Cédric Perrin, le sénateur LR belfortain, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, participe à la visite d’Etat en Serbie ce jeudi et ce vendredi. Ce déplacement s’inscrit dans la continuité de la venue du Président Serbe, Aleksandar Vucic, à Paris en avril dernier.
Il est notamment destiné à réaffirmer le soutien de la France à l’ancrage européen de ce pays des Balkans. Le Sénateur franc-comtois espère également qu’il se concrétisera par un contrat de vente de 12 rafales par la France à la Serbie pour une somme évaluée à 3 milliards d’euros. La Serbie étant désireuse de moderniser sa flotte aérienne datant de la guerre froide.
Les Républicains avaient de nouveau rendez-vous avec Emmanuel Macron ce mercredi à l’Elysée. Annie Genevard, députée du Doubs, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont été reçus. Ils se sont exprimés, à leur sortie, en début d’après-midi. Laurent Wauquiez a pointé "un entretien décevant", sans « aucune position nouvelle ». Annie Genevard a expliqué que son parti était « ouvert à un travail collaboratif avec le futur gouvernement ». Tout en y ajoutant un bémol : « si on peut avancer sur nos sujets, nous serons au rendez-vous de la responsabilité. Nous ne serons pas des agents de blocage ».
Face au refus d’Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, la France Insoumise, Fabien Roussel, et des syndicats étudiants appellent à manifester le 7 septembre prochain contre, ce qu’ils nomment, « le coup de force » du Président de la République. Ils lui reprochent sa posture alors que la coalition est arrivée en tête des dernières législatives.
La France n’a toujours pas de Premier ministre. Hier, Emmanuel Macron a poursuivi les consultations. A l’issue de cette deuxième journée de rencontres, le Président de la République a annoncé écarter l’option d’un gouvernement avec le Nouveau Front Populaire, « au nom de la stabilité institutionnelle ». Le chef de l’Etat a demandé aux socialistes, communistes et écologistes de « coopérer avec les autres forces politiques ». Les tractations se poursuivront ce mardi.
Emmanuel Macron poursuivra demain ses consultations en vue de la nomination d’un nouveau Premier ministre et de la composition d’un gouvernement. Le Chef de l’Etat s’entretiendra, ce lundi, avec Eric Ciotti, chef de file de son micro-parti « Les Républicains à droite », Marie Le Pen et Jordan Bardella, pour le Rassemblement National, et les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale Gérard Larchet et Yaël Braun-Pivet.
Annie Genevard, députée LR du Doubs, s’est rendue hier, à l’Elysée, à l’invitation d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat convie actuellement les chefs de parti et les présidents de groupe parlementaire. Mme Genevard évoque « un échange franc et courtois ». Si elle reconnaît que la nomination d’un Premier ministre revient au Président de la République, la parlementaire franc-comtoise prend ses distances avec l’idée émergeante d’ une « coalition ». Pour l’heure, personne n’est en mesure de confirmer la date à laquelle le Pays aura un nouveau chef de gouvernement.
Emmanuel Macro a convié les présidents des groupes parlementaires et les chefs des partis représentés au parlement à « une série d’échanges » le 23 août pour tenter de constituer un gouvernement. Selon l’Elysée, l'objectif est de "continuer à avancer vers la constitution d'une majorité la plus large et la plus stable possible". La nomination d'un Premier ministre interviendra dans le prolongement des consultations et des conclusions tirées des échanges
Un rassemblement se tiendra ce jeudi, à 18h, sur la place Pasteur à Besançon. Si l’intersyndicale, composée de la FSU, Solidaires, UNSA, l’AEB et l’UNEF, se félicite « de l’incapacité du Rassemblement National à gouverner le pays, suite aux élections législatives », elle rappelle à Emmanuel Macron l’obligation de prendre ses responsabilités et « de respecter la cohérence démocratique » en nommant un gouvernement « respectueux des résultats » sortis des urnes.
Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse ce mercredi matin à 11h. Elle était initialement prévue ce mardi 11 juin, mais le chef de l’état avait préféré la reporter. Cette prise de parole fait suite à sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, survenu le 9 juin dernier à l’issue des résultats des élections européennes. Emmanuel Macron y indiquera « l’orientation qu’il croit juste pour la nation ».
Suite aux résultats des Européennes, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Face à l’imposante victoire du Rassemblement national (32,3%), le Chef de l’Etat a pris la parole dès les premières estimations connues. Le premier tour de scrutin se tiendra le 30 juin et le second le 7 juillet prochain. « Je sais pouvoir compter sur vous pour aller massivement voter les 30 juin et 7 juillet prochains. La France a besoin d’une majorité claire pour agir” a-t-il déclaré.