Le commissariat de police de Pontarlier appelle la population à la prudence et à la vigilance. Les forces de l’ordre du Haut-Doubs ont constaté une recrudescence des démarchages à domicile, avec leurs lots d’arnaques en tous genres. Le commandant Trousseau rappelle l’importance de ne pas s’engager définitivement et demander de bénéficier du délai de sept jours de réflexion, associé au droit de rétractation à l’issue. N’hésitez pas à vérifier que vos interlocuteurs sont en capacité de présenter des documents réglementaires. En cas de doute, n’hésitez pas à joindre les forces de l’ordre, et notamment le commissariat de Pontarlier, en composant le 03.81.38.51.10
Ce vendredi soir, le FC Sochaux Montbéliard dispute la 38è et dernière journée de championnat de l’exercice 2022/2023 en Ligue 2. Les Lionceaux (6ès) se déplacent à Nîmes (19è). Lors de la conférence de presse d’avant-match, Pierre Alain Frau a déclaré que « ce match se jouera à l’envie. C’est celui qui aura le plus de fierté qui l’emportera ». Pour le technicien sochalien, son équipe doit s’imposer. « Ca ferait tâche de terminer 9è » a-t-il conclu. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h45.
Vendredi dernier, les ateliers municipaux de Maîche prenaient feu. Une enquête est en cours. Néanmoins, la piste accidentelle est privilégiée. Un dysfonctionnement électrique serait à l’origine de ce sinistre. Les dégâts sont importants. Le bâtiment est entièrement détruit et 90% du matériel est inutilisable. Régis Ligier reconnaît que « ce moment est difficile à vivre ». Seule consolation, et pas des moindres, aucune personne n’a été blessée ou a perdu la vie dans ce drame. « Cet incendie a créé une vive émotion au sein des agents » confirme l’édile.
Reconstruire
L’heure est à la reconstruction. L’organisation est de mise pour assurer la gestion et les travaux du quotidien. Et ce, avec des moyens matériels limités. Douze employés municipaux sont impactés par cette catastrophe. « Nous avons besoin de nos agents techniques. Nous sommes en pleine période d’entretien des espaces verts et de la voierie » ajoute M. Ligier, qui s’est mobilisé et activé ses réseaux pour éviter une décision de chômage partiel au sein de son équipe d’agents.
Une formidable solidarité
Régis Ligier tient à remercier ses collègues maires des communes environnantes qui ont apporté leur soutien et leurs moyens techniques et matériels à la cité sinistrée. « Grâce à cette générosité, nous allons pouvoir assez vite redémarrer » conclut le maire de la commune.
L'interview de la rédaction : Régis Ligier
Samedi 3 juin, la ville de Pontarlier organise, avec la participation des différentes associations de Pontarlier, la Fête Interculturelle. Les différentes cultures présentes dans la cité du Haut-Doubs sont mises à l’honneur. Différentes animations et des stands seront proposés sous la Halle Émile Pasteur.
Recréer du lien
Dans une volonté de partage, la nouvelle municipalité de Pontarlier reprend cette idée de Fête Interculturelle évoquée par l’ancien mandat. Avec la participation des associations des différentes cultures pontissaliennes et des écoles de la ville, cette journée dédiée à la culture a pour objectif de recréer du lien entre les habitants. Ces dernières années ont été compliquées au niveau social, c’est pourquoi la commune souhaite enfin rassembler tout le monde autour de cet évènement.
Une nouveauté à Pontarlier
Ce rendez-vous est un évènement qui aborde pour la première fois le thème de la culture. C’est une première pour la ville. Les associations souhaitaient se rassembler afin de faire découvrir leur pays à travers des stands, des découvertes culinaires ainsi que des chants et danses d’ici et d’ailleurs. Cet événement est une première et c’est pourquoi l’organisation a été pensée minutieusement par les associations et la mairie afin de faire de cet évènement une réussite.
L'interview de la rédaction : Alexandra Leroux, élue pontissalienne
Ce sont six mains qui se sont mises en action pour l’écriture et la conception de ce recueil de poèmes. Après un temps de réflexion nécessaire, le Pontissalien René Emili, ancien élu, notamment à la culture à la Ville de Pontarlier, s’est laissé séduire quant à la sortie de ce livre. Dans cette aventure, il a sollicité l’aide de son copain d’enfance Claude Bertin Denis, qui s’est vu confier l’illustration de cet ouvrage. Sa mission mettre en parallèle les écrits de l’auteur avec des affiches de film. Le projet est original et donne une dimension complètement accessible et non élitiste à la production du poète pontissalien. Quant à Fabrice Hérard, il a mis toutes ses compétences et son réseau professionnel au service du projet. Mais il est aussi un trait d’union fabuleux entre ces deux hommes. Effectivement, il est le petit fils de l’enseignante qui a su éveiller les jeunes élèves René Emili et Claude Bertin Denis à la culture, aux mots et à la lecture.
28 poèmes
Ce recueil est composé de 28 poèmes. Il a fallu faire un choix parmi les 150 écrits que l’auteur a rédigé depuis une vingtaine d’années. Cette passion solitaire s’est dévoilée un peu plus au grand public lors de la pandémie de 2020. Lorsque « Milo » décida de partager, via sa boite mail, ses plus beaux textes, avec son entourage, confiné également. Tisser du lien, partager à distance et passer un message de paix et d’amour : telles étaient les motivations de l’homme de culture. Des créations qui ne sont pas passées inaperçues et qui ont plu. C’est donc dans ce contexte que « humeurs poétiques » a vu le jour. « La vie », « la mort » et « l’amour », tel est le triptyque de cette première aventure littéraire qui en appellera peut-être d’autres.
Une séance de dédicaces est organisée ce samedi 3 juin. René Emili vous donne rendez-vous de 15h à 18h à la Brasserie le Français à Pontarlier.
L'interview de la rédaction / René Emili. Claude Bertin Denis
Ils étaient une soixantaine à déambuler ce jeudi matin dans les rues de Pontarlier. Les jeunes secondes du lycée Xavier Marmier vadrouillaient dans les rues de la capitale du Haut-Doubs, texte en main. Les lycéens participaient à des lectures à haute voix en interprétant des textes variés dans différents lieux de la cité pontissalienne. Du parc Jeannine Dessay, à la place de l’Eglise Saint-Bénigne en passant par les kiosques et aires de jeux, tous étaient très consciencieux en récitant leur lecture. La rédaction a rencontré Una et Perrine, en pleine répétition au musée municipal de Pontarlier. Les jeunes filles lisaient un ouvrage de Bérengère Cournut et Xavier Marmier sur la féerie franc-comtoise, évoquant la légende de la Vouivre.
La sagacité des policiers pontissaliens a payé. Ce jeudi après-midi, lors d’une patrouille, ils sont parvenus à identifier l’auteure présumée d’un vol de sac à main, commis en février dernier dans un commerce du centre-ville de la cité. La Bisontine a été conduite manu militari au commissariat. Il a été découvert sur elle un couteau. La mise en cause devra s’expliquer devant la justice.
Une mobilisation est en cours au centre-ville de Besançon. Elle a pour objectif de dénoncer les violences policières. Une centaine de personnes, principalement des lycéens et des étudiants, sont dans la rue. Ce matin, un blocage s’est tenu à l’entrée du lycée Louis Pasteur.
Les dermatologues de Franche-Comté proposent de lancer « Juin Jaune », une opération innovante annuelle de sensibilisation au risque solaire sur la semaine du solstice d’été à partir du 21 juin. Les cancers de la peau sont les cancers les plus fréquents, notamment en Franche-Comté. Selon les dermatologues francs-comtois, beaucoup de personnes se protègent encore trop mal du soleil. L’accent de cette campagne sera particulièrement porté sur la jeunesse.
L'objectif de cette opération est de relancer des campagnes chaque année, avec une nouveauté à partir de 2023 : Juin Jaune. Il s’agit d’une campagne qui veut un bouleversement total dans le message de prévention. « Le message donné en France depuis 40 ans est mauvais. La crème solaire ne marche pas correctement, c'est seulement un complément. La seule protection est vestimentaire, et toute l'année. Le soleil ne s'arrête pas fin août. Nous sommes dans les régions les plus touchées » alerte Hervé Van Landuyt, dermatologue à Besançon, membre de l’ASFODER et représentant de A Fleur de Peau. Selon lui, les citoyens ne sont pas responsables à 100% car ces derniers ne sont pas informés correctement. Beaucoup trop de personnes pensent encore que la crème solaire suffit lors d'une baignade, et ne se méfient réellement du soleil que lors des mois de juillet/août, en vacances et à la plage. « Il y a 50/60 ans toutes les personnes se protégeaient. C'est donc un retour vers le bon sens avec une priorité : les enfants et les jeunes patients » ajoute le dermatologue.
La jeunesse ciblée en priorité
Exposer l’enfant au soleil, une maltraitance ? Ce n’est pas encore le cas en France mais c’est ce qui est souhaité par de nombreuses associations. En Australie, pays où le taux de cancer de la peau est parmi les plus élevés au monde, il s’agit déjà d’un délit. Les instances de sécurité sanitaire ont mis en place des actions de prévention et il s’agit du seul pays où le cancer de la peau chute chez les mois de 50 ans. « Il faudra certainement légiférer en interdisant d’exposer un enfant au soleil, sans vêtements adaptés, dans toutes les activités extérieures de loisirs aquatiques ou de sports extérieurs. Ce sera l’objectif 2024, que ça plaise ou non. Il faut qu’on lance ce type de campagne en France et en Europe. La prévention primaire est notre priorité, il ne faut plus laisser d'enfants s'exposer en prenant des coups de soleil dans la région chaque printemps, été et automne » indique Hervé Van Landuyt.
« La seule prévention est celle que beaucoup de pays ont adopté depuis des années. Ce sont des vêtements, adaptés, larges, flottants, des chapeaux adaptés à son look ou un bob. La casquette ne protège malheureusement pas les oreilles et la crème est seulement un complément. Aujourd'hui on trouve dans de nombreux domaines, des vêtements qui permettent largement de faire une balade dans le Haut-Doubs sans avoir de gêne au niveau de la chaleur » Hervé Van Landuyt, dermatologue.
Changer les mentalités
Tout cancer de la peau opéré tôt est totalement guéri en une heure. Quel que soit l'âge de la patiente ou du patient. « Il n’est donc pas normal que dans un pays riche comme le nôtre, il y ait un décès par cancer de la peau toutes les 5/6h » souligne Hervé Van Landuyt. Le dermatologue alerte aussi des effets du bronzage passif, qui concerne chaque personne s’exposant au soleil à n’importe quelle saison, dans le cadre de son quotidien, son travail, ou n’importe quelle autre activité. « C'est compliqué parce que c'est un message qui est contraignant et les gens n'aiment pas les contraintes de façon générale. Notre continent, l'Europe occidentale, est dans cette espèce de culte du soleil, du bronzage, chaque été. C'est comme le tabagisme, il faudra beaucoup de temps, en rabâchant encore et encore. C'est un travail de toute l'année et on ne peut pas changer brutalement le message erroné. Je pense que nous sommes, nous les dermatologues, la profession qui avons dit le plus de bêtises en 40 ans, en confiant votre santé aux vendeurs de crème solaire, qui reste toute de même importante pour la prévention et la réverbération. Je ne dis pas qu'il ne faut plus en mettre du tout, mais une fois de plus, ce n'est qu'un complément » explique Hervé Van Landuyt.
Le cancer de la peau est le cancer le plus fréquent en Europe, en France, et en Franche-Comté. Il a une incidence qui double tous les 5 à 8 ans depuis l'année 2000.
Un grave accident de la route s’est produit en début d’après-midi à Nozeroy (39). On déplore deux victimes présentant de graves blessures. L’une d’elles a refusé son transport sur un centre hospitalier.