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Cela risque de coincer entre les sociétés d’autoroute et le gouvernement. Dans son budget 2024, ce dernier a inscrit une taxe frappant les sociétés d’autoroute. Une décision qui ne passe pas. Ces dernières ont déjà menacé d’augmenter les péages. Une perspective qui a été rejetée par Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie. Affaire à suivre.

L’échéance à grands pas pour le cycliste jurassien Clément Berthet. A compter du 7 octobre prochain, le sociétaire d’AG2R Citroën Team participera au prochain tour de Lombardie, le Tour d’Italie. Ce sera SA troisième sélection sur  cette course cycliste. Un autre Jurassien, Alexis Vuillermoz, qui portera les couleurs de TotalEnergies, sera à ses côtés. Tout comme le Haut-Saônois Thibaut Pinot, dont ce sera la dernière apparition sur une course de haut niveau.

La nouvelle édition de l’UTMJ s’élancera ce vendredi de Bellegarde dans l’Ain. Cette année encore, l’évènement fait le plein. Plus de 3500 compétiteurs sont attendus durant ces trois jours et sur les différents parcours et courses proposés. En parallèle, des concerts gratuits d’artistes régionaux seront proposés sous chapiteau au pied des pistes de la station de Métabief. Cinq groupes et artistes mettront l’ambiance. Il y en aura pour tous les goûts. Précisons qu’un spectacle pour petits et grands enfants sera proposé dimanche après-midi à 15h.

Au programme de ces trois jours

Vendredi 29 septembre

20h30 : Les Frisées ( pop rock)

22h : DJ Fred BLK

Samedi 30 septembre

19h15 : Bartwood (rhum rock)

20h30 : DJ Fred BLK

21h : Alkabaya (chanson pop et festive)

22h20 : DJ Fred BLK

Dimanche 1er octobre

15h : le Coffre magique (Spectacle pour petits et grands enfants)

L'interview de la rédaction / Aurelien Bouveret, programmateur de l'évènement

Malgré un manque de pluie, et un déficit hydrique de près de 30%, la période des récoltes s’est bien déroulée cet été dans le département du Doubs. La pluie, toujours insuffisante, est tombée au bon moment. Ce qui a assuré des récoltes de foin et de regain satisfaisantes. « Les granges sont plutôt pleines Â» complète Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs. Globalement, tous les secteurs y ont trouvé leur compte. Même si cet été, le campagnol est venu endommager certaines parcelles. « C’est mieux que les années précédentes Â» ajoute le responsable syndical.

Vers une modification des pratiques

Depuis plusieurs années, les agriculteurs adaptent leur pratique aux conditions climatiques de cette dernière décennie. « Il y a un retour de l’agronomie dans notre département Â» explique Florent Dornier. Et de poursuivre : « les agriculteurs s’adaptent. Il y a moins d’animaux sur les exploitations. Ce qui permet de garder un peu de stock. Il y a pas mal de choses qui ont évolué ces huit dernières années Â».  Les agriculteurs ont conscience également qu’ils sont des acteurs importants dans l’entretien de la nature. Leurs interventions sont des remparts importants dans la lutte contre les incendies par exemple. Une prise de conscience qui évolue et qui se renforce.

L'interview de la rédaction : Florent Dornier

 

Publié dans Actualités

Si le projet de construction d’un bâtiment à usage numérique à Planoise a été acté par les élus de Grand Besançon Métropole, ils vont devoir ce soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, se positionner sur l’augmentation drastique des coûts concernant cet établissement. Soit un surcoût de 2,5 millions d’euros, passant de 8,1 millions d’euros à 10,6 millions d’euros. L’augmentation est de 800.000 euros pour Grand Besançon Métropole. On fait le point sur ce projet avec Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie à Grand Besançon Métropole.

Rappelons tout d’abord que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier de Planoise, dont le montant s’établit à 230 millions d’euros. l’objectif pour les élus grands bisontins est de faire  de Planoise, un quartier d’excellence numérique. Le chantier suit sont court. La déconstruction du bâtiment où siégera la nouvelle structure a débuté. Si tout va pour le mieux son inauguration est prévue pour l’automne 2025. Rappelons qu’il verra le jour à l’angle des rues du Piémont et du Luxembourg, sur une parcelle d’environ 2700 m2.

Trois missions

Ce nouveau projet, tourné vers le numérique, s’articule autour de trois missions : la structuration de la filière et des 425 entreprises qui la composent sur Grand Besançon Métropole, la formation aux métiers du numérique et la lutte contre la fracture numérique. Pour mener à bien ces missions, les lieux se déclineront en des salles immersives, le Fablab et des cellules de travail, pour des séances de coworking, à destination d’industriels et autres développeurs.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin

 

Concernant l’affaire de la pancarte « un flic, une balle Â» apparue samedi dernier lors de la manifestation bisontine contre les violences policières et le racisme systémique, il apparaît que la  jeune femme de 20 ans, qui était en possession de cette pancarte,  a donné une fausse adresse la concernant au moment de son interpellation.  Ce qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de l’interpeller le 26 septembre dernier à son domicile.

Lors de son audition, elle a expliqué que ce slogan signifiait pour elle que « les policiers armés étaient susceptibles de présenter un danger pour la société Â». Sa garde à vue s’est terminée, le 26, en fin d’après-midi. Sur instruction du magistrat, une composition pénale avec exécution d’un travail non rémunéré pour des faits de dissimulation volontaire du visage sans motif légitime afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique, faisant craindre des atteintes à l’ordre public, a été prononcée.

Un incendie s’est déclaré hier, vers 16h30, à Roche-lez-Beaupré. Il a pris dans la cuisine d’un appartement, situé au 1er étage d’une habitation, composée de deux niveaux. L’intervention rapide des secours a permis d’éteindre rapidement le sinistre. Les six occupants ont été relogés dans leur famille.

Les filles de l’ESBF ont mené une belle bataille, hier soir, à Nice dans le cadre de la 5è journée de championnat en D1 féminine. Elles se sont imposées sur le score de 30 à 35. C’est la première victoire à l’extérieur de la saison pour le groupe de Sébastien Mizoule. Avec un match en retard, elles remontent à la 8è place au classement.

Gabriel Attal, en compagnie notamment d’Elisabeth Borne, a décliné ce mercredi après-midi le plan anti-harcèlement. Le ministre de l’Éducation a présenté les mesures qui seront mis en place lorsque des cas apparaissent. La saisie du procureur en cas de signalement, des cours d’empathie dès la maternelle à la rentrée prochaine, des moments d’autoévaluation du CE2 à la 3è pour repérer le harcèlement, la mise en place d’un numéro unique le 30.18 et des cellules dédiées au harcèlement dans les rectorats sont évoqués. La mobilisation est générale dans tous les ministères.

C’est une véritable difficulté qui ne touche pas que Grand Besançon Métropole. Le marché de l’assurance des collectivités locales, qui ne représente que 1% du chiffre d’affaires global annuel des assureurs français, est devenu extrêmement contraint depuis trois ans, et plus particulièrement celle concernant les dommages aux biens. Cette situation a été amplifiée par les récents coûts liés aux  violences urbaines. Elle ne peut que s’aggraver avec les différentes crises climatiques qui se multiplient.

Dans ces conditions,  de nombreuses collectivités et organismes peinent à s’assurer. Ils voient les coûts liés à ces dépenses augmenter considérablement. Concernant le Grand Besançon, la Maif, assureur des collectivités depuis 2021, a décidé de résilier de façon anticipée ces contrats à échéance du 31 décembre 2023. Un nouvel appel d’offres a été lancé, mais seul la Maif y a répondu, avec une proposition en hausse de 60%, uniquement sur deux des quatre lots présentés.

Une remise en cause des contrats et des primes qui interpellent et inquiètent. Certaines collectivités sont dans l’incapacité de payer leur assurance. Cette situation avait d’ailleurs été évoquée lors de la dernière assemblée générale des maires de France. Si les collectivités peuvent être leur propre assureur, en finançant elles-mêmes les réparations à effectuer, en procédant ainsi, elles ne peuvent bénéficier du statut de catastrophe naturelle. « Les modèles d’assurance ne sont plus dimensionnées pour répondre à ces besoins Â» conclut Anne Vignot.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot