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Un 20è lynx a été blessé à la suite d’une collision cette nuit dans le Doubs.  La structure jurassienne Athenas, chargée de la préservation de la faune sauvage, s’est rapidement rendue sur place, mais elle n’est pas parvenue à le capturer.  « Victime d'une fracture à une patte postérieure, il est probablement condamné s'il n'est pas retrouvé » indique-t-elle. Toute information dans le secteur de Levier /Chaffois doit être communiquée au plus tôt. Pour ce faire, il est possible de contacter urgence lynx au 06.76.78.05.83.

Le Centre Athenas, dans le Jura, félicite une passante, qui a eu le bon réflexe en le contactant. La structure jurassienne spécialisée dans la sauvegarde de la faune sauvage est intervenue, dernièrement, à temps pour sauver, à Pratz (39), une petite femelle lynx accidentée, désormais baptisée Praline. Jusqu’à fin septembre, 18 lynx ont été victimes de collision avec un véhicule. C’est la seule survivante à ce jour.  Rappelons que le numéro urgence lynx du Centre Athenas est le 06.76.78.05.83

Le Centre Athenas annonce le douzième décès d’un lynx, victime de collision dans la région. L’animal, sans vie, a été découvert, mardi soir, à Sombacour, dans le Haut-Doubs. « Avec plus d'une collision par semaine, nous atteignons cette année un niveau de mortalité complètement inédit » dénonce la structure jurassienne.  Elle appelle les communes à installer ses nouveaux panneaux en métal, réfléchissant, toujours gratuits. Elle pointe notamment les villages de la Cluse-et-Mijoux, Sombacour, Mamirolle, Pont-les-Moulins, Les Rousses et Arbent.

Dans un communiqué de presse, la Fédération des chasseurs du Doubs, suite à la polémique née, après une position, souhaitant le déclassement du lynx, a tenu à réagir. Il est précisé qu’à ce jour, « le conseil d’administration de la fédération, à la lecture des données officielles disponibles, ne souhaite pas œuvrer pour une modification du statut du lynx ». Et d’expliquer également que « Les chasseurs du Doubs considèrent que toutes les espèces animales ont leur place dans leur habitat ». Il est regretté « ce positionnement qui ne reflète pas l’opinion du monde cynégétique du Doubs ».

La demande formulée par le responsable de l’association intercommunale de chasse de Fournets-Luisans suscite la colère de l’association Athenas, chargée de la protection de la faune sauvage. La raison de cette colère, la demande de déclassement du lynx, « au nom de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ». L’association dénonce « une radicalisation des chasseurs, qui s’est matérialisée par des actes de braconnage répétés ». Selon la structure jurassienne, « de 2002 à 2021, au moins 54 lynx ont été tués par braconnage ». Selon Gilles Moyne, le responsable du centre, « Les représentants de l’extrême-chasse montrent leur vrai visage »

Sur sa page Facebook, le Centre Athenas, spécialisé dans la sauvegarde de la faune sauvage, dénonce les nombreux accidents qui ont coûté la vie à des lynx dans le département. Un nouvel accident s’est dernièrement produit sur le territoire, obligeant la structure à intervenir pour porter secours à un jeune animal blessé. Selon des chiffres de l’association, « en 36 jours, c’est le septième lynx, victime d’une collision ».

L’info est communiquée par le centre Athenas sur ses réseaux sociaux. Ce jeudi matin, un lynx mâle adulte a été tué par collision routière dans le massif du Jura. L’accident s’est produit dans l’Ain, sur un territoire qui enregistre le triste bilan de la troisième mortalité routière de lynx adulte en un an , dans un périmètre de 7 kilomètres. La structure jurassienne souligne que les collisions routières et le braconnage sont des fléaux qui « obscurcissent l’avenir du lynx boréal en France ».


La première preuve de reproduction d’une femelle lynx dans le nord du département de la Haute-Saône vient d’être communiquée par le réseau Loup Lynx de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Pour l’organisme, cette information est « un signal positif de la santé et de la préservation des espaces naturels » du département. Rappelons que le lynx est une espèce protégée au niveau national et au niveau international. Sa destruction est passible de 150.000 euros d’amende et de trois ans d’emprisonnement.

Jeudi soir, à 20h, le cinéma de Morteau projettera le film documentaire de Laurent Geslin, baptisé « Le retour fragile du lynx ». Cette soirée est organisée dans le cadre de l’action « Parole de lynx », un vaste programme de sensibilisation,  mené par Ferus, en partenariat avec le Parc naturel régional du Doubs Horloger et la Maison des Jeunes et de la Culture de Morteau.

A l’heure où le retour des grands prédateurs fait toujours débat, quel bilan dresser 50 ans après la réintroduction de ce grand chat dans nos forêts ? Pour trouver des réponses rationnelles, le réalisateur a enquêté sur le terrain à la rencontre de biologistes, vétérinaires, chasseurs et forestiers. « Leurs témoignages permettront de mieux cerner la situation toujours fragile d’un félin indispensable à l’équilibre de nos écosystème » explique le communiqué de presse.

La séance sera suivie d’un temps d’échange avec les agents du Parc et les intervenants de l’association pour répondre aux interrogations du public quant à la présence de cette espèce emblématique de nos forêts.

Depuis le 4 février et jusqu’au 19, il est possible d’assister et de participer à l’atelier « Sur les traces du Lynx boréal » à la Citadelle de Besançon. Les participants sont invités à créer leur propre moulage d’empreinte dans l’argile et à se laisser porter par un compte « Kamishibaï » qui retrace l’histoire vraie de Plaimbois, un lynx du massif Jurassien. Cet atelier a pour objectif la sensibilisation autour du lynx, de sa présence en France, mais surtout une manière de découvrir véritablement qui est ce félin si discret et silencieux qui arpente nos forêts.

 

Une animation pour petits et grands, autour du lynx

Cette activité qui existe depuis maintenant deux ans, se déroule du 4 au 19 février tous les jours à 14h, ainsi que le reste de l’année pendant les vacances scolaires. L’atelier dure environ une heure, et se décline en plusieurs parties. Tout d’abord, après un petit temps d’échange et de présentation, Virginie Guichon, médiatrice scientifique au Museum d'histoire naturelle de Besançon, introduit le félin en le présentant pour les plus néophytes. « Un tigre, un gros chat » répondent coup sur coup les enfants quand on leur demande à quoi ressemble ce félin. Ensuite, adultes et enfants sont invités à mouler une empreinte de lynx dans une petite coupelle d’argile, avant de la recouvrir d’un mélange fait à base de plâtre, pour obtenir une pâte qui va durcir et matérialiser l’empreinte. Une opération qui prend plusieurs dizaines de minutes. En attendant, après avoir tiré les rideaux et éteint la lumière, Virginie invite les enfants à se rapprocher d’elle, sur des tapis, en dévoilant un étrange objet : le « Kamishibaï ». Il s’agit d’une technique de contage japonaise basée sur des images qui défilent dans un théâtre en bois, composé d’un ensemble de planches cartonnées numérotées racontant une histoire. En l’occurrence, celle de Plaimbois, ce lynx qui a vraiment existé et vécu dans les forêts du massif jurassien. Il fut observé par un agent de l’Office Français de la Biodiversité pendant de nombreuses années. Plaimbois fut aussi célèbre malgré lui, car après son décès en 2017, on a retrouvé plus d’une centaine de plombs dans son corps. Malheureusement, encore aujourd’hui, le lynx est victime du braconnage, alors que cette espèce est protégée au niveau national et au niveau européen. Le lynx est aussi placé sur la liste rouge de l’UICN, et classé en danger.

 

« Les visiteurs sont toujours très contents, déjà parce qu’ils repartent avec une empreinte de lynx ! Et puis on a plusieurs réactions, certaines personnes sont très surprises et ne savaient qu’il y a des lynx en France. D’autres très heureuses de découvrir un peu plus cet animal, et encore d’autres choquées par les menaces qui existent et qui pèsent encore aujourd’hui sur cette espèce » Virginie Guichon, médiatrice scientifique au Museum d'histoire naturelle de Besançon.

 

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La Citadelle de Besançon inscrite au Plan national Lynx

Le Lynx boréal a progressivement disparu du territoire français entre le 17ème et le début du 20ème siècle suite à la régression des forêts, à la raréfaction de ses proies de prédilection et aux persécutions directes dont il fut la cible. Son retour en France a débuté dans les années 1970 grâce aux réintroductions initiées en Suisse (1972-1975) et dans le massif des Vosges (1983-1993). Le retour naturel par la Suisse a permis une recolonisation du massif du Jura, à partir duquel l’espèce a pu gagner le nord du massif des Alpes. Les plans nationaux d’actions sont des outils qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore sauvages menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier. Cet outil de protection de la biodiversité et des espèces sauvages est mobilisé pour atteindre l’état de conservation favorable lorsque les autres politiques publiques environnementales et sectorielles sont jugées insuffisantes.

 

Virginie Guichon, médiatrice scientifique au Museum d'histoire naturelle de Besançon : 

 

Plus d'informations sur : https://www.citadelle.com/agenda/sur-les-traces-du-lynx-boreal/

 

 

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