Afin de faciliter l’accès à la vaccination de tous les publics éligibles, et notamment dans le secteur du Haut-Jura, particulièrement touché par le variant dit Delta, deux opérations de vaccination auront lieu cette fin de semaine.
Ce vendredi 23 juillet, à la Mairie des Rousses, de 13h30 à 16h00. Ce samedi 24 juillet, à Saint-Laurent de Grandvaux, de 12h00 à 16h00 (salle des sports, Rue Des Rochats) Ces opérations se déroulent sans rendez-vous, au vaccin Pfizer. Les personnes doivent se présenter munies de leur carte vitale et de leur carte identité
« Il faut que le quartier de Planoise puisse vivre. Il faut occuper ce quartier, toutes les places, pour que les jeunes soient actifs, dans le bon sens du terme » souligne Alynar Ndao, éducateur sportif au Club Sauvegarde de Besançon. Car beaucoup de ces jeunes ne peuvent pas partir en vacances, et la caravane des pieds d’immeuble a été mise en place pour proposer de nombreuses activités et animations adaptées à tous les âges. Que ce soit un espace dédié aux enfants de moins de 6 ans, afin de développer leur motricité. Mais aussi pour les jeunes répartis en différentes tranche d’âges, de 6 ans / 10 ans / 16 ans, à qui sont proposés des trampolines, des jeux de football, du VTT, des escape games, ou encore des tennis ballon. Et pour tous les autres, dont les familles, avec des parcours santé, des jeux de société, de la zumba, des activités manuelles, et bien d’autres ateliers encore. Tout se déroulant avec un encadrement véhiculant un esprit de médiation sociale à travers le sport, la culture, et l’art. L’ambition pour Alynar Ndao est qu’en septembre, des enfants puissent s’inscrire dans des activités sportives, culturelles, ou quelles qu’elles soient. « Que ces enfants, en sortant d’ici, aient quelque chose dans la tête, qui leur permettra après l’école, le mercredi ou le samedi, d’avoir des activités dans leur journée ».
Le centre de loisirs jeunes de la police nationale, crée il y a deux an et demi, travaille dans toutes les écoles élémentaires durant l’année, et son action porte des CM1 jusqu’au 3èmes. Le but étant de faire un rapprochement police / population. Bénéficiant d’une convention avec l’UFR STAPS, le CLJ investi les écoles, afin de proposer de multiples activités sportives. Et depuis la semaine dernière, il accompagne la caravane des pieds d’immeuble, après une semaine « école ouverte » au collège Diderot, un programme visant à envoyer les CM2 dans des classes de 6ème, et des 6èmes en classe de 5ème, afin de leur permettre une première expérience d’immersion. Pour créer du lien, et permettre qu’ils ne soient pas déstabilisés lors de la rentrée scolaire. C’est l’année dernière, que le Club Sauvegarde a proposé une collaboration au CLJ, qui l’a acceptée. Et au fur et à mesure, ils se sont professionnalisés, jusqu’à investir le gymnase du collège Diderot aux vacances de la Toussaint, en mobilisant près de 270 enfants.
Alynar Ndao du Club Sauvegarde, et Fabio Cilli du Centre de Loisirs Jeunes :
Les sapeurs-pompiers du Jura interviennent actuellement au niveau du Canyon de Malvaux, près de Foncine-le-Bas. Une personne a fait un malaise au niveau de cette zone. Plus d’informations à venir prochainement.
Ce jeudi, sept sapeurs-pompiers du Jura intervenaient aux alentours de 13h aux Cascades du Hérisson, du côté de Menétrux-en-Joux, pour un accident de randonnée. Le bilan définitif fait état d’une victime en « urgence relative ». Elle a été évacuée après hélitreuillage à 14h33 par Dragon 25 sur un centre hospitalier.
« Et il y en a des milliers d’autres en France » affirme Stéphane Ravacley. Les cas semblables sont nombreux et beaucoup de jeunes migrants en formation sont expulsés dans l'indifférence. Devant le constat de situations aussi dramatiques et répétées, un réseau de solidarité s’est constitué et prend la forme d’une association : « Patron.ne.s Solidaires ». Par ce soutien solidaire, actif et médiatique de son réseau, l’association a pour objet d’accompagner et de représenter les patrons dans leurs démarches pour que les jeunes migrants dont ils sont maîtres d’apprentissage, évitent l’expulsion et puissent terminer leur formation diplômante engagée légalement sous contrat. Si le cas de Laye Fode Traoré avait fait couler beaucoup d’encre en début d’année, un autre cas similaire est d’actualité à Besançon. Il s’agit de Lamine Diaby, un jeune Guinéen né en 2002 à Conakry, et apprenti boulanger à « La Gourmandise », tenue par Alexandre Figard. C’est quelques jours avant l’obtention de son CAP, le jeudi 8 juillet, que Lamine Diaby a reçu une menace d’expulsion par recommandé. Lors de son apprentissage ayant débuté en automne 2019, le jeune homme trouve incontestablement sa voix et démontre une volonté et une certaine habilité dans ce milieu. Et deux années plus tard, son patron Alexandre Figard, champion de France de boulangerie en 2011, est convaincu de vouloir garder Lamine à ses côtés, et lui promet une embauche à l’issue de sa formation. Seulement, l’État lui reproche de ne pas pouvoir prouver son identité. L’avis de l’expert en fraude documentaire de la police aux frontières est défavorable et fait état d’irrégularité dans les actes d’état-civil. Et un courrier de la direction de la citoyenneté et de la légalité, oblige Lamine Diaby à quitter le territoire français sous un mois.
« Et de repos » indique Stéphane Ravacley avec un sourire ironique. « On ne trouve plus d’employé, ni d’ouvrier, ni d’apprenti. Dans toutes les entreprises qui ont des métiers durs, comme le TP, les électriciens, les maçons, boulangers, pâtissiers, tout ce que vous voulez. L’époque n’est plus au travail, et on a besoin d’une autre main d’œuvre » déplore-t-il. « Donc forcément lorsque l’on a un jeune qui veux travailler on le prend, quelle que soit sa couleur de peau, et on le forme jusqu’à 18 ans. Passé cet âge, il y a le petit rappel de l’état indiquant qu’il doit repartir ». Des mesures qui n'évoluent pas dans le bon sens, selon le boulanger bisontin, mais plutôt en se durcissant depuis plusieurs mois. Pour cette raison, Stéphane Ravacley et ses collaborateurs ont édité une loi, notamment avec le sénateur de Saône-et-Loire Jérôme Durain, visant à empêcher l’expulsion des jeunes migrants en formation une fois atteint l’âge de 18 ans. « Nous, on veut aider les patrons qui ont quelqu’un de bien au sein de leurs entreprises, qui est intégré en France, qui ne pose de problème à personne. Parce que dites-vous bien qu’en Franche-Comté, il n’y a aucune plainte sur les MENA +. Ce que j’appelle les MENA + sont les Mineurs Etrangers Non Accompagnés de plus de 18 ans. Ils ne sont pas dangereux. Il n’y a eu aucune plainte » soutient le patron de la Hûche à Pain.
« C’est le prix d’un paquet de clope » lance Stéphane Ravacley en évoquant la page d’adhésion sur « Patron.ne.s Solidaires ». 10€ par an. Des donations sont aussi possibles, et les entreprises peuvent défiscaliser. « C’est-à -dire que pour un chèque de 100€, ils ne paieront que 40€, puisque l’Etat leur remboursera 60€. Il faut nous aider » précise le boulanger bisontin. Lui qui il y a quelques jours, était dans l’Ariège, pour venir en aide à un patron d’une boulangerie, confronté au même problème qu’il a connu en début d’année. Drôle de coup du sort, l’apprenti guinéen se nomme aussi Fodé, et le patron Stéphane…
Stéphane Ravacley, patron de la Hûche à Pain :
Pour toute adhésion, le lien de Patron.ne.s Solidaires :
https://www.helloasso.com/associations/patron-ne-s-solidaires/adhesions/bulletin-adhesion-patron-ne-s-solidaires
Un individu a été interpellé le 20 juillet, vers 22h, Grande Rue, à Besançon. Il circulait à contre sens dans une rue piétonne. Ce jeune majeur de 18 ans était en possession d’un aérosol lacrymogène de grande contenance. Il a été condamné à une amende.
Deux affaires de car-jacking semblent avoir été résolus par la police bisontine. Le 29 mai dernier, sur le parking de l’hôpital Minjoz, une infirmière avait été agressée. Une violence identique avait été commise le 14 juin sur un parking d’un centre médical rue Garnier. Suite à une lourde enquête, deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils ont été déférés et incarcérés pour ces deux faits.
« Tout le monde était content de se retrouver ce matin. J’étais content de retrouver le groupe » souligne Sébastien Mizoule, le nouveau coach de l’ESBF. Un groupe au complet, sans blessée, qui a débuté par une première séance afin de développer le côté musculaire, hormis deux joueuses absentes : Sakura Hauge qui disputera les Jeux Olympiques de Tokyo, et Kiara Tshimanga qui disputera le Championnat Europe U19. « On va aborder cette saison le plus simplement du monde. Tout d’abord par un travail axé sur le développement des capacités physiques dans un premier temps. Et puis surtout s’attacher à jouer au handball, et créer du lien avec l’équipe qui est en recomposition » explique l’entraîneur. Un chantier surtout « handballistique » selon Sébastien Mizoule, convaincu de la bonne forme physique des Engagées qui a été confirmé par le test VMA effectué dans la matinée. « Avec les cadres qui nous ont quittés l’année dernière, il va falloir retrouver une nouvelle dynamique et une nouvelle façon de jouer » précise le coach.
Avec un staff qui a aussi beaucoup changé, d’autres aspects seront apportés à l’ESBF cette année, mais sans bouleversement qui viendrait perturber le groupe. En effet, la plupart de ces membres sont originaires du club, et veilleront à perpétuer sa philosophie. Tout comme Sébastien Mizoule, le nouvel entraîneur qui fut pendant quatre ans adjoint et préparateur physique de la première division du HBC Nîmes, mais déjà très bien imprégné de l’ESBF par ses 6 années passées au club, où il était notamment responsable du centre de formation et entraîneur de l’équipe réserve. L’ESBF ressemble par ailleurs beaucoup à ce qu'il a connu à Nîmes, « un club familial, où on véhicule les mêmes valeurs. Mais aussi dans le jeu, tout ce qui est travail défensif et travail physique » explique le coach. « Je m’y retrouve complètement, donc à partir de là je ne vais pas changer énormément de choses. Je vais m’appuyer sur ce que je sais faire, sur ce que j’ai vécu, et sur ce que j’ai vu aux côtés de Raphaëlle (Tervel), Sandrine (Delerce) et Philippe (Monnier-Benoit) l’année dernière, et les cinq années passées. On va continuer dans cette lignée ».
« On ambitionne toujours d’être européen à chaque saison. On ne va pas se cacher, chaque année c’est l’objectif, donc on va tout mettre en place pour l’atteindre » affiche l’entraîneur de l’ESBF. Mais le début de championnat sera ardu. Un début de championnat des plus compliqués depuis qu’il est à Besançon confie-t-il. Sept matchs seront joués, dont six contre des équipes présentes en play-offs la saison dernière. Des déplacements difficiles à Brest et à Metz sont à venir. « On va avoir un début de saison très copieux » souligne Sébastien Mizoule. En tout cas les esprits sont préparés, les corps échauffés, et les Engagées n’ont qu’une hâte : refouler le parquet et faire trembler les filets.
Interview de Sébastien Mizoule, entraîneur de l'ESBF :