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Un accident, impliquant un véhicule utilitaire et une voiture, s’est produit ce matin, vers 8h, sur l’autoroute A39. Six personnes sont impliquées. On déplore deux blessés légers qui ont été transportées sur un centre hospitalier. Quatre véhicules et onze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Ils sont la nouvelle génération d’agriculteur. Actuellement en formation au lycée agricole de Levier, Louis, Flavien et Héloïse suivent un BTS « Analyse conduite et stratégie de l’entreprise Â», dans le cadre d’un cursus scolaire ou en apprentissage. Âgés entre 18 et 20 ans, tous ont le projet d’évoluer dans l’agriculture. Petits fils, fils ou neveux d’agriculteur, ces jeunes gens portent un regard lucide, mais déterminé et passionné. Plein Air les a rencontrés pour échanger avec eux sur les différents sujets qui font l’actualité et qui les concernent.

Quel avenir professionnel ?

Attachés à leurs lieux de vie, ces jeunes gens ont confiance en l’avenir. La zone AOC comté dans laquelle ils espèrent évoluer les rassure. Ils entendent faire comme leurs illustres aînés,  conserver la bonne santé de cette filière qui leur assure une sécurité financière. « C’est un métier qui a beaucoup d’avenir pour moi  Â» explique Louis Cretin. Ces jeunes en ont bien conscience. Ils devront s’adapter. Faire évoluer leurs pratiques et les conjuguer avec les réalités environnementales et climatiques du moment. « Ce sera une agriculture où l’on devra toujours s’adapter. Il faudra aussi que l’on soit en capacité de se justifier et de prouver la qualité de notre travail Â» ajoute Flavien Mathieu.

Communiquer sur son métier

Communiquer, faire savoir, faire comprendre, … . Face à une société où la cause environnementale est devenue une réalité. Face à des consommateurs, sans doute plus pointilleux sur la qualité de ce qu’ils mangent et sur la manière dont cela est produit, les jeunes agriculteurs savent qu’ils doivent être en capacité de savoir vendre et se vendre. Une évolution de plus dans ces métiers, aux compétences multiples. « Il faut ouvrir nos portes. Montrer que l’on fait quelque chose de bien, que l’on n’a rien à se reprocher, que l’on n’est pas des assassins de la nature et que l’on fait tout pour aller de l’avant, en améliorant les techniques et les pratiques pour préserver l’agriculture et l’environnement. Il ne faut pas avoir peur de montrer aux gens ce que l’on fait surtout quand on le fait bien » explique Louis. « Cela part d’un bon sentiment. C’est de la curiosité du consommateur. Elle est légitime. Nous aussi, quand on mange, on aime bien savoir d’où vient tel produit Â» complète Flavien.

L’environnement, le climat et l’eau

Ces étudiants veulent combattre l’image de l’agriculteur pollueur et productiviste qui leur colle à la peau. Et ce ne sont certainement pas les dernière expertises, menées dans le cadre de la pollution des rivières, qui pointent aussi le milieu agricole et la zone AOC comté,  qui rassureront les défenseurs  de la nature. Néanmoins, ces jeunes l’assurent. Les agriculteurs « ne font pas n’importe quoi Â» et respectent un cahier des charges très précis, dictés par les autorités. « Les gens doivent savoir que dans la zone AOC, on nous impose des limites. Nous sommes plafonnés sur beaucoup de choses,  pour essayer de préserver une agriculture raisonnée, pas très loin du bio et pas très extensive Â» fait savoir Louis. « Aujourd’hui, il faut que l’on préserve nos forêts, nos haies et surtout nos cours d’eau, car cela va devenir un problème dans les années à venir Â» complète Flavien. Et de poursuivre : « Je pense que l’on est la clé pour préserver cet environnement Â». Consciente de ces enjeux, la filière comté a prévu prochainement la publication d’un nouveau cahier des charges, qui appuiera encore davantage sur ces problématiques.

Le loup

A quelques semaines du retour des animaux dans les prairies, les éleveurs ne cachent pas leur appréhension. Les attaques du loup de l’année 2022 restent encore dans toutes les mémoires. « On a peur tous les jours lorsque l’on va voir nos génisses. On ne sait pas ce que l’on va trouver sur place Â» explique Héloïse Cuinet, dont le cheptel familial a été attaqué.  Â« C’est un véritable problème. On ne pensait pas avoir à gérer une telle situation. Il a été éradiqué par nos anciens, je pense qu’il y avait bien une raison. Le loup n’a aucun prédateur. Si on ne le régule pas, il  va envahir nos territoires Â» poursuit Flavien. Louis y voit le travail des agriculteurs anéanti par ces attaques. Il évoque l’aspect « sentimental Â» et « le coût Â» que représentent ces pertes pour les éleveurs.  

4 mètres de haut, plus de 3 mètres de large et 400 kilos, telles sont les mensurations de la sculpture de l’écrivaine Colette qui a été installée par la ville de Besançon sur le parvis de la gare Viotte. A travers cette action symbolique, les élus de la majorité municipale ont voulu célébrer le 150è anniversaire de la naissance de Colette et mettre en lumière « sa modernité, son indépendance et son émancipation Â». Cette réalisation est l’œuvre de l’artiste Nathalie Talec. Son coût est estimé à 60.000 euros.

Un  incendie meurtrier s’est produit à Yverdon-les-Bains ce jeudi dans une villa. Une explosion, dont la provenance est inconnue, en est à l’origine. Quatre membres d’une même famille sont décédés. Une des enfants n’aurait pas encore été retrouvée. Selon nos confrères helvètes. C’est l’incendie le plus meurtrier en Suisse Romande depuis plus de 20 ans. Le drame s’est produit hier matin vers 6h40. La bâtisse a été entièrement détruite par la détonation.

Concernant l’affaire du corps calciné, retrouvé jeudi dans une forêt à Thise, dans le Grand Besançon, on a appris dans la soirée qu’une autopsie sera pratiquée ce vendredi.  La macabre découverte a été effectuée, ce matin, par une promeneuse. Une enquête pour assassinat a été ouverte. Néanmoins, aucune piste n’est pour l’heure privilégiée par les enquêteurs.

L’intersyndicale annonce deux prochaines mobilisations pour dénoncer la reforme des retraites. Rendez-vous, ce samedi 11 mars, à 14h, à Chateaufarine et le mercredi 15 mars, à 14h, également, sur le parking Battant.

Concernant le mouvement dénonçant la réforme des retraites, SNCF voyageurs indique que la circulation des trains restera fortement perturbée ce vendredi 10 mars sur l’ensemble des lignes ferroviaires. Des conditions qui perdureront ce week-end. Prévoyez un TER  sur 3. L’offre sera légèrement supérieure par rapport à jeudi avec l’ajout de quelques trains, notamment sur l’axe Dijon <> Besançon.  Concernant les liaisons entre la France et la Suisse, prévoyez 2 trains sur 5 pour le TGV Lyria.

Ce vendredi, de 16h à 19h,  et ce samedi, de 9h à 16h,  le lycée agricole LaSalle de Levier ouvre ses portes. Durant ces deux journées, le public aura l’occasion de venir découvrir les installations et les formations de l’établissement. Les professeurs et leurs élèves seront présents pour répondre à toutes les questions

Quels cursus de formation ?

A Levier, le parcours de formation se divise en :

  • Une voie professionnelle, qui s’organise en un CAP palefrenier et une seconde professionnelle, qui donnent accès à un bac professionnel « conduite et gestion de l’entreprise hippique ou agricole Â» et un BTS en scolaire ou en apprentissage « Analyse Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole et Productions Animales Â».
  • Une voie générale et technologique, qui accueille les élèves en seconde générale et technologique, puis en bac technologique « Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant Â», spécialités « Productions ou Services Â» ou bac général scientifique, permettant ensuite d’accéder au BTS précédemment cité.

Apprendre autrement

Le jeune est au centre du projet pédagogique de l’établissement. L’objectif est de le placer dans les meilleures conditions et s’assurer que son projet est bien en adéquation avec celui de l’établissement et du contenu des formations dispensées. Sa maturité, ses envies, ses  besoins, … font l’objet de toutes les attentions, afin d’éviter une désagréable mise en échec. Le lycée agricole veut accueillir au mieux ces jeunes recrues, éviter à tout prix le décrochage scolaire et déployer les accompagnements nécessaires pour une pleine réussite et insertion professionnelle. Pour se faire, c’est toute une équipe éducative qui se mobilise. On prête bien entendu attention à la qualité de l’enseignement dispensée, mais aussi au cadre de vie. Des prises en charge indispensables pour former les professionnels de demain et contribuer à l’épanouissement, au bien-être et à la confiance de cette jeunesse passionnée et motivée.

L'interview de la rédaction / Béatrice Aubrée, directrice du lycée agricole LaSalle de Levier

 

Une vingtaine de personnes se sont mobilisées ce jeudi devant le commissariat de police de Besançon. Elles dénoncent le placement prolongé en garde à vue de trois jeunes qui auraient effectué plusieurs tags sur la fontaine, place de la Révolution. Les faits se sont produits mardi soir aux alentours de minuit et les auteurs étaient toujours en garde à vue ce jeudi en début d’après-midi. Les manifestants protestent contre « la durée abusive Â» du placement en garde à vue de leurs camarades, et dénoncent « un avertissement, une punition disproportionnée, dans le but de menacer Â». D’après nos informations, les tags auraient été signés d’un logo anarchiste, et déclaraient notamment « Mort à l’Etat Â». Les auteurs devraient être déférés au parquet dans l’après-midi.

 

 

 

La mobilisation contre la réforme des retraites s’est poursuivie ce jeudi à Besançon. Ce matin, en raison d’une forte présence des forces de l’ordre, les manifestants n’ont pas pu procéder au blocage des ronds-points comme ils l’avaient prévu. Néanmoins, la mobilisation semble se durcir à la faculté des lettres de Besançon. Pour la troisième journée consécutive, le site Mégevand a été bloqué. Un blocage filtrant s’est tenu à l’entrée du site Canot. C’est chaque après-midi, en assemblée générale, que les étudiants décident de la poursuite du mouvement ou pas.

Les jeunes manifestants expliquent qu’au-delà de la contestation portant sur la réforme des retraites, ils entendent dénoncer « une crise de la démocratie Â» en France. « On se mobilise pour qu’il y ait plus de démocratie et que cesse l’adoption de réforme aussi impopulaire Â» explique cet étudiant.

L'interview de la rédaction