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Gérard Larcher, le Président LR du Sénat, sera dans le Doubs ce lundi. Il répond à une invitation des sénateurs Jacques Grosperrin, Jean-François Longeot et Annick Jacquemet. Il visitera la filière Comté de la fromagerie de Fontain, seule fruitière du Grand Besançon, en compagnie de Claude Vermot-Desroches, Directeur adjoint de l’Institut nationale de l’origine et de la qualité (INAO).

À Mamirolle, aux côtés d’élus du Doubs et de la région de Bourgogne Franche-Comté, il se rendra à l’école nationale d’industrie laitière (ENIL) et assistera à une table-ronde sur le thème de l’apprentissage.

Dans la commune de Labergement-Sainte-Marie, en présence de Jean-François Colombet, Préfet du Doubs, le Président Larcher rencontrera des maires de communes forestières, ainsi que des représentants du monde agricole. À cette occasion, il se verra présenter quelques-unes des réalisations    photovoltaïques et hydroélectriques du syndicat intercommunal d’Électricité de Labergement-Sainte-Marie (SIEL).

Enfin, Gérard Larcher participera à l’inauguration du parc des Trackers de Rochejean.

Le tirage au sort du septième tour de la Coupe de France effectué ce mercredi a gratifié le club jurassien d’une affiche de rêve, face au club historique de la région, actuel deuxième du championnat de France de Ligue 2. Le match se déroulera à Louhans en Saône et Loire.

 

Un match historique

Le septième tour de la Coupe de France marque chaque année l’entrée en lice des clubs professionnels de Ligue 2. Tout le monde rêve d’avoir la chance de jouer ce genre de match qui représente une opportunité unique pour tout un club. Pour Bresse Jura Foot, club jurassien évoluant en Régional 2, ce rêve est désormais une réalité. Le 13 ou 14 novembre prochain, ils auront l’honneur d’affronter les Sochaliens. Un match qui sera délocalisé à Louhans en Saône et Loire, le stade de Bletterans ne répondant pas aux normes de sécurité selon la FFF.

 

« Il y a une chance sur mille, peut-être que ça sera ce jour-là Â» Johann Chapuis.

 

« On a tiré le gros poisson Â»

Le tirage au sort a forcément ravi les joueurs mais également l’ensemble du club et du staff. Johann Chapuis, l’entraîneur de Bresse Jura est très satisfait de ce tirage au sort. « Ma réaction est forcément positive, c’est un match bonus ». Comme tous les clubs qui s’engagent dans cette compétition, l’objectif était de pouvoir s’offrir une telle affiche. « On a obtenu ce que l’on était venu chercher au début de l’aventure Â» souligne le technicien jurassien. D’autant plus que l’adversaire affiche un niveau particulièrement élevé depuis le début de saison en Ligue 2. « On a tiré le gros poisson, ça sera une belle affiche Â». Une opposition de haut niveau donc, qui devrait également bénéficier aux joueurs. « Ça va permettre aux joueurs de se frotter à ce qui se fait quasiment de mieux en Ligue 2 Â».  Sur le papier, la tâche s’annonce très délicate pour les Jurassiens, mais rien n’est impossible et la Coupe de France est le théâtre de scénarios totalement fous. « Même s’il y a une chance sur mille ou un million, elle existe cette chance Â» conclut Johann Chapuis, bien décidé à motiver ses troupes pour ce match de gala.

 

Interview de la rédaction, Johann Chapuis (Coach de Bresse Jura Foot) :

Le 2 juillet dernier à Besançon, Mohammed Boumaaza avait renversé et grièvement blessé un policier de la brigade anticriminalité en scooter. Ce dernier est resté plus d’un an en convalescence, et se déplace aujourd’hui encore en fauteuil roulant. En premier instance, le prévenu avait écopé de 5 ans de prison ferme devant le tribunal de Besançon. Il avait alors interjeté appel. Ce jeudi 4 novembre, devant la cour d’appel du tribunal de Besançon, sa peine a été confirmée. Une réponse jugée « satisfaisante Â» pour le commandant Christophe Touris, à la tête de la sûreté départementale.

Il y a du basket ce vendredi soir. Dans le cadre de la 10è journée de nationale 1, le BesAC se déplace à Mulhouse. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h. Au classement, les Bisontins occupent la 13è place. Les Alsaciens sont quatrièmes. Le bilan du groupe bisontin est insuffisant. Après neuf journées, la formation présente sept défaites et deux victoires.

Un accident entre deux voitures s’est produit hier soir, vers 19h30, à hauteur d’Etalans. On déplore trois blessés. Les victimes, trois femmes, âgées de 52, 34 et 20 ans, ont été examinées sur place par un médecin et transportées sur l’hôpital de Besançon.

Jusqu'au 14 novembre, les cours au centre de formation universitaire d'orthophonie de Besançon sont suspendus. Cette décision a été prise par la présidente de l'Université de Franche-Comté, qui a saisi le procureur de la république de Besançon. Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement. Il invite les étudiants qui estiment avoir été victimes de harcèlement moral de la part de l'équipe pédagogique à se manifester, et prendre contact avec le commissariat de police de Besançon par téléphone.

 

Ce sont les maîtres de stage qui ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Le 14 octobre dernier, ils sont une cinquantaine à avoir signé un appel, qui a été transmis à la présidente de l’Université de Franche-Comté, mais aussi à des députés, à la direction de l’école et au président du syndicat national des orthophonistes, et à l’Agence Régionale de Santé. Ils racontent l’enfer vécu par ces étudiants, pour la plupart des femmes. Vomissements, crainte d’aller en cours, boule au ventre, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, troubles dépressifs, prise d’anxiolytiques et d'antidépresseurs, la liste est très longue.

Après la suspension des cours, trois membres de l'équipe pédagogique ont démissionné de leurs fonctions au sein de l'école d'orthophonie. Le directeur en fait partie. La présidente de l'Université, Macha Woronoff, a saisi le procureur de la république de Besançon. Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement. Seulement, pour voir ces signalements aboutir, il invite les victimes à se manifester par téléphone au commissariat de Besançon, afin de permettre des poursuites pénales. Une dizaine de signalements ont été reçus, mais certains sont anonymes et d’autres prescrits, car ils datent de plus de dix ans. Pour l’heure, une enquête administrative va être diligentée afin de faire le point sur l’organisation au sein de l’école d’orthophonie.  

Un homme et une femme ont été placés en garde à vue dans une affaire de violences conjugales à Pontarlier. Des coups ont été échangés entre les deux protagonistes le 2 novembre dernier vers 23h. Un rappel à la loi a été prononcée par la justice. La femme a retrouvé la liberté le 3 novembre vers 18h15. Son compagnon a quitté le commissariat ce jeudi matin. Les deux protagonistes devraient se séparer.

Un nouvel Ehpad se construit actuellement sur le territoire de la commune de Bracon (39). L’établissement actuel de Salins-les-Bains, ne répondant plus aux normes, et les coûts relatifs à la réhabilitation du site étant trop importants, il a été décidé de construire un nouvel établissement. C’est finalement sur la commune voisine de Bracon, où du terrain était disponible que le projet a pu voir le jour. La livraison du chantier, lancé en février 2020, est prévue dans le courant de l’année 2022.

Son montant est estimé à 22 millions d’euros. 174 nouvelles chambres, réparties sur trois niveaux, seront prochainement proposées aux résidants de l’ancien Ehpad de Salins-les-Bains. Sans doute que d’autres personnes âgées les rejoindront. Une unité Alzheimer et un Pôle d’activités et de soins adaptés se trouveront également à l’intérieur

La vieillesse et la place des aînés dans la société de demain questionnent les élus mortuaciens. D’ici une quarantaine d’années, 32% de la population française aura plus de 60 ans. C’est la raison pour laquelle il convient de s’interroger dès maintenant sur cet avenir si proche et éloigné à la fois.

Ainsi, ce mardi 9 novembre, de 10h à 12h, à l’Escale ( rue du stade), la Ville invite les personnes de 65 ans et plus à participer à des tables rondes sur cet enjeu de société. Huit thèmes seront abordés et permettront à chacun de s’exprimer : habitat, transports et mobilités, bâtiments et espaces extérieurs, lien social et solidarité, information et communication, participation citoyenne et emploi, culture et loisirs, autonomie, services et soins.

Ville pilote

Morteau fait partie des villes pilotes qui participent à cette réflexion. La cité du Haut-Doubs et son CCAS ont déjà initié une dynamique sur le sujet. D’ailleurs, depuis quelques années, Morteau a été labellisée « ville amie des aînés Â» et « petite ville de demain Â». Ces deux distinctions soulignent l’ambition de la ville de Morteau d’améliorer le quotidien des personnes âgées et de lutter contre toutes les formes de discrimination.

Les personnes qui souhaitent participer à ce temps d’échange sont invités à s’inscrire auprès du CCAS Mortuacien au 03.81.68.56.86 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction/ Marie Bonnet (conseillère déléguée aux affaires sociales)

Depuis le 23 octobre, 80 réservistes participent à la préparation militaire gendarmerie (PMG) à Besançon. L’objectif est de pourvoir au recrutement de la réserve. Un candidat breveté PMG est apte à être recruté comme militaire du rang de réserve pour tenir un poste d’exécutant sous la responsabilité d’un gendarme d’active. Il peut ensuite, en suivant une formation continue, accéder aux grades supérieurs. La formation est centrée sur l’apprentissage des missions élémentaires des agents de la force publique et la maîtrise de l’arme de dotation.

 

Un engagement fort

 

Ce sont 900 réservistes qui sont répartis sur toute la Franche-Comté, et 360 au niveau du Doubs, qui Å“uvrent jour et nuit aux côtés de la gendarmerie. Le rythme est soutenu, ils sont mobilisables toute l’année, en fonction des disponibilités. Cela peut concerner jusqu’à 120 jours chaque année, la nuit tout comme le week-end. « Des gens prennent même des vacances spécialement pour s’engager avec la réserve opérationnelle Â» souligne le lieutenant-colonel Petit, en charge de la réserve opérationnelle du Doubs. Il s’agit d’un engagement républicain fort, une démarche citoyenne déterminée, qui a convaincu Quentin, 24 ans, étudiant en droit. « C’est ce qui fait notre fierté. C’est donner du temps pour les autres. Il faut qu’il y ait des gens qui puissent être présents pour la nation, pour le pays, et pour les concitoyens. C’est un sacrifice, mais pour moi c’est très important Â». Des propos partagés et soutenus par Romane, 19 ans. « On a vu avec la crise Covid que c’était hyper important de s’engager. Pouvoir porter l’uniforme bleu c’est une fierté et un honneur. La PMG, une fois qu’on est dedans, on est un peu mordu ! ».

 

Une formation complète et exigeante

 

« On ne vient pas là par hasard, on a une formation exigeante. On leur demande des comportements et des réactions exemplaires, qu’ils doivent mener à travers cette formation, et ensuite sur le terrain Â» précise le lieutenant-colonel Petit. « Ils ont une formation continue, avec un stage de 15 jours. Et ensuite une autre formation continue sur une année, avec des recyclages permanents, de manière à pouvoir Å“uvrer de manière efficiente sur le terrain Â» poursuit-il. Pour pouvoir intégrer la PMG, il faut être volontaire. Mais aussi de nationalité française, âgé de 17 à 40 ans, avoir effectué la JAPD, la JDC ou la phase 1 du SNU, être apte physiquement et avoir « une bonne moralité Â». Ensuite il faut suivre une formation théorique en enseignement à distance pendant plusieurs mois, passer des examens intellectuels et physiques, ainsi que des entretiens. Si ces étapes ont été concluantes, alors vous êtes invités à passer cette PMG. Il s’agit de 15 jours complets au sein de la caserne, en internat, avec des cours théoriques et pratiques.

 

« La réserve opérationnelle est là pour compléter le dispositif de la gendarmerie en matière de lutte contre la délinquance, mais pas seulement. Ça peut être l’assurance de proximité, tout comme des interventions routières, ou encore la lutte contre les violences familiales Â» Lieutenant-colonel Petit

 

« Extenué… mais heureux Â»

 

La formation a débuté le 23 octobre et s’achèvera le 6 novembre. Deux semaines intenses au cours desquelles ces réservistes ont appris à se connaître, à vivre ensemble, et former un groupe homogène. Une cohésion de groupe puissante est née, et des liens se sont tissés entre tous les réservistes. C’est d’ailleurs ce qui a plu et motivé les troupes à de nombreuses reprises. « J’ai adoré ces deux semaines. Il y a un vrai esprit de corps qu’on retrouve dans peu d’endroits. Il y a cette forme de discipline, mais on sait aussi rigoler quand il faut Â» confie Romane sans cacher une certaine émotion. « Je suis très fier d’être allé au bout de ces 15 jours, c’est un stage assez éprouvant. Il faut être solide, ce n’est pas une colonie de vacances. Mais on est très heureux d’avoir acquis toutes ces connaissances Â» révèle Quentin à son tour. Même si la formation s’achève au-delà de ces quinze jours, d’autres petites formations, avec des enseignements à distance et de examens en physique se prolongeront pour les réservistes. « L’objectif, c’est de leur donner le plus d’outils et de clés possibles. Qu’ils aient un bagage intellectuel et physique pour mieux aborder les situations auxquelles ils seront confrontés » conclut le lieutenant-colonel Petit.