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Europe 1 fait savoir qu’un suspect de 16 ans a été interpellé mardi soir dans le Doubs. Il est soupçonné d’être à l’origine de la coupure d’électricité, commise dimanche, et qui a visé le centre de vaccination d’Audincourt. Le jeune homme a été placé en garde à vue. La radio précise qu’il a été arrêté alors qu’il revenait sur les lieux.

Rappelons que dimanche dernier, une ou plusieurs personnes sont parvenues à couper l’électricité du bâtiment pendant plus d’une heure. Près de 3.500 de doses de vaccin qui se trouvaient dans les réfrigérateurs sont peut-être perdues. En tout cas, des analyses sont en cours pour évaluer leur qualité.

 

Une très belle performance en provenance de Besançon. Au championnat de France de natation à Dunkerque, Falemana Lopez de l’Alliance Natation Besançon termine 3è de la finale A des Juniors (15 et 16 ans) du 50 mètres Nage Libre. En 23"98, c'est également le record de Bourgogne-Franche-Comté des 15 et des 16 ans.

Le Préfet du Doubs se veut rassurant. Il évoque dans un communiqué de presse, « l’accélération de la campagne vaccinale et la disponibilité des doses en primo-injections dans les centres de vaccination ». « Il n’y aura pas d’interruption des primo-injections dans les centres de vaccination du Doubs » assure-t-il.

Néanmoins, en fonction des quotas alloués à chaque centre, « des créneaux s’ouvriront et se fermeront sur Doctolib et sur les autres plateformes de réservation tout au long de l’été » ajoute la préfecture du Doubs.

Une forte dynamique vaccinale

Le représentant de l’état salue « la forte dynamique vaccinale constatée dans l’ensemble des centres de vaccination du département. Par exemple, « entre le 9 et le 13 juillet, le nombre journalier de patients vaccinés au centre de vaccination de grande capacité de Micropolis a augmenté de 91% (passant de 995 à 1902) et de 439% pour les primo-injections sans rendez-vous ( de 98 à 529). Du 12 au 18 juillet, 24.225 injections ont été réalisées dans l’ensemble des centres de vaccination du Doubs. Un résultat en forte progression par rapport aux semaines précédentes. « Ce rebond s’ils se poursuit au cours de l’été, laisse espérer parvenir à une couverture vaccinale suffisante pour atténuer la vague d’hospitalisations liées à la diffusion exponentielle du variant delta ».

En conclusion, le Préfet du Doubs en appelle à la mobilisation de toutes et tous dans les prochaines semaines pour maintenir cette dynamique, dans un contexte marqué par un regain épidémique sur l’ensemble du territoire national lié à la propagation du variant delta.

Publié dans Actualités, Santé

Comme elle le fait à chaque période de vacances scolaires, la police nationale propose l'Opération Tranquillité Vacances. Ce dispositif, entièrement gratuit, permet de mettre en place des patrouilles de surveillance pendant l’absence des propriétaires, de jour comme de nuit, en semaine comme le week-end, afin de dissuader tout individu de tenter de cambrioler votre domicile. Les patrouilles s’effectuent une fois par jour.

Un dispositif très efficace

En cas de problème, les forces de l’ordre vous préviennent, mais rare sont les fois où elles doivent prendre une telle décision puisque ce dispositif a d’ores et déjà montré toute son efficacité. Depuis 2015, date à laquelle le Commandant Trousseau est à la tête du commissariat de police de Pontarlier, sur les 1.100 opérations qui ont été réalisées, une seule personne a été visée par un cambriolage. Ainsi, pour partir en vacances l’esprit plus léger et obtenir cette aide, il suffit de contacter le commissariat de police dont vous dépendez. Les fonctionnaires enregistreront votre adresse ainsi que vos coordonnées, pour vous contacter ou prévenir une personne de confiance en cas d'urgence.

Les policiers en profiteront également pour vérifier la bonne application de certaines règles qui évitent bien des tentations et de douloureuses mauvaises surprises. Trop souvent, nous manquons de vigilance et facilitons la tâche des malfrats en laissant par exemple une échelle à proximité ou en oubliant de vérifier la fermeture intégrale de la maison.

Pour joindre le commissariat de police de Pontarlier : 03.81.38.51.10

 L'interview de la rédaction / Le commandant Trousseau

 

A compter de septembre prochain, le Musée des Maisons comtoises de Nancray entamera une longue phase de reconstruction. L’objectif étant de doter le site d’infrastructures, permettant une meilleure mise en valeur des collections et d’accueil du public et des conditions de travail et de conservation des collections.

Dans un premier temps, ce vaste chantier a pour but de répondre aux exigences du nouveau projet scientifique et culturel, initié par le ministère de la culture et la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), qui impose un cahier des charges technique et scientifique précis à remplir pour espérer conserver le label de musée de France. Une démarche déterminante pour l’avenir, mais pour laquelle les élus et les partenaires locaux ont souhaité associer le grand public. Ainsi, une réflexion autour de plusieurs axes de développement est lancée.

Une première tranche de travaux

Dès l’automne prochain, une première tranche de travaux de 4 millions d’euros va pouvoir être lancée. Cette première opération consiste en la construction de réserves en lieu et place du lieu de stockage actuel des collections et d’une galerie d’exposition permanente qui permettra de présenter l’évolution du machinisme agricole. Il est également prévu l’extension de l’atelier des services techniques, la réhabilitation d’une ancienne ferme en salle d’accueil des scolaires et la transformation de la maison forestières de Levier en résidence pour l’accueil d’artistes. La livraison des travaux pourrait être effective à compter du mois de juin 2023.

 

MAISONS COMTOISES NANCRAY DD

D’autres tranches à finaliser

Financé à hauteur de 90%, pour le moment pour un montant de 4 millions d’euros, la suite de ce projet de réhabilitation de ce musée en plein air prévoit : la construction d’une nouvelle maison d’accueil qui abritera l’accueil, la boutique, un café, une salle d’exposition temporaire, une halle couverte pour des évènements, … . La requalification paysagère et scénographique du parc est également au programme. La réhabilitation du bâtiment d’accueil actuel en restaurant et celle du restaurant actuel en un programme mixte à destination de salles pédagogiques, de formations et de privatisations sont dans les cartons.

Le Musée des Maisons comtoises en chiffres

- Un parc de 15 hectares,
- 2 kilomètres de balade,
- 8 jardins thématiques,
- 21 salariés,
- 45.000 visiteurs par saison,
- 35 édifices et édicules franc-comtois.

L'interview de la rédation / Pierre Contoz, Maire de Montfaucon et président du syndicat mixte du Mudée

Face à la quatrième vague de l’épidémie du coronavirus, les règles sanitaires se renforcent. Avec ces nouvelles mesures, certains manifestants sont allés jusqu’à comparer l’instauration du pass sanitaire avec l’étoile jaune, portée par la population juive sous l’oppression du régime nazi pendant la Seconde guerre mondiale. Retour sur l’utilisation de ce symbole lourd d’Histoire avec l’ancien professeur agrégé d’histoire et député du Doubs, Joseph Pinard.

Les revendications et les méthodes de contestation de certains manifestants inquiètent l’ancien historien. L’ignorance d’une partie de la population quant à la symbolique de l’étoile jaune pousserait les gens à effectuer ce type de comparaison. Sans effacer le caractère antisémite du port de l’étoile jaune dans une manifestation anti-vaccin, Joseph Pinard croit que “les gens qui l’utilisent ne connaissent pas la réalité historique”. Il souligne également la présence à la fois de militants d’extrême-gauche ainsi que de militants d’extrême-droite dans un même cortège. “Il y a là aussi un amalgame” dit-il. L’école aurait alors un rôle à jouer dans la culture et la connaissance historique des futurs citoyens. L’ancien professeur d’Histoire au lycée Victor Hugo de Besançon regrette de ne pas pousser les professeurs à enseigner l’Histoire en partant d’événements locaux. “On intéresserait beaucoup plus les jeunes en leur disant ce qu’il s’est passé chez nous. L’Education Nationale a un rôle à jouer” selon lui.

Une vérification des informations primordiale

Si l’école est importante, Joseph Pinard n’exclut pas le rôle de certains médias et des réseaux sociaux dans la diffusion de fausses informations. Ces dernières peuvent conduire certains militants à adopter des comportements extrémistes, sans pour autant être conscients de la portée de leurs actes. Il déplore le caractère instantané et direct des réseaux sociaux où “l’on recherche la formule qui sera la plus brutale pour se faire connaître”. L’ancien député du Doubs se montre assez remonté contre “certains plateaux de télévision parisiens qui relaient des propos présents sur les réseaux sociaux sans pour autant les avoir vérifiés”. Les amalgames en font partie. Selon lui, les médias devraient garder une certaine distance vis-à-vis des réseaux sociaux et continuer à vérifier les informations.

L'interview de la rédaction / Joseph Pinard

Le Tour de France s’est achevé ce dimanche 18 juillet, remporté par le slovène de 22 ans Tadej Pogačar. L’occasion de revenir sur cette édition 2021 avec le jurassien Fabien Doubey, coureur de l’équipe TotalEnergies, qui vivait son premier Tour. Un rêve d’enfant auquel il a pu prendre part cette année.

 

Bonjour Fabien. Premièrement une question qui peut paraître curieuse, mais en tant que coureur, comment participe-t-on au Tour de France ?

 

« Bonjour. Alors déjà il faut déjà faire partie d’une des équipes inscrites sur le Tour de France. Ensuite, il faut faire partie des 8 coureurs sélectionnés pour faire le Tour. Ça s’arbitre sur des compétitions qui le précèdent, mais aussi sur des choix tactiques de l’équipe pour créer un groupe homogène. Soit pour des sprints, pour des arrivées au sommet pour les grimpeurs, pour un classement général, ou alors pour une équipe de baroudeurs pour viser les victoires d’étapes par exemple. Enfin il y a plusieurs critères qui rentrent en compte. »

 

Quand avez-vous su que vous alliez participer à cette édition 2021 ?

 

« Je l’ai su officiellement au soir des championnats de France. Enfin le lendemain matin plus exactement. J’ai eu un appel de mon manager, Jean-René Bernaudeau, qui m’a confirmé ma sélection pour le Tour de France. »

 

Comment se prépare-t-on ?

 

« Même si on n’est pas sûr à 100% de faire le Tour de France, tous les coureurs pressentis suivent un programme de préparation qui est pensé pour être optimal pour cette course. Un Tour de France se prépare dès l’hiver précédent, parce que c’est une course de 3 semaines, et on ne peut pas arriver la fleur au fusil, et l’effectuer sans préparation. »

 

Quand avez-vous commencé le vélo ?

 

« Ça fait longtemps que je fais du vélo. J’ai commencé par le cyclo-cross dans les jeunes catégories d’âge, et ensuite je suis passé sur le VTT avec des trophées régionaux des jeunes vététistes, où on avait 4 disciplines. J’ai toujours continué le cyclo-cross en même temps que le VTT parce que les saisons concordaient : le cyclo-cross en hiver, le VTT en été. Et au bout d’un moment, j’ai voulu me tester sur la route, pour avoir des gains un peu plus importants pour l’hiver, pour le cyclo-cross. Et donc je suis passé par le Club Cycliste Étupes, un club assez réputé dans la région pour accéder au niveau professionnel. J’ai ensuite été repéré par l’équipe Wanty Gobert, qui est devenue aujourd’hui Intermarché-Wanty-Gobert. J’ai fait 4 années de contrat avec cette équipe belge, et depuis cette année, j’ai rejoint l’équipe TotalEnergies, une équipe française. Voilà, un parcours un peu atypique ! »

 

Cette année, c'était votre premier Tour de France. Comment l’avez-vous vécu ?

 

« J’ai un sentiment d’accomplissement, dans le sens où c’est un rêve d’enfant. Tout le monde qui fait du vélo, que ce soit sur la terre ou la route, connaît et sait ce qu’est le Tour de France. Plus jeunes, tous les cyclistes sont allés sur le bord de la route pour voir passer la caravane, et le fameux maillot jaune, le maillot à pois, ou encore le maillot vert. C’est vrai que c’est super de pouvoir participer, mais c’est encore une autre saveur de se dire qu’il est bouclé. »

 

Il y a des choses auxquelles vous ne vous attendiez pas ?

 

« Le plus surprenant, même si on s’y attend parce que tout le monde nous y prépare, mais qu'il est difficile de croire sans le vivre, c’est toute l’atmosphère « médiatique ». C’est comme une fourmilière qui grouille tout autour de l’aspect sportif. C'est un évènement mondial, tellement considérable, qu’il faut énormément de monde pour l’organisation, pour la logistique. Et c’est vrai que de l’intérieur, c’est impressionnant de vivre ça. Pour monter les arrivées, les départs, tout ça en si peu de temps, c’est quand même impressionnant. Et après il y a l’aspect sportif, et par rapport aux enjeux, on sent une tension supplémentaire dans toutes les équipes. Que ce soit la direction sportive, mais aussi sur les coureurs. Et c’est ça qui est un peu différent des autres courses. »

 

C’est effectivement le 3ème événement sportif le plus suivi dans le monde. C’est vrai que ça doit être impressionnant.

 

« C’est ce qu’on m’a dit aussi (rires). C’est vrai qu’on le ressent, c’est un évènement tellement populaire, qui rassemble. Et ce qui plaît, ce qui est beau sur le vélo, c’est que les coureurs restent accessibles, proches du public, et c’est la base du sport. C’est la passion qui nous permet d’en vivre maintenant. C’est vrai que le Tour de France est un événement qui met bien en avant ces valeurs-là, et qui souhaite les conserver. Quand on discute avec tout le monde, que ce soient les coureurs ou le public, tout le monde prend son pied sur le tour. »

 

Un petit mot sur votre prestation ? Vous terminez 78ème sur les 141 coureurs ayant achevé le Tour, comment jugez-vous votre performance pour une première ?

 

« Pour les personnes lambdas, tout le monde se réfère au classement général, mais ça ne veut pas dire grand-chose. Dans une équipe, il y a un coureur qui est généralement déterminé pour le classement général, et ses équipiers sont présents pour le mettre dans les meilleures dispositions pour pouvoir réussir. Certains jours, une fois que le boulot est « terminé », ces personnes se relaient pour récupérer et pour être d’attaque la journée suivante. C’était un peu mon cas. J’avais le rôle de coéquipier, notamment pour notre leader Pierre Latour, et nos sprinteurs Anthony Turgis et Edvald Boasson Hagen lors des arrivées au sprint. Après j’avais aussi ma carte à jouer, plutôt sur les échappées à long terme. Chose que j’ai pu faire, donc c’était super. Donc voilà, le chiffre brut du classement général ne reflète pas forcément la réalité par rapport au niveau de la personne. »

 

Désormais, quelle est la suite pour Fabien Doubey ? Sur quelles compétitions va-t-on vous retrouver ?

 

« La saison ne s’arrête pas sur le Tour de France, sinon ça ferait énormément de vacances (rires). Ce qui est très intéressant en tant que coureur, c’est que quand on a l’opportunité d’avoir une course de 3 semaines, dans le jargon on dit qu’on prend de la force. Ça permet d’avoir de bonnes aptitudes pour les courses de deuxième partie, voire de fin de saison. Pour ma part, ce sera un calendrier qui va passer par les Critériums d’après Tour. On a la chance d’en avoir deux très beaux dans la région, à savoir ce jeudi celui de Dijon, et samedi celui de Dole. Ensuite je serai sur le Tour de l’Ain, une course qui me tient à cœur parce que ce n’est pas très loin de mes attaches natales, étant jurassien d’origine. Et ensuite, je vais me reposer un petit peu avant de repartir sur la dernière partie de saison. Et je reprendrai les compétitions fin août. »

 

Peut-on déjà envisager Fabien Doubey sur le Tour de France 2022 ?

 

« Pourquoi pas, soyons fous, on a le droit de rêver ! Mais c’est vrai qu’il y a énormément de facteurs qui rentrent en compte pour participer à un événement comme le Tour de France. Donc bien sûr qu’au fond de moi je sors très heureux et très content d’avoir pu réaliser ce Tour. C’est vrai que c’est bien de le vivre, mais ce serait aussi bien d’essayer de laisser son empreinte sur une course de cette envergure. » 

Publié dans Actualités, A la une, Sport

Le jeune cycliste pontissalien Jérémy Clément a encore performé ce week-end. Il vient de terminer 3è des moins de 23 ans au sommet du col le plus dur de France, le col de la Loze, à 2305 mètres d’altitude. Jérémy participait au « Col de la Loze by Brides-les-Bains », une course très relevée.

 

jeremy clement cycliste DD

« Le col de la Loze est le plus dur de que j’ai pu faire depuis mes débuts, encore plus dur que le Galibier par exemple, avec des passages à 20-25% » explique le jeune champion. Et de poursuivre : « une semaine après ma 3è place sur la course par étapes de haute montagne, la plus dure de France, j’ai l’impression de vivre un rêve ».