C’est une véritable difficulté qui ne touche pas que Grand Besançon Métropole. Le marché de l’assurance des collectivités locales, qui ne représente que 1% du chiffre d’affaires global annuel des assureurs français, est devenu extrêmement contraint depuis trois ans, et plus particulièrement celle concernant les dommages aux biens. Cette situation a été amplifiée par les récents coûts liés aux violences urbaines. Elle ne peut que s’aggraver avec les différentes crises climatiques qui se multiplient.
Dans ces conditions, de nombreuses collectivités et organismes peinent à s’assurer. Ils voient les coûts liés à ces dépenses augmenter considérablement. Concernant le Grand Besançon, la Maif, assureur des collectivités depuis 2021, a décidé de résilier de façon anticipée ces contrats à échéance du 31 décembre 2023. Un nouvel appel d’offres a été lancé, mais seul la Maif y a répondu, avec une proposition en hausse de 60%, uniquement sur deux des quatre lots présentés.
Une remise en cause des contrats et des primes qui interpellent et inquiètent. Certaines collectivités sont dans l’incapacité de payer leur assurance. Cette situation avait d’ailleurs été évoquée lors de la dernière assemblée générale des maires de France. Si les collectivités peuvent être leur propre assureur, en finançant elles-mêmes les réparations à effectuer, en procédant ainsi, elles ne peuvent bénéficier du statut de catastrophe naturelle. « Les modèles d’assurance ne sont plus dimensionnées pour répondre à ces besoins » conclut Anne Vignot.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Après un été caniculaire et le manque criant de précipitation, la situation ne risque pas de s’améliorer cet automne selon La Chaîne Météo. Un anticyclone s’installe peu à peu sur l’Europe centrale. Le thermomètre dépasse les normales de la saison et un automne sec et doux est annoncé.
Si les températures matinales restent fraîches, le mercure grimpe très vite l’après-midi. Ce mercredi, il faisait plus de 25°C partout en France, à l’exception du nord et de la Bretagne. Selon Météo France, dans certaines régions les températures seront 9, 10, voir 11°C au-dessus des moyennes de saison. Ce week-end, dimanche particulièrement, s’annonce particulièrement chaud dans le sud du pays, avec des températures qui afficheront 6°C de plus par rapport aux normales saisonnières. Les maximales frôleront les 30°C sur les deux tiers du pays. Les premières tendances pour les trois prochains mois émettent l’hypothèse d’un automne assez doux et sec, avec des précipitations rares du fait de l’anticyclone. Une mauvaise nouvelle pour les nappes phréatiques qui peinent à se remettre de l’été sec et caniculaire.
Le conseil d’administration de l’opérateur France compétences a annoncé vouloir diminuer de 8% les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage. Une décision qui aurait des conséquences importantes pour l’apprentissage dans le secteur de l’artisanat. Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, a attiré l’attention de la ministre chargée de l’enseignement et de la formation professionnels. Selon lui, trois CFA situés en Bourgogne-Franche-Comté seraient menacés de fermer à court ou moyen termes des sections de formation.
En fin de semaine dernière, une nouvelle attaque de loup s’est produite dans le département du Doubs. Une vache a été attaquée par le prédateur à Chapelle-des-Bois. Il s’agit de la huitième attaque référencée sur le territoire depuis le 13 juillet dernier. Quelques jours après la présentation du plan loup, Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, attend une évolution du document afin qu’il soit le plus proche des préoccupations et des attentes des éleveurs.
La protection des troupeaux bovins est très insuffisante pour l’agriculteur. Il attend également des mesures plus franches dans les domaines des tirs et dans la publication d’un budget précis quant à l’accompagnement social des éleveurs. « C’est un plan loup en demi-teinte. Nous sommes mobilisés au sein de la FDSEA et la FNSEA pour le faire évoluer » poursuit M. Dornier. Et de conclure : « notre objectif est d’arriver, d’ici la fin de l’automne, à obtenir des avancées significatives ».
Encore deux mois de pâturage
Si l’on se réfère à ce qui s’est passé l’an dernier, les animaux devraient occupés les prairies pendant deux mois encore, jusqu’au 1er décembre. Les conditions climatiques permettent cette prolongation, avec un redémarrage de la pousse de l’herbe durant cette période. Si l’on peut se féliciter de cette situation, elle reste néanmoins source d’inquiétude pour les agriculteurs, dont le cheptel reste sous la menace de potentielles attaques.
L'interview de la rédaction : Forent Dornier, président de la FDSEA du Doubs
Ce dimanche, les grands électeurs jurassiens ont désigné Sylvie Vermeillet et Clément Pernot comme sénatrice et sénateur du Jura. L’élection de Clément Pernot conduit de ce fait à l’élection d’un nouveau président au Conseil Départemental du Jura dans les semaines à venir. Si Jean-Baptiste Gagnoux était pressenti pour lui succéder, ce dernier a indiqué qu’il resterait maire de la ville de Dole. Cependant, il a tenu réaffirmer qu’il soutiendrait la candidature de Gérôme Fassenet.
Ce mardi les commissariats de police de Besançon et de Pontarlier ont mené une opération zonale de contrôle des transports scolaires. L’objectif était de vérifier que les entreprises et les chauffeurs sont en règle et que ces derniers sont bien titulaires du permis de conduire réglementaire.
A Besançon, la brigade canine était présente pour s’assurer qu’aucun produit stupéfiant n’était transporté. A Pontarlier, les policiers en ont profité pour rappeler aux jeunes usagers, l’importance du port de la ceinture de sécurité. Dans la capitale comtoise, l’opération s’est tenue sur le parking de Micropolis. A Pontarlier, les contrôles ont été effectués devant les établissements scolaires Grenier, Aubrac et Marmier.
L'interview de la rédaction / Matthieu du commissariat de police de Besançon
La dixième édition du festival Détonation s’est achevée samedi 23 septembre sur le site de la Friche Artistique des Près de Vaux à Besançon. Plus de 6000 personnes ont participé à cette édition, qui proposait une nouvelle ligne artistique singulière. Des expérimentations ont séduit le public, comme la scénographie à 360° de la Chaufferie ou encore le coin sauvage avec des concerts d’une certaine intensité. Pour être pérennisé, le festival Détonation explique « qu’il doit poursuivre sa mue et continuer à évoluer dans son format et son portage ». C’est pourquoi la Rodia propose une réunion publique le 24 octobre prochain de 17h à 20, pour entamer un travail autour de l’avenir du festival.
Un chèque de 37.000€ a été remis au CHU de Besançon par le Crédit Agricole ce mardi matin. Un financement qui va permettre l’acquisition de 6 casques de réalité virtuelle en pédiatrie. Il s’agit d’un outil thérapeutique qui permet de lutter contre la douleur et l’anxiété chez les plus jeunes. Grâce à ce casque vidéo et audio, l’enfant est transporté dans un monde virtuel pendant une manipulation qui peut être douloureuse. Il peut alors plonger au cœur de la montagne, sur une plage, ou en pleine forêt, avec une aventure à suivre et des stimulus pour capter son attention.

« L’objectif de ce casque, c’est d’améliorer la prise en charge des enfants, afin qu’ils n’aient pas une mauvaise expérience de leur séjour ici » indique Gérard Thiriez, chef de service des urgences pédiatriques, de la réanimation infantile, et de la néonatologie au CHU de Besançon. En effet, cet outil thérapeutique a déjà prouvé à maintes reprises qu’il permettait une bien meilleure gestion de la douleur chez l’enfant, et une réduction significative du stress et de l’anxiété. S’appuyant sur l’hypno analgésie et la musicothérapie, en quelques secondes, ce dispositif plonge le patient en immersion totale dans le monde naturel virtuel de son choix : montagne, plage, forêt, prairie, etc. L’effet anxiolytique va abaisser le niveau de stress lié au contexte chirurgical et offrir au patient une profonde détente. Utilisé pendant un acte chirurgical ou lors d'un soin potentiellement douloureux réalisé sous anesthésie locale, l’action antalgique va s’ajouter à l’apaisement. Cet outil peut également favoriser un moindre recours aux produits pharmaceutiques et ainsi diminuer le risque d’éventuels effets secondaires, et permet aussi de privilégier les anesthésies loco-régionales plutôt que générales.
« On avait déjà essayé d’autres types de casques, et on avait été très satisfaits » souligne Gérard Thiriez. « Ensuite, pour ce projet coûteux, nous avons cherché un financeur, et c’est le Crédit Agricole qui a tout de suite soutenu l’initiative » poursuit le chef de service des urgences pédiatriques. 37.080€, c’est la somme exacte versée par l’agence bancaire française, qui servira à acquérir 6 casques de réalité virtuelle, voire plus, en fonction de l’évolution des prix du marché. « C’était l’occasion de montrer que l’on a deux casquettes. Celle de banquier, mais aussi celle d’acteurs du territoire » indique Franck Bertrand, directeur général du Crédit Agricole Franche-Comté.
Gérard Thiriez, chef de service des urgences pédiatriques, de la réanimation infantile, et de la néonatologie au CHU de Besançon :
Ce mardi, dans le cadre des semaines de l’engagement et de la démocratie scolaire, les élèves élus au Conseil académique de la vie lycéenne de l’académie de Besançon ont animé un temps d’échange et de discussion au lycée professionnel Tristan Bernard dans le quartier Planoise à Besançon. Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, et Patrice Durant, directeur de l’inspection académique du Doubs, étaient présents.

L’objectif était de convaincre les adolescents présents à s’investir et à prendre des responsabilités au sein de leur établissement scolaire, et plus globalement au sein de l’Education Nationale. Les adultes, par le biais de leurs paires, déjà conscients de l’intérêt de cette démarche altruiste, veulent inciter les jeunes à s’engager et devenir de véritables acteurs et créateurs de lien social. « Nous voulons leur montrer qu’il y a un vrai intérêt à participer à la vie de son établissement scolaire, à faire bouger les choses, à donner son avis » explique Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.

Proposer des initiatives, donner son avis sur l’établissement, organiser, argumenter, fédérer… . Autant de compétences à développer et à transmettre. Une approche pédagogique très formative, qui contribue à un meilleur climat scolaire, qui indéniablement aura des répercussions sur la réussite des jeunes et leur épanouissement. Un moyen également de participer à la formation des adultes de demain. Celles et ceux qui agiront au sein de la société et sauront mettre à profit les valeurs de partage, de travail en équipe, d’altruisme, de confiance en soi, … qu’ils auront acquis tout au long de cette expérience.
L'interview de la rédaction / Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.
Les pensions de retraite vont être revalorisées de 5,2% au 1er janvier 2024. L’annonce a été faire hier par Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, lors d’un entretien accordé au Parisien. Dans le même temps, le ministre a ajouté que les minima sociaux connaîtront une revalorisation "de 4,6 % environ", soit "28 euros par mois pour le RSA".