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Le président de l’Université de Bourgogne, après le vote de son conseil d’administration, a fait savoir que son établissement quittera l’Université Bourgogne-Franche-Comté dès la fin du contrat de site en décembre 2023. L’instance régionale indique qu’elle prend acte de cette décision, « qui met un terme à l’ambition collective, lancée en 2015, de rendre la recherche et la formation de Bourgogne-Franche-Comté encore plus fortes, plus visibles et plus attractives, notamment à l’international Â» explique-t-il.

Une très bonne nouvelle pour l’université de Bourgogne Franche-Comté qui vient de recevoir 14 millions d’euros pour son projet HARMI, qui est l’un des 15 lauréats de l’appel à projets national Excellences.

L’objectif de cet ambitieux projet, pour lequel 250 chercheurs sont associés en Bourgogne Franche-Comté, est d’étudier les micro-organismes et leur activité. Ces experts et professionnels sont issus de laboratoires universitaires , des organismes nationaux de recherche avec INRAE et le CNRS, et des CHU de Besançon et de Dijon, ainsi que des entreprises locales. Ce projet, coordonné par Laurent Philippot, microbiologiste et directeur de Recherche INRAE au sein du laboratoire « Agroécologie Â», va permettre de mieux comprendre les microbes et leurs interactions avec d’autres organismes vivants et de mieux les utiliser pour faire face aux problématiques mondiales actuelles. « Les microbes sont les organismes les plus petits de notre planète. Ils peuvent nous aider à contribuer à relever certains de nos plus grands défis comme celui de la lutte contre le réchauffement climatique, la transition en agriculture, la sécurité alimentaire, la santé et la préservation des environnements aquatiques et terrestres.

Concrètement cette somme va permettre de créer de nouveaux postes de recherche, de lancer de nouveaux projets de recherche, renforcer le continuum recherche/formation, augmenter la qualité et l’attractivité de la recherche en Bourgogne Franche-Comté, favoriser l’intégration des étudiants dans les formations et les réseaux internationaux, d’acquérir de nouveaux équipements et mieux faire connaître les microbes et leur fonctionnement dans les écoles, les musées et auprès du grand public.

Douze laboratoires sont appliqués dans cette démarche, qui représente « un véritable potentiel d’innovation Â» dans les tous les secteurs de la vie courante. Un beau projet au pays de Louis Pasteur.

L'interview de la rédaction / Laurent Philippot