, ils quitteront leur caserne d’affectation pour suivre une formation de deux mois, au cours de laquelle les premiers rudiments seront dispensés. Un premier bilan sera effectué dans six mois. Certains décideront peut-être de raccrocher le treillis. En tout cas, en cette première grande journée, tous ont bien l’intention de réussir leur parcours. Désormais, l’armée de terre compte dans ses rangs onze jeunes francs-comtois qui ont rejoint aujourd’hui les 13è et 27è bataillons de chasseurs alpins, 2è et 3è régiments d’infanterie de Marine, le 1er régiment d’artillerie, les sapeurs-pompiers de Paris et le 3è régiment de parachutiste d’infanterie de Marine.

Le reportage de la rédaction : Capitaine Olivier, chef du Centre de Formation et de Recrutement des Forces Armées de Besançon et Lucas et Maxime, deux jeunes nouveaux sapeurs.
Hier soir, vers 21h45, à Besançon, sur un parking, Boulevard Churchill, une patrouille de police a été prise à partie par un homme ivre. Les policiers interpellaient un automobiliste, qui était au volant malgré la suspension de son permis de conduire. L’individu de 54 ans a insulté la patrouille et l’a menacée avec un marteau.
Ce sont des habitants du secteur qui ont protégé les policiers. Avec l’arrivée de renforts, le quinquagénaire a été interpellé et conduit manu militari au commissariat. Il a été placé en garde à vue avec notification des droits différée en raison de son alcoolémie.
Un conducteur de 36 ans sera convoqué ultérieurement au commissariat de police de Besançon. Lundi soir, vers 21h15, lors d’un contrôle, mené dans la rue de Belfort, les policiers ont constaté que le vignette du contrôle technique qu’il présentait sur le pare-brise de son véhicule était une photocopie. Il a expliqué aux fonctionnaires qu’il l’avait achetée sur internet.
La saison a été réussie, que ce soit en termes de performances ou d’engouement au sein de la SNB de Besançon. Les 1ers et 2 octobre se tenait le championnat de France de Dragon-Boat à Belfort. Au total, ce sont 13 clubs venus de toute la France qui s’opposaient lors de cette compétition. Ni la pluie ni le vent ne sont venus entraver la détermination et la bonne humeur de tous les licenciés. Au total, ce sont 2 médailles d’or, 3 médailles d’argent et une médaille de bronze qui ont permis à la SNB de se hisser en tête du classement sur cette compétition. « C’est une grande fierté d’arriver premier au classement des clubs français en Dragon-Boat. Ça fait longtemps que ce n’était pas arrivé. On a eu des équipages très performants et de bons résultats sur ces championnats. Et malgré les très mauvaises conditions météo qu’on a pu avoir, la manifestation s’est déroulée dans de très bonnes conditions au niveau de l’organisation et au niveau de l’ambiance » souligne Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB.
Le week-end d’après avait lieu le Championnat régional de fond Bourgogne-Franche-Comté à Auxerre. Pour cette dernière compétition de la saison, le club s’est déplacé en nombre avec 44 licenciés présents. L’occasion, une fois encore, de revenir avec de nombreuses médailles. Mais cet événement était surtout une préparation de la saison 2023, permettant aux pratiquants de préparer la sélection aux Championnats de France de fond qui auront lieu à Libourne au mois d’avril. Différentes catégories sont engagées, des minimes jusqu’aux vétérans. « Quelques licenciés sont sélectionnés pour les Championnats de France, donc c’est de bon augure pour la saison à venir » indique Virginie Jacquet.
La SNB est aussi engagée depuis de nombreuses années aux côtés d’Octobre Rose, cette campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. A Besançon, cela passe notamment par un week-end d’échanges et de convivialité, pendant lequel l’accent est mis sur le dépistage et l’importance du sport santé. Ensemble, les SNB Dragon Ladies ont pu faire découvrir l’activité à de nombreuses personnes présentes. « Les Dragon Ladies sont un groupe très dynamique au sein du club. Elles ont effectivement pu faire essayer l’activité à pas mal de personnes sur le site. Ça a très bien marché, on a pu reverser une somme assez conséquente à la Ligue contre le cancer » confie Virginie Jacquet.
Un grave accident de la route s’est produit ce matin sur la RD 437 à hauteur de Noël Cerneux. Il s’agit d’un violent choc frontal entre deux voitures. On déplore trois blessés graves, qui ont été transportés à l’hôpital de Besançon. Le pronostic vital est engagé pour deux personnes.
Le 18è congrès du Rassemblement National s’est conclu en fin de semaine dernière. Il a permis d’élire le comité central du parti et son nouveau président. A 27 ans, Jordan Bardella succède à Marine Le Pen, qui ne se portait pas candidate. Julien Odoul, le député de l’Yonne et conseiller régional en Bourgogne Franche-Comté se classe en cinquième position. L’élu y voit « la récompense de son travail par les adhérents ». Ce qui lui permet de conserver sa présence au sein du bureau national du RN.
Pour le reste, et concernant les derniers propos polémiques de son collègue député Grégoire de Fournas au sein de l’Assemblée Nationale, il reconnaît ‘une maladresse ». Rappelons que ce dernier avait lancé un très polémique « qu’il retourne en Afrique », en réaction à la prise de parole de Carlos Martens Bilongo , un des parlementaires de la France Insoumise.
Néanmoins, Julien Odoul dénonce « une manipulation éhontée d’une partie de la classe politique et médiatique, qui cherche à criminaliser toute critique de la politique migratoire ». Il n’y voit aucun racisme. Julien Odoul complète que « toutes les idées doivent pouvoir s’exprimer. D’autant plus à l’Assemblée Nationale qui est la maison du peuple’. Selon l’élu national et régional, son parti bénéficie « du soutien d’un maximum de Français sur ces questions » liées à l’immigration en France.
L'interview de la rédaction / Julien Odoul
La Communauté de Communes du Grand Pontarlier indique qu’en raison du jour férié du 11 novembre, la collecte des ordures ménagères est modifiée sur le territoire pontissalien. La déchèterie intercommunale sera également fermée. A Pontarlier, Sainte-Colombe et les Granges Narboz, les tournées du vendredi 11 novembre sont déplacées au jeudi 10 novembre.
Une automobiliste de 34 ans devra s’expliquer le 2 mars prochain devant la justice. Lundi après-midi, vers 13h, à Besançon, les forces de l’ordre ont constaté qu’elle ne portait pas sa ceinture de sécurité. Le contrôle plus approfondi a permis d’établir qu’elle faisait l’objet d’une suspension de son permis de conduire. Au cours de sa garde à vue, elle a reconnu les faits.