Les 9, 10 et 11 juin prochains, le Pôle Grands Prédateurs et le collectif « Pour les Paysages du Massif Jurassien » organisent le Festival « Vous avez dit prédateurs ? » au Carrefour de la Communication à Lons-le-Saunier. Des animations, des débats, des films et des expositions seront proposés tout au long de ces trois jours. La journée de vendredi sera consacrée aux scolaires. De la baleine à la coccinelle, en passant par le lynx et le loup, de nombreux thèmes seront abordés. Pour tout savoir sur cet évènement : www.festival-vousavezditprédateurs.fr
Les 9, 10 et 11 juin prochains, le Pôle Grands Prédateurs et le collectif « Pour les Paysages du Massif Jurassien » organisent le Festival « Vous avez dit prédateurs ? » au Carrefour de la Communication à Lons-le-Saunier. Des animations, des débats, des films et des expositions seront proposés tout au long de ces trois jours. La journée de vendredi sera consacrée aux scolaires. De la baleine à la coccinelle, en passant par le lynx et le loup, de nombreux thèmes seront abordés. Pour tout savoir sur cet évènement : www.festival-vousavezditprédateurs.fr
La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ouvre une campagne exceptionnelle de sélection des porteurs de la Flamme Olympique de Paris 2024. Qu’il s’agisse de clients, de sociétaires, de collaborateurs, d’athlètes ou du grand public, chacun peut tenter sa chance et réaliser son rêve de participer activement localement à l’aventure de Paris 2024. Les inscriptions ont été lancées le 1er juin dernier. Le parcours sera dévoilé le 23 juin. 64 départements seront traversés, pour 79 jours de relais en France. 10.000 porteurs de flammes seront mobilisés. Pour s’inscrire : https://banquepopulaire.devenirporteurdelaflamme.fr/paris2024/BP/e/ce/
« Trouble A », c’est le nom d’un nouveau festival qui se déroulera cet été à Fleurier, en Suisse voisine. L’évènement se déclinera sur trois jours, du 6 au 8 juillet prochain. Patrice Jeanneret, son directeur, a voulu se démarquer des nombreux festivals qui existent de part et d’autre de la frontière et proposer un évènement musical qui saura mettre à l’honneur la scène suisse et ses nombreux talents. Au programme : une ambiance pop , rock et folk qui ne passera pas inaperçue.
Réparti sur deux scènes, le festival a mis les petits plats dans les grands pour cette première édition. Une vingtaine de concerts seront proposés. La scène régionale suisse sera au rendez-vous, mais les têtes d’affiche ne manqueront pas de s’illustrer. Le val de Travers devrait être en ébullition en juillet prochain. Parmi les jolies prises d’arme, Patrice Jeanneret ne cache pas son plaisir de pouvoir accueillir Pegasus. Un groupe qui n’est plus à présenter en Suisse Alémanique et en Allemagne. Le responsable annonce également la venue de Carrousel, Joya Marleen ou encore Aliose, qui proposera un spectacle concert dessiné, Zian, qui a remporté récemment les Swiss Music Awards 2023, et Junior Tshaka, dont le reggae sait enthousiasmer les festivaliers helvètes.
« Les Français sont les bienvenus »
Patrice Jeanneret compte également sur la présence des Francs-Comtois pour faire le succès de cette nouvelle aventure artistique. « Le Val de Travers est connu des travailleurs frontaliers. On espère qu’ils viendront nous faire l’amitié de nous rejoindre. Nous les accueillerons dans une ambiance très festive. Qu’ils soient rassurés, ils évolueront dans un véritable festival de musique avec tout ce que cela comporte » explique M. Jeanneret. Chacun pourra en profiter pleinement, puisque l’organisateur veut permettre aux visiteurs de ne rien manquer de l’évènement. C’est la raison pour laquelle les concerts s’enchaîneront alternativement sur les deux scènes prévues pour l’occasion.
La billetterie est ouverte. Pour acheter son pass et ses billets, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet : https://trouble-a.ch/ . Vous y trouverez toutes les informations nécessaires.
L'interview de la rédaction : Patrice Jeanneret
La brigade de gendarmerie de Morteau sollicite vos témoignages relatifs aux agissement inappropriés d’un homme envers des femmes ou jeunes femmes sur les secteurs de Morteau, les Fins, Villers-le-Lac, Montlebon, Grand ’Combe Châteleu et les communes avoisinantes, sur la période de 1975 à aujourd’hui. Le mis en cause est aujourd’hui octogénaire, mesure 1,80 mètre et de corpulence athlétique. Il parle avec un fort accent germanique. La gendarmerie vous remercie par avance pour les renseignements que vous pourrez lui communiquer en composant le 03.81.67.00.17.
H-24 avant l’arrivée du Critérium du Dauphiné dans le Jura. Ce jeudi, en fin d’après-midi, le peloton arrivera à Salins-les-Bains. D’ici là , une quatrième étape attend les coureurs ce mercredi. Hier, le Jurassien Alexis Vuillermoz a pris la 61è place. Il occupe la 42è position au classement général.
La responsable d’un restaurant à Pontarlier a été interpellée par les policiers bisontins ce mardi matin, vers 10h, rue Kastler. Cette dernière a tente de dérober pour plus de 80 euros de denrées alimentaires dans un magasin de vente en gros. Elle a été placée en garde à vue. Lors de son audition, cette femme de 62 ans a reconnu les faits. Elle a expliqué qu’elle souffrait de cleptomanie. Une pathologie pour laquelle elle serait suivie par un spécialiste. Elle devra s’expliquer en novembre prochain devant la justice.
Le FC Sochaux Montbéliard annonce le départ de sept joueurs professionnels en fin de contrat à compter du 30 juin prochain. Le gardien Manu Agro, Maxime Do Couto, Valentin Henry, Julien Faussurier, Ismaël Aaneba, Franck Kanouté et Adrien Delphis ne porteront plus les couleurs sochaliennes la saison prochaine. Le club précise que des échanges auront lieu avec Mehdi Jeannin pour une possible prolongation de son contrat.
Le 4 mai 2023, le président de la République a annoncé et détaillé la réforme qui s’appliquera aux lycées professionnels dès septembre 2023. Une nouvelle qui n’a pas manqué de faire réagir les élèves et professeurs de ces établissements. Cette réforme va entraîner la suppression de 80 filières existantes, et la création de 150 nouvelles dès la rentrée prochaine. Ce mardi matin une trentaine d’enseignants du lycée Tristan Bernard de Besançon tenaient un piquet de grève devant l’établissement afin de protester contre cette réforme.
Pour le gouvernement, il s’agit de mieux répondre aux besoins de l'économie sur le territoire. L'objectif affiché, en plus de lutter contre le décrochage scolaire, est d'améliorer l'insertion professionnelle en redessinant la carte des filières. « On va en fermer 80 à la rentrée et en ouvrir 150 autres", avait précisé Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse de France. Selon ce dernier, certaines filières des 2100 lycées professionnels de France ne correspondent plus au marché du travail et de l'emploi, surtout dans le tertiaire. Ces filières tertiaires qui sont justement proposées au sein du lycée Tristan Bernard. « Si les décisions sont actées, 80% des formations de notre lycée seraient fermées » indique Charline Vielle, professeure lettres et histoire-géographie de l’établissement bisontin. Ce mardi matin, l’enseignante était mobilisée, tout comme 85% de ses collègues devant le lycée, ce qui représentait une trentaine de professeurs, afin de protester contre la mise en place de cette réforme. Néanmoins, l’établissement bisontin n’était pas bloqué, et les élèves pouvaient se rendre en cours comme d’habitude.
« Ce sont des annonces, on ne s’est jamais adressé à nous directement. Nous enseignants, n’avons pas eu de pré-information, on l’a appris par la presse, comme tout le monde. On a aucune annonce concrète concernant notre lycée, mais si on suit ce qui a été dit par le gouvernement, on peut imaginer que le lycée Tristan Bernard va fermer. Il n’y a pas d’autre possibilité » indique Charline Vielle.
Ce que souhaite le gouvernement, c’est "mieux répondre aux besoins de l'économie sur le territoire", en supprimant les filières "qui ne correspondent plus au marché du travail et de l’emploi". Une idée erronée selon Charline Vielle. « Le commerce continue d’embaucher, les filières sur la sécurité sont très demandeuses, l’accueil aussi avec de plus en plus de manifestations nécessitant des personnes formées. Il y a de l’embauche derrière, surtout que les parcours ne sont pas linéaires, et un élève passé en Bac pro chez nous peut rebondir derrière en apprentissage. On discutait ce matin avec un élève qui vient de finir son Bac Pro commerce, un élève très intéressant et brillant, et qui va rebondir sur un CAP plombier, en indiquant que ses années de commerces vont clairement lui servir à ouvrir sa boîte »
« On est juste en train de créer une masse employable, pas des citoyens » Charline Vielle, professeure lettres et histoire-géographie au lycée Tristan Bernard
Si cette réforme touchera les élèves en lycée professionnel, les enseignant seront aussi impactés. Que deviendront les professeurs dont les filières vont fermer ? Le gouvernement les encourage à se tourner vers les métiers de professeur en collège, professeur des écoles, ou bien à travailler dans des "bureaux des entreprises" au sein des lycées, qui permettront aux élèves de trouver des stages. « Il y a des transferts, on va les encourager » avait annoncé le ministre de l'Éducation, affirmant que les enseignants concernés changeront totalement de métier d'ici le mois de septembre. Un immense manque de respect, une idée hallucinante selon ces derniers, qui pour la plupart, ont choisi personnellement d’enseigner en lycée professionnel, et ne se voient pas ailleurs. « Une reconversion ne s’improvise pas, et on a beaucoup insisté sur le fait qu’être professeur en lycée professionnel, c’est un choix. C’est un métier qui est particulier. Ce n’est pas être professeur en collège ni en primaire. C’est un choix de carrière, nos élèves on les aime, on les a choisis. Ma carrière en lycée professionnelle m’épanouie, le public m’intéresse, les projets m’intéressent, et je ne suis pas la seule dans ce cas. C’est simplement du mépris de nous envoyer boucher les trous à droite à gauche » déplore Charline Vielle.
Les professeurs du lycée Tristan Bernard faisaient partie du cortège qui s’est élancé du parking Battant à 14h ce mardi, lors de la quatorzième journée d'action contre la réforme des retraites. Ils occupaient une place particulière en étant placés juste derrière les lycéens et étudiants en première ligne.
14è journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi. De source syndicale, ils étaient 3000 à Besançon. Dans les rangs du rassemblement bisontin, des participants de tous horizons, venus dénoncer la réforme des retraites et l’âge de départ, à taux plein, à 64 ans. Si cette réforme concentre toujours de très nombreux mécontentements, les manifestants sont venus également exprimer « un ras-le-bol plus général ». Les salaires et les conditions de travail font partie également des doléances exprimées. José Alvilès, le secrétaire départemental de la CGT, pointe une décision « absurde ». D’autant plus que « 25% des salariés français perdront la vie avant l’âge de 64 ans » explique-t-il.
Ce mardi, il y avait moins de monde dans les cortèges, mais la mobilisation reste importante. Ils étaient 3000 à Besançon, 200 à Pontarlier, 700 à Dole, 250 à Saint-Claude et 1200 à Lons-le-Saunier.
Une prochaine étape est désormais attendue. Ce jeudi, la proposition de loi du groupe LIOT, visant à abroger la retraite à 64 ans est examinée à l’Assemblée nationale.
L'interview de la rédaction : José Avlès