Ce mardi matin, le rendez-vous était donc au tribunal administratif de Besançon. L’association Solmiré appelait ses soutiens à se rassembler à 10h30 devant l’entrée du bâtiment, rue Charles Nodier. Entre 70 et 80 personnes ont fait le déplacement. Dans la salle d’audience, l’avocat qui représentait VNF a rappelé la façon dont l’association était entrée dans ces locaux inoccupés, dédiés au personnel en fonction, avançant que ce logement serait indispensable au fonctionnement du service public fluvial. Alors que selon Solmiré, ce logement est vacant depuis 2016. L’avocat de l’établissement public aurait alors rétorqué qu’il n’y avait personne, car des travaux de mise aux normes sont prévus dans ces locaux. Il aurait poursuivi en déclarant que l’association serait d’ailleurs entrée par effraction, et aurait changé plusieurs barillets de portes. De son côté, l’avocate souhaitant rester anonyme et représentant Solmiré a rejeté le fait que l’association se soit comportée « comme un délinquant ». En poursuivant et en écartant le caractère d’urgence et de l’atteinte aux bons fonctionnements du service. « Les arguments liés aux risques ne sont pas étayés et fondés » affirme-t-elle. En ajoutant qu’il est impératif d’apporter rapidement les garanties de la prise en charge de ces mineurs.
Selon Solmiré, c’est avec cynisme que l’avocat de VNF justifie également l’urgence de l’expulsion par le fait que ces jeunes seraient en danger à cet endroit, du fait notamment de la proximité de la route nationale qui les exposerait à un risque d’accident de la circulation. Un argumentaire ubuesque rappelant celui des autorités italiennes, qui en septembre 2020, immobilisaient au port le Sea Watch 4, un navire humanitaire de secours en mer, au prétexte qu’il ne respectait pas les normes en emportant à bord trop de gilets de sauvetage. Pour ces adolescents, en cas d’expulsion, la rue sera la seule alternative puisque depuis des mois et malgré de multiples sollicitations, les pouvoirs publics refusent de réagir concernant l’accueil de ces enfants. La décision sera rendue dans les prochains jours. Si le tribunal venait à prononcer une mesure d’expulsion, l’association et les jeunes auront trois jours pour quitter les lieux. Chaque jour de retard serait accompagné d’une amende de 300€.
Lucie, membre de l'association Solmiré :
Un accident s’est produit, vers 12h30, à Busy, sur la nationale 83, en direction de Quingey. Une voiture et un poids-lourd se ont percutés. Un jeune homme de 23 ans était incarcéré dans son véhicule.
Il a été transporté dans un état grave par le SMUR sur l’hôpital de Besançon. La circulation a été coupée dans les deux sens durant l’intervention des secours. Les causes et les circonstances de ce drame restent à déterminer.
Ce matin, vers 10h45, un accident s’est produit au carrefour de Chenecey- Buillon sur la nationale 83 entre une voiture et une moto. L’impact violent a déposé le motard sur le toit de la voiture. La victime de 62 ans a été transportée sur le centre hospitalier de Besançon. Le conducteur, âgé de 88 ans, a été prise en charge par une seconde ambulance.
Les secours sont rassurants. Ils n’évoquent aucune blessure grave pour les deux personnes impliquées. Les causes et les circonstances du choc restent à déterminer.
Il y a quelques jours, peu avant de recevoir les résultats de l'obtention son CAP, Lamine Diaby recevait une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) sous un mois. À la boulangerie « La Gourmandise », située rue de la Grette, employés et clients ont tous fait bloc pour soutenir le jeune apprenti. Et c’est avec soulagement qu’ils ont eu connaissance ce mardi d’une lettre signée par le préfet du Doubs, Jean-François Colombet, leur indiquant la bonne nouvelle : l’apprenti guinéen bénéficie d’une carte de séjour temporaire d’un an. Une régularisation décidée à l’égard de ses mérites, ainsi qu’à son insertion socio-professionnelle, selon la missive.
Communiqué de presse de la boulangerie :
« Au regard des éléments spécifiques du dossier et après une nouvelle évaluation, l’autorité préfectorale a prononcé un avis favorable à la demande d’un titre de séjour en faveur de Lamine Diaby, une décision positive et volontaire de Monsieur le Préfet.
Nous remercions Monsieur le Préfet du Doubs Jean-François Colombet, ainsi que ses services pour la qualité de leur discernement.
Nous remercions également toutes les personnes qui nous ont aidés et soutenus de près ou de loin.
Merci pour votre mobilisation : plus de 20.500 signatures sur la pétition en ligne et 500 à la boulangerie.
Lamine poursuit donc son parcours professionnel au sein de la boulangerie d’Alexandre Figard. »
Ce mardi 27 juillet marque la fin des soldes d’été. Lancés le 29 juin, ils se terminent ce jour. Denis Gérôme, le président de Commerce Grand Pontarlier dresse un bilan mitigé. Les raisons sont multiples.
Tout d’abord, la météo est venue perturber grandement leur lancement, au moins jusqu’au 14 juillet. Mais ce n’est pas la seule cause. Mr Gérôme reconnaît également « une activité commerciale et économique moyenne en ce moment dans le Haut-Doubs », avec une clientèle suisse, qui, depuis les derniers confinements, est encore timide. De plus, il pointe également la tenue des ventes privées peu avant les soldes qui affaiblissent ces derniers. « Il faudrait limiter les ventes privées ou revoir leur fonctionnement » explique-t-il. Denis Gérôme déplore également les largesses qui sont accordées aux grandes enseignes nationales. « Elles font ce qu’elles veulent, quand elles veulent. Dès le 9 juin, lors de la réouverture des magasins, nous avons bien vu que pratiquement tout de suite des opérations promotionnelles lancées par les marques nationales ont été lancées » analyse-t-il. Et de continuer : « On essaie d’attirer le chaland le plutôt possible pour pouvoir lui vendre la collection le plus tôt possible ».
Le pass sanitaire
Même s’il reconnaît que « seule la vaccination nous permettra de retrouver la liberté complète », le responsable pontissalien s’inquiète de la mise en place du pass sanitaire. « Son application lors des manifestations populaires ou dans les restaurants risque de réduire la fréquentation du public. Ce sont des consommateurs en moins » regrette le président de Commerce Grand Pontarlier.
L'interview de la rédaction / Denis Gérôme
Le bruit des chaussures crissant sur le parquet a de nouveau résonné ce lundi au Palais des Sports Ghani Yalouz de Besançon. Sous la houlette de Lionel Geoffroy, chartrain d’origine, les joueurs du GBDH ont effectué leur premier entraînement de la saison. « Les premières pierres du projet sportif » selon Benoît Guillaume. « Nouveau coach, nouveau mode de jeu, quelques arrivées. Il faut créer de la cohésion entre tout ça pendant les 15 prochains jours, puis affiner, affûter, et progresser tout au long de la préparation pour continuer à progresser dans la compétition » explique le nouvel entraîneur. Ayant toujours connu des équipes à vocation offensive, Benoît Guillaume ne cache pas sa philosophie : mettre un but de plus que l’adversaire. Porté sur un jeu ouvert, le coach qui dispose d’un groupe jeune souhaite « mettre le plus d’huile dans tous les rouages possibles, de développer les savoir-faire individuels, mais surtout la maîtrise collective de ce groupe ».
Benoît Guillaume, le nouvel entraîneur du GBDH :
« Le GBDH vient de vivre trois, quatre saisons en étant à la lutte, voire en étant descendu en N1. L’objectif pour moi, c’est de l’amener au-dessus de ce niveau de jeu, et d’empiler des points un peu plus que les saisons précédentes, pour se situer sur un maintien tranquille » souligne Benoît Guillaume. Pas d’objectif de montée pour l’instant donc selon l’entraîneur. Mais de faire d’abord un pas en avant par rapport aux dernières saisons, avec une condition nécessaire : faire du Palais des Sports une forteresse.
« Une forteresse qui va être attaquée de toutes parts » souligne le coach du GBDH. En effet, des gros concurrents sont attendus au Palais des Sports Ghani Yalouz, comme Ivry, Tremblay, ou encore Pontault. Des adversaires redoutables, promettant de donner du fil à retordre aux bisontins. Mais des challenges, s’ils sont relevés, qui « permettront de nourrir des ambitions » explique Benoît Guillaume. « Mais comme ça va être compliqué, si on n’y arrive pas, on se devra d’être brillant à l’extérieur. En étant capables d’aller renverser des montagnes loin de nos bases », poursuit-il.
Jotham Mandiangu et Thibaud Arteaga :
Pour terminer intelligemment les vacances, à Besançon, le Bastion organise quatre jours de découverte et d’initiation aux musiques actuelles et à la musique assistée par ordinateur. Encadré par une équipe d’intervenants en MAO, percussions, chant, guitare et design graphique, ce tour d’horizon des musiques actuelles se déroule sur une semaine et s’adresse aux enfants de 11 à 14 ans, musiciens ou non.
Rendez-vous du 23 au 27 août. Ce stage permettra à nos musiciens et musiciennes en herbe de découvrir les secrets de la création musicale d'aujourd'hui. De la composition à la création du visuel, en passant par la pratique instrumentale, l’enregistrement et le mixage : une véritable expérience en studio pro.
Lien de réservation : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dans un communiqué de presse, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté indique que cette semaine, 25.000 doses supplémentaires de vaccin Pfizer ont été allouées ces derniers jours.
20 000 aux centres de vaccination de la région pour ouvrir des rendez-vous supplémentaires ou intensifier des dispositifs de vaccination sans rendez-vous, venant s’ajouter aux 140 000 injections d’ores et déjà programmées dans ces centres et 5 000 aux professionnels de santé de ville (pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes), venant s’ajouter aux doses de vaccin que ces professionnels commandent chaque semaine sur la plateforme nationale de commande qui leur est dédiée.