Choix du secteur :
Se connecter :
 

Pour surmonter la séparation ou le divorce de leurs parents, le département du Doubs offre aux enfants, âgés de 6 à 11 ans, la possibilité d’exprimer et de partager leurs émotions : colère, tristesse, solitude, culpabilité, … avec des professionnels formés à l’écoute et à la prise en charge de ce public.

Six séances d’expression sont programmées en mars et avril pour les aider à mieux vivre cette épreuve. Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter les centres médicaux-sociaux de Valdahon (03.81.26.04.18) et de Morteau (03.81.67.97.77).

Le 24 février prochain, le tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier, sur l’initiative de sa Présidente et du procureur de la République, organise une table ronde sur le parcours d’une victime de violences au sein du couple. Plusieurs associations animeront ce rendez-vous, ouvert au grand public.

Stéphanie Deblaere, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité femmes-hommes, la Maison de protection des Familles et les associations CIDFF, France Victimes 39 et Femmes Debout seront présentes. La justice souhaite présenter les différents acteurs jurassiens dans la prise en charge d’une victime de violences au sein du couple et informer sur le parcours d’une victime. Les personnes intéressées peuvent appeler le 03.84.35.13.00 pour s’inscrire.

Le vendredi 27 janvier se déroulera au théâtre du Lavoir à Pontarlier, deux séances de théâtre forum organisées par l’EHPAD du Larmont en direction des professionnels de santé et des familles des résidents. L’objectif est d’instaurer un dialogue et de renouer la confiance entre les équipes soignantes et les familles des résidents. Avec la participation de quelques familles, les équipes soignantes ont participé à l’écriture de scénettes sur des sujets quotidiens, inspirés du réel, mettant en avant les difficultés qui peuvent affecter les relations entre les professionnels de santé et les familles.

« Notre idée est partie d’un constat. Celui qu’on a pu observer pendant la crise Covid, où nous avions des incompréhensions les uns à l’égard des autres. On avait le sentiment de ne plus se comprendre, d’avoir des représentations différentes, des visions et des attentes différentes. A partir de ce constat, ma collègue Anne-Charlotte Jandard, psychologue au CHIHC, et moi-même, avons réfléchi sur un outil, quelque chose qui nous permettrait de renouer le dialogue et surtout de mieux se comprendre en se mettant à la place de l’autre » explique Annick Guyot, cadre de santé à l’EHPAD du Larmont. Renouer un dialogue et mieux se comprendre donc, grâce à la théâtralisation de scénettes dévoilant des situations réelles et quotidiennes qui affectent les relations entre les professionnels et les familles. Elles seront jouées par des comédiens amateurs puisqu’il s’agira soit des soignants, soit des familles de résidents. Avec un objectif principal : le dialogue avec le public, là aussi composé des familles, soignants et de tous les professionnels de santé, intéressés par la vie et par ce qu’il se passe à l’EHPAD du Larmont, ainsi que dans les EHPAD en général. « C’est fait pour, c’est la volonté, l’objectif, l’interaction. C’est de renouer le dialogue, c’est notre priorité » souligne Karine Grosjean qui anime ce théâtre forum.

Ce projet s'articule autour du lien de confiance entre les familles et professionnels de santé. Il interroge les représentations qu'ont les uns et les autres sur l'image et le travail des professionnels en EHPAD, ainsi que sur la place des familles. « Le groupe est assez enthousiaste, avec tout le stress que ça peut comporter. Parce que nous ne sommes que des amatrices. Mais en tout cas le sujet nous intéresse, et permet de nous requestionner vis-à-vis de nos pratiques, la relation qu’on peut avoir avec les familles. Le sentiment est le même pour les familles qui travaillent aussi sur leur représentation, sur l’image qu’elles ont du travail des soignants en EHPAD. On a eu cette idée qu’on a trouvé originale et ludique. C’est la première fois qu’on va le faire, et heureusement qu’on est accompagné » indique Annick Guyot. Pour rappel, la première séance se tiendra à 14h le vendredi 27 janvier, et sera à destination des professionnels du CHIHC et des étudiants de l’IFSI. Quelques heures plus tard, à 18h, une nouvelle séance sera proposée aux familles des résidents.

Le Conseil Départemental du Doubs organise, à Morteau, un groupe d’expression pour les enfants de 6 à 11 ans qui vivent une séparation ou un divorce au sein de leur famille. Six séances de 2 heures se tiendront une fois par semaine à compter du 9 novembre prochain. Elles seront animées par des professionnelles de l’enfance.

A l’exception d’un rendez-vous, auquel les parents seront conviés, les autres n’accueilleront que les enfants. Les objectifs sont multiples : aider les enfants à se sentir mieux et reprendre confiance en eux, les rassurer, les soutenir, reconnaître et exprimer leurs émotions.

Cette initiative est gratuite. Pour s’inscrire, il suffit de composer le 03.81.98.17.61 ou le 03.81.67.97.77 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ce samedi 15 octobre, c’est la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal. Dans ce cadre là, Sandrine Capelli, alias Nimbè’s, sort sur les réseaux sociaux et sa chaîne Youtube, une chanson, baptisée « place des anges ». Sandrine en est l’auteure et l’interprète. Le Pontissalien Gilles Petitjean s’est chargé de la musique. Le mortuacien Phil Clémence s’est occupé des arrangements. Quant à la vidéo, elle a été réalisée par la société Smize Production, basée à Oye-et-Pallet.

Domiciliée dans le Haut-Doubs, cette maman a voulu parler de sa douleur à travers cette chanson. Il lui a fallu plusieurs années,  après la perte de son enfant,  avant de pouvoir trouver les mots capables de traduire avec la plus grande des justesses ses émotions, sa peine et sa souffrance. Pas toujours facile pour ces femmes, qui ont ressenti durant plusieurs mois la vie en elle, d’être entendues et comprises. « Nous sommes très peu écoutées. Nous avons peu de soutien. C’est très dur de se remettre de tout cela, de se relever physiquement. J’en porte encore les traces et les séquelles » affirme-t-elle.

Porteuse de vie et d’espoir

Comme le témoigne Sandrine Capelli, « ces femmes vivent un véritable choc ». Le plaisir de donner la vie se transforme en un véritable cauchemar.   La déchirure est immense. « Vous avez un corps qui est censé donner la vie et tout d’un coup tout s’arrête » ajoute-t-elle. Autant que faire se peut, Sandrine a trouvé dans la musique un moyen d’entrer en résilience. Être en capacité de mettre des mots sur des maux. Parvenir à exprimer cette souffrance qui prend tellement de place dans le quotidien. A travers sa démarche, il y a bien sûr la recherche du meilleur pour soi, mais aussi l’envie de partager, de témoigner pour d’autres. « Expliquer que rien n’est perdu et que la vie continue ». Comme elle le dit si bien, « partager un message d’espoir ». Et de conclure : « Il y a toujours un après. Même si le futur nous semble peu envisageable lorsque cela nous arrive, il faut garder espoir. La vie continue… ».

De nouveaux projets

Sandrine Capelli n’envisage pas de s’arrêter là. Celle qui a toujours aimé chanter, ambitionne de sortir prochainement un nouvel EP ou un nouvel album. De nombreux textes n’attendent que cela. Cette maman artiste du Haut-Doubs veut continuer à raconter la vie. Elle veut poursuivre sa guérison et aider, par son talent et son empathie, celles et ceux que le quotidien n’épargne pas.

Pour retrouver Nimbè’s. Rendez vous sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100086263913072 et sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCg6C5ZMiX3IJmBtPohbBABg

L'interview de la rédaction

Ce dimanche 25 septembre, dans le cadre de la journée des Familles, l’Union Départementale des Associations Familiales du Doubs, les associations familiales et associations de quartier organisent un temps convivial, avec des jeux et des activités pour les enfants dans le parc de la Maison de la Famille. Cette journée est gratuite. Au programme : atelier peinture, bricolage, maquillage, jeux surdimensionnés, structure gonflable, parcours sensoriel… . Cette initiative  sera également rythmée par un spectacle, à 11h30 et 15h, la présence d’un magicien sculpteur de ballon et des animations musicales.

Du 13 au 18 septembre, le CCAS de Pontarlier et son service, le Relais Petite Enfance, organisent  la semaine "Tous famille » qui abordera des questions autour de la parentalité.  Cette initiative est portée par le collectif Petite Enfance,  qui est un ensemble de partenaires exerçant dans le champ de l'enfance sur tout le Haut Doubs. Ainsi,  des activités gratuites et des moments pour parler, écouter, et s’enrichir de l’expérience des autres seront proposés. Animations, ateliers et conférences rythmeront cette semaine.

Pour tout savoir sur cet évènement : https://www.ville-pontarlier.fr/page/vivre-a-pontarlier/vie-quotidienne-2/petite-enfance/relais-petite-enfance