Situation tendue la nuit dernière entre défenseurs du loup, journalistes, et éleveurs à Chaux-Neuve. Une opération montée par l'Office français de la biodiversité avait pour but de tuer un ou plusieurs loups. Six militants se sont rendus sur les lieux, au-dessus du tremplin de Chaux-Neuve, pour empêcher l'abattage. Dans un pré où une carcasse de vache a été abandonnée, avec l'espoir d'attirer le canidé pour mieux le tirer, les défenseurs du loup ont parfumé à l’eau de Cologne cette carcasse pour faire fuir la meute. Les louvetiers se sont alors retirés avant que des agriculteurs n’arrivent. C’est ensuite que la situation a dégénéré. Une tractopelle a effectué plusieurs allers-retours afin de déverser plus d'un mètre de fumier pour bloquer le véhicule des journalistes, avant d’agresser verbalement et de donner des coups de poing en direction de leur caméra. Un journaliste s’est fait attraper par le col, son micro a été arraché et cassé, une mini-caméra subtilisée et son portable piétiné. Une situation très tendue pendant une vingtaine de minutes, le temps que les gendarmes interviennent pour éviter que les défenseurs du loup et les journalistes ne soient pris à partie physiquement par les agriculteurs en colère.
La direction de France 3 Bourgogne-Franche-Comté a condamné avec la plus grande fermeté cette agression. Elle va porter plainte.
Christine Bouquin réagit, dans un communiqué de presse, à l’affaire mettant en cause Daniel Benazeraf, lorsqu’il occupait la fonction de président de l’ADAT, une antenne du conseil départemental du Doubs. Rappelons que ce dernier a détourné 127.000 euros d’argent public pour son usage personnel.
Mme Bouquin souligne qu’elle a pris ses responsabilités lorsqu’elle a eu écho de ces malversations. Un signalement a été effectué auprès du procureur de la république, une révocation a été prise et une plainte a été déposée. Christine Bouquin tient à préciser qu’aucun signalement n’a été effectué par les autorités de contrôle de l’organisme à ses services. Elle ajoute qu’elle se constituera partie civile « pour le double préjudice et d’image qu’elle subit ».
A presque 24 heures du lancement du super comice de Pontarlier, les défenseurs de la nature demandent à être également reçus pour le ministre de l’Agriculture, qui participera à l’évènement ce samedi pour échanger sur la présence du loup sur ce territoire et partager leurs propositions pour faire cesser les attaques .
Ils pensent que « qu'il ne devrait pas y avoir des anti-loups ou des pro-loups, mais des humains ouverts au respect de la biodiversité et donc aux mesures et aux comportements qui remplissent les conditions de sa sauvegarde ».
La FDSEA et les jeunes agriculteurs du Doubs viennent de rédiger une lettre ouverte suite aux attaques du loup sur le territoire du Haut-Doubs. Ils appellent, toutes les femme et les hommes, « qui sont au cœur des territoire, à soutenir leurs agriculteurs face au stress qu’ils subissent et au sentiment d’abandon qui pourrait les gagner ».
« Nous n’élevons pas des animaux pour les voir disparaître dans des souffrances atroces. Il y a du respect et le bien-être animal a du sens » expliquent ces éleveurs. Et de poursuivre : « une cohabitation entre le loup et nos élevages est impossible. Il faut que le loup réapprenne les limites de son territoire, réapprenne à se tourner vers ses proies naturelles ».
Après les deux dernières saisons compliquées, en raison de la pandémie, le CPB, le Cercle Pugilistique Bisontin, repart sur les chapeaux de roue en cette automne 2022. Il faut dire que le club à de grosses ambitions pour les deux années à venir. Dans la ligne de mire du président Max Tudezca, les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Pour les lutteuses et lutteurs bisontins, engagés dans le collectif Paris 2024, les échéances de l’année 2023 seront déterminantes. Avant d’évoluer sur les tapis parisiens, il faudra en passer par les tournois qualificatifs. Le premier rendez-vous pour ces athlètes français et internationaux est déjà connu. Il s’agit des championnats du Monde, programmés en septembre prochain. Autant dire que tout le monde s’y prépare activement. Cela passe par des temps de préparation en France et à l’étranger, mais aussi par la participation à des tournois internationaux. Quand on est un vrai compétiteur, pas question de passer à côté d’une olympiade.
Deux rendez-vous à venir à Besançon
Par ailleurs, le CPB se prépare à accueillir un évènement national de premier ordre au pôle des Montboucons. Le 10 décembre prochain s’y disputeront les finales du championnat de France par équipes de 2è division. Besançon engagera une formation. Max Tudezca ne cache pas que son club affiche de véritables ambitions. L’objectif visé est de s’imposer pour obtenir le billet qui validera la montée en 1ère division. Rappelons que le CPB a très longtemps figuré parmi l’élite nationale. Un contexte sportif favorable qui s’est traduit par l’obtention du titre mis en jeu à trois reprises, en 2014, 2015 et 2016.
L'interview de la rédaction / Max Tudezca
Marie-Françoise Blondeau, une habitante de Pouilley-les-Vignes, vient de sortir un premier ouvrage, qui en appellera sans doute un deuxième, baptisé « les tulipes sauvages ». Cet écrit plonge le lecteur dans un combat familial pour faire renaître un domaine vinicole jurassien, entre Poligny et Buvilly, que les évènements dramatiques, survenus au sein de sa famille, ont conduit à la ruine. Cet attachement à sa terre natale est l’un des combats de toute une vie pour cette femme au caractère volontaire et responsable
Dépossédés de ce bien, Marie-Françoise et ses deux fils vont tout mettre en œuvre pour récupérer ce magnifique domaine de Félizot , d’une superficie de 112 hectares. Il aura fallu toute la détermination de cette famille, qui ira se battre et défendre ses droits devant la justice pour faire revivre cet endroit, que les grands-parents avaient fait fructifier au début du XXe siècle. Toutes ces années de combat et de lutte, face à ce que l’autrice nomme de « la méchanceté, de la jalousie, et de l’avarice » sont fidèlement racontés. Depuis 1984, la septuagénaire consigne, dans un carnet, l’évolution de cette saga familiale, dont l’épilogue n’est pas encore définitivement venu. L’auteure veut avant tout laisser une trace pour les générations futures. La grange Félizot devrait renaître de ses cendres très prochainement. Si tout se passe pour le mieux, les premières vignes seront plantées au printemps prochain.
En attendant le tome 1 est à retrouver dans plusieurs librairies bisontines : « Au passage 18 » et sur commande à la FNAC et Cultura. Marie Françoise Blondeau dédicacera son livre ce vendredi au Super U de Pouilley-les-Vignes et prochainement à la librairie de Poligny.
L'interview de la rédaction / Marie-Françoise Blondeau
On connaît le prochain visage du 17è Tour cycliste du Jura qui se déroulera le 15 avril prochain. Cette année, c’est la Communauté de Communes Arbois, Poligny Salins Cœur du Jura qui accueillera l’évènement. Un parcours de 168 kilomètres attend le peloton. Le grand départ aura lieu au centre-ville de Poligny. La première partie du parcours fera la part belle aux baroudeurs en passant notamment par Arbois et son vignoble, la partie finale s’annonce corsée avec les ascensions autour de Salins les Bains.
On connaît le tirage au sort des 7è et 8è tours de la Coupe de France. On notera l’entrée en lice des clubs de Ligue 2, et donc du FC Sochaux Montbéliard. Ainsi, les professionnels sochaliens iront défier Hombourg Haut, une formation de Régionale 2. A suivre également les matches : Jura Sud (N2) – Vaulx-en-Velin (N2), Haguenau (N2) – Jura Dolois (N3) et Vénus, une formation évoluant à Tahiti, face à l’ASM Belfort. Ces rencontres se disputeront le 30 octobre. Le 8è Tour est prévu le 20 novembre.
Jean-Pierre Duboz, cet habitant de Bracon, près de Salins-les-Bains, est toujours porté disparu. Cet homme de 48 ans a quitté le domicile familial, entre le 3 et le 5 octobre. Il est parti sans véhicule ou moyen de transport, sans téléphone portable, sans ses papiers d'identité et sans son traitement médical. Toutes les personnes pouvant apporter des éléments utiles à l’enquête sont invitées à se faire connaître auprès de la gendarmerie nationale au 03.84..73.11.54 ou de composer le 17.
L’ESBF s’est inclinée hier soir face à Brest sur le score de 24 à 27 dans le cadre de la 6è journée de championnat en D1 féminine. Le groupe de Sébastien Mizoule a perdu, mais il a su montrer un bien meilleur visage. La reprise du championnat est désormais prévue le 30 novembre prochain, avec un difficile déplacement à Metz. Avant de recevoir Bera Bera, en Coupe d’Europe, quelques jours plus tard.