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Du haut de ses 16 ans, Alban Côte-Colisson, originaire de Pontarlier, vient de décrocher le titre de meilleur apprenti de France. C’est à Nantes, le 17 octobre dernier, que ce jeune passionné a remporté le concours. Encadré par ses formateurs et son patron, Alexandre Michelin et ses équipes, Alban a su relever le défi qui se présentait à lui.

Le jeune boulanger du Haut-Doubs s’est découvert cette passion, pour ce métier, il y a quatre ans. Le parcours de son actuel patron lors de l’émission de M6 « la meilleure boulangerie de France » ne l’a pas laissé indifférent. L’organisation de l’enseigne, basée à Doubs et Pontarlier, et sa capacité à innover quotidiennement ont séduit Alban, qui a sollicité cette boulangerie pour apprendre le métier. Après avoir brillamment décroché son CAP, l’adolescent vient de s’engager dans un brevet professionnel.

L'interview de la rédaction : Alban Côte-Colisson

Un parcours remarquable

Pour en arriver là, Alban n’a pas ménagé sa peine. En plus de son travail, le jeune homme a pris du temps pour préparer les épreuves. Il a fallu tout d’abord en passer par les sélections départementales et régionales, puis le grand rendez-vous national. Concernant cette dernière échéance, trois jours d’épreuves ont été nécessaires, avant de décrocher le titre convoité. Soit 9h de pratique, dont 30 minutes d’oral.

Le talent personnel avant tout

L'interview de la rédaction : Alexandre Michelin 

S’il reconnaît que son entreprise a accompagné Alban dans cette aventure professionnelle, Alexandre Michelin tient à souligner que le jeune homme dispose de solides bases et compétences, qui lui ont permis de rivaliser et d’exceller. « Pour arriver à un tel niveau, il faut déjà, à la base, avoir un certain talent » explique le patron, qui ne cache pas sa fierté de disposer, au sein de son effectif, une telle pépite. Une première étape pour ce jeune garçon, qui savoure cette expérience, et qui entend progresser encore. « Il me reste  tellement de choses à apprendre » explique ce jeune boulanger, qui se verrait bien, dans plusieurs années, ouvrir sa propre boutique, en plein cœur de ses sapins du Haut-Doubs. Ce serait tellement mieux.

La demande d’indication géographique concernant l’activité tournerie- tabletterie du Jura se précise. Les professionnels veulent se regrouper pour protéger et valoriser ces savoir-faire. L’objectif est de décrocher une homologation d’ici 2 à 3 ans. L’interprofession espère pouvoir être en mesure de déposer sa demande officielle à compter du mois de juin prochain. Grâce à ce label, les artisans jurassiens entendent également protéger leurs métiers et lutter contre la concurrence étrangère.

Le conseil d’administration de l’opérateur France compétences a annoncé vouloir diminuer de 8% les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage. Une décision qui aurait des conséquences importantes pour l’apprentissage dans le secteur de l’artisanat. Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, a attiré l’attention de la ministre chargée de l’enseignement et de la formation professionnels. Selon lui, trois CFA situés en Bourgogne-Franche-Comté seraient menacés de fermer à court ou moyen termes des sections de formation.

Ce jeudi, à 18h, à l’appel de la CAPEB du Jura, 300 entreprises du bâtiment se rassembleront à Lons-le-Saunier. Les artisans jurassiens entendent dénoncer « les mesures absurdes » prises par l’état les concernant. Ils viendront de tout le jura : Censeau, Champagnole Salins, Abois, Mouchard, Clairvaux, Saint-Claude, … .  

L’abolition du taux réduit de TVA à 10%, la suppression du GNR ( Gaz Non Routier) et la délégation des coûts des arrêts maladies aux entreprises, …  provoquent l’exaspération de ces professionnels. Si le département du Jura est en tête dans ce ras-le-bol, la colère gagne les rangs d’autres territoires, qui pourraient bien lui emboîter le pas. « Les initiatives gouvernementales prévues dans le projet de loi de finances 2024 vont conduire à une augmentation des charges pour les clients et les entreprises et renforcer le travail au noir » explique Pierre Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura. Et de poursuivre : « les chefs d’entreprise sont au bord du burn-out. On ne peut pas laisser le gouvernement dézinguer le secteur du bâtiment. Le gouvernement s’acharne à vouloir détruire les secteurs du bâtiment et de l’artisanat ».

« L’ensemble de l’œuvre du gouvernement »

Les professionnels jurassiens demandent au gouvernement de se ressaisir. « Nous dénonçons l’ensemble de l’œuvre du gouvernement » explique M.  Bard. Le responsable ne cache pas que la patience des artisans a des limites et que la colère pourrait prendre des formes diverses. « Nous pourrions être dépassés par notre base, qui pourrait nous demander d’avoir des actions beaucoup plus revendicatives » lance-t-il. « Quand nos adhérents n’auront plus de travail du fait des mesures du gouvernement. Cela risque d’être une autre paire de manches. On veut pouvoir vivre de notre métier » conclut M. Bard.

L'interview de la rédaction : Pierre-Henry Bard

Dans le cadre des journées européennes des Métiers d’Art, la ville d’Ornans vous invite à venir découvrir ces professionnels au cœur de la cité de Courbet et dans les deux salles d’exposition ouvertes à cette occasion. Vous pourrez ainsi apprécier leurs savoir-faire et la passion qui les anime. Les disciplines sont nombreuses : accessoires de mode, bijoux, sculptures, aquarelles, poteries, créations textile, … . Rendez-vous les vendredi 31 mars, samedi 1er et dimanche 2 avril


Commerçants et artisans redoutent cette année 2023. Depuis le mois de décembre dernier, les artisans constatent une baisse concernant les demandes de devis. Ce qui laisse à penser que les projets et les réalisations seront moins nombreux. A la CAPEB du Doubs, l’inquiétude est d'autant plus réaliste qu’elle s’inscrit dans un contexte inflationniste et d’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières. Après avoir dû faire face à l’épidémie de covid-19, les marges des entreprises du bâtiment  sont quasi inexistantes.

« Nos artisans sont plus qu’inquiets quant à l’avenir » explique Laurent Lartot, le président de la CAPEB du Doubs. Et de poursuivre : « Pour l’instant, nous compensons seulement avec les marges. La solidité de nos entreprises est mise à rude épreuve. Dans ces conditions, elles ne vont pas tenir bien longtemps ». L’autre inquiétude porte également sur la capacité des collectivités locales à engager des travaux. « On sait que les communes et communautés de communes ont des finances impactées par le coût de l’énergie. Je pense qu’elles ne vont pas pouvoir investir beaucoup » conclut M Lartot.

L'interview de la rédaction / Laurent Lartot

 

 

Le boulanger bisontin Cédric Girod (35 ans) représentera la région Bourgogne Franche-Comté lors de la finale du 8è concours national de la meilleure baguette de tradition française qui se déroulera du 16 au 18 mai sur le parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Cet évènement est à l’initiative de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française.

L’artisan bisontin, qui est sorti vainqueur des épreuves départementale et régionale, aura six heures pour fabriquer, sur place et devant le public, 40 baguettes de tradition française répondant aux exigences du décret de septembre 1993. Aspect, croûte, arôme, mie, mâche, goût… Rien n’échappera au jury composé de professionnels chevronnés.

La Ville de Besançon lance un appel à candidature afin d’accueillir dès le 15 novembre de nouveaux artistes professionnels au sein de deux ateliers individuels et deux ateliers collectifs. Les ateliers sont dédiés à la création contemporaine en arts plastiques.

La sélection des candidatures tendra à représenter la diversité des disciplines et des esthétiques. Une attention particulière sera portée aux artistes émergents. Les candidatures doivent correspondre aux critères suivants :

  • Justifier d’un parcours professionnel en devenir ou significatif ou d’une formation artistique d’enseignement supérieur ;
  • Avoir participé dans les trois dernières années à au moins deux expositions de groupe ou individuelles dans le réseau professionnel français ou étranger ;
  • Ne pas être utilisateur d'un atelier dans le domaine privé ;
  • S’engager à résider et/ou à mener une activité artistique à Besançon le temps de la résidence en ateliers ;
  • Participer à une ouverture publique par an des ateliers ou à une présentation de travaux lors d’un temps d’exposition, événement pouvant être une initiative des résidents en collaboration avec la direction Action Culturelle.

Le dossier de candidature PDF est à envoyer avant le 30 septembre à : action.culturelle@grandbesancon.fr . Il devra obligatoirement comprendre : Une lettre de motivation, un CV et un book.

Depuis l’ouverture de ce site en janvier 2014, 25 artistes ont bénéficié de la mise à disposition d’ateliers aménagés dans une ancienne caserne militaire. Les nouveaux locaux s’intègrent dans le projet Eco-Quartier Vauban, dont le bâtiment est en cours de construction.Les mises à disposition sont proposées pour une durée de deux ans renouvelable une fois un an après avis de la commission de sélection

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