Ce jeudi, au Palais des Sports de Besançon, à l’initiative du Crous et du Centre d’Information Jeunesse de Bourgogne Franche-Comté, un forum consacré aux jobs d’été était organisé. Plusieurs entreprises et associations dans les domaines de l’animation, de l’aide à la personne, de la vente, de la restauration, … étaient présentes.

Les étudiants et lycéens ne le cachent pas, ils recherchent avant tout un job rémunérateur, tout en essayant de concilier autant se faire que peu la passion et l’intérêt. Dans un premier temps, les jeunes découvrent les offres à pourvoir. Puis, ils se dirigent vers les professionnels présents. Pour ces derniers, le CV n’a très peu d’importance. La qualité relationnelle, la présentation, l’intérêt pour le poste convoité sont des qualités recherchées. « Ce qui prime le plus, c’est le rapport, la relation que nous avons avec eux. Nous voyons tout de suite celui qui est motivé. La discussion fait tout » confirme cette salariée, œuvrant dans une association d’éducation populaire.

Au Crous, des ateliers ont été organisés durant cette année universitaire. L’objectif étant de se préparer au mieux à ces entretiens et comprendre leurs enjeux et les attentes des professionnels. A ce sujet, le CRIJ Bourgogne Franche-Comté a édité un document très intéressant pour donner aux jeunes les outils nécessaires pour réussir leur présentation.
Le reportage de la rédaction
À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Steven Fasquelle, 23 ans, étudiant en pharmacie en 4ème année à Besançon, responsable des jeunes avec Marine dans le Doubs, et conseiller municipal à Bethoncourt.
Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi le Rassemblement National ?
Alors ça fait un peu plus de 3 ans que j'ai pris ma carte au Rassemblement national. Ça fait longtemps que je suis la politique. Depuis très jeune, lorsque j’avais 12-13 ans, je suivais déjà les débats de l'époque. Et le Front National, puis maintenant le Rassemblement National, ont toujours porté un discours clair et ont toujours apporté des propositions judicieuses sur de nombreux aspects de la société. Comme l'immigration, la sécurité, le pouvoir d'achat, la protection animale, la santé, etc.
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique du RN ?
Les propositions de Marine Le Pen et du Rassemblement National, au niveau des jeunes, sont plutôt des propositions axées sur le pouvoir d'achat. Parce que les jeunes sont malheureusement les premières victimes de la baisse du pouvoir d'achat, de l'augmentation des charges, de l'augmentation des taxes. Et étant donné que nous avons bien souvent des moyens très limités, surtout quand on fait des études, nous sommes les premiers impactés, notamment avec les seniors, à ce sujet.
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Marine Le Pen est plutôt mitigée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes du RN ?
Je ne parlerai pas au nom de Marine Le Pen, mais à titre personnel je suis plutôt contre. Parce que beaucoup de jeunes ne s'intéressent pas encore à la politique, et n'ont pas encore remarqué qu’elle joue un rôle extrêmement important pour la société. Je pense qu’à 16 ans, rares sont les jeunes qui s'y intéressent vraiment, qui pèsent le pour et le contre à chaque proposition, qui essayent d'être neutre, et d'écouter tout le monde. Je trouve qu'on est peut-être encore trop immatureo à 16 ans.
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour du Rassemblement National, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
Il y a une forte mobilisation, on est à peu près 40 jeunes, donc c'est plutôt pas mal pour un département comme le Doubs, qui est un département assez peu peuplé. Au niveau de l'accueil sur le terrain, il est extrêmement bon. Que ce soit dans les campagnes, les terrains qui nous sont favorables traditionnellement, mais également en ville. On reçoit aussi de très bons accueils quand on fait des actions, par exemple au centre-ville de Besançon, alors qu'on sait très bien que de base Besançon ne vote pas vraiment pour nous. L'accueil est très bon, et on remarque qu'il s'améliore campagne après campagne. Il y a véritablement un engouement derrière celle de Marine Le Pen, et on arrive même à toucher un électorat qui ne correspond pas forcément à notre électorat traditionnel. On a beaucoup de personnes qui disent venir de la gauche, et qui veulent s’engager à nos côtés. Des personnes qui ne votaient pas pour nous, mais qui sont totalement contre le pass sanitaire, parce qu'ils le jugent, à raison, liberticide, et restreignant les droits constitutionnels. On arrive à toucher un certain nombre d’électeurs qu'on ne touchait pas avant, et c’est une des forces de notre campagne.
Quelle qualité ferait de Marine Le Pen une bonne présidente de la République ?
Je pense que tout le monde peut dire que Marine Le Pen est une femme combative et courageuse. Elle a affronté, par sa situation personnelle, de nombreux événements dramatiques dans sa vie, et elle s'est toujours relevée et s'est toujours battue. À chaque fois elle en est revenue plus forte. On l'a « enterré » de nombreuses fois, et à chaque fois elle est également revenue. La principale qualité qu'elle pourrait avoir, c'est d'être une femme de conviction. Car ses convictions n’ont pas changé, elles sont claires. C’est également une femme qui va respecter ses promesses, respecter son programme, et surtout l'appliquer pour les Français. C'est vraiment notre objectif principal.
A Villers-le-Lac, le collège s’agrandit. Ce chantier s’inscrit dans le cadre des actions de modernisation et d’entretien des collèges, financées par le département du Doubs. Ainsi, l’établissement scolaire du Haut-Doubs, qui a fusionné avec le collège Jean-Claude Bouquet de Morteau, fait partie des sites concernés par ce programme.

Concrètement, il s’agit d’une double intervention. A savoir, une importante restructuration, complétée par une amélioration énergétique. Les premiers coups de pelle ont déjà été donnés et les premières infrastructures sont sorties de terre. Le montant de ce chantier s’élève à 7,5 millions d’euros. La livraison est prévue à la fin de l’année 2023.
Partis de Montauban, les bénévoles de l’association « Crazy Road Trip » réalisent actuellement leur tour de France des CHU. L’objectif pour ces femmes et ces hommes est de distribuer des jouets pour les enfants dans les services d’oncologie pédiatrique. Dix centres universitaires hospitalier ont été ciblés par l’organisateur. Ce jeudi, environ 70 jeux et jouets ont été déposés au CHU Jean Minjoz.

L’équipe médicale et son chef de service apprécient cette démarche. Comme le souligne le docteur Amsallem, jouer est une activité importante pour les enfants. Elle leur permet notamment de s’évader et de se créer un univers. Par ce biais également, ils entrent en interaction avec d’autres. Des moments précieux qui jouent un rôle social, intellectuel et physique des plus importants.
Le reportage de la rédaction / Soraya ( présidente de l'association). Dr Amsallem
Ce jeudi matin, le CIRFA (Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées) était présent sur la place du 8 septembre à Besançon pour faire découvrir les différentes opportunités offertes par l’armée au grand public.
Lors de cette journée d’information, les villes de Besançon, Lons-Le-Saunier et Vesoul avaient été ciblées. Présente sur tout le territoire afin d’assurer la défense de la nation, l’armée de terre recrute. Elle s’adresse aux jeunes hommes et femmes ayant entre 17 ans et demi et 32 ans. « On invite les jeunes à venir à notre rencontre. » déclare le capitaine Olivier, chef de CIRFA. Il existe également une possibilité de se former dès l’âge de 16 ans dans une école militaire basée à Bourges. Les offres englobent un grand niveau de diplôme, allant de la personne n’ayant pas le bac à celle disposant d’un niveau master.
Tous les types de profil sont recherchés
Rejoindre l’armée permet aussi de développer une certaine polyvalence dans les actions. L’armée de terre propose plus de 110 secteurs de formation différents, soit 400 métiers environ : cuisinier, secrétaire, météo, pilote hélico, maintenancier, … . C’est ainsi toute une diversité de profil qui est recherchée. « On ne cherche pas forcément à recruter des personnes pour de l’infanterie mais également des personnes capables d’occuper d’autres postes » explique le responsable. Les métiers sont identiques à ceux que l’on peut retrouver dans le civil, la fibre militaire et l’envie de servir son pays en plus.
Ce jeudi matin, Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue chez un grossiste bisontin pour apprécier la consommation de produits locaux et français sur le lieu de vente. Avec sa charte « origine France », cette enseigne entend promouvoir l’agriculture française.
Pour la Maire de Besançon, il était important d’évaluer la situation et de constater si cette consommation locale, privilégiant les circuits courts et les produits nationaux, n’était qu’un effet de mode ou se confirmait. « J’ai besoin d’entendre le terrain et de savoir s’il s’agit de quelque chose de structurel, qui évolue de façon pérenne ou qui est très court » explique Mme Vignot. Une démarche pour essayer de comprendre comment les collectivités locales peuvent accompagner au mieux les filières pour répondre au mieux aux nouvelles habitudes de consommer si elles existent.

L’exemple de Métro
Le grossiste souhaite donner toute sa place à la production française et locale. C’est la raison pour laquelle, en 2020, il s’est engagé auprès de douze fédérations à promouvoir ces produits. « Nous sommes engagés à trouver des alternatives aux produits nationaux et internationaux pour mettre en valeur les produits du terroir » explique le directeur du site bisontin. Et de continuer : « nous sommes toujours à la recherche de nouveaux fournisseurs ». L’envie de promouvoir la production de qualité, contribuer à son échelle à la protection de l’environnement, en réduisant les distances de transport et répondre à une attente exprimée par ses clients et leurs consommateurs font partie des grands objectifs annoncés. Le patron de l’enseigne l’assure, « la dynamique est réelle et les labels origine France et produits du terroir sont de formidables arguments de vente ».
Le reportage de la rédaction
Un automobiliste de 53 ans a été contrôlé avec 1, 22 gramme d’alcool dans le sang à Besançon, rue de Savoie. Il est également apparu qu’il était au volant malgré une annulation de son permis de conduire et avec un défaut d’assurance. Il a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Il s’expliquera en juin prochain devant la justice.
Un jeune homme de 18 ans devra s’expliquer le 18 novembre prochain devant la justice. Mercredi, à Besançon, il a été interpellé sur un point de deal au centre-ville, rue du petit Battant. Après plusieurs échanges avec d’autres personnes venues sur le site, il a été contrôlé. Assistés du chien stup, les policiers ont découvert du cannabis et de la cocaïne. Ramené au commissariat, il a été placé en garde à vue, avant d’être fixé sur son sort.
Une salariée, âgée de 43 ans, d’un magasin de la grande distribution a été convoquée au commissariat de police de Besançon ce mercredi. Elle a été placée en garde à vue et auditionnée. Profitant de sa position de responsable des caisses, chargée de la comptabilité, elle aurait détourné près de 48.200 euros. Au cours de son audition, elle a expliqué avoir besoin de cet argent pour financer les soins de sa maman restée en Arménie. Cependant, elle n’a pas été en mesure de présenter un justificatif d’envoi de fonds. Les faits ont été commis entre février et avril 2021. Elle devra s’expliquer devant la justice. En attendant, elle a été remise en liberté.
Dans le cadre de la campagne présidentielle, en soutien à la candidature du candidat écologiste Yannick Jadot, Julien Bayou, Secrétaire national d'EELV, sera présent à Besançon ce jeudi à 20h pour une réunion publique au Kursaal (salle Risset). Il rencontrera durant l'après-midi des associations étudiantes et des résidents du campus de la Bouloie, autour des questions de précarité étudiante et d'engagement des jeunes, en compagnie d'Anne Vignot, Maire de Besançon.