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A l’approche de la journée de mobilisation du 6 juin prochain contre la réforme des retraites, le syndicat Sud Santé Sociaux vient d’écrire à Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et quelques députés de la majorité. Il les invite à venir partager leur métier et à s’interroger sur ses valeurs, qui sont en contradiction désormais avec la pratique quotidienne, sur les conditions de travail et les salaires, notamment en exerçant la nuit… . La fatigue physique et mentale, les maladies professionnelles, l’espérance de vie des soignants, … sont autant de sujets que le courrier aborde également. La missive syndicale se conclut comme suit : « Ne recevez rien d’autre que notre total mépris Â».

Météo France a placé le département du Jura en vigilance « jaune Â» orage. Ce mercredi après-midi, des orages pourraient éclater sur le massif du Jura. Ils seront accompagnés
de rafales de vent pouvant atteindre localement 60 à 70 km/h et généreront par endroits des cumuls de pluie pouvant dépasser 20 mm.

C’est un véritable passionné de chemin de fer et d’histoire. Frédéric Delgrandi, agent de circulation à la gare de Pontarlier, a réalisé un ouvrage retraçant toute l’histoire de ce lieu depuis sa création en 1860 jusqu’à aujourd’hui à travers un fascicule intitulé « Pontarlier ma gare d’attache Â».

C’est en 1997 que Frédéric Delgrandi débarque à la gare de Pontarlier tant qu’agent de manÅ“uvre, avant de connaître un passage à la gare de Frasne 1999 au poste d’aiguillage, et de revenir en 2006 à Pontarlier en tant qu’agent de circulation. Déjà en 2010, pour les 150 ans de la gare, Frédéric Delgrandi avait réalisé un petit film, une exposition, et une photo avec tous les anciens cheminots. Et puis, il y a quelques années, une collègue lui indique qu’à Lons, un agent de la SNCF a réalisé un petit document sur l’histoire de la gare de Lons, en retrouvant des vieux plans. « De mon côté, j’avais pas mal de documents, et ça a été le déclic. Et puis, il y a eu beaucoup de décès chez les anciens avec qui j’ai bossé, et au lieu de se retrouver aux enterrements, je me suis dit qu’il valait mieux se retrouver autour d’un événement qui fédère. Je n’ai pas fait d’études, et ce sont les anciens qui m’ont encouragé à passer les examens pour gravir les échelons. C’est un peu un hommage, des remerciements, à ces anciens qui m’ont inculqué les valeurs cheminotes, qui malheureusement disparaissent aujourd’hui Â» indique Frédéric Delgrandi.

 

Narrer l’histoire à travers le point de vue d’un cheminot

A travers de nombreuses discussions avec les anciens de la gare de Pontarlier, qui savent à quel point Frédéric Delgrandi est un féru d’histoire, ce dernier a donc décidé de s’atteler à cette Å“uvre retraçant l’histoire de ce lieu. « Je me suis lancé, avec l’aide de plusieurs personnes qui m’ont aidé à structurer ce fascicule, notamment Jean Cuynet (président du club ferroviaire de Franche-Comté) et Magali, une amie prof de français qui m’a aidé à la rédaction, afin de retracer l’histoire de la gare de Pontarlier, de sa construction de 1860 à aujourd’hui Â» explique l’agent de circulation. Mais pas de n’importe quelle façon. Ce qui comptait pour Frédéric Delgrandi, c’était de raconter l’histoire de ce lieu, à travers le point de vue d’un cheminot, et sous l’œil d’un passionné d’histoire et non pas comme un historien. « J’ai voulu que ce fascicule soit un petit peu plus sympa à lire, avec une partie sur les personnalités qui sont passées par la gare de Pontarlier. De l’impératrice Eugénie en 1865, aux présidents Armand Fallières et Albert Lebrun, mais aussi le Maréchal Joffre ou encore Edgar Faure, qui sont passés par cette gare Â» détaille l’agent de circulation de Pontarlier.

 

Retracer l'évolution de la gare

Ce dernier a pris énormément de plaisir dans la réalisation de ce fascicule, en se plongeant pendant des heures aux cÅ“urs d’archives, de documents et de photos d’antan. « Le plus sympa dans la réalisation de ce fascicule, c’est la conception, la recherche. Quand on retrouve une petite anecdote, une belle photo, des petites choses super à découvrir. Et puis l’échange avec des passionnés de chemin de fer. Je repense à Jean Cuynet, avec qui on a passé de nombreuses soirées à échanger. Et puis Magali, qui m’a corrigé, qui me donnait son opinion, et qui a découvert aussi d’autres chose. Ça permet de découvrir la gare de Pontarlier sous un autre visage ! Â» indique Frédéric Delgrandi. Bien évidemment, depuis 1860, la gare de Pontarlier a connu beaucoup de changements. « La partie la plus impressionnante, c’est l’évolution des machines et du trafic. Après elle a aussi connu de nombreux aléas, avec la première et la deuxième guerre mondiale, l’électrification qui a été une révolution de 1956 à 1958, ou encore l’arrivée du TGV à Pontarlier, une grande avancée. Et depuis quelques années, malheureusement, on voit l’évolution de la gare dans un autre sens. Avec les démolitions de bâtiments, des voies qui disparaissent, le trafic qui reste relativement faible sur cette zone. Après il y a aussi des choses positives, comme la restructuration l’année dernière du quai N1 pour permettre un meilleur accès aux personnes à mobilité réduite, ce qui est une avancée pour l’accueil en gare Â» explique Frédéric Delgrandi.

 

Ce fascicule ne peut s’obtenir seulement sur réservation en contactant Frédéric Delgrandi. Pour l’heure il a été tiré à 200 exemplaires grâce à la direction de la SNCF, et connaît déjà une belle réussite, ce qui interroge Frédéric Delgrandi quant à l‘impression de nouveaux exemplaires. « C’est un franc succès, je suis en train de regarder pour potentiellement faire une republication d’autres fascicules Â».

 

Frédéric Delgrandi : 

 


Dans un contexte de crise énergétique, la consommation brute d’électricité a diminué de 8% en 2022 par rapport à 2021 en Bourgogne-Franche-Comté pour atteindre 19,6 TWh en 2022 contre 21,3TWh en 2021. Soit un retrait de 2,5%. Durant l’hiver dernier, cette baisse est plus significative puisqu’elle s’élève à 13%. La consommation de l’année dernière est également inférieure à celle de l’année 2020, première année de covid-19. Cette baisse de consommation régionale est notamment visible dans le secteur de la grande industrie, avec une baisse de 9% par rapport à 2021, en particulier sur les secteurs de la chimie et parachimie et de la construction automobile, retrouvant le taux historiquement bas de 2020, en pleine pandémie.

Enfin autre constat des plus intéressants. Le développement des énergies renouvelables se poursuit, avec une forte progression de l’énergie solaire. Soit une hausse pour cette dernière de 63%. Précisons également que le parc éolien représente 39% des capacités de production d’énergie régionale. A ce sujet, RTE indique qu’il investira près de 650 millions d’euros d’ici 5 ans pour la transition écologique en Bourgogne-Franche-Comté.

Ce mercredi 31 mai, il sera procédé à la mise en service de la 2x2 voies de la RN57, entre l’échangeur de la gare TGV et Devecey. Les usagers en provenance de Besançon et se rendant vers Vesoul ainsi que ceux provenant de Devecey ou de Châtillon-le-Duc et se rendant vers Besançon emprunteront cette nouvelle voie.

Rien ne change pour les  usagers en provenance de Vesoul et se rendant vers Besançon, ou en provenance de Devecey ou Châtillon-le-Duc et se rendant vers Vesoul. Ce chantier a démarré il y a un an. Les travaux de mise à 2X2 voies de la RN 57 sur cette section sont prévues d’être achevés à l’horizon mi-2024.

Un grave accident de la route s’est produit mardi soir, vers 19h, à Fessevillers (25). Une voiture a pris feu après avoir violemment percuté un arbre. Deux hommes ont pu s’extraire du véhicule avant l’arrivée des secours. Le sinistre a rapidement pu être éteint au moyen d’une lance à mousse. Un homme de 51 ans, grièvement blessé, a été héliporté sur l’hôpital de Besançon. La deuxième victime, un jeune homme de 19 ans, plus légèrement touché, a  été transféré sur l’hôpital Nord Franche-Comté.

Un jeune homme, âgé de 16 ans, fait l’objet de poursuites. Le 28 mai dernier, il a jeté deux colis alimentaires, contenant de la viande, par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt de Besançon. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits. L’adolescent serait également impliqué dans une affaire similaire.

Dans le cadre de la réforme du lycée professionnel et l’opposition au « pacte enseignant Â», l’intersyndicale enseignante appelle nationalement à des rassemblements devant les rectorats et les inspections académiques ce mercredi 31 mai. Dans l’académie de Besançon, une action sera menée devant le rectorat, à 14h, à Besançon.

Contrairement à ses aînés, la génération Z ne fait plus du CDI une priorité. Beaucoup de ces jeunes privilégient le CDD. S’ils reconnaissent la précarité de ces contrats, ils veulent prendre leur temps, avant de poser plus longuement leur valise dans une entreprise. Celle doit être porteuses de valeurs humaines. « Je ne me sens pas de m’engager dans une entreprise que je ne connais pas Â» explique Luigi. Pour l’étudiant, la société idéale doit être en mesure de proposer du télétravail. Elle doit « accorder beaucoup d’importance au bien-être du salarié et au droit du travail Â». Les jeunes portent un regard méfiant et très attentif sur la gouvernance. « Il faut arrêter de miser sur l’ignorance des jeunes et des salariés» explique l’étudiant. Et de conclure : « je souhaiterais travailler dans un milieu  qui partage ses gains et donne des salaires décents Â».

Paroles de jeunes

 

Une autre relation au travail

La génération Z ne cherche pas à en faire moins. Elle veut tout simplement tisser une autre relation avec le travail. Ces jeunes gens  ne veulent pas reproduire ce que leurs grands parents et parents ont vécu,  en se donnant corps et âme à leur patron. Ne pas négliger et mettre de côté sa vie personnelle et préserver sa santé mentale sont une priorité. « Les réflexions autour du télétravail et de la semaine de 4 jours sont intéressantes Â» explique Alice.

« Un salaire en lien avec les conditions de travail Â»

Pour cette génération, le CDD est un moyen de « tester Â» et d’apprécier le nouvel environnement de travail. Ils demandent un salaire correspondant à leur niveau d’études et aux conditions de travail. C’est le cas pour Mathilde, qui suit des études en médecine, et qui reconnaît que les métiers de la santé sont énergivores et concentrent des volumes horaires importants. « Ce n’est pas un patron tyrannique qui va nous détruire. On a d’autres problèmes au niveau de notre génération. Ce n’est pas notre travail qui va en ajouter. Le rêve est de se lever avec le sourire chaque matin Â» ajoute Laure. Pour certains, le CDI est « plus sécurisant Â». « Cela veut dire que l’on a un travail fixe, qu’on le garde sur plusieurs années et que le licenciement est plus compliqué Â» conclut Louise.

Parole de jeunes

 

Deux accidents se sont produits ce mardi après-midi à Perrigny et Poligny. A Perrigny, trois véhicules de tourisme sont impliqués. Deux protagonistes ont été transportés sur le centre hospitalier de Besançon. Le troisième, indemne, a été laissé sur place.  A Poligny, deux véhicules de tourisme sont en cause. Deux victimes ont été transportées en urgence absolue sur le centre hospitalier de Lons-le-Saunier. Deux personnes indemnes ont été laissées sur place.