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Ce matin les sapeurs-pompiers sont intervenus suite à la rupture d’une canalisation d’eau chaude dans un bâtiment de trois étages à Pontarlier, 4 rue de la Paix. Dix appartements ont été impactés et huit ont nécessité une intervention des services d’assèchement. Aucun relogement n’est à signaler, tous les occupants ont pu réintégrer leurs habitations. 

Publié dans Actualités, Fait divers

Une voiture est entrée en collision avec le tramway à Besançon en début d’après-midi. Le conducteur s’est retrouvé piégé dans son véhicule. Le tramway est en partie sorti des rails mais aucune victime n’est à déplorer parmi les 20 passagers qui étaient à bord. La circulation a été interrompue dans les deux sens avant d’être rétablie quelques heures plus tard. La victime, un homme de 83 ans, a été prise en charge et évacuée sur les urgences.  

Publié dans Actualités, Fait divers

Après deux semaines intenses, nous connaissons l’épilogue du procès Zepeda. Ce mardi, la cour d’assises du Doubs a condamné le Chilien Nicolas Zepeda à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki, en décembre 2016 à Besançon. Une fois sa peine purgée, il sera interdit de territoire français. Il a désormais 10 jours pour faire appel.

Maître Jacqueline Lafont, avocate de Nicolas Zepeda

La cour déclare Nicolas Zepeda entièrement responsable des préjudices. Il devra payer à chaque parent de la victime la somme de 50 000 euros, et à chacune de ses sÅ“urs 40 000 euros au titre des dommages et intérêts. Arthur Del Piccolo, petit ami de la victime au moment des faits recevra quant à lui 5 000 euros.  

Maître Schwerdorffer, avocat des parties civiles

 

A l'annonce du verdict, le Chilien est resté figé, droit face au juge, sans aucune réaction. Une impassibilité totale, dans une salle suspendue aux lèvres du président d’audience Matthieu Husson. Zepeda n'a pas tourné une seule fois la tête en direction de ses parents, assis à sa droite, qui eux aussi ont détourné leurs regards. En face, la mère de Narumi Kurosaki a sorti le portrait de sa fille. 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon

Après neuf jours de débats, le procès de Nicolas Zepeda touche à sa fin. Cette journée de lundi est consacrée aux plaidoiries. Après celles de Me Schwerdorffer et Me Galley pour les parties civiles, Étienne Manteaux a pris la parole pour son réquisitoire. Au terme de deux heures de discours, l’avocat général a prononcé ses réquisitions concernant l’accusé chilien : la réclusion criminelle à perpétuité, l’interdiction de territoire à la fin de sa peine, et une période de sûreté de 18 ans. Dernière étape de la journée, les plaidoiries de Me Laffont et Me Benedetti pour la défense. Ensuite l’audience sera suspendue, et ne reprendra que demain matin, afin de procéder aux délibérations, et d’annoncer le verdict.

Ce dimanche s’est tenu le 1er Tour de l’élection présidentielle. Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le 2è tour de ce scrutin qui se déroulera le 24 avril prochain. En région Bourgogne Franche-Comté le taux de participation s’élève à 77%/ Marine Le Pen arrive en tête avec 27,3% des voix. Macron est deuxième avec 26,3% des suffrages. La troisième place revient à Jean-Luc Mélenchon (18,5%).

Les autres candidats

Éric Zemmour – Reconquête ! : 6,6 %

Valérie Pécresse – Les Républicains : 5,1%

Yannick Jadot â€“ EELV : 4,4%

Jean Lassalle – Résistons ! : 4,2%

Nicolas Dupont-Aignan – Debout La France : 2,8%

Fabien Roussel - Parti Communiste Français : 2,1%

Anne Hidalgo- Parti Socialiste : 1,8%

Philippe Poutou – Nouveau Parti Anticapitaliste : 0,9%

Nathalie Arthaud – Lutte Ouvrière : 0,7%

Ce dimanche s’est tenu le 1er Tour de l’élection présidentielle. Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le 2è tour de ce scrutin qui se déroulera le 24 avril prochain. En région Bourgogne Franche-Comté le taux de participation s’élève à 77%/ Marine Le Pen arrive en tête avec 27,3% des voix. Macron est deuxième avec 26,3% des suffrages. La troisième place revient à Jean-Luc Mélenchon (18,5%).

Les autres candidats

Éric Zemmour – Reconquête ! : 7,1 %

Valérie Pécresse – Les Républicains : 5,1%

Yannick Jadot â€“ EELV : 4 %

Jean Lassalle – Résistons ! : 3,3%

Nicolas Dupont-Aignan – Debout La France : 2,5%

Fabien Roussel - Parti Communiste Français : 2,2%

Anne Hidalgo- Parti Socialiste : 1,7%

Philippe Poutou – Nouveau Parti Anticapitaliste : 0,8%

Nathalie Arthaud – Lutte Ouvrière : 0,7%

« Une immense tristesse Â», tels ont été les premiers mots de Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, à l’annonce des résultats de ce premier tour de l’élection présidentielle. « On se rend compte de l’effondrement total de la gauche de gouvernement, et de la droite Â» poursuit l’élue. Car oui, à eux deux, ces partis historiques ne dépassent pas 7% des suffrages exprimés ce 10 avril 2022.

 

L’union fait la force ?

Alors comment expliquer ce naufrage ? La présidente de région n’a pas vraiment d’explication, mais pointe du doigt une entente qui fonctionne localement, et moins au niveau national. « Le Parti Socialiste va très mal, c’est vrai. Il faut reconstruire une gauche qui aspire à gouverner. Il faut trouver un terrain pour que les gauches se réconcilient. A mon niveau, là ou j’ai mes responsabilités, je fais en sorte de faire vivre cette gauche sociale-démocrate, cette gauche de gouvernement Â». Des propos d’ailleurs partagés par Abdel Ghezali, adjoint à la maire de Besançon, qui explique que selon lui, le Parti Socialiste a besoin d’une refonte, même si au niveau local l’union des gauches fonctionne, avec de bons résultats. « Ce premier tour est une grande déception, mais on s’y attendait. Nous sommes en grande difficulté. Cependant à Besançon, nous avions fait le choix pour les dernières élections municipales de faire l’union de la gauche, ce qui a marché. Et on constate que quand la gauche n’est pas unie, ça ne se passe pas bien. En tout cas, les cartes sont rebattues et on aura besoin d’une refondation du PS c’est une évidence. Comment et avec qui, on verra. Lorsqu’on sera sorti de ces élections, on fera ce constat pour envisager comment on va travailler Â».

 

« Macron devra donner des gages Â»

Afin de conforter sa potentielle victoire, le président sortant devra s’adresser à l’autre partie de la population. Celle dont le candidat n’est pas qualifié pour ce deuxième tour, et celle qui n’a pas été convaincue par le représentant de LREM. Et pour cela, Marie-Guite Dufay explique qu’Emmanuel Macron devra « donner des gages Â». « On sent une lassitude dans le pays par rapport à ce vote utile, et pour ça j’en appelle au président de la République pour qu’il donne des gages aux électeurs de droite et de gauche qui voteront pour lui Â». Comme sur la retraite, les droits sociaux, les droits des plus précaires, l’assurance chômage, et bien d’autres encore. « Je me souviens quand il a démarré son dernier mandat. Fin de contrats aidés, fin des APL, et tout de suite la gauche s’est sentie trahie. D’ailleurs, la réforme des retraites est une fracture entre la gauche et la droite. Un conseil des retraites dit qu’il n’y a pas besoin d’aller plus loin Â» souligne la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté.

 

Faire barrage à l’extrême droite

A gauche, on est désormais unanime sur un point : vaincre Marine Le Pen le 24 avril prochain. De nombreux leaders politiques ont d’ores et déjà annoncé leurs consignes de vote, et du côté du parti de la rose pas de débat, il faut faire barrage à l’extrême droite. « Ce que je vois, c’est qu’elle est puissante et qu’il faut la combattre. Cette présence très forte de l’extrême droite qui gagne encore des points, c’est vraiment triste Â» précise Marie-Guite Dufay.  « On sent qu’on change de monde parce que les partis traditionnels sont complètement effondrés. Mais il faudra bien évidemment voter massivement pour le président de la République, en espérant que ce dernier donne des gages à tous ceux qui vont faire vivre le sursaut républicain Â» poursuit l’élue. Réponse dans deux semaines.  

L'interview de la rédaction  / Marie Guite Dufay

Joli coup réalisé par la police bisontine. Le 5 avril, rue Larmet, à Besançon, deux jeunes hommes de 19 ans ont été interpellés, après avoir tenté de prendre la fuite. Dans la voiture, les policiers ont découvert que le passager était en possession de 495 euros en liquide et d’un sachet contenant de la résine de cannabis. Lors d’une fouille plus approfondie, et sur les indications du conducteur, près de 450 grammes de résine de cannabis ont été aperçus. Par ailleurs, au domicile d’un mis en cause, 3.780 euros en numéraire ont été saisis.

La possession d’un badge par un mis en cause a également permis d’identifier un appartement. La perquisition, menée en présence de la locataire, est à l’origine de la découverte d’un petit coffre fermé à clé, contenant des emballages, de la résine de cannabis et un téléphone portable. 84 cartouches de cigarettes étrangères ont été découvertes dans le même temps. Les deux jeunes hommes ont été présentés à la justice ce vendredi.