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Trois nouvelles communes du Jura ont été reconnues en état de catastrophe naturelle pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols au titre de l’année 2022. Il s’agit de Morbier, Nancuise et Pont-d'héry. Ces territoires viennent en complément des 149 communes déjà reconnues par les arrêtés de juillet et septembre 2023.

Le permis de conduire d’un homme de 25 ans a été retenu. Il est soupçonné d’être le responsable d’un accident de la route, survenu lundi soir, vers 22h30, rue de Vesoul à Besançon. Alors qu’il roulait à vive allure, à la sortie d’un rond-point, il a percuté deux autres voitures. Il n’y a pas eu de blessé. Il n’y a que des dégâts matériels. Le test d’alcoolémie, pratiqué sur les deux occupants, s’est révélé positif. L’automobiliste présentait un taux de 1,2 gramme d’alcool par litre de sang. Il a été conduit au commissariat, avant d’être remis en liberté.

Dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l’avortement, un rassemblement se tiendra ce jeudi 28 septembre, à 17h30, place Pasteur, à Besançon. L’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA appelle les manifestants à venir avec un cintre, symbole des douleurs et du calvaire que doivent subir des millions de femmes lorsqu’elles n’ont pas accès à une IVG médicalisée et souhaitent, à tout prix, avorter.

Le gouvernement a dévoilé son nouveau plan loup 2024-2029 ce lundi à Lyon. Un plan qui a provoqué aussi bien la colère des associations de protection de la nature et des éleveurs. A l’issue de cette présentation, les associations de l’environnement et de la biodiversité ont même décidé de quitter le Groupe National Loup (GNL).

C’est lors d’une réunion à huis clos, à Lyon, que ce nouveau document été officiellement présenté par la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes aux membres du Groupe national Loup, dans lequel on retrouve notamment des associations de protection de la nature, des représentants du monde agricole, des élus ou encore des chasseurs. Mais ce lundi, bon nombre d’entre eux sont sorti déçus de cette rencontre. A commencer par les associations de l’environnement et de la biodiversité qui dénoncent un « plan pour l’élevage Â». Denis Doublet, vice-président de Ferus, fait part de sa consternation. « Je suis tombé des nues. C’est un document qui est bâclé, qui est déséquilibré, qui n’a rien d’un plan national d’action en faveur d’une espèce […] C’est finalement un plan en faveur de l’élevage. C’est une immense déception. Â»

« Que les éleveurs puissent protéger leurs troupeaux, c’est absolument nécessaire. Ferus participe d’ailleurs à cette protection depuis plus de 20 ans, avec son programme Pastoraloup. Et on accepte, peut-être du bout des lèvres, qu’il y ait des tirs dérogatoires. Mais ces tirs doivent être l’extrême limite, quand on est absolument certain que tous les moyens ont été mis en place, sans fonctionner. Eventuellement, dans ce cas, on peut tirer un loup. Mais on n’est en plus là. C’est presque de la régulation, du prélèvement Â» déplore Denis Doublet. Ce plan loup 2024-2029 contient 42 principales mesures, dont certaines qui ont fait bondir les défenseurs de la nature. L’une d’entre elles est la simplification des tirs. Elle prévoit notamment un renforcement des prélèvements en début de saison, de façon à limiter les attaques durant la période d’estive. Le plan national d'action donne aussi la possibilité d’avoir deux tireurs sur le tir de défense simple, voire trois de manière exceptionnelle, après autorisation du préfet, selon critères objectifs comme la taille de l’estive. Par ailleurs, les louvetiers, qui pourront être déployés dans les 48 heures après une attaque, n’auront plus l’obligation d’éclairer avant les tirs, et pourront être dotés de lunettes thermiques quelque que soit le tir. Les éleveurs et les chasseurs pourront aussi bénéficier de matériel de vision nocturne. Les éleveurs pourront même être formés à la louveterie, afin qu’ils puissent accéder à des équipements dédiés. Enfin, le plan loup prévoit une augmentation du taux de prélèvement sur la période 2024-2029, si l’évolution de la population lupine le permet (possibilité de passer à 20 ou 21% de prélèvements en plafond). Actuellement 19% de la population de loups pouvait être abattue.

« On est dans une réelle augmentation des tirs, voire des prélèvements, avec un plafond qui ne tiendra pas longtemps. On est actuellement à 209, en fonction des chiffres des services de l’OFB, avec une estimation provisoire de 1104 loups. Mais quand en début de saison, il y aura au moins 150 loups tirés, à l’aide des 2700 arrêtés préfectoraux de tirs de défenses simple, et que l’on va très vite atteindre le plafond, que se passera-t-il ensuite ? Parce que le loup n’attaque pas les troupeaux uniquement lorsqu’ils sont en estive » questionne Denis Doublet.

 

Un changement de statut du loup ?

Outre cette intensification des tirs, les associations de l’environnement et de la biodiversité s’insurgent du souhait de reclasser l’espèce de « strictement protégée Â» à « protégée Â», au niveau international et européen, pour passer d’une logique de réaction (défense) à une logique de gestion (prévention). La goutte d’eau pour l'association Ferus, qui l’a mené à claquer la porte de la présentation de ce nouveau plan loup. « Ce qui veut dire qu’ensuite, une gestion cynégétique du loup pourrait être mise en place. Le loup deviendra une espèce chassable. On marche sur la tête. Autant dire, ce n’est plus le plan national loup et activités d’élevage. C’est un plan de sauvegarde du pastoralisme. Je ne vois pas comment des associations pouvaient accepter cela. C’est un gâchis de l’Etat. Il a cassé une dynamique Â» déplore Denis Doublet.

 

Mieux compter, mieux indemniser, et mieux protéger ?

Ce plan prévoit, entre autres, un recensement plus efficacement la population de loups, en appliquant Â« une nouvelle méthode d’évaluation de la population robuste scientifiquement, susceptible de nourrir la confiance entre les acteurs concernés par le loup et adaptée à un renforcement de la coopération européenne, tout en évaluant la viabilité génétique à l’échelle européenne de la population lupine". Le plan devrait aussi permettre une meilleure prise en compte des dommages indirects subis par les éleveurs du fait des attaques (pertes génétiques, avortements, disparition, etc.) et les éleveurs seront indemnisés sous 125 jours avec un accompagnement qui leur sera proposé. Enfin, ce nouveau plan prévoit une amplification de la recherche sur les moyens de protection des troupeaux, avec un budget de 2,5M€ sur la période 2024-2029. Un statut du chien de protection de troupeaux doit voir le jour, ainsi qu'une organisation de la filière de production des chiens.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus pour un incendie cet après-midi sur la commune de Saint-Claude. C’est un réchaud à gaz qui s’est enflammé dans un appartement d’un bâtiment à usage d’habitation et de commerces. Le sinistre a été éteint au moyen d’une lance. Un locataire, légèrement brûlé aux avants bras a été transporté, non médicalisé, sur le Centre Hospitalier de Saint-Claude. Six engins et 15 sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux.

Ce mercredi soir, l’ESBF se déplace à Nice pour le compte de la 5è journée de championnat en D1 féminine. Le début de championnat est mitigé à Besançon. Avec un match en retard, les Engagées apparaissent en 15è position. Les filles présentent un match gagné et deux perdus.

Le groupe a mis cette interruption d’une dizaine de jours à profit. L’objectif étant de bien répéter ses gammes et de trouver les bons automatismes. L’équipe est composée de nouvelles joueuses qui doivent encore apprendre à performer ensemble. Si Sébastien Mizoule  est satisfait des progrès de son groupe, il attend néanmoins qu’individuellement chaque membre fasse évoluer encore son niveau de jeu. Cela passe notamment par davantage d’engagement physique à l’entraînement. « Le handball, c’est du combat Â» rappelle le coach bisontin.

Sébastien Mizoule espère bien repartir demain soir avec les points de la victoire. Il sait que ces confrontations face aux Niçoises ne sont jamais aisées. L’histoire veut que les Bisontines s’imposent une fois tous les trois ans sur le parquet de cette adversaire. Pas question que cette statistique se confirme cette saison.

L'interview de la rédaction / Sébstien Mizoule

 

 

Publié dans Actualités

10.000 euros, c’est le montant qui a été voté hier soir par la Ville de Besançon pour venir en aide aux peuples sinistrés au Maroc et en Libye. Hier soir, lors du conseil municipal, les élus ont également observé une minute de silence. Rappelons que le Maroc a été touché par un terrible tremblement de terre dans la nuit du 8 au 9 septembre, faisant près de 3.000 morts et près de 5.500 blessés. En Libye, les inondations ont fait au moins 3.845 morts. On dénombre également plus de 10.000 disparus.

L’élection de Clément Pernot aux sénatoriales de ce dimanche va engendrer des modifications dans la vie politique locale. La loi sur le non-cumul des mandats oblige le nouveau parlementaire à laisser certaines de ses responsabilités locales. Ainsi, Clément Pernot ne pourra plus occuper son fauteuil de président du Conseil Départemental du Jura. Il en sera de même au sein de la communauté de communes de Champagnole-Nozeroy.

Selon nos confrères du journal « Le Progrès Â», le successeur de l’élu LR est prévu le 9 novembre prochain au sein de la structure départementale. Il devrait redevenir simple conseiller. L’élection du nouveau président de la Communauté de Communes devrait avoir lieu en octobre prochain.

La situation reste critique concernant l’accueil des enfants dans les cantines scolaires bisontines en cette rentrée scolaire. 359 enfants restent sans solution. Le manque d’animateurs périscolaires explique cette situation tendue. Lors de son traditionnel débriefing sur les réseaux sociaux d'après conseil municipal, Ludovic Fagaut, l’élu LR de l’opposition municipale,  Ã©voque « un véritable fiasco Â».

Il a d’ailleurs formulé l’idée que des assistants d’éducation,  qui travaillent dans les collèges du Grand Besançon, complètent leur temps de travail en rejoignant les cantines scolaires bisontines. Rappelons que Ludovic Fagaut est le chef d’établissement du collège de Pouilley-les-Vignes.

370 écoliers sont attendus  ce mardi 26 septembre à Villers-le-Lac. Ils participent aux phases finales de l’UTMJ kids. Pour cette édition 2023,  près de 2.500 enfants ont participé à ces phases qualificatives. Au total, ce sont 500 enfants et adolescents, âgés entre 6 et 17 ans, qui seront accueillis sur le grand UTMJ ce dimanche 1er octobre. 24 établissements se sont inscrits et ont programmé leur évènement interne.