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Dimanche la France connaîtra son ou sa présidente de la République pour les cinq prochaines années. Mais encore nombreux sont les électeurs indécis à l’aube de cette deuxième échéance. A l’issue du premier tour, l’abstention se situait à 26 % des inscrits sur les listes électorales, soit 12,8 millions de personnes. Qu'en sera-t-il dimanche, alors que de nombreuses manifestations se sont tenues en opposition aux deux candidats restants, mais qu’une multitude de personnalités appellent tout de même à faire barrage à l’extrême droite ?

 

Martine Chevillard, retraitée de l’union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires, qui s’était opposée au programme d’Emmanuel Macron il y a quelques semaines, était déconfite le soir de l’annonce des résultats du premier tour. Pour elle comme pour la rue qui grondait ce week-end, cela revient à choisir « entre la peste ou le choléra Â», notamment concernant les retraités. Comme l’explique Martine Chevillard, les deux programmes négligent complètement cette population, représentant 17 millions de Français. Mais selon elle, celui de la candidate du Rassemblement National est encore plus alarmant. « Le danger que peut représenter le programme de l’extrême droite pour des retraités est profond. Leur projet, basé sur l’exclusion et la haine, concerne autant les vieux que les étrangers. On sera dans le collimateur de la même façon. Quand on voit la gestion des municipalités aux mains du Rassemblement National, la première chose que toutes les municipalités ont fait, ça a été de supprimer toutes les lignes correspondant à des engagements sociaux. Les étrangers qui arrivent ne viennent pas pour les cotisations sociales, ils viennent pour sauver leur peau. Alors ce sera non, non et non Â».

 

« Cette situation est désastreuse Â»

 

« Nous, les retraités, sommes angoissés. Très angoissés Â» murmure Martine Chevillard. Car le prochain quinquennat laisse planer une situation menaçante pour les retraités. Ils sont 17 millions en France, dont 5 millions qui connaissent des difficultés financières, et 1 million à vivre sous le seuil de pauvreté. « On a fait le bilan de ce qu’on a subi pendant 5 ans, sous le gouvernement ultra libéral de Macron. Et ce bilan est tellement affligeant qu’on a dû revenir sur toutes les agressions que l’on a subies Â». Hausse de 25% de la contribution sociale généralisée, gel de la revalorisation des pensions deux années de suite, augmentation des inégalités sociales en règle générale, la liste est longue. « Combien de retraités ont désormais recours au restaurant du cÅ“ur, au secours populaire. C’est affligeant et contradictoire avec ce que Macron disait lors de son élection : Avec moi, le pouvoir d’achat des retraités sera préservé. Encore un mensonge Â». Pour Martine comme pour de très nombreux Français, il n’y aura pas d’issue heureuse ce dimanche, mais il faudra pourtant faire un choix. Un choix qui, on l'espère, considérera cette majeure partie de la population, parfois oubliée, négligée et délaissée, et qui aura besoin du soutien et de l’accompagnement d’une nation et d’un gouvernement sur lesquels elle pourra compter.  

Comme il le fait tous les ans, Pôle emploi réalise une enquête sur les besoins en main d’œuvre des entreprises sur les différents territoires du Doubs. S’il ne s’agit que d’un outil, ce document donne de précieuses indications sur les perspectives économiques à venir. Concrètement, elle permet notamment de connaître le marché du travail local et identifier les besoins de formations dans les territoires.

Une forte hausse des projets de recrutement

Alors que 2021 a été marquée « par une reprise économique inédite Â», une « forte progression des projets de recrutement Â» est annoncée pour 2022. 10.120 projets sont connus à Besançon, 2.580 à Pontarlier et 2100 à Morteau. Soit une progression de 20% par rapport à 2021. Dans le Doubs, la part des entreprises ayant l’intention d’embaucher est de 29%. Le domaine des services est le plus concerné, avec 53% des intentions d’embauche.  Le commerce (14%), l’industrie manufacturière (13%), la construction (9%) et l’agriculture (6%) complètent ce classement.

Des secteurs en tension  

De nombreux secteurs d’activité n’arrivent pas à recruter et sont en tension.  Dans la région, les recrutements sont difficiles dans l’industrie, le bâtiment, l’hôtellerie-restauration, la santé, l’aide à la personne, les transports, la maladie.  A Pontarlier, 71% des employeurs jugent les recrutements difficiles. Ils sont 60% à Morteau. A Besançon, les professions de l’aide à domicile, les ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal et les conducteurs de transport en commun sur route figurent en tête.  A Morteau, les professionnels de l’animation socioculturelle, les apprentis et ouvriers non qualifiés de l’alimentation et les ouvriers qualifiés du travail industriel du textile et du cuire connaissent ces mêmes difficultés.  A Pontarlier, les ouvriers non qualifiés des industries agroalimentaires, les aides-soignants, les infirmiers, les cadres infirmiers, les puériculteurs, les ouvriers non-qualifiés de type industriel, les aides à domicile, les aide-ménagers et les travailleurs familiaux sont cités

Les causes de ces difficultés sont multiples : la méconnaissance de certains métiers, l’attractivité des emplois, les salaires, la qualité de vie au travail, l’accès au lieu de travail, la vie en entreprise, … .

L'interview de la rédaction : Jean François Locatelli, directeur territorial de Pôle emploi Doubs - Territoire de Belfort

 

 

Mercredi, en fin d’après-midi, à 17h45, « le carrefour des démocrates Â» appelle à la mobilisation pour dire « non Â» à Marine Le Pen. Ce collectif a vu le jour, le 10 avril dernier, après les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle. Jean-François Ligier, ancien maire d’Houtaud, présente un « mouvement citoyen, éloigné des partis politiques Â». « Nous ne voulons pas que Marine Le Pen soit notre prochaine présidente Â» lance l’ancien élu du Haut-Doubs.

Il y a cinq, Jean-François Ligier avait déjà organisé une telle manifestation. « L’écart se réduit par rapport à 2017 Â» complète-t-il. Et de poursuivre : « Ã  ce rythme-là, elle peut arriver à l’Elysée. Si on peut l’éviter, cela m’irait bien Â». L’ancien élu centriste ne cache pas que la candidate du Rassemblement National « lui fait peur Â». Il pointe notamment « son inexpérience Â» et « ses idées extrêmes Â», même ‘si cela s’entend moins aujourd’hui Â». « Son image s’est adoucie. C’est volontaire. Néanmoins, quand on va au fond des choses, c’est tout autre. Ça ne me va pas Â».

L'interview de la rédaction / Jean-François Ligier

 

On fait un point sur l’épidémie de Covid-19. Si la progression de l’épidémie ralentit depuis la semaine dernière, la circulation du virus s’inscrit encore dans une tendance à la hausse en Bourgogne-Franche-Comté. Par ailleurs, l’épidémie de grippe en cours depuis un mois se stabilise.

La lutte contre les trafics de stupéfiants se poursuit à Besançon. Dernièrement, la brigade anticriminalité a permis le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue dans la cité comtoise. Surveillé depuis janvier 2022, un homme de 24 ans, déjà condamné à cinq reprises pour trafic de produits stupéfiants et violences physiques, a été interpellé après la perquisition de ses deux véhicules. A l’intérieur des habitacles, 17,2 kg de résine de cannabis, un fusil à pompe, plusieurs cartouches et 26 200 euros en numéraire. A cela s’ajoutent 50 grammes d’héroïne et de cocaïne saisis au domicile de sa compagne, et 300 euros chez un jeune de 17 ans ayant été vu à plusieurs reprises avec le mis en cause. Le mineur a été présenté au parquet ce vendredi matin pour d’autres affaires similaires et placé en détention provisoire. Il sera jugé prochainement pour ce présent cas. Concernant l’homme de 24 ans et sa compagne, ils ont été déférés cet après-midi devant la justice.

L’homicide la rue de la Mouillère

Lors de sa conférence de presse, Etienne Manteaux est également revenu sur l’homicide volontaire de la  rue de la Mouillère, survenu le 9 novembre dernier. Les experts psychiatriques ont conclu que l’individu présentait d’importants troubles psychiatriques. Néanmoins, selon eux, il n’y aurait pas d’altération du raisonnement, raison pour laquelle la perspective d’un procès a été ouverte. Une contre-expertise a été demandée par la défense. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux

Ce midi sonnait le départ de la deuxième édition de la Classic Grand Besançon Doubs. Après un départ fictif donné sur l’esplanade des Droits de l’Homme, ce sont quelques kilomètres plus loin, à Thise, que la course a véritablement débuté. Sous un grand soleil et 22°, toutes les conditions étaient réunies pour offrir une superbe course aux coureurs et un spectacle de qualité aux spectateurs.

Sur ses terres, Thibaut Pinot avait à cÅ“ur de briller, mais le coureur de l’équipe Groupama-FDJ a été distancé dans la dernière ascension menant à l’arrivée au Belvédère de Montfaucon. Peu avant, c’est Fabien Doubey, qui avait décidé de partir seul, à 25km de l'arrivée. Malheureusement il a été repris à 18km du terme de la course.

C’est dans un final dédié aux grimpeurs que l’espagnol Jesus Herrada de l’équipe Cofidis a fait la différence. Il succède ainsi à Biniam Girmay victorieux l’année passée. Victor Lafay son compatriote, et Alexis Vuillermoz le jurassien complètent le podium. Thibaut Pinot termine 14ème

Publié dans Actualités, A la une, Sport

Un rassemblement Populaire se tiendra ce samedi 16 avril à 11h « contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marie Le Pen à l’Elysée Â» à Besançon. Le rendez-vous est fixé sur l’esplanade des Droits de l’Homme. Plusieurs partis politiques, syndicats et association de gauche sont d’ores et déjà mobilisés : la CGT, Europe Ecologie Les Verts,  Ensemble, la France insoumise, la FSU, Génération.S, le MRAP,….


Arrivé en provenance du Mulhouse-Rixheim handball il y a maintenant trois saisons, Xavier Labigang n’évoluera plus sous les couleurs Bisontines la saison prochaine. Il rejoint Pays d’Aix Université Club Handball qui évolue en Starligue. L’actuel encore ailier gauche bisontin va donc découvrir le plus haut niveau du handball français. Une opportunité qui ne se refuse pas. Labigang portera les couleurs du GBDH jusqu’en fin de saison.