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Une étude statistique a été publié par l’Urssaf concernant les travailleurs frontaliers en Suisse affiliés à la sécurité sociale française. Âge, sexe, revenus, lieux de résidence, principaux secteurs d’activité : l’objectif pour l’URSAFF était de connaitre davantage ces profils, afin de les accueillir au mieux et d’adapter ses services, à partir des données récoltées.

 

73% des travailleurs frontaliers en Suisse sont gérés par l’Urssaf, hors retraités. Sur les 215.000 travailleurs frontaliers en Suisse, 166.000 ayant choisi d’adhérer à la sécurité sociale française sont comptabilisés dans les bases de données des URSSAF fin décembre 2022. Cette population est composée à la fois d’actifs en Suisse (salariés, en majorité, ou indépendants) qui sont au nombre de 157.7000, ainsi que des retraités.

 

Les zones frontalières privilégiées

Logiquement, les frontaliers en Suisse gérés par les URSSAF habitent principalement dans les départements limitrophes de la frontière avec la Suisse. Trois départements concentrent plus des trois quarts de la population. 44% d’entre eux sont localisés en Haute-Savoie, 19 % dans le Doubs et 15 % dans le Haut Rhin. Les autres sont répartis dans les départements de Franche-Comté et de Rhône-Alpes, mais aussi des départements moins proches des frontières, notamment quand ils sont retraités. Dans les départements les plus peuplés, Annemasse, Annecy, Thonon-les-Bains, Gex, Mulhouse, Saint-Louis, Morteau, Villers-le-Lac et Pontarlier sont des communes particulièrement attractives pour ces populations.

 

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Une population majoritairement masculine

La population des frontaliers suisses affilés à la sécurité sociale française est majoritairement masculine (59,1 % d’hommes fin 2022). Cette part dépasse 60 % dans le Doubs et le Haut-Rhin. De manière globale, l’âge moyen des hommes (43,6 ans) est très proche de celui des femmes (43,9 ans). La part des plus de 65 ans augmente avec l’éloignement de la frontière, les retraités n’ayant plus besoin de rejoindre leur lieu de travail en Suisse. La part des 30-39 ans domine dans les départements proches de la frontière. La comparaison de cette population avec les salariés du régime général exerçant dans le secteur privé ou public renforce le constat d’une population plus masculine et plus âgée. De manière générale, dans chacun des départements, la part des moins de 25 ans est moins importante dans la population des frontaliers affiliés à la sécurité sociale française.

 

Les hommes mieux payés. Les niveaux les plus importants près de la frontière

En ce qui concerne les salaires, l'Urssaf indique que le revenu moyen annuel des hommes frontaliers en Suisse s'élève à 56.815€, contre 47.098€ pour les femmes. Pour calculer les cotisations, l’Urssaf s’appuie sur un revenu fiscal de référence individualisé (RFRI) composé de deux éléments : les salaires et pensions, d’une part, et les autres revenus d’autre part. En 2023, 155.000 frontaliers suisses affiliés à la sécurité sociale française ont déclaré un RFRI au titre de l’année 2021. Les niveaux les plus importants se situent près de la frontière, et notamment dans les départements les plus proches des lieux de travail suisses, comme la Haute-Savoie, avec des facilités d’accès à Genève. Selon l’INSEE, la ville de Genève concentre une forte part de frontaliers en Suisse, dans des secteurs à forte rémunération, notamment dans les banques et le médical. Les résidents du Doubs, dont les RFRI moyens sont aussi plus élevés, exercent aussi des métiers autour de la santé, générant de fortes rémunérations. Le RFRI moyen des hommes de moins de 65 ans s’élève à 56.815 euros en 2021, supérieur de 20 % à celui des femmes. Cet écart est légèrement inférieur à celui constaté pour la population des salariés du secteur privé en 2022, qui est de 23,2 % avant correction des écarts liés au temps de travail.

 

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Anne Barralis, directrice de l’URSSAF Franche-Comté :

 

La réforme de la police nationale portée par l’Etat et Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Si la nouvelle organisation de la police judiciaire a entraîné le mécontentement et le départ de nombreux agents en France, cette réforme devrait permettre une unicité de commandement et une mutualisation des moyens. Yves Cellier, désormais directeur interdépartemental de la police nationale (DIPN), aux commandes des services judiciaires du Doubs, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, qui regroupent plus de 750 personnes, tenait un point presse ce jeudi matin pour défendre et préciser les contours de cette réforme, et les changements qui seront apportés localement.

La police nationale qui n’avait pas été réformée depuis 1966 souffrait de son morcellement et fonctionnait trop « en tuyaux d’orgues Â» indique Yves Cellier. « Les choses n’étaient pas assez pyramidées, maintenant elles sont claires. On a une unicité de commandement, avec trois niveaux : central, zonal et départemental. Un décloisonnement puisque l’ensemble des filières de la police nationale sont regroupés sous l’égide d’un seul directeur dans le département Â», poursuit le nouveau directeur interdépartemental de la police nationale, désormais à la tête de la police judiciaire, la sécurité publique et la police aux frontières. Selon lui, cette réforme permettra donc de répondre aux enjeux de criminalité de demain, d’avoir un service public de sécurité plus efficace, en apportant une meilleure réponse aux citoyens, avec une efficacité augmentée pour l’accueil des victimes et du public.

« Ce que l’on doit retenir sur cette réforme, c’est une plus grande clarté, une plus grande lisibilité. Une mutualisation des moyens techniques et humains, et de la police judiciaire. Une organisation et une coordination des fonctions judiciaires unifiées en vue d’une efficacité restaurée Â» Yves Cellier, directeur interdépartemental de la police nationale

Cette réforme, lancée le 1er décembre dernier, a déjà fait couler beaucoup d’encre. La nouvelle organisation de la police judiciaire a été imposée « dans un flou et un amateurisme consternants, entérinant la mort de l’investigation Â» s’indignait dans une tribune au Monde, Yann Bauzin, le président de l’Association nationale de police judiciaire. Suite à cette réforme, de nombreux policiers ont quitté l’investigation de la police judiciaire en France, et à Besançon. Ils seraient au nombre de quatre selon Yves Cellier, et ont vocation à être remplacés. Ces agents de la police judiciaire craignent d’être happés par le volume des procédures. Mais si cette réorganisation de la police nationale a soulevé de nombreuses inquiétudes récemment, précisément au niveau de la police judiciaire, le nouveau DIPN se veut rassurant. « Je sais qu’ils ont le sentiment de perdre leur identité, à nous de faire en sorte qu’elle soit préservée. Il n’est pas question d’abandonner les enquêtes sur le spectre haut de la criminalité Â», assure Yves Cellier.

 

Yves Cellier, directeur interdépartemental de la police nationale : 

 

Pour sa douzième édition, la semaine de l’Industrie se tient du 27 novembre au 3 décembre. Une cinquantaine d’entreprises de la métallurgie en Franche-Comté se mobilisent pour ouvrir leurs portes et sensibiliser à la réalité de leurs métiers et à leurs opportunités. Plus de 1800 jeunes, demandeurs d’emploi, acteurs de l’orientation mais aussi le grand public, pourront participer à des événements ludiques et pédagogiques. La rédaction s’est entretenue avec Damien Tournier, directeur général des entreprises Schrader et Gurtner à Pontarlier, et président de l’IUMM Doubs, l’Union des industries et métiers de la métallurgie.

 

Bonjour monsieur Tournier. Comment présenter cette semaine ? Comment se décline-t-elle et quel est l’objectif ?

Cette semaine est organisée au niveau national, à l’initiative des organisations et du ministère, pour mettre en avant les industries, qui sont pour la plupart méconnues par les plus jeunes. Et pas seulement, puisqu’elle s’adresse aussi aux demandeurs d’emploi et aux prescripteurs, c’est-à-dire les enseignants ou les psychologues scolaires, pour venir découvrir nos entreprises qui semblent visiblement bien fermées d’accès, alors que nous les rendons plutôt accessible toute l’année. Mais cette semaine est un bon prétexte pour mettre en place des organisations avec les collèges, les lycées, organiser les déplacements, et ouvrir nos usines.

 

Vous l’évoquez, cette semaine est destinée principalement aux jeunes, aux professionnels de l’orientation, aux demandeurs d’emploi. Le but est véritablement de présenter ces métiers et leurs atouts ?

Exactement. On n’a pas l’habitude dans les différentes organisations, déjà au collège, d’être à l’aise pour parler de l’industrie. Les choses changent beaucoup, et vite. L’industrie s’adapte très vite à son environnement. Donc on a besoin aussi d’apporter des éléments d’éclairage sur ce qu’on y fait, comment on y travaille, avec quels moyens, quels outils, quelles machines. Les choses évoluent très vite pour rester compétitif, donc ce n’est pas toujours facile pour les uns et les autres de se tenir à la page de ce qu’il se passe dans nos entreprises.

 

Cette nouvelle édition sera également l’occasion de mobiliser les acteurs de la formation et de créer des liens avec le monde de l’entreprise ?

Tout à fait. On essaye de donner des pistes de réflexion ou des orientations au personnel de formation, pour faire connaître ce qui existe, pouvoir orienter suivant les appétences des uns et des autres sur nos métiers de l’industrie, qui bougent beaucoup, et qu’on puisse donner des clés de discussions et un départ d’échange. Donc là, on le fait directement avec certains formateurs qui viennent nous voir. Et puis, ensuite ils reviennent avec leur classe ou une partie de leur classe, sur des profils qu’ils auraient sélectionnés comme étant adaptés à nos métiers, qui sont pour le coup très larges.

 

Cette année, combien d’entreprises ouvrent leurs portes et proposent des visites ?

Sur le territoire franc-comtois, il y a une cinquantaine d’entreprises. On a enregistré à peu près 1800 inscrits pour venir nous visiter. Ce qui fait environ 1300 collégiens /lycéens, 300 demandeurs d’emploi, et une cinquantaine de prescripteurs.

 

Globalement, comme se porte le secteur de l’industrie aujourd’hui en Franche-Comté ?

Le secteur se porte bien de manière générale, après on est toujours assujetti aux fluctuations de la conjoncture. Ça dépend des domaines d’activité, l’automobile c’est un petit peu plus compliqué, le luxe se portait bien jusque-là, surtout à destination de la Chine, mais derrière ça peut être un peu compliqué quand ces marchés diminuent. On a une grosse opportunité aujourd’hui de renouveler notre offre, parce que la demande change. Beaucoup de nos concitoyens nous demandent d’avoir des produits moins énergivores, plus respectueux de l’environnement, des industries qui avancent en fonction de nos exigences environnementales aussi. Donc on a une réelle opportunité d’essayer de travailler, d’innover, de créer et de développer de nouvelles choses, parce que la demande change. Donc on est obligé de s’adapter. Parfois ça va un peu trop vite, mais chaque entreprise doit adapter son offre à la demande.

 

Cette événement s’achèvera dimanche. Comment il se déroule jusqu’à présent ? Vous avez déjà eu quelques retours ?

C’est très intéressant. Le premier effet c’est la surprise. Parce que les gens ne s’attendent pas à voir ça derrière ces murs, devant lesquels ils passent souvent, en allant à l’école. Et quand ils rentrent, il y a un vrai effet de surprise. Les plus jeunes ont beaucoup d’imagination, et d’imaginer ce qu’il peut se passer derrière les murs d’une usine. Peut-être qu’ils se disent : « On va passer ce mur, et aller s’enfermer Â». Alors que l’entreprise, c’est une ouverture sur le monde. Il y a ce qu’on fabrique, mais aussi toutes les équipes autour. Les équipes commerciales, d’innovation, d’ingénieurs, etc. Tout cet écosystème montre une activité qui est quand même intéressante et en interaction avec des systèmes externes. On a besoin de fournisseurs, de partenaires, et on a bien évidemment besoin de clients. Donc tout ça est très riche, et très surprenant finalement. On peut avoir cette vision assez étriquée d’une usine. Alors que lorsqu’on vient la visiter, c’est tout à fait impressionnant, et c’est ce que ressentent directement les visiteurs. On est un peu surpris de tout ce qu’il peut y avoir derrière ces murs.

 

Vous encouragez à participer et à s’intéresser à cette semaine. Les métiers de l’industrie ont beaucoup de choses à offrir ?

Tout à fait. On essaye de pousser les uns et les autres, et notamment les entreprises à ouvrir leurs portes. Parce que si elles ne font pas l’exercice elles-mêmes, c’est très compliqué de pouvoir montrer quelque chose. Ce n’est pas toujours facile à organiser. Parce qu’on est contraint par un certain nombre de règles de sécurité dans l’entreprise. Mais pour autant, on essaye d’envoyer un maximum d’entreprises faire cet exercice avec nous. L’UIMM Doubs dont je suis le président, accompagne ces démarches pour donner un peu de cadre et de facilité dans l’organisation.

 

L’enseignement catholique de Franche-Comté effectuait sa rentrée 2023-2024 ce jeudi 24 août. Il accueillait 120 chefs d’établissement et organisait une réunion de rentrée avec les 2.000 enseignants qui recevront à partir du 4 septembre 25.000 élèves.

L’ensemble de l’interdiocèse de Franche-Comté, représente 25.000 élèves et 800 apprentis, répartis sur 54 écoles, 37 collèges, 11 lycées professionnels, 8 lycées généraux et technologiques, 5 lycées agricoles ainsi qu’un CFA. Malgré une chute démographique depuis quelques années, entraînant notamment une baisse au niveau de la fréquentation des écoles, Mireille Besseyre, la directrice de l’interdiocèse l’affirme : « on reste stable sur les effectifs Â». La directrice en a profité pour présenter la vision de l’enseignement catholique portée par l’ensemble des diocèses de la région pour la rentrée de septembre, qui gravite autour de plusieurs axes.  

 

Les 4 grandes orientations

Premièrement, cela concerne le projet éducatif. « C’est ce qui fait la spécificité de l’enseignement catholique sur un projet chrétien. Comment il se vit aujourd’hui, dans nos établissements. On accueille tout le monde, aussi bien des élèves catholiques que ceux issus d’autres religions ou même sans religion. C’est le propre même de l’enseignement catholique depuis sa création Â» explique Mireille Besseyre, en indiquant souhaiter la promotion de l’éducation intégrale. Vient ensuite le travail autour de la gouvernance partagée. L’objectif est de construire une communauté d’acteurs solidaires et engagés. « Comment, à l'intérieur de cette gouvernance, la coopération, le travail de conseil et les décisions vont se terminer après tout un travail de concertation et de collaboration. Comment faire en sorte que la gouvernance puisse s'ajuster aux nouveaux besoins ? Â» détaille Mireille Besseyre. Le 3ème axe s’articule autour du pacte éducatif, lancé en 2019 par le Pape François, qui a pour objectif de raviver l’engagement, pour et avec les jeunes générations. La directrice de l’interdiocèse souhaite mettre en avant la question de l’écologie intégrale. « Il s’agit ici d’interroger la place de l'Homme par rapport aux enjeux écologiques, avec toute cette notion de fraternité. C'est vraiment le rapport de l'Homme à la nature, mais aussi plus largement des Hommes entre eux Â». Enfin, la 4ème grande orientation est l’accompagnement à l’orientation. « C’est une priorité, de par les différentes réformes, de par la transformation du rapport au métier et du rapport au travail. Comment nous accompagnons les jeunes dans leur parcours de vie ? Comment on va essayer de les aider à repérer leurs talents, pour qu’ils puissent peu à peu construire ce vers quoi ils sont appelés à grandir Â» souligne Mireille Besseyre.

 

Un recrutement compliqué

Si l’enseignement catholique de Franche-Comté se veut rassurant, et indique « qu’il arrivera à avoir un enseignant devant chaque élève à la rentrée Â», il ne masque néanmoins pas les difficultés de recrutement rencontrées cette année. Si cela ne semble pas concerner le premier degré, en revanche, le secondaire manque encore d’enseignants et la direction devra faire appel à des suppléants. « Très bonne nouvelle cette année » indique l’interdiocèse, ces suppléants percevront exactement les mêmes salaires que dans le public. Par ailleurs, la situation reste tendue du côté des formateurs nécessaires pour les 15 UFA, unités de formation par apprentissage, que compte l’interdiocèse. C’est une vingtaine de postes qui restent à pourvoir, une priorité pour la direction.

 

Plus de la moitié de la France est placée en alerte orange canicule depuis ce lundi. Une alerte qui se poursuivra ces prochains jours, et qui touche notre région.

La canicule est définie par de très fortes chaleurs le jour et la nuit durant au moins 3 jours consécutifs. Elle comprend 2 paramètres : chaleur et durée. Elle peut être détectée par Météo France 5 à 7 jours avant son déclenchement. Le seuil élevé de températures à partir duquel on parle de canicule varie en fonction des régions concernées et de leur habitude à la chaleur. Un seuil existe également pour les températures nocturnes puisque les températures baissent peu la nuit dans ces conditions.

 

Un plan canicule en 4 niveaux

 

Météo France calcule des indicateurs croissant des données météorologiques et sanitaires (mortalité par exemple) comparées à des valeurs maximales et minimales pour chaque département et aux prévisions des jours suivants. Ils déclenchent des seuils d’alerte et sont classés en 4 catégories :

  • Vigilance verte (veille saisonnière) : elle couvre l’été du 1er juin au 15 septembre et peut être prolongée si les conditions l’exigent.
  • Vigilance jaune (alerte chaleur) : la veille est renforcée en cas de pic de chaleur (1 ou 2 jours), et quand les indicateurs sont proches des seuils avec prévisions à la hausse pour les jours suivants ou non. Elle sert à préparer la population à une éventuelle montée des températures en communiquant sur la protection.
  • Vigilance orange (alerte canicule) : elle est déclenchée par le préfet selon les conditions locales (pollution) et des indicateurs sanitaires. Les acteurs du plan canicule prennent les mesures définies au plan ORSEC départemental, notamment celles visant les personnes âgées, handicapées et isolées.
  • Vigilance rouge (mobilisation maximale) : elle est déclenchée par le Premier Ministre et prévoit des mesures exceptionnelles. Elle concerne une canicule longue, intense perturbant le fonctionnement de services publics sur-sollicités (eau, électricité, hôpitaux, pompes funèbres…), l’arrêt d’activités ou l’aménagement du temps de travail et des dégâts sur l’environnement (sécheresse, incendies…).

Un numéro vert d’information, le 0 800 06 66 66 (gratuit depuis un téléphone fixe) est disponible de 8h à 20h. On peut aussi inscrire ses proches sur une liste en mairie afin que des bénévoles les aident lors d’une canicule.

 

Quels sont les risques de la canicule et comment s’en protéger ?

La canicule impose la vigilance. Quand le corps ne régule plus la température interne et que cette dernière augmente, de nombreux symptômes apparaissent. Comme par exemple :

 

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Le repos et l’hydratation continue dans un endroit frais permettent de les éviter.

 

Les personnes âgées et dépendantes en lit ou en fauteuil sont vulnérables lors d’une canicule : perception de la chaleur, sensation de soif et capacité à transpirer sont amoindries, les exposant à un danger. Humidifier la peau et les faire boire régulièrement facilitent leur adaptation. La chaleur aggrave la maladie, notamment les maladies chroniques, les maladies mentales gênant la compréhension des risques ou des gestes de prévention, les infections, l’obésité ou la dénutrition. Certains médicaments entraînent aussi des effets secondaires liés à une mauvaise hydratation et régulation de la température du corps.

Il faut adopter de bons réflexes pour lutter contre la chaleur :

 

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Ce week-end marquait le coup d’envoi de la Coupe de France avec 149 matchs au menu. Pour ce 1er Tour, 105 équipes étaient exemptes, dont 16 équipes de National, National 2 et National 3, 65 équipes de R1 HERBELIN et Régional 2, ainsi que 24 équipes de Régional 3. Pour rappel, la Ligue Bourgogne-Franche-Comté a enregistré un nouveau record d’engagés avec 404 clubs. Le tirage au sort du 2ème Tour de la Coupe de France Masculine et le 1er Tour de la Coupe de France Féminine auront lieu le mardi 22 août prochain.

Parmi les rencontres engageant des clubs francs-comtois :

Saint Lupicin (D3) – Trois Monts (D1)

Les Fins 2 - 1 ABC Foot

Grandvaux Foot (D2) – Foucherans (D2)

Plaine 39 (D2) – Rochefort Amange (D1)

Aromas (D3) – Jura Nord Foot (D1)

Rahon (D3) – FC Haut-Jura (D1)

Saint Aubin (D3) – Combe d’Ain Crotenay (D1)

Mouchard Arc (D2) – Foncine/Fort du Plasne (D2)

Rougemont Concorde (D2) – Doubs (D1)

Les Fonges 91 (D2) 1 – 1 AS Nord Territoire (R3) ( 6 TAB 7)

Lougres (D3) – Etalans Vernierfontaine (D2)

Pierrefontaine Laviron (D2) 0 – 2 Voujeaucourt (D2)

Esse (D1) 2 – 0 Orchamps Vennes (D2)

Dambelin (D3) 0 – 7 Montrapon Besançon (D3)

Beure (D4) 2 – 2 Monts d’Usiers (D2) ( 2 TAB 3)

Les Fins (D1) – ABC Foot (D2)

Avoudrey (D2) 3 – 2 Drugeon Sport (D3)

Auxon Dessous (D2) 5  – 0 Feule Solemont (D3)

Suarce (D2) 5 – 0 Lièvremont Arçon (D1)

Grand Besançon (D2) 7 – 0 Seloncourt (D2)

Massif Haut-Doubs (D3) 0 – 4 Exincourt (R3)

Noël Cerneux (D2) 0 – 2 Villers le Lac (D1)

ASC Velotte – Lac Remoray (D2)

Hérimoncourt (D2) 4 – 0 US Laveron (D3)

SP Besançon (D3) 5 – 1 Dannemarie (D3)

Thise Chalezeule (D2) 2 – 2 Giro Lepuix (D1) ( 3 TAB 4)

Valdoie (D1) 2 – 1 Guyans Vennes (D2)

Le Russey (D2) 2 – 0 Rougegoutte (D3)

Villars Sous Dampjoux 0 - 1 Les Ecorces

La Barêche (D2) 4 – 6 Mathay (D2)

Les Quatre Monts (D3) 0 – 3 Bessoncourt (R3)

Les Fontenelles (D3) 1 – 4 Le Chateleu (D2)

Clemenceau Besançon (D2) 6 – 3 Les Sapins (D2)

Avanne Avenay (D3) 1 – 4 Mahoraise Besançon (D1)

Villeneuve d’Amont (D3) 6 – 5 US Doubs Sud (D2)

FC 3 Cantons 3 - 1 Etalans

Le constat est inquiétant. Cette année, le coût de la rentrée dépasse le montant alarmant des 3000€. Pour la majorité des étudiants et étudiantes, la rentrée universitaire est une étape qui risque de se révéler insurmontable sans le soutien financier de leur famille ou un emploi parallèlement à leurs études. Cette réalité affecte particulièrement les jeunes issus de familles modestes, compromettant ainsi leur accès au diplôme et augmentant les risques de décrochage.

 

L’inflation qui s’élève à 7.1 % en janvier 2023 (contre 3.3% en janvier 2022), conséquence directe de la guerre en Ukraine qui continue d’impacter l’économie depuis février 2022, exacerbe la précarité étudiante. Cette situation peut s’avérer éprouvante pour un étudiant ou une étudiante. La FAGE, Fédération des associations générales étudiantes, et à l’échelle de notre territoire, la BAF, Fédération des Etudiants Franc-Comtois, établissent désormais depuis plusieurs années l’indicateur du coût de la rentrée, dans le but de mettre en évidence les dépenses imputées à un étudiant ou une étudiante. Cette année encore, la BAF et son réseau réalisent le même constat : le coût de la rentrée universitaire ne cesse d’augmenter chaque année. En 2023, le coût de la rentrée pour un étudiant Franc-Comtois s’élève à 2754,39€ contre 2658,12€ en 2022. Cela correspond à une augmentation de 3,50 % de dépense par rapport à l’année 2022. Ce chiffre, calculé pour les étudiants et étudiantes de Besançon, se rapproche fortement des chiffres que l’on peut obtenir à Belfort ou Montbéliard. Les étudiants et étudiantes devront dépenser 2612,39€ à Belfort, tandis qu’à Montbéliard il faudra déverser 2577,89€ en début d’année.

 

L’indicateur du coût de la rentrée de la BAF permet d’exposer deux types de frais de rentrée.

 

Les frais spécifiques de rentrée, qui correspondent à des frais uniques dépensés en début d’année universitaire :

  • Les frais d’inscription en Licence
  • Les frais de CVEC (Contribution de Vie Etudiant et du Campus)
  • Les frais d’agence et du dépôt de garantie pour la location d’un appartement
  • Les frais liés à l’achats du matériel pédagogique (fournitures et manuels scolaires)
  • Les frais liés à une complémentaire santé
  • Les frais liés à l’assurance logement

 

Les frais de vie courante, qui correspondent aux dépenses mensuelles qu’a un étudiant ou étudiante pour vivre, se nourrir, se loger, se déplacer :

  • Le loyer et les charges locatives
  • 20 repas consommés au restaurant universitaire
  • Les courses alimentaires
  • L’achat d’équipements divers (produits d’hygiène et d’entretien des vêtements)
  • Les loisirs
  • Les transports
  • Les frais de téléphonie et d’internet.
  • Les frais modulaires, qui concernent une partie des étudiants en provenance des DOM- COM.

L’ensemble de cet indicateur et de ces axes détaillent le coût que représente la rentrée universitaire dans de bonnes conditions pour un étudiant de 20 ans, non boursier, s’inscrivant en cursus de licence à l’université en Franche-Comté et ne vivant plus au domicile familial.

 

Une augmentation des frais spécifiques de rentrée

Cette année les frais spécifiques de rentrée s’élèvent à 1603,73€ à Belfort1588,79€ à Montbéliard et 1676,29€ à Besançon. Soit une augmentation de 2,18 % par rapport à l’année 2022. Les principaux facteurs d’augmentation de ces frais sont l’augmentation de la CVEC, dont la quittance a atteint le prix symbolique de 100€, soit une augmentation de 5% en un an. Contrairement aux frais d’inscriptions qui sont gelés pour l’année universitaire 2023-2024, la CVEC est quant à elle indexé avec l’inflation et continue donc d’augmenter. Le montant peut être remboursé en totalité pour les étudiants boursiers. Néanmoins, selon les chiffres publiés par l’Université de Franche-Comté, en 2020, 43% des étudiants et étudiantes ne bénéficient pas d’une bourse d’étude. Cette augmentation est aussi soulignée par l’augmentation des frais de l’assurance habitation et du dépôt de garanti, ainsi que du coût de la complémentaire santé.

 

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Une augmentation des frais de vie courante en lien avec l’inflation

Cette année, les frais de vie courante s’élèvent à 1078,10€ à Besançon, soit une augmentation de 5,54% en comparaison à 2022. Seuls les repas dans les restaurants universitaires au prix de 3€30 restent inchangés. A Montbéliard ces frais s’élèvent à 989,1€ et 1008,6€ à Belfort. Les principaux facteurs d’augmentation des frais de vie courante sont l’achat d’équipement essentiels tels que les produits d’hygiène, des vêtements ou encore des produits d’entretien. Les dépenses liées à l’achat des denrées alimentaires représentent une augmentation de 13,30% en un an.

L’argent déboursé pour l’achat de produits essentiels pour se nourrir, se vêtir et assurer une hygiène correcte représente 341,81€ en 2023 soit environ 31,70% des frais de vie courante pour un étudiant Franc-comtois. À cela s’ajoutent le loyer, les transports ou encore les frais de téléphonie mobile et d’internet qui augmentent de 16% et qui sont essentiels pour assurer les enseignements à distance, bien ancrés dans le système d’enseignement depuis la crise sanitaire. À ces dépenses s’ajoutent les frais liés aux protections et anti-douleurs que débourse mensuellement une personne menstruée, soit 9,58€.

 

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Les dermatologues de Franche-Comté proposent de lancer « Juin Jaune Â», une opération innovante annuelle de sensibilisation au risque solaire sur la semaine du solstice d’été à partir du 21 juin. Les cancers de la peau sont les cancers les plus fréquents, notamment en Franche-Comté. Selon les dermatologues francs-comtois, beaucoup de personnes se protègent encore trop mal du soleil. L’accent de cette campagne sera particulièrement porté sur la jeunesse.

L'objectif de cette opération est de relancer des campagnes chaque année, avec une nouveauté à partir de 2023 : Juin Jaune. Il s’agit d’une campagne qui veut un bouleversement total dans le message de prévention. « Le message donné en France depuis 40 ans est mauvais. La crème solaire ne marche pas correctement, c'est seulement un complément. La seule protection est vestimentaire, et toute l'année. Le soleil ne s'arrête pas fin août. Nous sommes dans les régions les plus touchées Â» alerte Hervé Van Landuyt, dermatologue à Besançon, membre de l’ASFODER et représentant de A Fleur de Peau. Selon lui, les citoyens ne sont pas responsables à 100% car ces derniers ne sont pas informés correctement. Beaucoup trop de personnes pensent encore que la crème solaire suffit lors d'une baignade, et ne se méfient réellement du soleil que lors des mois de juillet/août, en vacances et à la plage. « Il y a 50/60 ans toutes les personnes se protégeaient. C'est donc un retour vers le bon sens avec une priorité : les enfants et les jeunes patients Â» ajoute le dermatologue.

 

La jeunesse ciblée en priorité

Exposer l’enfant au soleil, une maltraitance ? Ce n’est pas encore le cas en France mais c’est ce qui est souhaité par de nombreuses associations. En Australie, pays où le taux de cancer de la peau est parmi les plus élevés au monde, il s’agit déjà d’un délit. Les instances de sécurité sanitaire ont mis en place des actions de prévention et il s’agit du seul pays où le cancer de la peau chute chez les mois de 50 ans. « Il faudra certainement légiférer en interdisant d’exposer un enfant au soleil, sans vêtements adaptés, dans toutes les activités extérieures de loisirs aquatiques ou de sports extérieurs. Ce sera l’objectif 2024, que ça plaise ou non. Il faut qu’on lance ce type de campagne en France et en Europe. La prévention primaire est notre priorité, il ne faut plus laisser d'enfants s'exposer en prenant des coups de soleil dans la région chaque printemps, été et automne » indique Hervé Van Landuyt.

 

« La seule prévention est celle que beaucoup de pays ont adopté depuis des années. Ce sont des vêtements, adaptés, larges, flottants, des chapeaux adaptés à son look ou un bob. La casquette ne protège malheureusement pas les oreilles et la crème est seulement un complément. Aujourd'hui on trouve dans de nombreux domaines, des vêtements qui permettent largement de faire une balade dans le Haut-Doubs sans avoir de gêne au niveau de la chaleur Â» Hervé Van Landuyt, dermatologue.

 

Changer les mentalités

Tout cancer de la peau opéré tôt est totalement guéri en une heure. Quel que soit l'âge de la patiente ou du patient. « Il n’est donc pas normal que dans un pays riche comme le nôtre, il y ait un décès par cancer de la peau toutes les 5/6h Â» souligne Hervé Van Landuyt. Le dermatologue alerte aussi des effets du bronzage passif, qui concerne chaque personne s’exposant au soleil à n’importe quelle saison, dans le cadre de son quotidien, son travail, ou n’importe quelle autre activité.  « C'est compliqué parce que c'est un message qui est contraignant et les gens n'aiment pas les contraintes de façon générale. Notre continent, l'Europe occidentale, est dans cette espèce de culte du soleil, du bronzage, chaque été. C'est comme le tabagisme, il faudra beaucoup de temps, en rabâchant encore et encore. C'est un travail de toute l'année et on ne peut pas changer brutalement le message erroné. Je pense que nous sommes, nous les dermatologues, la profession qui avons dit le plus de bêtises en 40 ans, en confiant votre santé aux vendeurs de crème solaire, qui reste toute de même importante pour la prévention et la réverbération. Je ne dis pas qu'il ne faut plus en mettre du tout, mais une fois de plus, ce n'est qu'un complément Â» explique Hervé Van Landuyt.

 

Le cancer de la peau est le cancer le plus fréquent en Europe, en France, et en Franche-Comté. Il a une incidence qui double tous les 5 à 8 ans depuis l'année 2000.

 

À l’occasion de la journée mondiale des zones humides qui s’est tenue jeudi dernier, le conservatoire botanique organisait un événement dédié aux libellules, sous la forme d’une ciné-conférence au Scénacle de Besançon. Après une projection du film « L’appel des libellules Â», quelques naturalistes ont échangé avec le public d’une salle comble pour en dire un peu plus sur ces insectes, tout en présentant leur travail en faveur de la préservation.

À l’intersection de la rue de la Vieille Monnaie et celle d’Ernest Renan, après un porche en pierre débouchant sur une cour intérieure, se situe le Scénacle, cet espace pluridisciplinaire et pluriculturel, au sein duquel se trouve une petite salle de théâtre. Jeudi dernier, elle accueillait des étudiants, des familles et de nombreuses personnes âgées, venus assister à cette projection sur les libellules. Les spectateurs était bien au rendez-vous, à tel point que des bancs et chaises ont été rajoutés au fond de cette salle pouvant accueillir à l'accoutumée une centaine de personnes. Devant une salle comble, un naturaliste s’avance aux côtés de Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté, afin de présenter en quelques mots cette ciné-conférence.

 

Les zones humides, terre sacrée des libellules

Il n’est pas meilleures ambassadrices des zones humides que les libellules. Aussi gracieuses que redoutables, ces chasseresses peuplent les mares, étangs, tourbières et cours d’eau de notre territoire. Entièrement dépendante des zones humides et de la qualité de l’eau, les libellules ont besoin de cette ressource pour pondre, et que leurs larves s’y développent. Les pressions exercées sur ces milieux naturels menacent directement la survie de ces populations. Sur les 95 espèces présentes en France, la Franche-Comté en abrite 67, dont 25% sont aujourd’hui considérées comme menacées, et trois en danger critique d’extinction. La responsabilité du territoire dans la préservation de ces insectes est particulièrement forte, c’est la raison pour laquelle était organisé cet événement de sensibilisation à destination du grand public.

 

Le destin des libellules lié à celui de l’eau

Marie Daniel et Fabien Mazzocco sont les réalisateurs de « L’appel des libellules Â». Ils travaillent ensemble depuis plus de 13 ans, et selon eux, il était impossible de parler de libellules sans traiter de la problématique de l’eau. « Pour comprendre ce qui arrive aux libellules, nous avons rencontré plusieurs personnes différentes : des naturalistes qui nous ont guidés jusqu’aux spécimens rares, mais aussi d’autres spécialistes qui nous ont permis de prendre conscience de ce lien si fort, si essentiel entre ces animaux et l’eau. Le constat est dur et nous ne voulions pas le cacher. Au contraire » indiquent les réalisateurs. Le défi de ce film était de ramener des images de comportements, dont certains quasiment inédits. C’est pourquoi ce documentaire a été tourné sur deux saisons, afin de réussir à capter certaines séquences, comme la ponte sous l’eau, les loopings, ou encore les courses poursuites de ces libellules.

 

Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté : 

 

Les élus du Pôle métropolitain ont décidé d’interpeller l’Etat, la Région et le Conseil d’orientation des infrastructures sur les enjeux ferroviaires du Centre Franche-Comté. Ils ont établi une déclaration dans laquelle ils pointent les difficultés, les dysfonctionnements et les investissements à prévoir. Pour ces élus de Pontarlier, Morteau, Dole, Lons-le-Saunier, Besançon et Vesoul, il est important de préserver ces moyens qui concourent au désenclavement de leur territoire, à leur attractivité et leur développement économique.

Selon eux, trois lignes ferroviaires sont à protéger en priorité :  Le « Y Â» Dole-Mouchard-Frasne vers Neuchâtel (via Pontarlier et Val-de-Travers) et vers Lausanne (via Vallorbe) ; la Ligne des Horlogers Besançon – La Chaux-de-Fonds et l’axe Paris-Vesoul-Belfort-Delle-Porrentruy-Delémont-Bienne. Aujourd’hui, les besoins en termes d’investissement financiers sont importants et ces responsables de collectivité locale craignent qu’ils ne seront pas à la hauteur des enjeux qui se présentent. Les inquiétudes sont d’autant plus grandes que le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté n’a pas souhaité s’inscrire dans le plan de financement établi par une quinzaine de régions, qui, rappelons-le, se sont vues confier la gestion d’une partie du réseau ferroviaire de leur territoire.

Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole, membre du bureau de la Communauté d'Agglomération du Grand Dole : 

 

La Ligne des Horlogers, Besançon - La Chaux-de-Fonds

Pour les élus, les travaux prévus jusqu’en 2025, concernant la remise à niveau des installations et de l'itinéraire sont insuffisants. Ils doivent s’accompagner d’une évolution du matériel et de sa capacité,  d’un ajustement de l’offre (cadencement, matériel capacitaire, énergie…) et d’une meilleure  adaptation des horaires. L’offre actuelle reste peu concurrentielle face à la route, d’où un problème d’attractivité ferroviaire. Les maires demandent une meilleure communication autour de ces itinéraires, afin qu’ils trouvent un public plus nombreux. Une autre inquiétude porte sur les financements à venir. A ce jour, l’état français ne s’est toujours pas positionné sur le soutien qu’il doit apporter pour les travaux prévus en 2024.

L’axe du « Y Â» de Frasne

Cet axe a comme particularité, venant de Dole et Mouchard, de se scinder à Frasne : une branche vers Pontarlier, Val-de-Travers et Neuchâtel, et une branche vers Vallorbe et Lausanne. Le nÅ“ud ferroviaire de Mouchard assure un lien de ce « Y » vers le sud (Lons-le-Saunier puis Bourg-en-Bresse et Lyon) et vers le nord (Besançon, Nord Franche-Comté, Strasbourg). Pour les élus, son existence est une nécessité pour alléger les itinéraires routiers transfrontaliers saturés. A ce jour, le financement de la remise à niveau du tronçon Pontarlier - Val-de-Travers n’est pas assuré.  Plus largement, c’est tout l’ensemble de l’axe Dole-Frasne-Pontarlier-Neuchâtel qui pose problème, ainsi que la liaison vers Lausanne.

Par ailleurs, les élus ont constaté que l’offre TGV sur cette ligne a subi un net repli ces dernières années au profit des liaisons internationales par Bâle et Genève. Des inquiétudes se sont également exprimées quant au maintien de l’arrêt à Frasne.  Il est craint à plus ou moins long terme qu’aucun arrêt ne soit programmé, sur l’Arc Jurassien, pour  la ligne Lyria « Paris-Dijon-Lausanne Â». Les services par autocar ne peuvent pas être la solution.

Des discussions sont programmées prochainement avec la région et Anne Vignot devrait également rencontrer très prochainement Clément Beaune, le ministre des transports.

 

Patrick Genre, président de la Communauté de communes du Grand Pontarlier :