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Comme il le fait depuis plus de 20 ans, l’écrivain Michel Renaud vient de sortir un nouvel ouvrage. Photos à l’appui, il s’intéresse à l’histoire de sa commune de cÅ“ur et sa transformation au fil des années. L’auteur met habilement en parallèle une cinquantaine de clichés d’hier et aujourd’hui et s’interroge sur l’évolution du bourg, à travers le bâti, les commerces, le transport, la place de la nature, … . M. Renaud n’est pas dans la nostalgie, mais explique, raconte, constate, à partir de ses recherches et documents savamment conservés. L’ancien professeur documentaliste propose un focus de 128 pages, dans lequel il fait également revivre les occupants de certaines maisons à travers leur biographie, qu’il soit commerçant, fromager ou photographe. Un voyage intéressant, à travers les décennies, qui plonge le lecteur dans les souvenirs, mais aussi qui raconte le développement d’un territoire au fil des années, que chacun appréciera.

L'interview de la rédaction : Michel Renaud

Une quinzaine de cafés

M. Renaud se souvient. Il y a une cinquantaine d’années, Frasne comptait de très nombreux commerces et lieux de vie. Les bâtiments ont parfois été démolis. Des constructions plus modernes ont vu le jour. Parfois, le ciment a été préféré à la végétation.  En un siècle, la population a été multipliée par deux, passant de 1100 à plus de 2.000 Fraignauds. Pourtant, la vie sociale et commerçante  n’a pas suivi cette évolution. Dans les années 50, une quinzaine de cafés animait le centre du village. Michel Renaud raconte, qu’à cette époque, un commerce avait pignon sur rue tous les 50 mètres environ au centre de la commune. 70 ans plus tard, la vie locale  est bien différente. D’où l’utilité de cet écrit pour comprendre les évolutions et les choix politiques qui en découlent.

L'interview de la rédaction : Michel Renaud

 

Les sapins présidents

Fort d’une riche documentation, élaborée depuis ses études supérieures à la faculté des lettres de Besançon, Michel Renaud peaufine déjà son prochain ouvrage. Ecrit à quatre mains,  il sortira en 2025 et s’intéressera aux sapins présidents, les rois de nos forêts.

« Frasne d’un siècle à l’autre Â» est en vente depuis le 23 novembre. Il est disponible dans certains commerces du bourg ( supermarché, fromagerie, maison de la presse) , mais également à la médiathèque et dans les trois librairies pontissaliennes. Il est également possible de le commander auprès de l'auteur en composant le 06.01.75.76.10

Le Commandant Sébastien Freidig, commandant du centre de secours principal de Besancon centre de 2016 à 2024, actuellement, Chef du groupement des services techniques et de la logistique des sapeurs-pompiers du Doubs, vient de sortir un ouvrage historique sur les sapeurs-pompiers de Besançon. 20 années de recherche ont été nécessaires aux archives municipales, départementales, sur internet et en investiguant localement pour recueillir les informations indispensables à la rédaction de ce livre de 240 pages.

L'interview de la rédaction : Commandant Sébastien Freidig

Illustré par plus de 500 photos, « 500 ans d’histoire, sapeurs-pompiers de Besançon Â» constitue une référence en la matière. Il plonge son lecteur dans l’univers des secours du XVIè siècle à aujourd’hui. L’organisation, les évolutions humaines, matérielles et technologiques mises en Å“uvre pour lutter contre le feu sont ainsi déclinées. Les combats livrés au quotidien, les interventions et les personnalités sont relatés à travers cinq siècles d’histoire. Il y a 500 ans, le 26 septembre 1524, le noble hôtel consistorial de la ville de Besançon sortait un texte fondateur de l’organisation de la lutte contre l’incendie. Une responsabilité et une tâche qui étaient alors confiées à des gardes du feu.

L'interview de la rédaction : Commandant Sébastien Freidig

livre pompier commandant

                                                                                                                                        Commandant Sébastien Freidig

Des milliers de documents compulsés

L'interview de la rédaction : Commandant Sébastien Freidig

1524 lance le début d’une belle aventure, qui s’articulera autour de différents étapes marquantes. « Les gardes du feu dureront de 1524 à 1831. La garde nationale leur succédera, avant d’assister à la professionnalisation des soldats du feu ( en 1947), qui, depuis 1996, Å“uvrent au sein d’un service départemental. Autant d’évolutions qui s’accompagnent également d’une mise à disposition de moyens matériels de plus en plus sophistiqués, même si les missions n’ont pas changé. Autrement dit, la protection des biens et des personnes. A ce sujet, savez-vous qu’à Besançon, une pompe incendie automobile a été créée en 1902 ?  Il s’agit, sans doute, de la deuxième en France. Les références et les informations sourcées et vérifiées ne manquent pas.

« 500 ans d’histoire, sapeurs-pompiers de Besançon Â» est sorti le 3 octobre dernier. Il est disponible dans toutes les bonnes librairies, en ligne ou auprès des éditions du Sekoya et de son auteur.

L'interview de la rédaction : Commandant Sébastien Freidig

Du 15 au 17 septembre, Besançon vivra au rythme de la nouvelle édition de « livres dans la Boucle Â». Cette année, l’évènement culturel grand bisontin accueillera 230 auteurs. La présidence de l’évènement a été confiée à l’académicien Dany Laferrière, prix Médicis 2009. « Livres dans la Boucle Â», c’est également près de 50 rendez-vous à Besançon et des rencontres, en marge du festival, dans les bibliothèques, les écoles, à l’hôpital ou  Ã  la maison d’arrêt. Ce rendez-vous littéraire bisontin a trouvé sa place. Il s’est installé dans le top 10 des festivals littéraires en France. Pour tout savoir sur ces trois jours dédiés aux livres : www.livresdanslaboucle.fr

72 jeunes, issus de trois classes de 3è du collège Val de Morteau, site Villers-le-Lac, viennent de sortir leur ouvrage intitulé « Souvenirs de Villeriers Â». Ce  livre de plus de cent pages a vu le jour grâce au talent et à la passion de ces jeunes pour leur territoire, mais aussi grâce à l’investissement de Thierry Munier, leur professeur d’histoire géographie.

Les adolescents ont mené un véritable travail journalistique. Récolter, traiter, hiérarchiser, angler, rédiger et publier les informations obtenues. Telles ont été les missions que ces jeunes reporters et écrivains ont dû mener. Deux années scolaires ont été nécessaires pour atteindre l’objectif final. Durant la première année du projet, les futurs lycéens ont réalisé un questionnaire, pour mieux interviewer leurs interlocuteurs, âgés de plus de 60 ans.  Plus d’une centaine de rencontres ont été réalisées. Toutes ces informations ont ensuite été traitées. C’est à partir de ces réponses que le livre s’est construit. « Nous avons retranscrit toutes ces interviews. Des dames sont venues nous donner un coup de main. Puis, à la rentrée dernière, les élèves se sont mis par groupe et se sont répartis les 40 questions, qui ont fait l’objet d’un travail rédactionnel et de synthèse Â» explique M. Munier.

Une vraie aventure collective

Quel beau projet ! Quelle joie  pour ces collégiens de se voir éditer. La remise du livre par leur enseignant a été un grand moment. Certains ont également savouré l’instant  où ils ont dû se prêter au jeu des dédicaces. « Ils ont participé de l’écriture à l’édition. Ce fut un grand plaisir pour eux Â» termine M. Munier. L’enseignant savoure encore les nombreuses anecdotes qui rythment le livre. Des moments que tout un chacun pourra découvrir en parcourant « Souvenirs de Villeriers Â».

Une vente se tiendra à la boulangerie Viennet le 1er juillet de 8h à 12h. Il est également possible de se procurer le livre auprès de Thierry Munier.

L'interview de la rédaction : Thierry Munier

 

Ce sont six mains qui se sont mises en action pour l’écriture et la conception de ce recueil de poèmes. Après un temps de réflexion nécessaire, le Pontissalien René Emili, ancien élu, notamment à la culture à la Ville de Pontarlier, s’est laissé séduire quant à la sortie de ce livre. Dans cette aventure, il a sollicité l’aide de son copain d’enfance Claude Bertin Denis, qui s’est vu confier l’illustration de cet ouvrage. Sa mission mettre en parallèle les écrits de l’auteur avec des affiches de film. Le projet est original et donne une dimension complètement accessible et non élitiste à la production du poète pontissalien. Quant à Fabrice Hérard, il a mis toutes ses compétences et son réseau professionnel au service du projet. Mais il est aussi un trait d’union fabuleux entre ces deux hommes. Effectivement, il est le petit fils de l’enseignante qui a su éveiller les jeunes élèves René Emili et Claude Bertin Denis à la culture, aux mots et à la lecture.

28 poèmes

Ce recueil est composé de 28 poèmes.  Il a fallu faire un choix parmi les 150 écrits que l’auteur a rédigé depuis une vingtaine d’années. Cette passion solitaire s’est dévoilée un peu plus au grand public lors de la pandémie de  2020. Lorsque « Milo Â» décida de partager, via sa boite mail, ses plus beaux textes, avec son entourage, confiné également.  Tisser du lien, partager à distance et passer un message de paix et d’amour : telles étaient les motivations de l’homme de culture. Des créations qui ne sont pas passées inaperçues et qui ont plu. C’est donc dans ce contexte que « humeurs poétiques Â» a vu le jour.  Â« La vie Â», « la mort Â» et « l’amour Â», tel est le triptyque de cette première aventure littéraire qui en appellera peut-être d’autres.

Une séance de dédicaces est organisée ce samedi 3 juin. René Emili vous donne rendez-vous de 15h à 18h à la Brasserie le Français à Pontarlier.

L'interview de la rédaction / René Emili. Claude Bertin Denis


« Moi, maman de Jonathann. Les non-dits de l’affaire Daval Â». Tel est le titre du livre de Martine Henry, qui sort ce jeudi en librairie. Muette dans la salle d’audience, dans son fauteuil roulant, la maman du meurtrier d’Alexia Daval évoque l’affaire et parle de ses ressentis de femme et de mère. La naissance de cet enfant, sa rencontre avec Alexia et la vie de son fils en prison sont notamment décrits dans cet ouvrage de 130 pages. Rappelons que Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle en novembre pour le meurtre de sa compagne, commis en 2017.

Le Fraignaud Michel Renaud publie un nouvel ouvrage baptisé « des hivers d’hier et d’ici Â». A travers sa légendaire plume et ses recherches, il revient sur cette saison qui rend les paysages et la vie différents. Au cours de cet ouvrage, le lecteur pourra se remémorer, grâce à des écrits, des témoignages, des articles de presse, des photos et des cartes postales, les grands évènements qui ont marqué le Haut-Doubs depuis la deuxième moitié du 19è siècle.

Frasne par moins 25°, les trains arrêtés par la neige, la fin du téléski de Bonnevaux, du saut à ski à Vaux-et-Chantegrue, la lunetterie Cébé, …  sont autant d’évènements qui sont racontés. Michel Renaud en convient, les hivers du Haut-Doubs ont bien changé. La vie locale a évolué, même si la neige n’a pas complétement déserté la Franche-Comté. Néanmoins, le thermomètre est là pour nous le rappeler. En  cette mi-novembre, le mercure affiche encore près de 15°. « Nous avons perdu presque un mois d’enneigement Â» confirme M. Renaud. Et de continuer : « Auparavant, les hivers étaient plus longs et rigoureux Â».  Des conditions qui évolueront encore. Dans son épilogue, l’auteur, paroles d’experts à l’appui, confirme cet avenir redouté.

Tout un pan de notre histoire locale

Même si sa conclusion porte un regard sur l’avenir, le livre de Michel Renaud ne se veut pas militant. C’est avant tout un écrit historique et documenté,  qui passe en revue 200 ans d’histoire locale. Une machine à remonter le temps que les habitants du Massif du Jura auront plaisir à lire. « Des hivers d’hier et d’ici Â» sera vendu lors du Marché de Noël de Frasne les 26 et 27 novembre, à la maison de la Presse et le supermarché de Frasne et dans les librairies pontissaliennes. Il est également possible de le commander via la page internet : http://www.frasne.net/documentation/livre_hivers.html

L'interview de la rédaction / Michel Renaud

 

Originaire d’un village à proximité de Pontarlier, Flo Lavie, qui réside actuellement dans le Grand Besançon, vient de sortir « Nous, les écorchées vives Â». Ce livre raconte les violences subies par l’auteure durant son enfance, où elle a été violée, et durant sa vie de femme, pendant laquelle elle a subi des violences conjugales et du harcèlement sexuel au travail.

Ce récit douloureux et difficile se veut également porteur d’espoir. Au fil des pages, Flo Lavie raconte le travail psychologique qu’elle a mis en oeuvre pour effacer le déni, la honte et la culpabilité qui sont apparus et les outils de résilience qui lui ont permis de réaliser sa reconstruction. Et ce, malgré les cicatrices qui restent encore bien présentes. A travers cet écrit, l’écrivaine porte également un regard sur la justice de son pays, qui n’a pas été à la hauteur. Les faits les plus éloignés sont aujourd’hui prescrits, mais les plus récents restent à ce jour impunis.

Cette femme espère aider à la libération de la parole, alerter les pouvoirs publics et provoquer une prise de conscience auprès du législateur. Elle incite les victimes à ne plus se taire, à dénoncer ces actes odieux et à trouver un relais auprès des nombreux organismes et associations qui sont présents sur le territoire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, une partie des bénéfices récoltées grâce à la vente de ce livre sera reversée à l’association « Solidarité Femmes Â».

Plusieurs séances de dédicaces sont d’ores et déjà organisées sur le territoire. Elle vous donne rendez-vous le 12 novembre à la FNAC de Pontarlier, le 19 novembre à Cultura à Besançon, le 26 novembre, à l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, à la médiathèque de Saône et le 3 décembre à la FNAC de Morteau.

L'interview de la rédaction

 

Marie-Françoise Blondeau, une habitante de Pouilley-les-Vignes, vient de sortir un premier ouvrage, qui en appellera sans doute un deuxième, baptisé « les tulipes sauvages Â». Cet écrit plonge le lecteur dans un combat familial pour faire renaître un domaine vinicole jurassien,  entre Poligny et Buvilly, que les évènements dramatiques,  survenus au sein de sa famille,  ont conduit à la ruine. Cet attachement à sa terre natale est l’un des combats de toute une vie pour cette femme au caractère volontaire et responsable

Dépossédés de ce bien, Marie-Françoise et ses deux fils vont tout mettre en Å“uvre pour récupérer ce magnifique domaine de Félizot , d’une superficie de 112 hectares. Il aura fallu toute la détermination de cette famille, qui ira se battre et défendre ses droits devant la justice pour faire revivre cet endroit, que les grands-parents avaient fait fructifier au début du XXe siècle.  Toutes ces années de combat et de lutte, face à ce que l’autrice nomme de « la méchanceté, de la jalousie, et de l’avarice Â» sont fidèlement racontés. Depuis 1984,  la septuagénaire  consigne, dans un carnet,  l’évolution de cette saga familiale, dont l’épilogue n’est pas encore définitivement venu. L’auteure veut avant tout laisser une trace pour les générations futures.  La grange Félizot devrait renaître de ses cendres très prochainement. Si tout se passe pour le mieux, les premières vignes seront plantées au printemps prochain.

En attendant le tome 1 est à retrouver dans plusieurs librairies bisontines : « Au passage 18 Â» et sur commande à la FNAC et Cultura. Marie Françoise Blondeau dédicacera son livre ce vendredi au Super U de Pouilley-les-Vignes et prochainement à la librairie de Poligny.

L'interview de la rédaction / Marie-Françoise Blondeau

 

« Livres dans la Boucle Â», l’évènement littéraire du Grand Besançon Métropole, n’a pas manqué son rendez-vous avec les Francs-Comtois. En cette rentrée littéraire, et pour cette septième édition, 32.000 visiteurs ont participé à cet évènement, organisé sur trois jours au centre-ville de Besançon. 11.000 livres ont été vendus. Soit un chiffre d’affaires en augmentation de 38% par rapport au précédent rendez-vous.