Deux anciennes handballeuses bisontines, Chloé Valentini et Lucie Granier, qui évoluent actuellement à Metz, font partie de la liste communiquée par le sélectionneur Olivier Krumbholz en vue des Jeux Olympiques de cet été. 21 joueuses ont été retenues par le technicien français. Sébastien Mizoule, l’actuel entraîneur bisontin, connaît bien ces deux grandes championnes. S’il n’a pas eu l’occasion de coacher la Mortuacienne au sein de l’équipe professionnelle bisontine, il l’a néanmoins côtoyée au sein du centre de formation du club bisontin et l’a accompagnée dans son projet socioprofessionnel. Ses rapports ont été plus nombreux et plus handballistiques avec Lucie Granier.
Lucie Granier
Une joueuse que le coach est allé chercher à Marseille. La collaboration a duré durant quatre années, avec à la clé la signature d’un premier contrat professionnel. Le coach, encore un peu bisontin, ne parle pas de fierté, mais évoque plutôt « le devoir accompli ». Celui d’avoir fait partie de ceux qui ont aidé la jeune handballeuse à atteindre le plus haut niveau et à construire sa belle carrière professionnelle. « Ce n’est pas de la fierté. C’est le sentiment de pouvoir dire que je ne me suis pas trompé. On peut dire que l’on a bien travaillé avec elle. Je n’oublie pas également le staff précédent » explique le coach. Et de terminer « on se dit que l’on y a contribué un petit peu ».
L'interview de la rédaction : Sébastien Mizoule
L’ESBF aura un nouvel entraîneur la saison prochaine. Rappelons qu’il y a quelques semaines, Sébastien Mizoule avait indiqué qu’il ne souhaitait pas poursuivre l’aventure. C’est Jérôme Delarue, actuel entraîneur adjoint des Neptunes de Nantes, qui lui succédera. Le technicien s’est engagé pour les trois prochaines années avec le club bisontin.
Sébastien Mizoule ne sera plus l’entraîneur de l’ESBF la saison prochaine. Arrivé à Besançon en 2016, comme responsable du centre de formation, le technicien bisontin s’est vu confier pendant trois saisons la tête de l’équipe de professionnelle. « J'ai fait le choix de décliner l'offre pour des raisons strictement personnelles et de privilégier ma vie personnelle avec ou sans handball » explique-t-il. Pour l’heure, le nom de son successeur n’a pas été communiqué.
Retour au championnat pour l’ESBF. Après leur confortable victoire en Coupe de France, face à Stella-Saint-Maur, les Engagées se déplacent, ce mercredi, à Nantes pour le compte de la 9è journée de championnat en D1 féminine. Avec un match en retard, les Bisontines figurent en neuvième position. Les Nantaises sont troisièmes au classement. Le groupe bisontin est parti pour Nantes ce matin. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h demain soir.
Sébastien Mizoule fait le déplacement avec la ferme intention de « faire un résultat ». Le coach espère le même épilogue que la saison dernière, où ses joueuses avaient ramené les points de la victoire de leur déplacement en terre nantaise. « On a les armes pour contrer cette équipe-là » explique le technicien. Coach Mizoule a confiance en son groupe. « On avance. On continue à progresser, tant au niveau défensif, qu’offensif. Il y a des joueuses qui avancent vraiment individuellement ».
A guichets fermés
l’ESBF s’attend à un gros match demain soir à Nantes. « On doit jouer à guichets fermés » précise Sébastien Mizoule, qui sait que ce contexte est également un argument de taille pour l’adversaire. Le match devrait tenir toutes ses promesses. D’autant plus que les Nantaises auront à cœur de se rassurer en vue des échéances européennes à venir. « Il faut que l’on arrive à prendre des points à l’extérieur. Peu importe l’adversaire. Cette semaine, c’est Nantes qui est au programme » conclut l’entraîneur.
L'interview de la rédaction : Sébastien Mizoule
On a appris ce jeudi après-midi que Sébastien Mizoule prolongeait son contrat avec l’ESBF pour la prochaine saison 2023/2024. L’Auvergnat de 47 ans vivra une troisième saison consécutive à la tête des Engagées. Et ce, malgré les sollicitations d’un autre club du même rang. Arrivé à l’ESBF en 2016, d’abord en tant que responsable du centre de formation, le technicien bisontin a su prendre la relève du binôme Tervel-Mariot.
On pourrait presque parler du match de la peur. Après leur très mauvaise prestation face à Dijon vendredi dernier, les filles de l’ESBF vont affronter Brest ce mercredi soir dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en D1 féminine. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h. Cette rencontre est doublement importante. D’une part, l’équipe doit se rassurer et rassurer son staff avant la trêve internationale. D’autre part, une mauvaise prestation et un match sans saveur pourraient renforcer les inquiétudes et les questionnements pour l’avenir. D’autant plus, qu’au retour à la compétition, après le championnat d’Europe féminin, la formation ira défier un autre cador du championnat, Metz.
Néanmoins, cette situation est à relativiser. Il y a un an, le club était dans la même situation comptable, se posait les mêmes questions, et finalement, il terminait la saison de la plus belle des manières. A l’image de Pauline Robert, l’équipe veut se racheter. D’autant plus que les Engagées évolueront dans un palais des sports Ghani Yalouz plein comme un œuf ce soir. Les joueuses savent qu’elles ne devront pas décevoir leurs supporters, bien décidés à ne pas les laisser tomber dans cette phase difficile.
Pauline Robert (ESBF)
Les filles ont les ressources nécessaires pour l’emporter. Elles ne doivent absolument pas retomber dans leurs travers. Elles ont montré cette capacité de malmener leur adversaire et de bien jouer au handball à de multiples moments depuis le retour à la compétition. Toujours plus facile à écrire qu’à faire, mais cela passe par une capacité à muscler sa défense, tout en se créant davantage d’occasions devant le but adverse. L’ESBF sait faire trembler les filets. Il doit le prouver ce soir.
Le reportage de la rédaction / Pauline Robert et Sébastien Mizoule
L’ESBF connaît son adversaire pour le 3è tour des qualifications de l’European League de handball. Les Bisontines affronteront les Espagnoles de Bera Bera, qui avaient compté l’ancienne coach de la formation bisontine, Raphaëlle Tervel, dans leurs rangs. Le groupe de Sébastien Mizoule recevra tout d’abord cette formation le 3 ou le 4 décembre prochain, avant de se rendre chez son adversaire le 10 ou le 11 décembre.
Ce mercredi soir, avant sa grande finale de Coupe de France, à Paris, dans l’antre du handball français, l’ESBF dispute son avant-dernier match de championnat de la saison en D1 féminine contre Plan-de-Cuques. Assuré de disputer l’Europa league, le groupe de Sébastien Mizoule veut soigner son classement. Entraineur et joueuses visent la quatrième place.
Cet épilogue ne sera possible que si les Bisontines s’imposent ce mercredi soir dans le sud, face à Plan de Cuques, et concluent cette saison de la plus belle des manières vendredi soir. Cette fin de parcours est palpitant et peut permettre au collectif de faire taire une bonne fois pour toute tous ceux qui exprimaient des incertitudes quant à sa capacité à réussir autant. Les Engagées et Sébastien Mizoule ont montré qu’ils ont su relever ce défi. L’heure du bilan n’est pas encore arrivée, mais d’ores et déjà , il est clair que l’objectif est atteint.
Oublier la défaite de contre Bourg de Péage
Après avoir digéré la défaite contre Bourg-de-Péage le 6 mai dernier, Sébastien Mizoule a fixé de nouveaux objectifs pour son groupe. Certes, la récente défaite a occulté toutes les chances de l’ESBF de figurer sur le podium comme l’an dernier, mais les enjeux sont désormais ailleurs. « Le match à Marseille à toute son importance. On pourrait finaliser notre quatrième place dès ce mercredi soir. En espérant que Metz fasse le taf contre Nantes » explique le technicien. Et de conclure : « si la logique sportive est respectée, on pourrait disputer le match de samedi soir libéré, comme un match plaisir. Sans avoir le couteau sous la gorge ».
Les filles de l’ESBF ont leur destin entre leurs mains. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30 ce mercredi soir.
L'interview de la rédaction
A l’ESBF, on a la tête au deuxième match de Coupe d’Europe qui se disputera ce samedi face aux Norvégiennes de Sola. Les dernières contreperformances sont encore dans toutes les têtes, mais il convient de repartir sur des bases saines pour éviter une nouvelle défaite et envisager beaucoup moins sereinement cette aventure européenne. Sébastien Mizoule et ses joueuses se sont parlés. Le contenu des échanges restera dans le vestiaire, mais chacun a pu apprécier qu’il n’a pas été à la hauteur de la tâche. « Personne n’a été à la hauteur » déclare le coach bisontin. Et de poursuivre : « il faut désormais que chacun assume ses responsabilités ».
Prendre moins de buts
Le groupe restera quasiment inchangé samedi pour affronter les Norvégiennes. Le collectif devra néanmoins faire avec l’absence de Natalia Nosek, indisponible durant au moins six semaines, après une blessure à la main droite. Un coup dur car elle est la seule arrière droite gauchère du groupe. Malgré cette situation, les Engagées vont devoir se montrer à la hauteur face à une équipe hongroise qui produit un jeu simple mais efficace. Il faudra également ne pas se laisser déborder en défense pour prendre le moins de but possible.
Le coup d’envoi de ce deuxième match de Coupe d’Europe sera donné à 20h30 ce samedi au Palais des Sports Ghani Yalouz. Le public y est attendu nombreux.
L'interview de la rédaction