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Cela fait plusieurs années, entre six et sept ans, que le Canoë-Kayak Pontissalien attend ce projet d’ampleur : la construction d’une nouvelle base. Celle-ci devrait voir le jour d’ici l’été 2023. Les travaux ont débuté sur le site de l’ancienne piscine des Forges, au bord du Doubs.

 

Un ancien bâtiment trop étroit

« Le pourquoi de cette construction est double Â» confie François Rosset, président du club de canoë-kayak de Pontarlier. « Déjà parce que le club était très étriqué dans le moulin de la Fauconnière. Comme au niveau de la possibilité d'accueil des classes, on était vraiment à l’étroit. Il fallait qu'on l’agrandisse Â» explique le président. C’est alors que la ville de Pontarlier a projeté d’installer des micros-centrales de production électrique sur les barrages des Forges et de la Fauconnière. L’opportunité pour le Canoë-Kayak Pontissalien de prendre son envol quelques centaines de mètres plus loin, sur un terrain plus spacieux, avec cette idée de base beaucoup plus conséquente. Ce qui permettrait d’accueillir la centaine d’adhérents du club et ses compétiteurs internationaux dans les meilleures conditions, tout en permettant de ranger et de stocker tout le matériel plus efficacement.

 

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Une ouverture prévue pour l’été 2023

« Toutes les fondations ont été réalisées. Il va y avoir le coulage d'une dalle qui va se mettre en place et ensuite les murs qui seront montés pour essayer d'avoir un bâtiment qui sera le plus écolo et économique possible. Il devrait être moderne dans la gestion des flux de chauffage et toutes ces choses-là Â» souligne François Rosset. L’investissement supporté par la ville de Pontarlier s’élève à 1,1 million d’euros pour la base. Une passerelle enjambant le Doubs devrait aussi être réalisée l’année prochaine. L’occasion de transformer ce nouveau site en véritable parc paysager de loisirs pour tous les Pontissaliens. L’ouverture de la base devrait être pour l’été 2023, une date qui coïncide parfaitement avec les 50 ans du club du Canoë-Kayak Pontissalien, créé le 10 juin 1973. 

L’écomusée de Chapelle-des-Bois fête les journées du patrimoine de pays et des moulins ce samedi 25 juin, de 14h à 18h, Au cours de cet après-midi, le public pourra visiter l’endroit. La déambulation portera sur le thème : « Histoire de la reconstruction de la Maison Michaud, c'était il y a 44 ans !". Un diaporama sur la reconstruction de la ferme sera également proposé. Pour tout savoir sur cet évènement : www.ecomusee-jura.fr

Rassemblés à plus de soixante à l’usine d’Avanne-Aveney ce jeudi 23 juin, les salariés du groupe d’aéronautique, mobilisés depuis deux jours, demandent une augmentation de 60 euros pour faire face à l’inflation et pour mieux rétribuer leur grande expertise.

« Ils vont nous entendre Â»

C’est ce qu’espère Sylvie Berchet, représentante de la CFDT : que le groupe écoute réellement leurs revendications, qui sont loin d’être coupées de la réalité et que Safran ne rajoute pas plus de frais pour l’entreprise pour laquelle deux jours de travail de perdu représente « une perte d’argent très importante » estime Sylvie. C’est pourquoi cette grève était nécessairement générale pour pouvoir être impactante et l’intersyndicale CGT-FO-CFDT-CFTC a pu se coordonner « très facilement Â». Cette intersyndicale dénonce d’abord une injustice territoriale puisque la convention du Doubs est la moins bien rétribuée de tout le groupe Safran depuis le rachat de l’usine par la multinationale française.

Le coût du travail détaché de la qualité du travail

Nadine Stehly, représentante de la CGT, rappelle que le salaire moyen sur Besançon est autour de « 1900 euros bruts Â», légèrement au-dessus du SMIC donc. Ce qui ne correspond donc absolument pas à la grande compétence des ouvriers et surtout à leurs responsabilités : « les avionneurs ont besoin de qualité et de traçabilité donc on engage tous notre personne chaque fois que l’on produit Â». Compte tenu de cette responsabilité sur des pièces qui sont « montées directement sur des avions Â» et parfois des avions de l’armée, leur salaire n’est pas à la hauteur.

La réponse du groupe Safran

Le 1er équipementier aéronautique français déplore lui la rapidité du mouvement tandis que l’intersyndicale rappelle que dans toutes les étapes de négociations, elle a pointé du doigt ce problème. Safran pour justifier l’impossibilité d’une seconde augmentation de 60 euros, puisqu’une première interviendra en juillet, déclare qu’une telle augmentation entrainerait la nécessité d’un accord salarial avec tout le groupe, hypothèse très couteuse donc.

L’intersyndicale rencontre la direction aujourd’hui à 13H45 pour négocier et décider si le mouvement continue demain ou non. Dans tous les cas, une décision devra être prise rapidement et franchement car les ouvriers affirment que le flux de démission important observé depuis le début de l’année ne s’arrêtera pas sans cette revalorisation salariale.

 

L'interview de la rédaction / Sylvie Berchet de la CFDT et Nadine Stehly de la CGT  

Météo France a placé ce jour les quatre départements de Franche-Comté  en vigilance orange « Orages » à partir de 12h00. Autour du milieu de journée, des orages s’étendent sur toute la région.

Ils peuvent être localement violents, être accompagnés de chutes de grêle et rafales de vent de l'ordre de 70 à 90 km/h, voire très localement autour de 100 km/h ou plus. L’intensité des pluies peut être important, de l'ordre de 15 à 30 mm en peu de temps, et possiblement 30 à 50 mm très ponctuellement sur l'ensemble de l'épisode. L’activité électrique s’annonce forte.

Les orages perdront en intensité et finiront par s'estomper vers le milieu de nuit prochaine.

Hier, mardi 22 juin, correspondait à la journée nationale du don d’organes et de tissus. Dans ce cadre, un stand s’est tenu tout au long de la matinée au CHU de Besançon organisé par le service de prélèvements d’organes de l’hôpital et par l’agence de la biomédecine. Le but de cette journée et de ce stand était de pallier le cruel manque d’information sur le sujet qui a des conséquences directes sur les décisions de don et donc sur la vie des plus de 26 000 personnes en attente d’une greffe d’organes en France.

Un enjeu : baisser le taux d’opposition due au manque d’information

Les infirmières du stand installées dans le hall du CHU de 9h à 13h indiquent que dans les sondages réalisés, plus de 85% de la population française se dit favorable au don. Un chiffre qui, de plus, est en hausse d’année en année. Cependant, dans la réalité médicale, ce pourcentage ne se retrouve pas puisque le taux d’opposition au don d’organes lors de la mort de proches est de plus de 30%. Selon Florine et Elise, deux infirmières au service de la coordination des prélèvements d’organes et de tissus au CHU, ce taux pourrait baisser simplement par une meilleure information puisque de nombreuses familles ne sont pas au courant de la décision sur cette question de leur proche défunt et lors d’un deuil, prendre une telle décision est toujours particulièrement complexe. De plus, elles observent que certaines personnes pratiquent une sorte de « pré autopsie Â» sur leur corps en estimant qu’ils sont trop vieux ou malades et que leurs organes ne seraient d’aucune utilité. Elles rappellent donc que c’est aux médecins de prendre cette décision et que tout ce qu’a à penser n’importe quel citoyen est s’il est favorable à donner ses organes, tout ou parti.

Le consentement présumé expliqué

Cependant, même si le don est primordial et qu’il permet de sauver, améliorer et prolonger de nombreuses vies, ces infirmières rappellent que le refus de donner est un droit. Ce droit en revanche doit être manifesté, depuis la loi de 1974 qui « n’a pas changé Â» rappelle Elise, la disposition du « consentement présumé Â» est appliquée. Si l’on s’oppose au don, on peut donc le faire savoir de trois manières. Tout d’abord, la solution la plus simple est de le confier à ses proches qui pourront ainsi être les transmetteurs de cette décision lors du décès. Ensuite, il est aussi possible de rédiger une lettre « en forme de testament, que l’on glisse par exemple dans son portefeuille Â» qui pourrait faire savoir notre position sur la question. Enfin, depuis 2017 est disponible un registre national des refus sur internet qui est systématiquement vérifié après la mort et où l’on peut renseigner si l’on veut s’opposer à tout don ou seulement à certaines parties du corps.

Tout au long de la matinée, afin d’informer, de sensibiliser et de lever les tabous sur cette question, des vidéos étaient diffusées sur le stand qui montraient des témoignages de receveurs mais aussi de proches de donneurs, émus mais satisfaits de cette expérience. On invite donc tous nos lecteurs à se poser cette question primordiale du don et à en informer ses proches.

 

L'interview de la rédaction / Florine et Elise   

A l’occasion du 40ème anniversaire de la disparition du réalisateur et scénariste français Jean Girault, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 1er juillet au 1er septembre.

Principalement auteur de films comiques, Jean Girault, qui nous quittera le 20 juillet 1982, tourne de nombreux films interprétés par Louis de Funès, dont « Le Gendarme de Saint-Tropez Â» et ses suites. En dehors des films avec Louis de Funès, il connaît un grand succès avec les Charlots pour « Les Charlots font l’Espagne (1971) Â», et est le dernier réalisateur à avoir fait tourner Jean Gabin, dans « L’Année sainte (1976) Â».

En cette période ensoleillée, les trottinettes électriques, sont la cible des forces de l’ordre. Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, rappelle les règles qui régissent cette pratique. Il prévient également les contrevenants que ces infractions sont sanctionnées par la loi. On fait le point sur ces consignes  

Tout d’abord, la vitesse maximum de ces engins ne doit pas dépasser 25 km/h, il faut être âgé au moins de 12 ans  et il est bien entendu strictement interdit de circuler à deux et sur les trottoirs. D’autre part, le port d’un casque audio ou d’écouteurs sont également interdits, les trottinettes doivent être équipées d’un système de freinage, d’un avertisseur sonore et d’un système de feu avant et arrière.  Bien évidemment, le conducteur doit posséder une assurance « responsabilité civile Â». Le non-respect de ces règles s’accompagne d’une amende qui peut s’élever à 35 euros pour le port d’écouteurs à 120 euros si le conducteur n’a pas l’âge requis ou encore 3750 euros pour l’absence d’assurance.

Enfin, dernier conseil du commandant et pas des moindres, pensez à bien attacher votre engin si vous devez le stationner. D’une valeur parfois de plus de 1000 euros, les trottinettes électriques sont très  convoitées par les malfrats qui n’hésiteront pas à s’en  emparer s’ils en ont l’occasion

L'interview de la rédaction / Commandant Trousseau 

 

C’est un petit hameau où il fait bon vivre.  Port Titi, situé au bord du Lac Saint-Point, à quelques kilomètres de Pontarlier,  suscite la curiosité et  fait le bonheur de ses habitants qui, durant 4 à 5 mois de l’année, profitent pleinement de leur deuxième lieu de vie. Rencontre avec Philippe Jacquemet, le président de l’association des habitants et des amis de Port Titi.

Notre hôte est incollable sur ce petit coin du Haut-Doubs qui a bercé son enfance et sa vie d’adulte. Les souvenirs et  les anecdotes sont là. C’est bien toute une histoire locale que M. Jacquemet sait raconter avec émotion, plaisir et précision. Domicilié dans la maison familiale, qui faisait également office de restaurant, Philippe Jacquemet nous rappelle que son domicile appartenait à son arrière-grand-père, qui fait partie du groupe de quatre amis à l’origine de la naissance de cet endroit. Effectivement, son aïeul et trois autres compères  pêcheurs ont occupé les lieux dès 1900. D’abord sous une tente, puis dans un vieux tacot, avant de construire les premières maisons qui sortiront de terre en 1904.

27 logements

Aujourd’hui Port Titi est composé de 27 logements. C’est grâce à cet esprit de camaraderie que ces installations ont pu voir le jour. Si les habitations ne sont pas raccordées à l’eau, elles disposent de l’électricité depuis 1981. Une association a également été créée. Elle a été d’un réel soutien lorsque les locaux ont dû se battre contre leur expropriation.

Un petit paradis

A Port Titi, les habitants ont conscience de la chance qu’ils ont d’occuper un tel lieu. Les pieds presque dans l’eau, M. Jacquemet se souvient des parties de pêche, des balades et des jeux dans les bois ou encore des parties de belote les jours de pluie durant son enfance. Il reconnaît avec regret que la biodiversité n’est plus la même. Il constate clairement les effets du changement climatiques et de la pollution, notamment concernant l’activité piscicole dans le lac. Néanmoins, chaque jour, au réveil, c’est une véritable carte postale qui se présente à lui.  « Un espace de liberté et de bien vivre Â» qu’il entend bien conserver.

L'interview de la rédaction / Philippe Jacquemet

Lors de la fête de la musique, à Pontarlier, une femme s’est rendue au commissariat pour porter plainte. Elle a dénoncé une agression et une dispute verbale avec son ex-compagnon. La victime est allée aux urgences. Le dossier de cette affaire a été transmis au service de gendarmerie du lieu de domicile de la victime.

Les policiers ont interpellé un individu de 40 ans, domicilié dans l’arrondissement de Pontarlier,  qui dissimulait un sac contenant de la cocaïne. Le poids est estimé à plus de 2 grammes. Six autres grammes ont été retrouvés lors d’une perquisition à son domicile. Sa garde à vue a été prolongée. Il a également été constaté qu’il faisait l’objet d’une fiche de recherche. Il a été remis au service de gendarmerie en charge de ce dossier.