Le 19 juillet dernier, rue de Franche-Comté, un mineur de 17 ans a été interpellé par une patrouille de police sur un point de deal. Il était en possession d’un joint et d’une petite quantité de cannabis.
Son interpellation n’a pas été des plus aisés. Ce dernier s’est vivement rebellé. Il a été placé en garde à vue. Le jeune homme a fait l’objet d’un rappel à la loi.
Le 20 juillet dernier, rue Battant, vers 2h du matin, deux jeunes, au comportement bien étrange, ont été interpellés à Besançon. Ils étaient en possession d’un taser et d’une matraque télescopique. Ils avait également une petite quantité de résine de cannabis. Ils ont été placés en garde à vue et devront s’expliquer le 14 octobre prochain.
Ils font le buzz depuis plusieurs jours. Cinq jeunes haut-doubistes se sont rendus lundi au tournoi de Gstaad en Suisse pour assister au 16è de finale opposant Benoît Paire au Slovaque Kovalik. Les supporters régionaux ont montré un bel enthousiasme durant la partie, permettant au joueur français de se transcender et de battre son adversaire.
A l’initiative de cette sortie collective, le Pontissalien Guillaume Besson, qui vient de brillamment décrocher sa licence en journalisme à Lyon. « C’est une décision de potes. On s’est lancé à tête perdue dans ce truc-là . Arrivés sur place, on s’est jeté corps et âme derrière Benoît Paire, tout en mettant l’intensité avec des chants, un partage avec le joueur » explique l’étudiant, premier supporter du tennisman français. Guillaume reconnaît que cette ambiance bon enfant est rare dans les tribunes d’un terrain de tennis, surtout dans ce tournoi. Mais cette prestation a été appréciée par Benoît Paire et sa team.
Les réseaux sociaux ont pris le relais
Guillaume et ses amis sont surpris par le retentissement que prend cette histoire. « On a vu des tweets arrivés de partout. Les réseaux sociaux ont pris le relais » explique-t-il. Le Pontissalien a apprécié la rencontre et la prestation de son champion. D’autant plus que ce dernier a réalisé ce jour-là l’un des trois plus beaux coups de sa carrière. Un geste technique qu’il leur a directement dédicacé pendant la rencontre. Un selfie a même été réalisé en fin de match.
Un joueur contesté sur le circuit ?
Auprès de ces jeunes, l’image de Benoît Paire est loin d’être écornée. « Toutes ces contestations que l’ont peut entendre nous passent outre. C’est une personne humaine, qui est venue nous rencontrer en fin de rencontre. Il a certainement eu une fracture mentale en raison de la pandémie. C’est un joueur qui a besoin d’aide et son bien être passe par ces fanatiques que nous sommes aussi » conclut Guillaume Besson.
L'interview de la rédaction
Comme c’est le cas chaque été, le Centre Communal d’Action Sociale, la Ville de Besançon, Grand Besançon Métropole et la Banque Alimentaire proposent aux ménages bénéficiaires de l’aide alimentaire des animations intitulées « Les Bons gestes et les bons réflexes ». Après le port du masque, les gestes barrières et les tests, ces acteurs publics, sociaux et sanitaires prévoient une action sur la sensibilisation à l’importance de la vaccination.
Cette nouvelle opération fait suite à une enquête sur le regard et les inquiétudes que portent ce public sur la vaccination. Suite à ces rencontres, il est apparu que 75% des personnes interrogés n’étaient pas vaccinées. Un manque de confiance envers le vaccin, des problématiques liées aux médicales, aux peurs, à l’idéologie, les croyances et le manque d’information se sont exprimés.
Dialoguer, informer, vacciner
Ce sont les mots d’ordre. L’objectif n’est pas de vendre la vaccination à tout prix mais de créer un climat propice à la discussion et à l’échange. Autrement dit, donner les bonnes informations et répondre à toutes les interrogations exprimées ou pas. Ainsi, durant la distribution des denrées alimentaires professionnels et bénévoles iront à la rencontre du plus grand nombre de personnes pour lever les freins. Un livre pour enfants sur la vaccination et un autotest leur seront remis. Ces interventions s’effectueront dans différents quartiers de la ville auprès des distributions alimentaires proposées par la Banque Alimentaire au cours de la semaine du 26 juillet au 2 août et auprès des distributions des restaurants du cœurs du 2 au 9 août.
L'interview de la rédaction
« Nous ne sommes pas contre le pass sanitaire, bien au contraire. Cette mise en place est juste beaucoup trop hâtive. Les délais imposés sont difficilement tenables. Nous avons été prévenus lundi 12, que le pass sanitaire devra s’appliquer dès le 21 juillet. Une semaine plus tard. Comment va-t-on s’organiser ? » s’inquiète-t-il. « Le délai est trop court pour nous, pour se mettre en place. Cela va demander des moyens humains supplémentaires pour le contrôle, mais aussi un investissement dans du matériel, donc de nombreux coûts supplémentaires. Nous allons avoir des pertes financières, c'est sûr » déplore Cédric Louvet. Et même si aujourd’hui la vaccination apparaît comme la seule solution pour endiguer cette pandémie, il est désormais impossible pour une personne qui ne disposerait d’aucune des deux doses vaccinales, de se rendre dans un lieu imposant le pass sanitaire, avant plusieurs semaines. Et très contrariant de procéder à un test PCR tous les deux jours, en devant à chaque fois, envisager quelques jours auparavant son intention d’aller retrouver les salles de cinéma. D’autant plus qu’il arrive que cela se fasse de manière imprévue. « Parfois, des clients qui se trouvent en ville passent devant le cinéma, et prennent l’envie soudaine d’assister à une séance. Tout comme on peut se motiver à aller boire un coup dans un bar sur un coup de tête, ou manger au restaurant. Certaines choses se décident parfois dans le feu de l’action. Et avec la mise en place aussi soudaine du pass sanitaire, toutes ces choses seront désormais impossibles » regrette le directeur du cinéma.
Effectivement, cette triste solution existe. Le pass sanitaire ne serait pas de mise pour les séances de moins de 50 personnes. Cette funeste issue est applicable pour les petites salles, mais des blockbusters sont en approche au Mégarama Beaux-Arts. Il paraît difficile et délicat, notamment vis-à -vis des distributeurs, d’accorder seulement une cinquantaine de place pour leurs productions. De plus, la mise en place du pass sanitaire intervient en plein festival de Cannes, cette période de l’année où le cinéma prend une place médiatique prépondérante, et convie les spectateurs à se rendre en salle. Et comme pour enfoncer le clou, la sortie de « Kaamelot - premier volet », tombe le jour fatidique de l’instauration du pass sanitaire. Un film tant attendu en France, suscitant l’euphorie et l’engouement des fans à travers tout le pays, affichant complet avec plus de 600 places vendues pour l’avant-première ce mardi soir. « Le milieu de la culture est mis à part, c’était déjà le cas pendant le confinement. On a été les premiers à fermer, et les derniers à rouvrir. On est une fois de plus mis de côté. Alors qu’on a toujours appliqué les protocoles sanitaires strictes. Et on n’a jamais vu de clusters apparaître dans les salles de cinéma » souligne Cédric Louvet.
Communiqué de presse :
« Madame, Monsieur, bonjour,
Ce message pour vous faire part de notre stupéfaction dans la violence des décisions prises par le Président ce lundi, qui sans ménagement et sans concertation a décidé d’étendre le Pass Sanitaire à nos activités dès la semaine prochaine et avec des sanctions extrêmement lourdes en cas de non-contrôle alors même que nous nous relevons avec difficulté des mois de fermeture imposée.
Bien que nous soyons pleinement solidaires et mobilisés dans la lutte contre la Covid, nous sommes stupéfaits du très bref délai qui nous est alloué dans la mise en place du pass sanitaire.
La mise en œuvre de cette mesure se heurte à de nombreuses questions essentielles : responsabilité des salariés des salles de cinéma, responsabilité des entreprises et des spectateurs, sanctions applicables, mesures d’ordre public, statut des salariés, coût et processus opérationnel de vérification, etc. Sur tous ces points les autorités sont à ce stade silencieuses, alors que les cinémas ont moins d’une semaine pour mettre en œuvre cette obligation inédite et complexe.
Cette mesure, prise avec effet quasi-immédiat et sans préavis informatif permettant à nos spectateurs d’anticiper la situation, vient briser la dynamique de reprise de notre activité et les perspectives économiques favorables du second semestre, indispensables après la longue fermeture des salles de cinéma. Elle fragilise fortement l’ensemble de l’exploitation cinématographique qui s’attelle pourtant depuis le début de la crise sanitaire à mettre en œuvre des protocoles sanitaires robustes et efficaces.
Nous le regrettons vivement. »
Le 17 juillet, vers 20h50, un homme ivre a été interpellé rue Battant à Besançon. Il circulait à contre sens sur un deux roues. Au commissariat, il a refusé de se soumettre aux tests d’usage. Ce qui représente une nouvelle infraction. Cet individu était également recherché pour effectuer une peine de prison ferme. Il a été présenté au parquet ce lundi soir.
Le député du Doubs Frédéric Barbier condamne avec la plus grande fermeté les actes malveillants commis à l’encontre de centres de vaccination, notamment à Audincourt. « Nous ne pouvons tolérer que des soi-disant défenseurs des libertés individuelles bafouent notre République et cherchent à saboter notre démocratie » écrit-il
Et de poursuivre : « Chacun est libre de se forger sa propre opinion sur le vaccin, c’est justement le principe même d’une démocratie, mais cela ne peut en aucun cas servir de prétexte à une quelconque forme de violence et cela ne saurait entraver la liberté de ceux qui veulent se faire vacciner, ou pour qui la vaccination est la protection absolue, compte tenu de leur état de santé ».
« Une chose est certaine, pour l’heure et les chiffres l’attestent, nous ne disposons que d’un seul outil de lutte contre cette pandémie mondiale et c’est le vaccin. En tant qu’élu, je défends l’intérêt collectif et donc la vaccination » conclut Mr Barbier.
Le FC Sochaux Montbéliard vient de faire connaître les modalités d’accès au stade Bonal pour les spectateurs à compter du 31 juillet prochain, date de la reprise du championnat en Ligue 2. Ainsi, dès cette date, pour accéder aux tribunes, les spectateurs, à partir de 11 ans, devront être titulaires d’un justificatif d’identité et du pass sanitaire. Concernant la rencontre du 31 juillet, les portes du stade ouvriront à 17h. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h.