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Le Centre Athenas annonce le douzième décès d’un lynx, victime de collision dans la région. L’animal, sans vie, a été découvert, mardi soir, à Sombacour, dans le Haut-Doubs. « Avec plus d'une collision par semaine, nous atteignons cette année un niveau de mortalité complètement inédit Â» dénonce la structure jurassienne.  Elle appelle les communes à installer ses nouveaux panneaux en métal, réfléchissant, toujours gratuits. Elle pointe notamment les villages de la Cluse-et-Mijoux, Sombacour, Mamirolle, Pont-les-Moulins, Les Rousses et Arbent.

Dans un communiqué de presse, la Fédération des chasseurs du Doubs, suite à la polémique née, après une position, souhaitant le déclassement du lynx, a tenu à réagir. Il est précisé qu’à ce jour, « le conseil d’administration de la fédération, à la lecture des données officielles disponibles, ne souhaite pas Å“uvrer pour une modification du statut du lynx Â». Et d’expliquer également que « Les chasseurs du Doubs considèrent que toutes les espèces animales ont leur place dans leur habitat Â». Il est regretté « ce positionnement qui ne reflète pas l’opinion du monde cynégétique du Doubs Â».

La demande formulée par le responsable de l’association intercommunale de chasse de Fournets-Luisans suscite la colère de l’association Athenas, chargée de la protection de la faune sauvage. La raison de cette colère, la demande de déclassement du lynx, « au nom de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique Â». L’association dénonce « une radicalisation des chasseurs, qui s’est matérialisée par des actes de braconnage répétés Â». Selon la structure jurassienne, « de 2002 à 2021, au moins 54 lynx ont été tués par braconnage Â». Selon Gilles Moyne, le responsable du centre, « Les représentants de l’extrême-chasse montrent leur vrai visage Â»

Sur sa page Facebook, le Centre Athenas, spécialisé dans la sauvegarde de la faune sauvage, dénonce les nombreux accidents qui ont coûté la vie à des lynx dans le département. Un nouvel accident s’est dernièrement produit sur le territoire, obligeant la structure à intervenir pour porter secours à un jeune animal blessé. Selon des chiffres de l’association, « en 36 jours, c’est le septième lynx, victime d’une collision Â».

L’info est communiquée par le centre Athenas sur ses réseaux sociaux. Ce jeudi matin, un lynx mâle adulte a été tué par collision routière dans le massif du Jura. L’accident s’est produit dans l’Ain, sur un territoire qui enregistre le triste bilan de la troisième mortalité routière de lynx adulte en un an , dans un périmètre de 7 kilomètres. La structure jurassienne souligne que les collisions routières et le braconnage sont des fléaux qui « obscurcissent l’avenir du lynx boréal en France Â».


La première preuve de reproduction d’une femelle lynx dans le nord du département de la Haute-Saône vient d’être communiquée par le réseau Loup Lynx de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Pour l’organisme, cette information est « un signal positif de la santé et de la préservation des espaces naturels Â» du département. Rappelons que le lynx est une espèce protégée au niveau national et au niveau international. Sa destruction est passible de 150.000 euros d’amende et de trois ans d’emprisonnement.

Jeudi soir, à 20h, le cinéma de Morteau projettera le film documentaire de Laurent Geslin, baptisé « Le retour fragile du lynx Â». Cette soirée est organisée dans le cadre de l’action « Parole de lynx Â», un vaste programme de sensibilisation,  mené par Ferus, en partenariat avec le Parc naturel régional du Doubs Horloger et la Maison des Jeunes et de la Culture de Morteau.

A l’heure où le retour des grands prédateurs fait toujours débat, quel bilan dresser 50 ans après la réintroduction de ce grand chat dans nos forêts ? Pour trouver des réponses rationnelles, le réalisateur a enquêté sur le terrain à la rencontre de biologistes, vétérinaires, chasseurs et forestiers. « Leurs témoignages permettront de mieux cerner la situation toujours fragile d’un félin indispensable à l’équilibre de nos écosystème Â» explique le communiqué de presse.

La séance sera suivie d’un temps d’échange avec les agents du Parc et les intervenants de l’association pour répondre aux interrogations du public quant à la présence de cette espèce emblématique de nos forêts.

Depuis le 4 février et jusqu’au 19, il est possible d’assister et de participer à l’atelier « Sur les traces du Lynx boréal Â» à la Citadelle de Besançon. Les participants sont invités à créer leur propre moulage d’empreinte dans l’argile et à se laisser porter par un compte « Kamishibaï Â» qui retrace l’histoire vraie de Plaimbois, un lynx du massif Jurassien. Cet atelier a pour objectif la sensibilisation autour du lynx, de sa présence en France, mais surtout une manière de découvrir véritablement qui est ce félin si discret et silencieux qui arpente nos forêts.

 

Une animation pour petits et grands, autour du lynx

Cette activité qui existe depuis maintenant deux ans, se déroule du 4 au 19 février tous les jours à 14h, ainsi que le reste de l’année pendant les vacances scolaires. L’atelier dure environ une heure, et se décline en plusieurs parties. Tout d’abord, après un petit temps d’échange et de présentation, Virginie Guichon, médiatrice scientifique au Museum d'histoire naturelle de Besançon, introduit le félin en le présentant pour les plus néophytes. « Un tigre, un gros chat Â» répondent coup sur coup les enfants quand on leur demande à quoi ressemble ce félin. Ensuite, adultes et enfants sont invités à mouler une empreinte de lynx dans une petite coupelle d’argile, avant de la recouvrir d’un mélange fait à base de plâtre, pour obtenir une pâte qui va durcir et matérialiser l’empreinte. Une opération qui prend plusieurs dizaines de minutes. En attendant, après avoir tiré les rideaux et éteint la lumière, Virginie invite les enfants à se rapprocher d’elle, sur des tapis, en dévoilant un étrange objet : le « Kamishibaï Â». Il s’agit d’une technique de contage japonaise basée sur des images qui défilent dans un théâtre en bois, composé d’un ensemble de planches cartonnées numérotées racontant une histoire. En l’occurrence, celle de Plaimbois, ce lynx qui a vraiment existé et vécu dans les forêts du massif jurassien. Il fut observé par un agent de l’Office Français de la Biodiversité pendant de nombreuses années. Plaimbois fut aussi célèbre malgré lui, car après son décès en 2017, on a retrouvé plus d’une centaine de plombs dans son corps. Malheureusement, encore aujourd’hui, le lynx est victime du braconnage, alors que cette espèce est protégée au niveau national et au niveau européen. Le lynx est aussi placé sur la liste rouge de l’UICN, et classé en danger.

 

« Les visiteurs sont toujours très contents, déjà parce qu’ils repartent avec une empreinte de lynx ! Et puis on a plusieurs réactions, certaines personnes sont très surprises et ne savaient qu’il y a des lynx en France. D’autres très heureuses de découvrir un peu plus cet animal, et encore d’autres choquées par les menaces qui existent et qui pèsent encore aujourd’hui sur cette espèce Â» Virginie Guichon, médiatrice scientifique au Museum d'histoire naturelle de Besançon.

 

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La Citadelle de Besançon inscrite au Plan national Lynx

Le Lynx boréal a progressivement disparu du territoire français entre le 17ème et le début du 20ème siècle suite à la régression des forêts, à la raréfaction de ses proies de prédilection et aux persécutions directes dont il fut la cible. Son retour en France a débuté dans les années 1970 grâce aux réintroductions initiées en Suisse (1972-1975) et dans le massif des Vosges (1983-1993). Le retour naturel par la Suisse a permis une recolonisation du massif du Jura, à partir duquel l’espèce a pu gagner le nord du massif des Alpes. Les plans nationaux d’actions sont des outils qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore sauvages menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier. Cet outil de protection de la biodiversité et des espèces sauvages est mobilisé pour atteindre l’état de conservation favorable lorsque les autres politiques publiques environnementales et sectorielles sont jugées insuffisantes.

 

Virginie Guichon, médiatrice scientifique au Museum d'histoire naturelle de Besançon : 

 

Plus d'informations sur : https://www.citadelle.com/agenda/sur-les-traces-du-lynx-boreal/

 

 


Le Centre Athénas organise une conférence sur le lynx à Morre ce vendredi soir. Le thème de cette soirée est « connaissance et conservation de l’espèce Â». Le rendez-vous est fixé à la salle des fêtes Jean-Charles Clerc, située 16 rue saint Fort , à 20h. Entrée libre.

Ilias Harkate a 25 ans, il est passionné par la nature et la faune sauvage depuis plus d’une dizaine d’années. Et plus particulièrement de ce félin mystique qui rôde dans nos forêts, le lynx boréal. Après avoir réalisé cinq années d’études dans l’environnement, le jeune homme a décidé de consacrer tout son temps à sa quête naturaliste. Après une première observation en 2020 sur ses caméras, puis un premier contact visuel un an plus tard, Ilias a depuis multiplié les rencontres avec ce félin. Il partage ses aventures et anecdotes de terrain sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram. La rédaction a pu s’entretenir avec lui.

 

Bonjour Ilias, est-ce qu’en quelques mots, tu pourrais te présenter ?

Bonjour, je suis photographe-vidéaste animalier, et je suis passionné par la nature et la faune sauvage depuis mon adolescence. Je m’intéresse à une espèce emblématique de notre région, le lynx boréal. Je rêvais de le rencontrer, le voir, l’observer. Ma passion s’est nourrit au fil du temps en cherchant cette espèce, et ça m’a ouvert à toute la nature. D’année en année, j’ai voulu y consacrer plus de temps. J’ai donc lancé une série vidéo sur le lynx, qui est composée de 4 épisodes, où j’explique ma quête du début jusqu’à l’observation. J’ai mis 6-7 ans avant de le voir. Depuis quelques temps, j’ai réussi à mettre la main sur un territoire, donc les observations se sont enchaînées ces dernières années, même si ça reste encore très rare.

 

Cette passion particulière du lynx, comment est-elle née ?

C’est intérieur je dirais. Il y a vraiment quelque chose qui est né quand j’étais en 4ème, en section environnement au collège. On a fait un voyage dans les Alpes du Sud, dans un endroit où il y avait des loups. Donc on se baladait de temps en temps, et j’ai senti que j’étais plus attentif que les autres, ça m’a tout de suite fasciné. Et puis j’ai entendu parler du lynx pour la première fois. Quand je suis rentré chez moi en Franche-Comté, et que j’ai compris que le lynx était présent dans notre région, dans nos forêts, qu’il avait déjà été observé dans mon village, je me suis dit que c’était incroyable. Qu’il y avait « une panthère Â» dans nos forêts. C’est comme ça que je le voyais. Je me suis dit que dès j’aurais du temps, je mettrais tout en Å“uvre pour l’observer.

 

 

Partir en quête du lynx est une mission plutôt difficile. Comment se sont passés tes débuts ?

Le village où j’habitais n’était pas un endroit où il était présent régulièrement, donc je m’en suis tenu à chercher la faune sauvage, approcher les chevreuils, chercher des traces. En parallèle de mes études, j’ai fait ça pendant quelques années. Et puis au lycée, l’envie était grandissante. J’ai donc commencé à faire des stages liés à la faune sauvage pour me rapprocher de ce domaine. Puis en BTS, je devais réaliser un stage de deux mois, que j’ai fait en Pologne. J’ai donc passé deux mois en autonomie dans un parc national, à la recherche de grands prédateurs. Ça a été révélateur pour moi, parce que quand je suis rentré, je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais faire : consacrer ma vie à tout ça, faire de la recherche, de la prospection de terrain, en me disant que ce serait bien de retranscrire ce travail en photo et vidéo.

 

« C’est une quête longue, mais passionnante. Parce qu’il est vraiment difficile à observer. J’ai appris ces dernières années, qu’on n’est pas forcément au mauvais endroit quand on le cherche et qu’on ne le trouve pas. Il nous voit beaucoup plus souvent que nous, et il est beaucoup plus adapté à notre présence qu’on ne l’imagine. Ça m’a fasciné de me dire qu’il pouvait être là, sans que je le vois Â»

 

C’est un travail très chronophage, tu as dû passer un nombre incalculable d’heures sur le terrain.

Ça fait à peine 3 ans que je pose des caméras, et pourtant ça fait 6-7 ans que je me balade en forêt partout dans la région. J’avais ma paire de jumelle, même pas d’appareil photo, et j’essayais de me documenter, je regardais les articles sur internet. Quand quelqu’un voyait le lynx, j’essayais de regarder où est-ce que c’était. Je me baladais dans tous les endroits où il aurait pu être observé. Et je cherchais des traces, des crottes, des indices de présence. Oui j’ai passé un temps fou à chercher, avec une envie qui devenait de plus en plus grande. C’est après que j’ai eu envie d’avoir des caméras, en me disant que même sans être là, je pourrais avoir des infos. C’est un outil très intéressant pour ça. Et en 2020, j’ai enfin mon premier passage devant un piège photo, qui n’avait pourtant rien donné pendant un an. Dès ce premier passage, je n’ai plus bougé. J’ai exploré ce territoire, très grand, très vaste, en posant d’autres caméras pour obtenir plus d’informations. Une, deux, puis trois. Et en 2021, j’ai eu ce premier contact, cette première observation de mes propres yeux.

 

Est-ce que tu peux nous raconter ce premier contact, qui devait être un moment magique pour toi.

La première est toujours marquante. On ne sait jamais comment ça va se passer. Encore aujourd’hui, je me construis mille scénarios chaque fois que je vais dans les bois, et ça ne se passe jamais comme je l’imagine. Sauf quelques rares fois à l’affut. C’était un moment très fort, je l’attendais, c’était la période des amours au mois de mars. Je l’ai entendu pour la première fois feuler, un chant pour appeler la femelle. Je l’entends donc sans le voir, et je décide de me mettre à l’affut. Je l’aperçois alors, dans l’appareil photo, au loin. Et puis, quelques jours plus tard, je reviens sur ce lieu, et je le vois à 5-6m de moi, en train de m’observer. Je ne l’avais même pas vu arriver. Et quand on le voit une première fois, on a qu’une seule envie, le revoir encore et encore. Et de tout mettre en œuvre pour que ça arrive dans les meilleures conditions.

 

Apercevoir un lynx si près, ça doit être impressionnant.

C’est aussi ce qui est fascinant. On a parfois tendance à croire qu’il accepte notre présence. Peut-être que ça peut arriver, mais la curiosité joue aussi beaucoup. On peut le voir de très près, sans qu’il parte immédiatement. Il peut nous observer quelques secondes, voire quelques minutes, et partir tranquillement. Mais ce qu’il s’est passé ce jour-là, c’est que j’étais arrivé avant lui, dans un endroit où il allait passer, et toutes les conditions concordaient pour que je le vois d’assez près. Il m’a regardé quelques secondes, puis il est parti tranquillement, puisqu’il était surpris de me voir.

 

Où peut-on retrouver et suivre tes aventures ?

Je partage une grosse partie de ma quête sur Youtube. J’ai 4 épisodes où j’explique tout ce que je fais, chronologiquement. Et sur mon Instagram, Facebook, je publie des storys assez régulièrement pour partager mes anecdotes de terrain. Je suis photographe-vidéaste animalier, c’est un moyen pour moi d’essayer d’en vivre, mais surtout un outil pour partager mes émotions, et mettre en avant la faune sauvage à travers l’image. Je ne suis pas passionné par la photo à la base. Ce qui me passionne vraiment, c’est la recherche, la prospection de terrain, la récompense, toute cette faune sauvage qui m’inspire. J’ai aussi un site internet où je publie quelques images que je mets en vente à certaines périodes de l’année.

 

 

Il s’agit actuellement de ton activité principale ?

Pour l’instant c’est mon activité principale et j’essaye d’en faire mon métier. J’aimerais que ça se développe parce que c’est pas facile d’en vivre, mais c’est le défi. Ce n’est pas facile tous les jours, c’est comme ça quand on se lance en indépendant, ça prend toujours du temps. Et j’ai fait le choix de gérer les choses seules et d’être sur le terrain seul. Donc ça prend forcément plus de temps.

 

Aujourd’hui, tu te focalises uniquement sur le lynx ? Ou est-ce que d’autres espèces t’intéressent aussi ? Tu évoquais tout à l’heure les grands prédateurs.

Je m’intéresse à beaucoup d’espèces. Je parle du lynx parce qu’au départ il s’agit de ma principale motivation. Et c’est ce que je partage le plus car c’est l’espèce qui me passionne le plus. Mais tous les jours je m’intéresse aussi aux autres espèces, et c’est presque obligatoire. Dernièrement, ça m’est arrivé de ne pas voir le lynx pendant 8 mois. Sur le terrain je vois d’autres choses, donc je ne nourris de tout ce qu’il se passe à côté. J’ai passé beaucoup de temps avec les rapaces nocturnes l’an dernier, beaucoup de prospection pour les chouettes, le hiboux grand-duc, je vois beaucoup de chamois, toute la faune sauvage de notre région m’intéresse. Cet été, j’ai passé aussi du temps sur le loup, qui commence à revenir, et comme le lynx, il est très difficile à observer.

 

Comment vois-tu ton avenir proche, quels sont tes futurs projets ?

J’ai toujours mon projet sur le lynx qui occupe la plupart de mon temps. Donc pour l’instant on va dire que je suis concentré là-dessus. Et j’ai des idées, beaucoup d’envie, comme l’Europe de l’Est qui m’attire énormément. Pendant mes deux mois passés en Pologne il y a quelques années, je n’étais pas encore équipé, j’avais moins d’expérience, donc peut-être qu’après ce projet lynx, j’irai voyager un peu. Pour l’instant, rien n’est encore bien défini, mais j’ai beaucoup d’idées et d’envie.

 

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter à l’avenir ? Encore plus de rencontres avec le lynx ?

Oui plus de rencontres, d’en apprendre encore un peu plus sur ce félin, et surtout essayer de promouvoir toute cette faune sauvage, de montrer l’importance qu’elle a. Parce qu’au-delà de ma passion qui est assez intérieure et peut-être égoïste, il y a aussi l’enjeu de montrer qu’on ne peut pas négliger l’importance de cette faune sauvage et la beauté de la nature. Je pense qu’il ne suffit pas d’être passionné pour être émerveillé par tout ce qu’il y a autour de nous. Beaucoup de personnes seraient très surprises de voir ce qu’il se passe dans nos forêts, à quelques pas de chez nous.