La tradition jurassienne du biou est de retour ce week-end à Arbois. Durant cette cérémonie religieuse, organisée le premier dimanche de septembre, les viticulteurs offrent les prémices de la récolte sous la forme d’un biou, une énorme grappe de raisins, fabriquée pour l’occasion. La cérémonie se déroulera ce dimanche, à partir de 9h30, avec l’office religieux à 10 heures. Suivi du défilé de la couronne à 11h30 et de la cérémonie patriotique à 11h45 au monument aux Morts.
Actuellement à Besançon, des travaux de restauration sont menés sur le quai Vauban, au centre-ville. L’objectif de cette opération est de consolider la partie haute du mur qui menaçait de s’effondrer. Certes, des blocs en béton avaient été installés en 2005, mais une intervention plus ambitieuse était devenue incontournable. L’usure de l’édifice ne lui permettait plus de contenir l’eau, qui, en s’engouffrant à l’intérieur, a occasionné des dégâts. Provoquant une déformation, un décalage ou encore « un ventre », dans le jargon technique, de 20 centimètres, sur 16 mètres de long.
85 clous de plus de 6 mètres
Ainsi, pour corriger ce phénomène, améliorer la situation et la pérennité de l’édifice, une intervention en quatre temps a été programmée. La durée du chantier s’effectue sur onze mois. Après les démarches administratives nécessaires, les rencontres avec les habitants et la validation des interventions, qui s’effectuent sur un site historique, les travaux ont pu débuter en juin dernier. Ils devraient se terminer en mai prochain. La première étape a consisté à consolider le mur existant et enlever les blocs provisoires de 2005 pour lancer concrètement les opérations. Lors de la deuxième phase, qui est en cours, 85 clous de 6 mètres de longueurs sont installés pour tenir le parement. Ensuite, il faudra démonter le parement en pierre et projeter du béton pour tenir les parties arrière du mur. Enfin, viendra la phase de reconstruction, « en conservant un maximum de pierres d’origine ».
Olivier Comte, responsable exploitation au sein de l'entreprise Pateu et Robert.
L'interview de la rédaction : Olivier Comte
Une reconstruction à l’identique
Un important travail de référencement a été effectué. Appelé « calepinage », il consiste à renseigner chaque pièce démontée pour ensuite les réintroduire fidèlement. Les pierres qui n’ont pas être conservées seront remplacées. Elles proviennent de Myon, près de Salins-les-Bains. Là -bas, le fournisseur est en capacité de proposer une production qui correspond aux caractéristiques et exigences exprimées. Le coût de ce chantier s’élève à 900.000 euros. La DRAC, pour près de la moitié, la Région, le Département et Grand Besançon Métropole apportent leur concours.
L'interview de la rédaction : Olivier Comte
Si vous êtes de passage à la Citadelle de Besançon et visitez le musée de la Résistance et de la Déportation, l’établissement vous propose de vous arrêter sur les objets confectionnés en détention par la résistante franc-comtoise Marguerite Socié, arrêtée à Valentigney, et d’autres prisonniers dans les geôles de Belfort, Besançon, Rennes et Fresnes, mais aussi dans les deux camps de concentration qu’elle a connus. Différents objets ont été confectionnés : recettes de cuisine pour lutter contre la faim avec du papier hygiénique, un couteau artisanal, une poupée miniature, … .
Le Biou d’Arbois, l’évènement viticole jurassien, a été retenu pour une candidature à l’Unesco. La bonne nouvelle a été transmise, par courrier, par la Ministre de la Culture, Rachida Dati. Le dossier d’inscription doit être finalisé pour le mois de mars prochain. La reconnaissance définitive pourrait être accordée dans deux ans, à compter de 2026.
Ce dimanche 28 avril, à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon a inauguré son jardin baptisé « Résurrection », en hommage à tous les déportés de la Seconde Guerre Mondiale. L’endroit bisontin, qui forme un triangle symbolique, avec le Musée et la place des Déportés, porte le nom d’une variété de rose qui le compose. 600 lieux en Europe accueillent cette fleur, dont les premières plantations ont vu le jour lors de la libération du camp de Ravensbrück pour honorer les victimes.
L'interview de la rédaction : Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle
Cette rose incarne l’espoir, la liberté et la paix. Cet endroit est le deuxième jardin créé par la Ville à la Citadelle, qui souhaite le développement de ces initiatives, « qui incarnent l’identité culturelle et paysagère du site ». Dernièrement, c’est le jardin Vauban qui est sorti de terre. D’autres seront progressivement intégrés au paysage de la Citadelle. Cette initiative contribue également à la végétalisation des lieux. Par cette démarche, la Ville de Besançon veut favoriser la biodiversité, développer des projets éducatifs et de sensibilisation à l’environnement et créer de lieux de contemplation et de repos pour les visiteurs.
L'interview de la Citadelle : Gaëlle Cavalli, responsable valorisation monument à la Citadelle de Besançon
Dans le cadre de la 9è édition de la nuit des Cathédrales, l’Association des Amis de la cathédrale Saint-Jean Saint-Etienne propose un programme éclectique pour permettre de découvrir ce patrimoine bisontin.
Ce samedi 27 avril, de 14h à 22h30, le public pourra visiter la grande sacristie et ses boiseries remarquables et l’horloge astronomique et participer à un atelier créatif. A ne pas manquer la mise en lumière de la cathédrale à 21h30. Pour de plus amples informations : www.diocese-besancon.fr/cathedrale
Durant sa période de fermeture annuelle, le Château de Joux en a profité pour faire sa traditionnelle et continuelle cure de jouvence. En attendant des travaux plus importants, la façade de la prison d’état, qui se détache et menace de s’écrouler, a été confortée par des cerclages métalliques et un tunnel permet d’accéder à la première enceinte en toute sécurité. Par ailleurs, les pavés sur le parcours de visite ont été nettoyés et remis en état. Rappelons que le Fort de Joux a ouvert ses portes, pour une nouvelle saison, depuis le 29 mars dernier.
La Fondation du patrimoine a rendu public la liste des 18 sites des régions retenus pour la nouvelle édition du loto du patrimoine. Pour la Bourgogne Franche-Comté, seul le château Pertusier, implanté à Morteau, y figure. Cette belle bâtisse a été construite en 1576. Classé monument historique, il abrite le musée de l’horlogerie de Morteau depuis 1985. Rappelons que la Mission Patrimoine, confiée en 2018 par Emmanuel Macron à Stéphane Bern, soutenue par le ministère de la Culture et la Française des Jeux, contribue à la sauvegarde du patrimoine en péril.
Une nouvelle saison se prépare au Château de Joux. Son lancement est prévu le 29 mars prochain. A compter de cette date, le public sera accueilli de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30, avec des visites guidées uniquement. Sept départs sont prévus en semaine (10h - 10h30 - 11h30 - 14h -14h30 - 15h30 - 16h15) et neuf départs le week-end (10h - 10h30 - 11h - 11h30 - 14h -14h30 - 15h - 15h30 - 16h15).
Il sera également possible de découvrir l’exposition sur Toussaint Louverture. Enfin, pendant les vacances scolaires, les visiteurs pourront découvrir un nouvel atelier, baptisé « éclaire ma lanterne ». Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à joindre le site du Haut-Doubs au 03.81.69.47.95 ou www.chateaudejoux.com
Toujours très attaché à préserver son patrimoine, le territoire mortuacien est « candidat à l’inscription au Patrimoine Culturel Immatériel en France de la fête des conscrits de Morteau, au titre des pratiques sociales, rituels et évènements festifs ». Cette fête est très ancrée dans le Val de Morteau. Néanmoins, il a été constaté, depuis plusieurs années, un manque d’intérêt des nouvelles générations. D’où la motivation de se lancer dans l’obtention de ce label, qui donnera un écho, une dimension et une prise de conscience autre à cette tradition locale. Une Interclasse va être créée pour l’occasion. « On n’a pas envie que cela disparaisse On n’a pas envie non plus de le sanctuariser. On a envie de le sauvegarder » explique Martiel Bournel Bosson, cheville ouvrière de cette action.
Les instigateurs de ce projet ont pris attache auprès du ministère de la Culture pour lancer, administrativement, leur candidature. C’est un long travail de récolte et de mise en forme d’informations qui débute. Il faut avouer qu’avec les deux ouvrages qui ont été rédigés de précieuses informations sont déjà en leur possession. « Il va falloir écrire un mémoire qui regroupe tout ce qui se fait dans cette tradition. Il faudra aller chercher des témoignages audio, vidéo et écrits. Il nous faudra aussi le consentement de l’ensemble des présidents de classe des dernières années, pour montrer qu’il s’agit d’une volonté collective » explique Martial Bournel Bosson. Pour les Mortuaciens, l’objectif sera d’obtenir le fameux label d’ici 2 à 3 ans. Les locaux « veulent prendre leur temps et bien faire les choses ». Il en va de l’inscription de cette belle fête dans l’éternité.
Rendez-vous le 17 février
L’édition 2024 de la fête des conscrits battra son plein ce samedi 17 février, avec la découverte de la mascotte de l’année, qui s’élancera du Mont Vouillot, pour ensuite déambuler en ville tout au long de la journée. Le bonhomme sera enfin mis au feu en place publique dans la soirée, suivi du traditionnel bal monté. La nouvelle génération se prépare depuis de nombreux mois pour faire de cet évènement un temps fort de l’hiver dans le Val de Morteau.
L'interview de la rédaction : Martial Bournel Bosson