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A l’occasion du 40ème anniversaire de la création de Réserves Naturelles de France, une visite était organisée ce mercredi dans la réserve naturelle nationale du ravin de Valbois à Chassagne-Saint-Denis. Un événement qui a permis de mettre en valeur toute la démarche qui est mise en œuvre pour protéger la biodiversité et préserver ces espaces naturels.

La présidente nationale de Réserves naturelles de France, Charlotte Meunier, et le président de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels, Christophe Lépine, ont fait le déplacement pour cette date symbolique des 40 ans de la création de Réserves Naturelles de France. Ils ont pu, accompagnés d’élus et de responsables de la biodiversité, visiter la réserve du ravin de Valbois, son impressionnante corniche et la pelouse surplombant le tout. Sous l’œil expert et les explications captivantes de Dominique Langlois, conservateur de la réserve naturelle du ravin de Valbois.

« Les conservatoires d'espaces naturels sont des associations qui préservent des milieux naturels. On le fait de plusieurs manières. On va acheter, louer, passer des partenariats, pour préserver des sites naturels, et surtout les entretenir, les restaurer, pour qu'ils conservent toute leur faune et flore. On a différents types de sites qu'on protège, et certains sont classés en réserve naturelle nationale Â» indique Christophe Lépine. Le « must Â» de la protection de la nature en France. Des sites exceptionnels que l'Etat a décidé de classer en réserve naturelle. En suivant Dominique Langlois à travers un petit sentier discret, zigzaguant entre les arbres et menant aux Dents de Léri, des avancées de la corniche, un formidable spectacle se dévoile. D’immenses falaises où niche le faucon pèlerin, dévoilant la vallée de la Loue. En contrebas, des hêtraies, où se retrouvent désormais des espèces qui avaient disparu. Â« Ces milieux naturels qui auraient fini par disparaître ont été entretenus et restaurés. Cela a permis de conserver des plantes rares, des papillons rares. Le fait d'avoir mis une petite zone de quiétude, ça a permis de retrouver le hibou grand-duc, mais aussi un oiseau qui s'appelle l'engoulevent d'Europe, très sensible à tout dérangement Â» indique le président de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels. Certains endroits ont été aménagés sur la réserve afin que les gens puissent y accéder, mais tout en respectant certaines conditions, et pas au sein de groupes trop conséquents. Au-delà de neuf personnes, il est nécessaire d’obtenir une autorisation préfectorale. Et puis, il y a des zones où personne ne peut aller, afin de d’octroyer le plus de tranquillité possible aux espèces présentes. « Tout le monde doit comprendre qu’il faut une coexistence intelligente entre les humains et la nature Â» souligne Christophe Lépine.

 

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« L'importance c'est vraiment d'avoir des gens dans les territoires qui gèrent des réserves, en créer davantage, et être présent comme les conservatoires sur des sites, où par exemple on va développer des aires éducatives pour que les enfants viennent passer du temps dans la nature à côté de chez eux. C'est ce travail du quotidien qui est primordial, et qu'il faut qu'on développe, qu'on reconnaisse, et dont il faut parler pour montrer très concrètement ce qu’est protéger la biodiversité Â» Charlotte Meunier, la présidente nationale de Réserves naturelles de France

Un travail admirable des acteurs locaux

« On travaille avec un grand nombre de partenaires dans les territoires puisqu’il y a 357 réserves naturelles en métropole et outre-mer. On est aujourd'hui sur une des réserves naturelles de ce grand réseau, et on est venu voir concrètement ce qui se fait ici. Et puis, on est aussi venu dialoguer avec les élus locaux et tous les acteurs qui participent à la préservation de ce territoire Â» explique Charlotte Meunier. « On s'associe au conservatoire des espaces naturels qui est le gestionnaire local, puisque la réserve est créée par l'État, mais elle est gérée localement par les acteurs. Et donc on voulait, ensemble, montrer et faire parler ces gens, qui au quotidien depuis des années, travaillent à préserver ce patrimoine commun pour l'ensemble de la société Â» poursuit la présidente nationale de Réserves naturelles de France. Charlotte Meunier pointe aussi le fait qu'il serait bien d’envisager la préservation d'autres territoires, de sortir de la zone protégée pour mener des actions, notamment des chantiers nature, avec les jeunes sur les communes périphériques.

 

Une situation alarmante

Tous les médias et les experts internationaux s'en font le relais. Il y a quelques jours encore, l'indicateur du WWF (Fonds mondial pour la nature) mentionnait la perte de 39% des vertébrés depuis les années 70. Une chute énorme. « Nous sommes des vertébrés, donc prenons-en conscience. Si on protège l'ensemble de ces espèces et des milieux naturels, c'est aussi nous protéger nous, et retrouver un mode d'exploitation des ressources de vie ainsi qu’un fonctionnement économique et social qui soit à la fois plus respectueux de l'homme, mais aussi de tout le milieu qui nous entoure et qui nous permet d'être là Â» confie Charlotte Meunier.  

 

 

Il y a du basket ce vendredi soir. Dans le cadre de la 7è journée de championnat en nationale 1 masculine, le BesAC se déplace chez le leader Rouen. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30. Rappelons que les Bisontins restent sur une belle performance face à Kaysersberg. Le groupe de Joseph Kalambani s’était imposé sur le score de 92 à 76 sur leur parquet des Montboucons.

Une rixe à l’arme blanche s’est produite ce vendredi matin au centre-ville de Besançon, quai de Strasbourg. Lorsque les policiers ont été alertés par des témoins, ils ont découvert dans l’appartement concerné une personne sans vie et une autre légèrement blessée. Les investigations sont en cours. L’identité judiciaire et la sûreté départementale se sont rendus sur place. Vu son état très agité, l’homme blessé n’avait pas encore pu être entendu en fin de matinée par les enquêteurs.

Le Cobra Team, l’Avenir Boxe Club, l’Académie Octopus et le Besançon perform’Gym se sont unis pour proposer une salle de sport consacrée aux sports de combat et aux arts martiaux : la Fight Academy. Ouvert depuis le 5 septembre, ce complexe multidiscipline se trouve rue Auguste Jouchoux. Il s’agit désormais du premier complexe sportif associatif d’arts martiaux et sports de combat de Besançon.

 

« La Fight Academy, c'est une association qui regroupe à peu près tous les sports de combat. Donc la boxe française, américaine, anglaise, le MMA, le self défense, le grappling et plus encore. Tout ce dont a besoin un combattant pour faire du MMA, qui est vraiment le sport en vogue aujourd'hui Â» nous décrit en quelques mots , mais aussi Cobra Savate Club. Initialement, Thierry avait sa propre salle, où il s'entraînait avec ses adhérents. Mais au fil du temps et des adhérents, celle-ci devenait trop petite, C’est alors qu’il s’est rapproché d'un ami, Aziz, en lui faisant part de son désir de créer une grosse association. « Il avait peut-être des locaux à disposition. On s'est rencontré, on a visité au mois de mai. Un peu plus tard, au mois de juin, on rencontrait les autres associations, et on s'est mis d'accord. C'est désormais parti depuis le 5 septembre Â» explique le président. Tout n'est pas finalisé puisque cette salle était inoccupée depuis 3 ans. Il a fallu tout remettre au propre, régler un problème de dégât des eaux qui n’avait pas été traité. Les rapports ont été rendus récemment, donc les travaux devraient prendre encore un peu de temps. « On espère être opérationnel, avec les 3/4 des salles pour début janvier/février Â» indique Thierry Holtz.

 
Former de futurs champions

« On veut créer, former des champions, toujours dans un esprit convivial. Recevoir les enfants, les parents, les adhérents, qu'on puisse boire et échanger autour de tous les sports. Parce qu’on propose tous les sports de combat, et on n'a pas forcément tous la même vision des choses. Ça nous permet d'échanger. Moi j'adore, c'est ma passion. On cherchait tous un lieu commun où se retrouver, et on l'a créé. C'est ici et c'est génial Â» explique Thierry Holtz. D’autres perspectives sont aussi en ligne de mire du président de la Fight Academy. Comme la création de salles de soins, où l’on s’occuperait du compétiteur de A à Z. Que ce soit au niveau des compléments alimentaires, de son bien-être, de sa préparation physique, et « de tous les petits pépins qu'on peut avoir Â». « On devrait avoir un sur place, à des heures définies, un acupuncteur, un ostéopathe, et tous ces gens-là qui peuvent vraiment nous aider Â» souligne Thierry Holtz. Pour s'inscrire, rien de plus simple. Il suffit de se rendre directement sur place afin d’effectuer une séance d'essai, en choisissant le sport qui vous convient. « Vous pouvez essayer tous les sports que vous souhaitez, vous prenez une feuille d'inscription, et c'est parti ! Les créneaux sont disponibles, on est ouvert toute l'année, on prend des débutants toute l'année, vous êtes tous les bienvenus ! Â» 

 

Thierry Holtz, le président de la Fight Academy : 

 

 

Publié dans Actualités, A la une, Sport

Un automobiliste devra s’expliquer le 2 mars prochain devant la justice. Jeudi matin, à Besançon, lors d’un contrôle, mené à l’angle de la rue Chopard et du boulevard, il est apparu qu’il conduisait malgré une annulation de son permis de conduire. Il a été placé en garde à vue. Au cours de son audition, le trentenaire a reconnu les faits. Il est également poursuivi pour une affaire de conduite sous l’empire d’un état alcoolique commis en juin dernier.

La gendarmerie du Jura lance un avis de recherche après la disparition de M. Torregrossa, un habitant de Salins-les-Bains. Cet homme de 42 ans a quitté son domicile à pied mercredi, vers 16h, sans donner de nouvelles. Il mesure 1,70 mètre et pèse 60 kilos.

Ses cheveux sont châtains longs. Son crâne est rasé sur le côté. Il a une barbe de quelques jours. Lors de sa disparition, il portait un jeans, un pull marron, des baskets noires et une petite sacoche noire en bandoulière. Si vous disposez d’informations pouvant aider les enquêteurs, composez le 17.

Un homme de 45 ans sera convoqué prochainement au commissariat de Pontarlier. Mercredi soir, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il conduisait sans permis de conduire, avec un défaut d’assurance, un contrôle technique dépassé et une carte grise qui n’était pas en règle. Il présentait également un taux de 2,40 grammes d’alcool par litre de sang. Cet homme, domicilié dans l’arrondissement de Pontarlier, a été pris en charge par un tiers.

La Députée du Doubs Annie Genevard indique que la dérogation pour le télétravail des frontaliers est prolongée jusqu’au 31 décembre. La parlementaire espère qu’un accord définitif sera trouvé d’ici la fin de l’année pour augmenter le temps télétravaillé, qui ne peut dépasser, 25%, sans alourdissement des cotisations sociales et fiscales. Cette règle européenne avait été modifiée dès le début de la crise sanitaire, au printemps 2020.

Dans un souci d’amélioration de l’accessibilité des cimetières, notamment en faveur des personnes âgées et ayant des difficultés pour se déplacer, la ville de Pontarlier engage une expérimentation au cimetière Saint Roch pour la Toussaint. Des véhicules électriques seront à la disposition des visiteurs pour se déplacer ou porter des objets lourds sur les six hectares que comptent le site. Ce service sera proposé ce lundi 31 octobre de 10h à 12h et de 14h à 16h et le mardi 1er novembre de 10h à 12h.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce matin aux Fontenelles, entre le Russey et Charquemont, pour un accident d’ULM. Suite à une panne de moteur, l’engin a dû procéder à un atterrissage d'urgence. Celui-ci a fait des tonneaux et a terminé sa course sur le toit. Le pilote blessé légèrement a été transporté sur le Centre Hospitalier de Trévenans.