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Un homme de 51 ans est toujours en garde à vue ce jeudi soir. Dans l’après-midi, vers 15h, dans une galerie marchande, rue Char, à Besançon, il a dérobé des cosmétiques dans une pharmacie et des vêtements et des articles pour enfants dans une deuxième enseigne. Les agents de sécurité sont parvenus à le maîtriser. On ne déplore aucun blessé.

La garde à vue d’un homme de 35 ans a été prolongée. Il sera déferré ce vendredi matin. Dans la nuit de mercredi jeudi, à Besançon, cet homme a refusé de se soumettre à un contrôle routier, à hauteur de la rue Gounod. Une fois interpellé, il a été conduit au commissariat. Il présentait un taux de 1,6 gramme d’alcool par litre de sang. Il était également dépourvu de son permis de conduire. Il est apparu qu’il faisait l’objet d’une mesure de contrôle judiciaire, lui interdisant de tenir une arme. Une bombe lacrymogène a été trouvée en sa possession. Au cours de son audition, il a reconnu le refus d’obtempérer, le défaut de permis et la conduite sous alcool.  

La mobilisation se poursuit chez nos confrères de France 3 Franche-Comté. Depuis le 8 novembre dernier, les éditions Ici 12-13 et 19-20 ne sont pas diffusées. C’est la conséquence du mouvement de grève des personnels techniques et journalistes de la chaîne régionale qui protestent contre le projet TEMPO.

Les représentants de proximité et les délégués syndicaux de France 3 Franche-Comté expliquent que , depuis la rentrée et la mise en place des nouveaux programmes, « une organisation imposée du travail Â» a vu le jour. Par ailleurs, « le temps d’antenne a été doublé sans véritables embauches Â» Il est craint pour « la qualité de l’information de proximité Â».

Les policiers pontissaliens ont eu à gérer une affaire de violences conjugales réciproques dans la nuit de mercredi à jeudi. Un homme de 29 ans a reconnu avoir donné des gifles et des coups de pied à sa victime. Sa compagne, une femme de 26 ans,  s’est vu prescrire trois jours d’ITT.

Dans le même temps, cette dernière a reconnu avoir jeté des objets. Deux jours d’ITT ont été prononcés pour l’homme. Le compagnon  a été placé en garde à vue. Il s’expliquera en mars prochain devant la justice. Quant à la femme, une convocation pour s’expliquer devant l’Association Aide Victime, lui a été remise. Elle participera à un stage de sensibilisation sur les violences familiales.

Ce jeudi était marqué par une journée de mobilisation dans les domaines de la santé et de l’action sociale. Un secteur en très grande difficulté qui est confronté à une vraie précarité et un manque de moyens criant, engendrant de la violence. Et ce n’est pas le nouveau projet de loi de financement de la sécurité sociale qui rassure les organisations syndicales

Ces dernières déplorent « une marchandisation Â» de l’éducation spécialisée et « une violence institutionnelle Â» qui rendent le quotidien encore plus compliqué. Samia Kenef, Pascal Deschamps et David Guerret, tous trois responsables CGT à l’ADDSEA et à l’Association d’Hygiène Sociale de Franche-Comté, constatent une baisse significative des moyens accordés par les principaux financeurs, notamment l’ARS et les conseils Départementaux. Faute de moyens humains et financiers suffisants, la prise en charge des jeunes devient de plus en plus difficile. Pourtant, les besoins sont bien réels et les cas, de plus en plus graves et complexes, nécessitent une prise en charge multiple, de longue durée et urgente. Face à la dureté du métier, à des salaires et des moyens insuffisants et des conditions de travail précaires, beaucoup de professionnels quittent le métier ou le pratiquent différemment.

La violence du quotidien

Les arrêts maladie sont en constante augmentation également. Le système engendre une violence, qui impacte le quotidien des travailleurs sociaux. En octobre dernier, le foyer de la PJJ, basé en Haute-Saône, a frôlé la fermeture administrative avec douze éducateurs en arrêt sur quatorze. Actuellement, certains établissements francs-comtois enregistrent jusqu’à cinq accidents du travail en même temps. Les rapports sont parfois tellement conflictuels avec le public, que les coups pleuvent et les acteurs du social en sont les premières cibles. Pour toutes ces raisons, les syndicats tirent, une nouvelle fois encore, la sonnette d’alarme. Il est demandé une hausse des salaires, l’application du Ségur pour tous, une convention collective de haut niveau, une vraie politique de formation, des recrutements à la hauteur des besoins et  un accompagnement de qualité, sans discrimination basée sur la nationalité.

L'interview de la rédaction / Samia Kenef

 

Du 14 au 27 novembre, Solidarité Femmes Besançon propose un vaste programme dans le cadre du mois des mobilisations internationales contre les violences faites aux femmes, aux enfants et aux minorités de genre. Huit autres associations auxquelles s’associe la ville de Besançon prendront également part à cette mobilisation. Des nombreuses conférences, rencontres, films et expositions sont prévus. Une manifestation est aussi prévue le samedi 25 novembre sur l’Esplanade des Droits de l’Homme, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et minorités de genre.

« Concernant les violences conjugales, il n’y a aucun signe de baisse qui est à observer. Et ce, malgré les nombreux dispositifs proposés depuis quelques années, notamment depuis le Grenelle. Le nombre de féminicides ne diminue pas, sans compter le nombre de suicides et de tentatives de suicides, qui sont très souvent la conséquence des violences conjugales Â» alerte Eva Bronnenkant, présidente de l’association Solidarité Femmes Besançon. Comme tous les ans, les associations se mobilisent au mois de novembre pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants à travers de très nombreux rendez-vous. Cette année, les minorités de genre sont aussi intégrées à cette cause. « Ces violences ne sont pas que de l’ordre de l’intime, mais aussi des violences sociales, patriarcales, que ces minorités doivent affronter. On a souhaité élargir l’intitulé cette année à d’autres groupes Â» indique Eva Bronnenkant.

Outre le grand rassemblement contre les violences patriarcales prévue le samedi 25 novembre sur l’Esplanade des Droits de l’Homme à Besançon, suivi d’une manifestation, de nombreuses animations comprenant des conférences, rencontres, films et expositions se déroulement au sein de la cité comtoise. Le programme du 14 au 27 novembre est à retrouver sur : http://www.solidaritefemmes25.org/wp-content/uploads/25.11-PROGRAMME_25.11.23-PDF-2.pdf

Plus que quelques jours à attendre. La première étape de la Coupe du Monde de biathlon de la saison se déroulera le 25 novembre prochain en Suède. Neuf courses sont au calendrier. Sans compter les championnats du Monde de la discipline qui se dérouleront du 7 au 18 février en République Tchèque. Cette année, aucune compétition ne se disputera en France. Toutes les compétitions de ski nordique sont concernées. Une première depuis la saison 2007/2008.

Ce jeudi, en début d’après-midi, le champion Quentin Fillon Maillet tenait une conférence de presse. Un temps d’échange avec la presse régionale et nationale pour faire le point sur les futurs challenges qui s’annoncent. Le Jurassien ne cache pas sa détermination et son envie. Les pépins de santé survenues en juin dernier ne semblent être plus qu’un mauvais souvenir. Une inquiétude toute particulière s’est manifestée lorsque le biathlète a ressenti une fatigue anormale en cette période de l’année. Pris en charge par le staff tricolore, Quentin a fait une batterie de tests, suite à des évaluations cardiaques peu convaincantes. « Je n’étais pas en capacité de suivre un planning standard Â» explique-t-il. S’en sont suivis d’autres contrôles sanguins et médicaux, qui ont laissé apparaître un covid long, qui a laissé des traces dans l’organisme. Une bonne gestion de son état physique lui a permis à Quentin d’améliorer son physique et son mental et d’aborder les prochaines échéances avec beaucoup plus de certitude. « Je suis satisfait d’en être là aujourd’hui, avec le début d’été qui a été compliqué Â» ajoute-t-il.

L'interview de la rédaction

Quelles ambitions pour cette nouvelle saison ?

Le Jurassien a les crocs. Porter encore le dossard ne lui fait pas peur. Il sait que la saison sera difficile et que le Norvégien Johannes Boe ne lâchera rien. Quentin veut encore figurer parmi les meilleurs. Ses ambitions sont affichées. Il se verrait bien décrocher le Gros Globe de Cristal de la Coupe du Monde et remporter au moins un titre en individuel aux prochains championnats du Monde, tout en parvenant à conserver le titre par équipe.

L'interview de la rédaction

Publié dans Actualités

Le Musée des Beaux-Arts de Besançon fête le 5ème anniversaire de sa réouverte et le succès de sa rénovation. Pour célébrer cet événement, il organise ce jeudi soir, une boum de 18h à minuit, ouverte à toutes et à tous. Au programme, de nombreuses animations sont prévues. Le public pourra participer à grand quizz du musée, à un blind-test ou encore des mimes en lien avec des œuvres d’art. Le tout ambiancé par un DJ Set sur un dancefloor enflammé. Des cocktails inspirés des œuvres seront réalisés par la mixologue Solène Futelot et permettront de se rafraîchir, et de la restauration sera disponible sur place.

Un bus scolaire s’est retrouvé coincé et immobilisé dans un fossé ce jeudi matin aux alentours de 7h sur la commune d’Orchamps, à proximité de Dole. Le véhicule, en provenance d’Etrepigney et La Bretenière, se rendait à la gare d’Orchamps. Il transportait deux adultes et quatre adolescents qui devaient prendre le train pour se rendre au collège de Dole. Les passagers ont pu être évacués par les secours. Par ailleurs, sur le site Inforoute39 était indiquée l'interdiction de circuler sur la RD224 à partir de 7h30 ce jeudi 16 novembre, ainsi que sur la D76 entre Fraisans et La Bretenière depuis 5h hier. Le conducteur du bus scolaire aurait donc pu commettre une infraction. Une enquête a été ouverte.

Dans le cadre des conférences qu’ils organisent, les Amis du Musée de Pontarlier proposent une soirée sur le thème « Qu’allons-nous manger demain ? Â» ce lundi 20 novembre, à 18h30, à la salle Morand. L’entrée est libre. Elle sera animée par Gilles Fumey, enseignant-chercheur en géographie de l’alimentation au CNRS et à la Sorbonne, né à Déservillers, le berceau du Comté.