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Les chiffres ont été annoncés ce lundi par le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux. L’année 2023 a vu une hausse de 57 % des homicides et tentatives d'homicides, avec un total de 315 faits liés au trafic de stupéfiants comptabilisés en France depuis le début de l’année 2023 en zone police. Selon le directeur général de la police nationale, 451 victimes de ces actes ont été dénombrées pendant cette période, dont 30 % ont moins de 20 ans.

Ce mercredi, des policiers de la Bac en surveillance rue Ravel à Besançon ont constaté plusieurs transactions successives de produits stupéfiants entre un vendeur et plusieurs acheteurs. Ce dernier récupérait à chaque transaction, un sachet dissimulé dans une poubelle. Les forces de l’ordre ont procédé à son interpellation ainsi qu’à celle du dernier acheteur. Ils ont été conduits sans incident au commissariat et placés en garde à vue. Douze barrettes de résine de cannabis pour un poids total de 30g, quinze bonbonnes de cocaïne et 350€ ont été retrouvés sur le vendeur. L’acheteur quant à lui se trouvait en possession de 5,25g de résine de cannabis.

Ce lundi 20 mars s’ouvrait à Besançon le procès du clan "Picardie", regroupant des acteurs du trafic de drogue dans le quartier de Planoise. Il s’agit de la deuxième bande impliquée dans les violences survenues dans ce quartier bisontin ces dernières années, gravitant essentiellement autour du trafic de stupéfiants. Le premier clan, dit « de la Tour » a été jugé en juin, conduisant notamment à des peines de 10 ans d’emprisonnement pour les leaders de cette association de malfaiteurs. La bande rivale répondait cette semaine de ses actes devant le tribunal, pour trafic de drogue, association de malfaiteurs et violences aggravées avec armes.

Sur les neuf prévenus soupçonnés d'être des membres actifs du clan "Picardie" et de s'adonner au trafic de stupéfiants, six sont présents à cette audience. Alexandra Chaumet, la procureure pour le ministère public, a prononcé ses réquisitions ce mercredi matin. En détaillant les rôles présumés de chaque prévenu : la tête pensante et donneur d'ordre Mohamed M., les bras droits Melk G. et Elias B., et les six autres qui auraient effectué la logistique ou géré les différents points de deal en menant de violentes actions de représailles. L'ensemble des prévenus, sauf un qui admet avoir conduit un scooter lors d'une fusillade, nient être impliqués dans les violences. Le minisitère public a requis les peines de :

 

- 15 ans d'emprisonnement pour le chef présumé du clan "Picardie" Mohamed M.

- 10 ans d'emprisonnement pour ses bras-droits présumés Melk G. et Elias B.

- 9 ans d'emprisonnement pour Nadjib Z., gérant présumé de points de deal

- 5 ans d'emprisonnement pour Samir O., gérant présumé de points de deal

- 4 ans d'emprisonnement pour Samy K., en fuite, et Mamadouba T., soupçonné d'être le collecteur d'argent et de drogue

- 3 ans d'emprisonnement pour Ousmane L., dont le rôle hiérarchique est moins élevé selon le ministère public

- 1 an d'emprisonnement pour Bassir B., qui aurait joué selon la justice un rôle moins important que les autres prévénus dans l'organisation du trafic de drogue du clan "Picardie"

 

Ce lundi 20 mars s’ouvrait à Besançon le procès du clan "Norma", regroupant des acteurs du trafic de drogue dans le quartier de Planoise. Il s’agit de la deuxième bande impliquée dans les violences survenues dans ce quartier bisontin ces dernières années, gravitant essentiellement autour du trafic de stupéfiants. La première bande, dit « de la Tour » a été jugée en juin, conduisant notamment à des peines de 10 ans d’emprisonnement pour les leader de cette association de malfaiteurs. Ce procès d’ampleur devrait durer quatre jours et huit individus doivent être jugés.

Un second acte et un procès d’exception

Jusqu’à jeudi, le palais de justice sera placé sous une surveillance policière accrue, afin que le clan « Norma », la bande rivale, réponde de ses actes devant le tribunal, pour trafic de drogue, association de malfaiteurs et violences aggravées avec armes. « Un procès d’exception » selon Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon. En effet, la justice va exposer des conversations cryptées entre ces dealers présumés, fruit d’un décodage massif de messages PGP, réputés comme inviolables. Huit individus doivent être jugés. Un seul d’entre eux manque encore à l'appel, le présumé leader de la bande. Visé par un mandat d'arrêt, il est toujours recherché par les enquêteurs, et a pour l’instant réussi à passer entre les mailles du filet.

Les policiers bisontins ont une nouvelle fois réalisé une saisie importante mais préoccupante dans le quartier de Planoise le 8 février dernier. Alertés par les chiens renifleurs, c’est dans un sous-sol, à travers une porte endommagée, qu’ils ont repéré un véhicule qui avait été volé en octobre 2022. En perquisitionnant le garage et la voiture, les policiers ont mis la main sur une kalachnikov ainsi que 58 munitions de 7,62mm. À l'intérieur du box a également été saisie une importante quantité d'héroïne : environ quatre kilos, pour une valeur marchande de plus de 100.000€. À cette heure, aucune interpellation n'a eu lieu dans le cadre de cette saisie, mais le parquet espère "des élucidations riches à venir".
 
Des délinquants de plus en plus dangereux

Il s’agit de la 3ème arme de guerre saisie par les forces de l'ordre en deux mois à Planoise. Une situation préoccupante qui témoigne de la présence menaçante des trafiquants au sein du quartier. Autre inquiétude, la dangerosité des munitions retrouvées. Assez rares, avec une douille est longue qui permet de contenir une quantité de poudre importante, ces munitions de 7,62mm « sont des munitions au pouvoir létal très fort qui peuvent tuer à plusieurs kilomètres" a détaillé Etienne Manteaux, le procureur de la République. Si aucune interpellation n'a eu lieu dans le cadre de cette saisie pour l’heure, Etienne Manteaux pointe un « succès considérable et une saisie qu’il faut saluer ». Avec ces trois armes de guerre, « il est probable qu'on puisse faire des corrélations avec des tentatives d'assassinat » poursuit le procureur. Car toutes ces saisies donnent désormais lieu à des expertises, balistiques, capillaires, ainsi que des recherches d'ADN, qui pourront peut-être conduire à l’élucidation ou la clarification de certains dossiers.

Planoise, cœur du trafic

Juliette Dupoux, commissaire en cheffe de la sûreté départementale a souhaité mettre en avant le travail minutieux et méticuleux de ses équipes, en rappelant l’ampleur du trafic d’armes et de stupéfiants à Besançon. "Au total, on est à 18 armes à feu saisies l'an dernierLes délinquants réhaussent le niveau de leur dangerosité pour protéger leur trafic. Depuis janvier 2023, sept kilos d'héroïne ont déjà été saisis par la policeCe qui est cinq fois plus que ce qu'on a saisi l'an dernier » souligne la commissaire. A Besançon, dans le quartier de Planoise plus particulièrement, les saisies et la traque des dealers se poursuivent de manière intensive depuis plusieurs semaines. Les forces de l’ordre, omniprésentes au sein du quartier, souhaitent déraciner et démanteler ces réseaux illégaux, mais aussi interpeller les potentiels responsables des règlements de compte mortels qui ont tristement sévi à Planoise depuis plusieurs mois.

 

Juliette Dupoux, commissaire en cheffe de la sûreté départementale de Besançon : 

 

Mercredi dernier, alors qu’ils perquisitionnaient un appartement situé au 6 rue de Savoie, dans le quartier de Planoise, les policiers bisontins retrouvaient une kalachnikov, des munitions, de la drogue et du matériel servant à conditionner des stupéfiants. Un homme de 41 ans, originaire de Saint-Étienne, condamné 25 fois, notamment pour trafic de drogue, extorsion et proxénétisme avait été placé en garde à vue, alors qu'il rôdait à proximité de l'appartement. Etienne Manteaux avait fait état d'une "accélération importante" de l'enquête, notamment grâce aux images des caméras de vidéosurveillance. Depuis, un deuxième homme a été interpellé par la police. Il s’agirait du locataire de l'appartement. Ce dernier a aussi été mis en examen pour tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en lien avec un trafic de stupéfiants. Les deux hommes ont été placés en détention provisoire dans l'attente de leur procès.

Plusieurs coups de feu intenses ont retenti ce dimanche aux alentours de 21h en direction d'une cage d'escaliers, au 22 rue de Fribourg, à Planoise. 22 tirs plus précisément, dans ce haut-lieu du trafic de stupéfiants bisontin. Aucune victime n'est à déplorer, mais plusieurs impacts de balles ont marqué les murs, et de nombreuses douilles jonchaient le sol. Les services de police ont immédiatement diligenté une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en lien avec un trafic de stupéfiants.

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi après-midi, le procureur de la République, Etienne Manteaux, a indiqué que les gendarmes de Poligny ont repéré le présumé véhicule des malfaiteurs dans la commune jurassienne. Ce dernier avait été volé à Beaune au début du mois de janvier. La fouille du véhicule n’a pas été « spectaculaire », seulement quelques fausses plaques d’immatriculation ont été retrouvées. Mais ce qui intéresse véritablement les enquêteurs est l’exploitation de l’ADN et des empreintes digitales des personnes qui ont utilisé cette voiture. Un gros travail de balistique et d'analyses ADN est en cours.

Etienne Manteaux fait état d'une accélération importante de l'enquête. Grace aux images des caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs ont remarqué plusieurs allées et venues d’individus au comportement suspect en direction d’un appartement. Ce mercredi matin à 6h, des agents de la police judiciaire de Besançon, soutenus par des équipes du RAID de Strasbourg, ont perquisitionné cet appartement situé au 6 rue de Savoie, dans le quartier de Planoise. Il n’était pas occupé, mais une arme de type kalachnikov AK47 a été retrouvée sur place, ainsi que des munitions, de la drogue et du matériel servant à conditionner des stupéfiants. Un homme de 41 ans, originaire de Saint-Étienne, condamné 25 fois, pour trafic de drogue, extorsion et proxénétisme a été placé en garde à vue, alors qu'il rôdait à proximité de l'appartement.

Etienne Manteaux souligne la satisfaction quant à la réussite de cette opération et de la saisie de cette arme, mais pointe aussi son inquiétude vis-à-vis de la saisie de ce type de calibre, qui n'avait pas eu lieu depuis plusieurs années à Besançon.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon : 

 

 

Le 29 novembre à Besançon, l’équipage de la BAC est attiré par le comportement d’un conducteur au volant de son véhicule sur le parking de Burger King à Châteaufarine. Après l’avoir observé, ils décident de le contrôler alors qu’il vient de se stationner en restant moteur tournant. A leur vue, ce dernier tente de dissimuler dans la précipitation, un sachet zippable dans l’une de ses poches. Invité à remettre le sachet, il obtempère. Les agents retrouvent d’autres sachets contenant de l’herbe de cannabis après palpation. Il leur remet ensuite deux plaquettes de résine de cannabis qui étaient dissimulées sous le volant. Il a été placé en garde à vue. Au total, ce sont 305g de résine de cannabis et 20g d’herbe de cannabis qui ont été retrouvés.

Des tirs ont de nouveau été entendus dimanche soir 4 septembre aux alentours de 22h30 au niveau de la rue de Fribourg, dans le quartier Planoise à Besançon. A cet endroit se trouve l'un des plus gros points de deal du quartier, pour lequel s'affrontent plusieurs bandes responsables du trafic de drogue.

Il s'agirait "d'un tireur sur un scooter sans plaque, deux individus qui auraient fait feu en direction de deux autres individus qui ont pris la fuite" a indiqué le procureur de Besançon Etienne Manteaux lors d’une conférence de presse ce lundi en fin d’après-midi.

Poursuivi par la BAC pendant près de 17 minutes, c’est dans le quartier des Tilleroyes que ce scooter a pu être piégé par les policiers. Le véhicule se renversant, les deux individus ont tenté de prendre la fuite à pied avant d’être interpellés.

L’un des deux hommes était en possession de 6535€ en liquide ainsi que de 100g de d’héroïne. Aucune arme n’a été retrouvée sur eux, ce qui ne permet pas « d’en tirer une conclusion, 30min s’écoulant entre le moment des tirs et de l’interpellation. Ils ont eu tout le loisir de s’en débarrasser » a indiqué le procureur de la République.  S’il est trop tôt pour affirmer qu’ils sont les auteurs des tirs, et les impliquer dans ces dossiers, ils ont tout de même été placés en garde à vue. Le premier des ces deux hommes âgés de 20 ans était en évasion. Il exécutait des peines pour des faits de violence et avait bénéficié d’une permission de sortie dans le cadre du maintien des liens familiaux, et n’avait jamais réintégré sa maison d’arrêt. Il sera jugé mercredi en comparution immédiate pour refus d’obtempérer et trafic de stupéfiants. Son complice « très, très, très défavorablement connu des services » souligne Etienne Manteaux, a déjà fait l’objet d’innombrables condamnations.  

Ce dimanche à 18h25, les policiers de la BAC ont constaté la présence d'un homme âgé de 18 ans, connu pour être un vendeur de produits stupéfiants notoire, assis sur une chaise rue Ravel, dans le quartier des Orchamps. Trois individus seraient ensuite arrivés, et l’un d’entre eux aurait demandé quelque chose au vendeur en lui tendant un billet de dix euros. C’est en suivant discrètement ce dernier à l’intérieur du hall d’immeuble que les policiers de la BAC ont constaté que le potentiel vendeur a ouvert une des portes des locaux techniques avec une clé pour se saisir d’un sac en plastique blanc. En procédant à son contrôle, ils ont constaté la présence de produits stupéfiants à l’intérieur de ce sac. Au-cours de la palpation, l’individu a été trouvé porteur de trois sachets zippables contenant de la résine de cannabis, ainsi que d’une somme de soixante euros. Il a été interpellé et conduit au service sans incident et placé en garde à vue. Au total, ce sont 13 grammes de cocaïne et 30 grammes de résine de cannabis qui ont été retrouvés.