Dans le cadre d’une opération de soutien à la parentalité à destination des parents d’adolescents ( 11 – 15 ans), la MJC Centre social de Morteau, en partenariat avec Rés’ado et le CCAS, propose une conférence, baptisée « parents d’ados… une relation à (re)construire ? » ce mardi soir, à 20h, à la salle des fêtes. Elle sera animée par Gérard Vallat, Psychologue, psychothérapeute familial.
En parallèle de cette rencontre, des groupes de paroles mensuels seront organisés. Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter la MJC de Morteau. Tel : 03.8167.04.25 ou contact@mjcmorteau.com
On en sait plus sur l’uniforme que porteront les élèves des établissements scolaires, engagés dès cette année, dans l’expérimentation du port de l’uniforme à l’école. Une centaine d’établissements sont concernés cette année, avant une éventuelle généralisation en 2026. Ce dernier, qui sera proposé aux collectivités, se composera d’un polo blanc ou gris, d’un pull bleu marine et d’un pantalon gris, ainsi que d’une blouse pour les enfants de maternelle. Un espace permettra à la collectivité d’y faire apparaître son logo, en finançant une partie du coût.
Que s’est-t-il passé dans cette famille ? Trois frères, aujourd’hui septuagénaires, sont mis en cause pour des actes pédophiles, viols et des agressions sexuelles pouvant remonter jusqu’aux années 80. En juin dernier, l’un de ces hommes, âgé de 73 ans, a comparu devant les juges de Besançon et a été condamné à cinq ans de prison ferme. Ces trois frères étaient tous mariés avec des assistantes maternelles. Un de ces couples était même famille d’accueil. Des centaines d’enfants ont pu être en contact avec ces trois frères. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes pour faire toute la lumière sur ces agissements. Etienne Manteaux, le procureur de Besançon appelle toutes les victimes à se manifester et à rentrer en contact avec la gendarmerie de Tarragnoz.
Une affaire qui éclate en 2021
Tout commence en mars 2021, après qu’une collégienne indique à ses proches puis aux gendarmes qu’elle a été victime d’agressions sexuelles, chez son ancienne assistance maternelle, à Saône, par son mari. Des révélations qui débouchent sur huit autres plaintes. L’homme de 73 ans a comparu en juin dernier à Besançon et a été condamné à cinq ans de prison ferme.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. « C’est la pugnacité d’un gendarme de la brigade de Tarragnoz qui a permis de faire la lumière sur ces agissements, et de découvrir de nouveaux faits » indiquait ce matin, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon, lors d’une conférence de presse. En effet, l’enquêteur a découvert que le neveu du mis en cause avait dénoncé des attouchements, commis dans les années 80. Une deuxième enquête a donc été ouverte concernant le frère du prévenu, âgé de 78 ans. Entendu en 2021, son fils a confirmé avoir été victime de violences sexuelles par son père durant son enfance, faits pour lesquels il avait porté plainte en 2017. En apprenant l’ouverture de cette enquête, l’homme de 78 ans a tenté de mettre fin à ses jours en se tranchant la carotide. Sauvé par les médecins, il a reconnu huit faits dont l’agression sur son fils. Mais la totalité des faits sont aujourd’hui prescrits. Interrogé sur son enfance, le septuagénaire raconte avoir été agressé sexuellement par un prêtre et des garçons plus âgés alors qu'il était pensionnaire d'une institution catholique à Villers-Saint-Martin.
Le troisième frère, accusé à son tour
Puis, l’enquête prend un autre tournant en février 2023. Une femme apporte un nouveau témoignage, sur les réseaux sociaux, accusant le troisième frère, âgé de 70 ans. Celle qui a été placée de ses 18 mois à ses 18 ans dans cette famille à Arguel, déclare aux gendarmes avoir été « victime de violences sexuelles et d'une pénétration sexuelle digitale » en 1995, alors qu’elle est âgée de 13 ans. L’homme se présente alors spontanément à la gendarmerie, en criant à la diffamation, avant de porter plainte. Mais lors de son audition, le septuagénaire revient sur ses propos, et avoue que « ce qu’elle dit est en partie vrai ». Les enquêteurs identifient deux autres victimes, hébergées au domicile familial, à Arguel et à Larnod. Le septuagénaire a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Ce dernier reconnaît les agressions, mais pas le viol. Et selon la législation, les agressions sont prescrites, et le viol peut être retenu par la justice à son encontre.
Combien de victimes ?
« Que s’est-il passé dans cette famille ? Ça dépasse toutes les statistiques » s’inquiète Etienne Manteaux. Le parquet a lancé un appel à témoin pour retrouver d'autres potentielles victimes, parmi tous les enfants accueillis, notamment chez le troisième couple à Arguel puis Saône. « Ce couple a accueilli un très grand nombre d’enfants. Madame était assistante maternelle. Des investigations approfondies doivent être menées ». Une centaine de mineurs ont pu être en contact avec l’un de ces trois frères. « La libération de la parole est douloureuse, mais elle est libératrice quand on est entendu. Le fait de parler est essentiel, la parole est puissamment libératrice. Même si les faits sont susceptibles d'être prescrits et qu'on ne peut ainsi se porter partie civile à un procès, les victimes peuvent être citées comme témoin devant une cour. C'est important pour la manifestation de la vérité » affirme Etienne Manteaux.
Si vous détenez des informations, contactez la brigade de gendarmerie de Besançon-Tarragnoz au : 03 81 81 32 23.
Du 14 au 18 novembre prochain, la Ville de Maîche organise la 1ère édition de son évènement sur la parentalité. Chaque année, les services de l’enfance et de la jeunesse de la ville et le Relais Petite Enfance du territoire proposent des journées dédiées aux sujets de l’enfance en soutien à la parentalité. Mais, cette année, la cité a souhaité accentuer l’initiative, en organisant un véritable rendez-vous de cinq jours.
Comme le rappelle Véronique Salvi, adjointe à la commission jeunesse, vie scolaire, familiale et sociale, le métier de parent est sans doute le plus compliqué. Il demande une multitude de compétences, que l’expérience et les rencontres permettent d’acquérir. C’est donc dans ce contexte-là que la ville de Maîche se mobilise pour offrir aux parents les relais et contacts nécessaires pour mieux vivre en famille, éduquer et faire grandir le mieux possible.
Des rencontres
Pour répondre aux nombreuses interrogations et trouver des solutions, plusieurs rendez-vous sont prévus. Tout d’abord, « la maison géante » proposera une immersion dans un décor surdimensionné pour prendre conscience des risques domestiques. Des rencontres seront également possibles avec des professionnels de la parentalité et des acteurs de la vie familiale. Des temps très intéressants pour permettre aux parents et futurs parents de se repérer dans le dédale des dispositifs existants, et parfois non négligeables, dans son parcours d’éducateur.
Des ateliers et des sujets d’actualité
Les visiteurs pourront également vivre différents instants tels que Mon Moment Magique, les cafés et ateliers des parents et de nombreux autres stands sur les émotions, les relations avec son ado, les dépistages auditifs, … . Il sera aussi abordé des sujets d’actualité tels que la cyberdépendance, les dérives sur le net, les écrans et les réseaux sociaux, … . Les enfants ne sont également pas oubliés. Il leur sera ouvert des temps d’animation : sensations alimentaires, nouveaux jeux de société, bricolage, … .
Infos pratiques
La Ville de Maîche organise deux journées grand public les mercredi 15, de 14h à 18h, et samedi 18 novembre, de 10h à 16h. Renseignements et inscriptions : secrétariat de mairie : 03.81.64.03.01 ou contact@maitrie-maiche.fr . Programme détaillé sur www.mairie-maiche.fr
L'interview de la rédaction : Véronique Salvi
La ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé a annoncé hier qu’elle réfléchissait, avec les organisations syndicales et patronales, à une réforme du congé parental. Ce nouveau droit pour les parents leur permettra de mieux les indemniser. Le congé parental actuel s’élève à 425 euros par mois Il devrait entrer en vigueur en 2025.
Concilier vie professionnelle et vie familiale n’est pas chose simple. Une enquête réalisée en début d’année par le réseau des UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) laisse apparaître de vraies difficultés. Soucieux du bien être des familles, l’organisme liste plusieurs mesures pour faciliter l’accès des parents à l’emploi, et notamment celui des mères, tout en leur permettant de pouvoir assumer pleinement leur rôle éducatif. Plein Air a rencontré Karima Rochdi, la présidente de l’UDAF du Doubs.
Le constat
A la suite de l’observatoire régionale que le réseau des UDAF a réalisé en début d’année, 74% des parents interrogés disent « rencontrer des difficultés à remplir leurs responsabilités familiales ». Et ce, « pour avoir passé trop de temps au travail ». Pour un tiers d’entre eux, ces difficultés sont fréquentes. Ils les éprouvent au moins une à plusieurs fois par mois. Cette difficile conciliation concerne toutes les catégories de parents ayant des enfants à charge.
Les causes sont multiples. Mais l’étendue des horaires de travail arrive en tête. Près de quatre parents sur dix l’évoquent. Par ailleurs, trois parents sur dis ont déjà interrompu ou réduit leur activité professionnelle plus d’un mois (en dehors des congés parentaux) pour s’occuper de leur enfant. Logiquement, cette réduction d’activité a des conséquences financières négatives pour 84 % des parents qui y ont eu recours. Enfin, 25% des parents qui ont réduit leur temps de travail l’ont fait pour éviter des frais de garde trop lourds.
Quelles mesures ?
« La conciliation est la clef d’ accès des parents à l’emploi. L’améliorer, c’est réduire la pauvreté des enfants, faciliter la réalisation du désir d’enfant, et promouvoir l’égalité professionnelle entre mères et pères » explique Karima Rochdi. C’est la raison pour laquelle, le réseau des Udaf propose plusieurs initiatives telles que : la création d’un congé parental, indemnisé à hauteur de 75% du salaire, jusqu’au 1 an de l’enfant, la prolongation du congé maternité de deux semaines post-natales et un meilleur encadrement des prix des crèches, notamment le reste à charge des crèches privées.
L'interview de la rédaction : Karima Rochdi
Selon une enquête de l’Ifop, 70% des femmes se disent « fatiguées » au retour des vacances, contre 57% des hommes. 2.000 personnes ont été interrogées. Les inégalités entre les deux sexes concernent également les congés. La charge mentale, notamment pour les couples ayant des enfants, explose. Les tâches domestiques, liées au lavage du linge, à la préparation des repas et des valises par exemple, figurent en bonne place. L’étude laisse apparaitre que les femmes trouvent un peu de répit lors de la préparation du barbecue. Une tâche que les hommes assument plus particulièrement.
L’allocation de rentrée scolaire sera débloquée ce mercredi dans les régions métropolitaines et dans la plupart des territoires ultramarins. Destinée aux familles modestes, cette aide sert à couvrir les frais liés aux fournitures scolaires.
Actuellement, cette aide a déjà été versée à La Réunion et à Mayotte. A partir de ce mercredi 16 août, ce sont donc les régions métropolitaines et les autres territoires ultramarins qui en bénéficieront. Ce sont près de trois millions de familles, soit cinq millions d’enfants de 6 à 18 ans qui sont concernés. Les montants ont été revalorisés de 5,6% par rapport à la prime versée l’été dernier, et s’élève à 398,09€ pour les enfants de 6 à 10 ans, 420,05€ pour les enfants de 11 à 14 ans, et 434,61€ pour les adolescents de 15 à 18 ans.
Pour surmonter la séparation ou le divorce de leurs parents, le département du Doubs offre aux enfants, âgés de 6 à 11 ans, la possibilité d’exprimer et de partager leurs émotions : colère, tristesse, solitude, culpabilité, … avec des professionnels formés à l’écoute et à la prise en charge de ce public.
Six séances d’expression sont programmées en mars et avril pour les aider à mieux vivre cette épreuve. Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter les centres médicaux-sociaux de Valdahon (03.81.26.04.18) et de Morteau (03.81.67.97.77).
Le 24 février prochain, le tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier, sur l’initiative de sa Présidente et du procureur de la République, organise une table ronde sur le parcours d’une victime de violences au sein du couple. Plusieurs associations animeront ce rendez-vous, ouvert au grand public.
Stéphanie Deblaere, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité femmes-hommes, la Maison de protection des Familles et les associations CIDFF, France Victimes 39 et Femmes Debout seront présentes. La justice souhaite présenter les différents acteurs jurassiens dans la prise en charge d’une victime de violences au sein du couple et informer sur le parcours d’une victime. Les personnes intéressées peuvent appeler le 03.84.35.13.00 pour s’inscrire.