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Ce jeudi marque le dernier jour pour les élèves de terminale et les étudiants, qui souhaitent se réorienter, pour formuler leurs vœux sur Parcoursup, la plateforme d’orientation post-bac de l’Education nationale. Ils ont précisément jusqu’à 23h59 pour formuler dix vœux pour poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur.

Ils auront ensuite jusqu’au 3 avril pour confirmer chacun de leurs souhaits. Les premiers résultats seront connus à partir du 30 mai. Les candidats devront apporter une réponse à chaque proposition d’admission avant le 12 juillet. Une phase complémentaire se poursuivra entre le 11 juin et mi-septembre.

Dans un communiqué de presse, l’Université de Franche-Comté exprime « sa vive inquiétude Â», après les annonces de Bruno Le Maire, le ministre de l’économie. Selon l’établissement, le plan d’économie de l’Etat de 10 milliards prévoit d’amputer 904 millions d’euros à l’enseignement supérieur et la recherche.

« Avec une baisse de près de 3% de leur budget, les universités font partie des institutions les plus touchées par les mesures dans un contexte extrêmement contraint Â» explique l’Université franc-comtoise. Et de poursuivre : « Les économies annoncées remettent en cause le sens de son action, en compromettant le remplacement de nombreux chercheurs et enseignants-chercheurs partis à la retraite, en mettant en péril le financement de la nécessaire rénovation du patrimoine immobilier et en réduisant la dynamique de réinvestissement dans la recherche et l’innovation pédagogique Â».

La rentrée universitaire se tiendra de façon échelonnée à partir de la semaine prochaine. Cette année encore, le CROUS sera aux côtés des étudiants bourguignons et francs-comtois pour les accompagner au mieux au quotidien. Dans un contexte difficile, il est nécessaire de mettre en place  les soutiens nécessaires. Rencontre avec Christine le Noan, directrice générale du CROUS Bourgogne Franche-Comté.

Pour cette nouvelle rentrée, le CROUS répond à la réforme universitaire d’avril dernier, qui prévoit une augmentation des bourses à tous les échelons et une hausse du nombre de boursiers. Dans ces conditions, la région Bourgogne Franche-Comté compte désormais 1670 étudiants boursiers supplémentaires. Soit 7% de ses effectifs. Ce qui représente une revalorisation de 37 euros. Selon le barème et la situation des jeunes, l’aide varie, sur une période de 10 mois, de 1451 euros à 7158 euros. En parallèle, il est également annoncé l’exonération des frais d’inscriptions, de la CVEC, la continuité des dispositifs des repas à un 1 euro et la mise en application d’une priorité pour l’attribution des logements sociaux gérés par la structure.

L’hébergement

Cela fait partie des préoccupations du CROUS Bourgogne Franche-Comté. Sa directrice ne cache pas « une véritable tension Â» dans ce domaine. Pour faire face à cette problématique, la structure se dit être « en prospection Â». Elle est également à l’initiative d’une politique ambitieuse en matière de rénovation, de réhabilitation et de construction d’immeubles et de logements. C’est ainsi que la nouvelle résidence « La Comtoise Â» ouvre ses portes au sein de l’écoquartier Vauban.  105 nouveaux T1  y seront occupés la semaine prochaine. En parallèle, il est annoncé la fermeture de la résidence « Rousseau Â» et des 166 logements qui la constituait. Et ce, pour réhabiliter et moderniser l’endroit. La résidence Gérôme  connaîtra un chantier identique dans quelques mois.

La culture

Le CROUS soutient également la vie culturelle à destination des étudiants des campus bisontins. En cette rentrée, le café international (quai Vieil Picard), qui a rouvert  ses portes durant le 1er semestre 2023,  et  le théâtre de la Bouloie proposeront une riche programmation, composée d’évènements en tout genre. Cette année, le Crous, en partenariat avec le Lions Club, participera à la traditionnelle opération « bienvenue aux étudiants Â». Le 12 septembre, il organisera une action de  solidarité pour permettre aux étudiants bisontins de pouvoir s’équiper à moindre frais. L’initiative se tiendra sur le parvis du restaurant universitaire « Lumière Â».

L'interview de la rédaction   / Christine Le Noan, directrice générale du Crous

Dans le cadre de la première conférence de la vie étudiante, qui se tenait à Dijon ce lundi après-midi, Nathalie Albert Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté et ses partenaires ( le CROUS, la Région et la fédération des associations étudiantes de Franche-Comté) ont présenté un premier diagnostic territorial, issu des résultats d’une enquête menée auprès des étudiants de Bourgogne-Franche-Comté cet automne.  Une première démarche dans la rédaction du schéma territorial de la vie étudiante. Cette enquête s’inscrit dans une série d’actions, dont l’objectif est de répondre aux besoins des étudiants.

« Cette démarche de concertation inédite Â» s’appuie sur une enquête, à laquelle près de 12.000 étudiants bourguignons et francs-comtois ont participé, des rencontres avec les collectivités locales, les représentants de la vie étudiante et les établissements d’enseignement supérieur.

Les grandes lignes de l’enquête

Les jeunes bourguignons et francs-comtois affirment être en bonne santé physique Â» à 95%. Ils se disent, à 60%, épanouis dans leurs études. Selon cette même étude un étudiant sur deux travaille, dont 25% par nécessité. Ils sont un tiers au niveau national. Parmi les autres enseignements, on apprend que la marche à pied arrive en tête des moyens de déplacement des jeunes. Les transports en commun et la voiture apparaissent en deuxième et troisième position. Ils ne sont que 10% à faire appel au covoiturage. Enfin, un tiers des étudiants bourguignons et francs-comtois souhaitent travailler dans la région où ils suivent leurs études. Plus ils progressent dans leur formation, plus cette tendance se renforce. Elle atteint 50% en 3è année de licence.

La décision de l’université de Strasbourg de fermer ses portes durant deux semaines face à l’explosion des prix de l’énergie ne passe pas chez les syndicats étudiants. Le syndicat CGT salariés-étudiants du Doubs l’a fait savoir dans un communiqué de presse. « Est-ce aux étudiants de payer à nouveau Â» s’emporte le collectif, qui rappelle, à juste titre d’ailleurs, « que la fermeture des universités pendant la crise sanitaire est encore présente chez les étudiants qui ont été impactés dans leur scolarité Â».

« Nos études ne sont pas à brader Â» s’emporte Wiam Bama, la secrétaire bisontine. Il est clairement demandé « la fin de la spéculation actuelle sur l’énergie Â» et que l’état « mette les moyens nécessaires dans l’accompagnement des universités en instaurant un bouclier tarifaire Â».


L’université de Franche-Comté fait savoir qu’à compter de ce lundi 19 septembre, les étudiants peuvent bénéficier à nouveau de la ligne écoute-info pour être écoutés, informés ou réorientés. Rappelons qu’elle avait été lancée le 8 mars 2021.

Ce service d’écoute et de conseils par téléphone est tenu par des étudiants en Master 2 Psychologie de l’université de Franche-Comté. La ligne est accessible du lundi au vendredi de 12h à 13h30 et de 18h à 19h30 au numéro suivant : 03.81.66.55.66. Cette plateforme téléphonique est gratuite et anonyme.

Le président de l’Université de Bourgogne, après le vote de son conseil d’administration, a fait savoir que son établissement quittera l’Université Bourgogne-Franche-Comté dès la fin du contrat de site en décembre 2023. L’instance régionale indique qu’elle prend acte de cette décision, « qui met un terme à l’ambition collective, lancée en 2015, de rendre la recherche et la formation de Bourgogne-Franche-Comté encore plus fortes, plus visibles et plus attractives, notamment à l’international Â» explique-t-il.

Ce lundi, Pascal Vairac, directeur de l’ENSMM et Damien Tournier, président de l’UIMM Doubs, ont signé un partenariat renforcé pour accélérer et développer la formation des élèves-ingénieurs par la voie de l’apprentissage.  Actuellement, à l’ENSMM, 120 apprentis-ingénieurs suivent deux formations dans deux spécialités : mécanique des systèmes de production, créée en 2004 et microtechnique et design avec deux parcours, luxe et précision ( créé en 2010) et Microtechnique et santé ( créé en 2016).

Les apprentis-ingénieurs bénéficient d’un contrat d’apprentissage d’une durée de trois ans. Ce partenariat est riche car il permet une meilleure insertion des jeunes, répond aux besoins des entreprises de la région dans les domaines de la recherche et de l’innovation et de travailler sur l’avenir. Le contenu des formations et le suivi des étudiants  font notamment partie des réflexions menées. Avec l’expérience et le temps, ces deux entités ont appris à se connaître et à construire une démarche commune pertinente et équilibrée.

Une insertion remarquable

300 entreprises se sont engagées dans ce processus depuis les 15 dernières années. Le taux d’insertion professionnelle est d’ailleurs très éloquent. 85% des jeunes diplômés décrochent une embauche deux mois après avoir obtenu leur diplôme. Les jeunes apprentis en sont d’ailleurs convaincus. Ils ne tarissent pas d’éloges sur l’apprentissage.  Â« Une voie royale qui donne la chance à tous, quelque soit son niveau, et donne encore plus de sens aux savoirs Â».

L'interview de la rédaction / Damien Tournier

C’est en substance, ce qu’ont voulu nous signifier ces étudiants en 2è année de licence  management du sport à la faculté des sports de l’université de Besançon. Dans le cadre de cette formation, ils apprennent à organiser des évènements. L’approche est complète puisque ces jeunes acquièrent des savoirs pratiques et théoriques dans les domaines de l’animation, de la communication, de la logistique, …. . Autant de champs de compétences indispensables pour proposer des séjours touristiques et/ou sportifs à différents publics dans un cadre professionnel.

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Le projet Rouss’trip : un stage zéro empreinte carbone

C’est le nom que ces neuf étudiants ont donné à leur projet collectif. Leur mission : organiser un séjour de deux jours dans le massif du Jura à la rencontre de la flore et de la flaune  locales, tout en transmettant des valeurs liées à la protection de l’environnement. C’est donc à partir de ce cahier des charges précis, donnés par leurs enseignants, que le groupe a pensé et réfléchi ce séjour. Le public était tout trouvé puisque ce sont les autres étudiants de la promo qui ont joué les participants. Les activités ont été savamment choisies, tout comme l’organisation de la vie collective. Au menu ; ski alternatif, balade en raquettes, biathlon mais aussi interdiction d’utiliser les remontées mécaniques, les téléphones portables, les voitures, … . Un effort a également été consenti au niveau du tri des déchets et de l’utilisation des emballages. Un compost a même été produit. Les jeunes le reconnaissent, en plus d’avoir

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Le reportage de la rédaction

Une très bonne nouvelle pour l’université de Bourgogne Franche-Comté qui vient de recevoir 14 millions d’euros pour son projet HARMI, qui est l’un des 15 lauréats de l’appel à projets national Excellences.

L’objectif de cet ambitieux projet, pour lequel 250 chercheurs sont associés en Bourgogne Franche-Comté, est d’étudier les micro-organismes et leur activité. Ces experts et professionnels sont issus de laboratoires universitaires , des organismes nationaux de recherche avec INRAE et le CNRS, et des CHU de Besançon et de Dijon, ainsi que des entreprises locales. Ce projet, coordonné par Laurent Philippot, microbiologiste et directeur de Recherche INRAE au sein du laboratoire « Agroécologie Â», va permettre de mieux comprendre les microbes et leurs interactions avec d’autres organismes vivants et de mieux les utiliser pour faire face aux problématiques mondiales actuelles. « Les microbes sont les organismes les plus petits de notre planète. Ils peuvent nous aider à contribuer à relever certains de nos plus grands défis comme celui de la lutte contre le réchauffement climatique, la transition en agriculture, la sécurité alimentaire, la santé et la préservation des environnements aquatiques et terrestres.

Concrètement cette somme va permettre de créer de nouveaux postes de recherche, de lancer de nouveaux projets de recherche, renforcer le continuum recherche/formation, augmenter la qualité et l’attractivité de la recherche en Bourgogne Franche-Comté, favoriser l’intégration des étudiants dans les formations et les réseaux internationaux, d’acquérir de nouveaux équipements et mieux faire connaître les microbes et leur fonctionnement dans les écoles, les musées et auprès du grand public.

Douze laboratoires sont appliqués dans cette démarche, qui représente « un véritable potentiel d’innovation Â» dans les tous les secteurs de la vie courante. Un beau projet au pays de Louis Pasteur.

L'interview de la rédaction / Laurent Philippot