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Jeudi soir, vers 19h, à Besançon,  trois individus, qui se trouvaient dans une voiture,  Ã  hauteur de la rue du Petit Battant, étaient en possession de 855 euros, près de 3 grammes d’herbe de cannabis et 13 grammes de résine de cannabis. Ils ont été placés en garde à vue. Pour deux d’entre eux, cette dernière a été prolongée. Un classement sans suite a été décidé pour le dernier.

Une femme 37 ans et un homme de 31 ans ont été placés en garde à vue à Besançon. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à des violences avec arme, en menaçant un client dans un bureau de tabac de la rue Marulaz. Lors de leur interpellation, la femme était en possession d’un couteau à cran d’arrêt de 10 centimètres. La femme a été entendue en qualité de témoin car c’est l’homme qui serait l’auteur de cette violence. Une plaine a été déposée par la victime.

Depuis 2018, des attaques de scolytes d’ampleur épidémique touchent le Nord-Est de la France. Les régions Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comté sont particulièrement atteintes. Les scolytes sont des parasites secondaires, qui s’attaquent aux arbres affaiblis, par la sécheresse par exemple. Cependant, à un niveau épidémique, ils peuvent attaquer des arbres sains. Et même si ces derniers ont des mécanismes de défense, si le nombre d’attaques devient trop important, l’arbre ne peut plus lutter. Nous nous sommes entretenus avec Florent Dubosclard, directeur de l’agence de l’ONF du Jura.

 

Les scolytes sont une famille de coléoptères xylophages de petite taille. Le scolyte typographe s’attaque aux Epicéas et il est particulièrement dévastateur. Les femelles fécondées creusent des galeries sous l’écorce et y déposent leurs Å“ufs. Après l'éclosion, les larves se développent perpendiculairement de part et d’autre de la galerie principale. Le développement des insectes détruit des cellules permettant la circulation de la sève ce qui provoque la mort de l’arbre. A chaque génération les scolytes se multiplient rapidement, une femelle peut pondre jusqu’à 80 Å“ufs. Initialement déclenchée en région Grand Est, l'épidémie de scolytes s'étend désormais sur la quasi-totalité des forêts d'épicéas, de la moitié nord de la France (Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Normandie) à l’Auvergne Rhône-Alpes. Le typographe est le scolyte commettant les plus gros dégâts dans les forêts d’épicéas, notamment dans le Grand-Est.

 

Quelles sont les causes du scolyte ?

« Nos forêts souffrent du changement climatique ce qui a pour effet de les rendre plus vulnérables, et de développer différentes maladies. Ces scolytes ont toujours existé, en revanche en période de sécheresse et de fortes températures ces populations de de scolytes ravageurs explosent, et contaminent la plupart de nos forêts. Et c'est le cas depuis 2018. On a connu dans l'histoire de la foresterie quelques pics, en revanche aucun de cette intensité et de cette durée. Depuis 2018 ce sont plusieurs centaines de milliers de mètres cubes de bois résineux que l'on a dû récolter parce que ces bois étaient morts sous les attaques répétées de de ces insectes Â».

 

Comment reconnaître un arbre contaminé ?

Partout où l'épidémie frappe, une modification de l'aspect paysager est à prévoir. Au-delà des coupes exceptionnelles, le dépérissement des épicéas modifie l'aspect de la forêt. En effet, les arbres attaqués par les scolytes sont facilement identifiables par le changement de la couleur de leurs aiguilles, virant du vert au brun, puis par leur disparition totale. Dans le paysage, les groupes d’arbres atteints depuis un certain temps sont facilement repérables grâce à la couleur des houppiers rouges ou gris selon l’ancienneté de l’attaque. Dans ce cas, les scolytes se sont déjà envolés et ont colonisé d’autres arbres. Il est compliqué de détecter précocement les scolytes. La couleur des houppiers est un indice qui intervient trop tardivement. Des indices plus discrets comme la présence de sciure rousse par exemple permettent de détecter une attaque récente.

 

Qu’arrive-t-il au bois infesté par les scolytes ?

« Ces bois gardent leurs propriétés technologiques, donc peuvent être utilisés comme des bois frais en charpente en bois de construction notamment. Dès lors que nous les récoltons rapidement après qu'ils aient été contaminés. Donc ils rentrent dans le marché de marché du bois et sont valorisées comme leurs comme les bois frais, comme les bois verts Â»  

 

Il faut donc récolter ces bois le plus rapidement possible après la contamination ?

« Dès qu'ils commencent à sécher, si on attend trop, ils se déprécient et ne peuvent plus être utilisés. Ce qui fait que l'on récolte non pas les bois que l'on aurait identifié comme étant bon à récolter en période normale, mais bien les bois qui sont morts. Donc pas forcément ceux qui seraient le plus pertinent à récolter. Et derrière ces récoltes nombreuses, des efforts importants de reconstitution de boisement sont également engagés pour renouveler nos forêts. Dès lors que ces forêts sont abîmées par ces attaques de ravageurs, ça nous perturbe et nous oblige à les reconstituer avec des essences un peu plus adaptées aux nouvelles conditions climatiques que l'on rencontre aujourd'hui et qui vont se durcir à l'avenir on le sait ».

 

Comment lutter efficacement contre ce scolyte ?

« Il n’existe pas vraiment de méthode pour lutter. En tant que gestionnaire, on conduit des sylvicultures et qui intègrent ce nouveau risque en diversifiant les espèces d'arbres que l'on va favoriser dans nos forêts, en intégrant certaines espèces qui sont plus résistantes aux assauts du climat. Et puis en conduisant des sylvicultures plus dynamiques, pour faire en sorte que nos forêts soient plus résistantes, plus résilientes face à ce nouveau climat Â».

 

Avez-vous souffert de cette épidémie ces dernières années ?

« C’est un vrai fléau, on sort là d'une année 2021 qui a été une année de répit, puisque la météo a été favorable en étant plus fraîche et plus humide. Donc on a eu une baisse des attaques de scolytes en 2021, mais on sait que c'est un répit avant un redémarrage que l'on espère être le plus tard possible. Mais on sait que ce que l'on a vécu de 2018 à 2020 va se reproduire dans un futur proche, c'est inévitable Â».

 

Comment appréhendez-vous la hausse des températures, et l’approche de l’été ?

« Pour l’instant on est dans les starting-blocks. On constate que depuis le début d'année on a un déficit de pluviométrie. Les températures sont agréables en tant que citoyen, mais inquiétantes en tant que forestier. Et si on ne constate pas d'amélioration d'ici à cet été, on craint une reprise de cette épidémie de scolytes Â».

La progression de l’épidémie s’est ralentie ces derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence en population générale enregistre une augmentation inférieure à 10% par rapport à la semaine dernière. Le taux de positivité des tests progresse moins vite également, pour s’établir autour de 36% à l’échelle régionale. Rappelons que depuis le 7 avril dernier, les personnes âgées de 60  Ã  79 ans qui le souhaitent peuvent recevoir leur quatrième dose, dès 6 mois après l’injection du premier rappel ou après la dernière infection.

La préfecture du Doubs fait savoir que l’alerte « jaune Â» aux crues  a été déclenchée sur les bassins de l’Allan, la Savoureuse, le Doubs, la Loue et l’Ognon en amont de la Linotte. Le plus gros des pluies est attendu aux environs d'1h du matin dans la nuit de vendredi à samedi.

Sur la Loue, le niveau des premiers débordements est attendu pour la matinée de samedi. Concernant le Doubs en amont de la loue, son niveau devrait progressivement monter pour atteindre des premiers débordements très localisés dans la matinée de samedi également.

L’emblématique Circuit de l’Enclos situé à Septfontaines, à proximité de Pontarlier, qui compte de nombreux championnats de France de Karting à son actif, a rouvert ses portes depuis le 23 mars. La structure a évolué avec un renouvellement complet de l’asphalte, des « run-off Â» supplémentaires, et une peinture complète de la piste. De quoi ravir les concurrents qui s’apprêtent à rouler ce week-end pour la 2ème manche de la ligue Bourgogne-Franche-Comté.

 

Créé en 1992, le Circuit de l’Enclos comprend deux pistes homologuées FFSA : une de location de 600m ainsi qu’une de compétition de 1200m. Ce circuit alterne entre des parties rapides et virages plus techniques. Depuis le début du mois de mars, des travaux ont occasionné plusieurs semaines de fermeture. Mais à l’orée du grand rendez-vous qui se projette ce week-end, tout est prêt pour accueillir les pilotes dans les meilleures conditions. Macadam entièrement refait à neuf, peinture piste neuve, run-off supplémentaires, bâtiment tout confort avec sanitaires-douches en parfait état, le tout avec accès personnes à mobilité réduite.

« La bonne surprise, la satisfaction, c’est d’avoir investi avec des nouvelles infrastructures, ce qui fait qu’on a toujours nos pilotes de la ligue Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi une bonne trentaine de pilotes extérieurs qui viennent pour participer à la course. C’est presque plus de 120 engagés, et ça fait 4 ans qu’on n’a pas eu ça sur une course de ligue Bourgogne-Franche-Comté. C’est plutôt flatteur, et on espère que c’est en lien avec les nouvelles infrastructures du circuit de l’enclos Â» précise Mickael Girardet, responsable du circuit.

 

2ème manche de Ligue Bourgogne-Franche-Comté 

 

Effectivement, le circuit s’apprête à recevoir 120 pilotes sur cet évènement, première course de la saison sur un revêtement tout neuf. De très nombreux pilotes sont donc attendus pour venir en découdre sur la piste et marquer des points pour le championnat de Ligue. Plusieurs pilotes locaux licenciés à l’ASK de l’Enclos (Association Sportive de Karting) se réjouissent de pouvoir performer sur leurs terres. C’est notamment le cas d’Alois Girardet (vainqueur de la ligue BFC 2021 en minimes) qui passe en catégorie Cadet cette saison, de Noé Munnier (vainqueur 2021 en nationale) qui passe en catégorie KZ (karting à vitesse), de Kevin Bejeannin et guillaume Maugain, respectivement vainqueur et troisième en 2021. Le pilote Emmanuel Ducrot (KZ), vainqueur en 2021 également affrontera les plus jeunes lors de cette course. Les pilotes Munnier, Nowak et Weiss en catégorie KZ Gentleman, ainsi que les pilotes Adrien Girard, Anthony Grutner et Alexandre Guillemard seront également de la partie.

 

« C’est un foyer de pilotes importants, certains d’entre eux ayant déjà obtenu de bons résultats au niveau national. On peut parler de Kevin Bejeannin qui a été champion de France 2017, Emmanuel Ducrot champion de France 2018 dans la catégorie majeure kart à vitesse. Mais aussi le jeune Alois Girardet champion de ligue en minime en Bourgogne-Franche-Comté l’année dernière et qui doit réaliser sa 3ème course dans la catégorie cadet. Aussi la victoire étincelante de Noé Munnier qui a gagné la première manche de ligue pour sa première participation dans la catégorie reine en KZ à l’âge de 16 ans. Ce sont les têtes d’affiche à suivre pour ce week-end, en tout cas pour les licenciés de l’ASK de l’Enclos Â» Mickael Girardet

Même si les courses se réalisent que la météo soit pluvieuse ou ensoleillée, une des cartes majeures de l'événement devrait être le soleil prévu dimanche après-midi. « Ã‡a nous aide pour faciliter l’organisation, et la venue du public, qui pourra venir regarder la course dans de bonnes conditions, avec une température avoisinant les 11° et sous un beau soleil Â» affirme Mickael Girardet.  

La 8ème journée du procès de Nicolas Zepeda s’est achevée ce jeudi soir, dans une atmosphère très intense. Jusqu’à la dernière minute, chacun aura tenté de faire avouer Nicolas Zepeda, en vain. L’interrogatoire récapitulatif de l’accusé a débuté à 14h. Mais le chilien a continué de manière impassible à affirmer qu’il n’avait rien à voir dans la disparition de Narumi. Face aux questions de l’accusation, il a craqué, avant de reprendre ses esprits, soutenu par sa mère et son père qui se rendent à ses côtés à chaque suspension d’audience. Ã€ la reprise, l’ensemble de la cour a conjuré Nicolas Zepeda d’avouer où se trouvait le corps de Narumi, jusqu’à sa propre avocate. En vain.

 

L’avocate de Nicolas Zepeda, Me Jacqueline Laffont, a été la dernière à prendre la parole, en s’adressant à son client. Avec un ton grave, mais très doux, elle s’essaye à son tour.

 

« La question vous a été posée par tout le monde. Moi aussi j'aimerais vous la poser. Pour vous défendre, il me semble absolument nécessaire de vous poser moi-même cette question. Celle de savoir si vous êtes en mesure de répondre à l'espoir, à l'espérance de la maman et de la soeur de Narumi Kurosaki. Où se trouve le corps de leur fille et de leur soeur ? Â» 

 

« Je ne sais pas Â» répond Zepeda. 

 

« Est-ce qu'on peut imaginer qu'une dispute aurait mal tourné ? Â» poursuit-elle. 

 

« Nous nous connaissons suffisamment bien avec Narumi pour que les choses ne finissent pas comme ce à quoi vous faites référence Â» répond le chilien.

 

« Avez-vous envie de dire quelque chose une dernière fois ? Â» dit-elle à nouveau.

 

Zepeda souffle, attend quelques secondes avant de répondre, puis il s’effondre en larme en s’emportant : « Je me trompe parfois, je suis loin d'être une personne parfaite. Moi aussi, je veux savoir. Je veux savoir. Je ne l'ai pas tuée ! Je ne l'ai pas tuée ! Je ne l’ai pas tuée ! Â»

 

Plus un bruit dans la salle sinon les sanglots de Nicolas Zepeda. Son avocate retourne s’asseoir. Puis le président suspend l’audience.

L'interview de la rédaction / Maître Randall Schwerdorffer

 

Ce mercredi s’ouvrait le 7ème jour du procès de Nicolas Zepeda, accusé du meurtre de Narumi Kurosaki. Au programme, une journée particulièrement éprouvante émotionnellement, avec les dépositions de la mère et la sœur de Narumi cet après-midi. Ce matin, Shintaro Obata, voisin de chambre de Narumi à Besançon, Arthur Del Piccolo, son ex-petit ami, ont témoigné par visioconférence.

 "Depuis plus de 5 ans, je suis psychiquement détruite et j'ai une grande méfiance à l'égard des humains. J'ai abandonné toutes mes activités professionnelles. Je m'isole. C'est pour ça que j'ai perdu la facilité de parole. Il se peut que mon discours soit long, entrecoupé de silences. Je m'en excuse, je vous demande d'être patient pour m'écouter" Taeko Kurosaki, mère de Narumi

La mère de Narumi, est la première à s’avancer à la barre, serrant contre sa poitrine, un portrait de sa fille, sous un tissu. Dans son autre main, un mouchoir. En pleurs, elle retrace l'adolescence heureuse et le parcours scolaire de Narumi. Taeko détaille l'enfance de sa fille, son caractère, sa gentillesse, sa générosité et l'aide qu'elle a apportée au quotidien, dès son plus jeune âge, à tous ceux qui en avaient besoin. Entremêlé de sanglots, ponctué par une respiration difficile, la salle assiste au discours élogieux d’une mère qui parle de sa fille, disparue. On perçoit quelques larmes dans le public. L'une des traductrices de Nicolas Zepeda se met également à pleurer, tout comme le traducteur de Taeko Kurosaki. Ce dernier retranscrit le discours de la mère de Narumi avec une grande émotion. La salle, comble, est envahit d’un silence impressionnant. Tout le monde est suspendu aux lèvres de Taeko Kurosaki. Nicolas Zepeda, lui, fixe la mère de Narumi, droit sur son siège.

La détresse de Taeko Kurosaki, mère de Narumi

 

Au moment où elle évoque la rencontre de sa fille avec Zepeda, son attitude change, son visage se ferme, et son discours semble plus coléreux. Elle précise qu'elle a tout écrit dans son journal intime.

"Aujourd'hui, je parle si lentement, cherchant les mots, mais je suis bavarde de nature. Donc par l'intermédiaire de Narumi j'ai posé beaucoup de questions sur le Chili" précie-t-elle, en racontant le premier repas passé avec Nicolas Zepeda, le 21 mars 2015. "Nous l'avons à chaque fois accueilli à bras ouverts" poursuit-elle. Ensuite, elle aborde les nombreuses ruptures, à partir du moment où Nicolas a quitté le Chili. Â« Narumi avait l'habitude de me dire que malgré la séparation, elle restait amie avec Nicolas car il avait peu d'amis, et c'est pour ça qu'elle restait proche de lui Â».

Les parents de Nicolas Zepeda sont dans la salle, au premier rang, à la même place comme chaque jour. Le père est très attentif à tout ce qu’il se passe. Il secoue parfois la tête en guise de mécontentement lorsque l’avocat général, Etienne Manteaux, pose des questions incisives à son fils. Sa mère quant à elle, semble plus détachée, et pianote régulièrement sur son téléphone.

« Je sais que Zepeda ordonnait la suppression des comptes de personnes masculines du Facebook de Narumi et lui interdisait toute fréquentation avec des amis masculins. Or, lui-même était resté vivre dans l'appartement avec une fille Â» enchaîne Taeko Kurosaki. « C'est vraiment quelqu'un qui ne lâche pas le morceau, jusqu'à ce qu'il arrive à son but […] Narumi avait beaucoup de difficulté à demander quand est-ce que Nicolas allait quitter son appartement. Elle savait qu'à chaque fois qu'elle lui demandait, il se mettait en colère et il refusait d'en parler Â».

En évoquant la dernière fois où elle a vu sa fille, à l'aéroport, Taeko Kurosaki s’effondre une nouvelle fois. « Depuis la disparition de Narumi, pas une heure je n'ai passé sans cette photo Â» soupire-t-elle en dévoilant la photo qu'elle tient depuis le début du procès contre elle, dans un tissu. Elle la place sur le pupitre, face à la cour.

L'interview de la rédaction / Maître Galley

Nicolas Zepeda, un « exécrable menteur Â»

Elle se met ensuite à lire une conversation qu'elle a eu avec Narumi lorsqu'elle était en France. Narumi évoque un tourment dans lequel elle se trouve, et explique à sa mère et ses sÅ“urs la jalousie maladive de Nicolas Zepeda. Notamment le piratage de ses réseaux sociaux. « Je veux me séparer de lui" avoue-t-elle. Quelques heures après, elle passe à l’acte et confirme sa séparation avec Nicolas Zepeda. Â« Je me sens mieux. Hélas, je suis revenue à la case départ... Â» lui dira le 22 septembre Narumi Kurosaki. Le 27 septembre 2016, Narumi écrit, toujours à sa mère : Â« Je ne sais pas si j'aime Nico, mais Nico m'aime trop, de ce fait je n'ose pas me séparer de lui. J'ai pitié pour lui. Il m'assaillit de messages, de mails Â». Le lendemain, Narumi écrit à sa mère : Â« Ouf ! Nous sommes séparés, c'était trop lourd […] Nico est désespéré, il a perdu la tête. Il m'a dit qu'il viendrait lundi […] Non ne viens pas ! je lui ai dit Â».  Â« Est ce qu'il sait où tu habites ? Â» demande alors la mère à sa fille, qui lui répond affirmativement. « Méfie-toi c'est Nico, personne ne sait comment il peut agir Â» conseille alors la mère. 

La mère de Narumi dévoile que Nicolas Zepeda mentait lorsqu’il disait effectuer des recherches pour du travail au Japon. Son visa japonais était un visa touristique. Â« Je suis navrée d'avoir été aussi bête et ignorante. C'est à ce moment-là que j'ai enfin compris que depuis la première rencontre, il a continuellement trompé l'ensemble de ma famille. C'est un grand menteur. Combien de fois a-t-il menti durant ce procès ? Depuis le jour où j'ai compris que c'était lui le coupable, j'ai compris que je ne verrais plus jamais ma fille. Exécrable menteur ! Â» lance Taeko Kurosaki.

« J'ai tenté de me tuer je ne sais combien de fois. Je me suis étranglée, je me suis tapé la tête contre les murs. Il m'est même arrivée de sauter depuis une voiture qui roulait, tellement je voudrais aller où se trouve Narumi maintenant. Mais j'ai encore deux filles qui me sont si chères [...] Je ne peux pas laisser ce démon en liberté. Je vais continuer à protéger toutes les femmes sur cette terre, des hommes comme Zepeda. Le prix sera ma vie. Pour l'ensemble des filles, il ne faut jamais laisser ce monstre en liberté Â» Taeko Kurosaki, mère de Narumi.