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Ilias Harkate a 25 ans, il est passionné par la nature et la faune sauvage depuis plus d’une dizaine d’années. Et plus particulièrement de ce félin mystique qui rôde dans nos forêts, le lynx boréal. Après avoir réalisé cinq années d’études dans l’environnement, le jeune homme a décidé de consacrer tout son temps à sa quête naturaliste. Après une première observation en 2020 sur ses caméras, puis un premier contact visuel un an plus tard, Ilias a depuis multiplié les rencontres avec ce félin. Il partage ses aventures et anecdotes de terrain sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram. La rédaction a pu s’entretenir avec lui.

 

Bonjour Ilias, est-ce qu’en quelques mots, tu pourrais te présenter ?

Bonjour, je suis photographe-vidéaste animalier, et je suis passionné par la nature et la faune sauvage depuis mon adolescence. Je m’intéresse à une espèce emblématique de notre région, le lynx boréal. Je rêvais de le rencontrer, le voir, l’observer. Ma passion s’est nourrit au fil du temps en cherchant cette espèce, et ça m’a ouvert à toute la nature. D’année en année, j’ai voulu y consacrer plus de temps. J’ai donc lancé une série vidéo sur le lynx, qui est composée de 4 épisodes, où j’explique ma quête du début jusqu’à l’observation. J’ai mis 6-7 ans avant de le voir. Depuis quelques temps, j’ai réussi à mettre la main sur un territoire, donc les observations se sont enchaînées ces dernières années, même si ça reste encore très rare.

 

Cette passion particulière du lynx, comment est-elle née ?

C’est intérieur je dirais. Il y a vraiment quelque chose qui est né quand j’étais en 4ème, en section environnement au collège. On a fait un voyage dans les Alpes du Sud, dans un endroit où il y avait des loups. Donc on se baladait de temps en temps, et j’ai senti que j’étais plus attentif que les autres, ça m’a tout de suite fasciné. Et puis j’ai entendu parler du lynx pour la première fois. Quand je suis rentré chez moi en Franche-Comté, et que j’ai compris que le lynx était présent dans notre région, dans nos forêts, qu’il avait déjà été observé dans mon village, je me suis dit que c’était incroyable. Qu’il y avait « une panthère Â» dans nos forêts. C’est comme ça que je le voyais. Je me suis dit que dès j’aurais du temps, je mettrais tout en Å“uvre pour l’observer.

 

 

Partir en quête du lynx est une mission plutôt difficile. Comment se sont passés tes débuts ?

Le village où j’habitais n’était pas un endroit où il était présent régulièrement, donc je m’en suis tenu à chercher la faune sauvage, approcher les chevreuils, chercher des traces. En parallèle de mes études, j’ai fait ça pendant quelques années. Et puis au lycée, l’envie était grandissante. J’ai donc commencé à faire des stages liés à la faune sauvage pour me rapprocher de ce domaine. Puis en BTS, je devais réaliser un stage de deux mois, que j’ai fait en Pologne. J’ai donc passé deux mois en autonomie dans un parc national, à la recherche de grands prédateurs. Ça a été révélateur pour moi, parce que quand je suis rentré, je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais faire : consacrer ma vie à tout ça, faire de la recherche, de la prospection de terrain, en me disant que ce serait bien de retranscrire ce travail en photo et vidéo.

 

« C’est une quête longue, mais passionnante. Parce qu’il est vraiment difficile à observer. J’ai appris ces dernières années, qu’on n’est pas forcément au mauvais endroit quand on le cherche et qu’on ne le trouve pas. Il nous voit beaucoup plus souvent que nous, et il est beaucoup plus adapté à notre présence qu’on ne l’imagine. Ça m’a fasciné de me dire qu’il pouvait être là, sans que je le vois Â»

 

C’est un travail très chronophage, tu as dû passer un nombre incalculable d’heures sur le terrain.

Ça fait à peine 3 ans que je pose des caméras, et pourtant ça fait 6-7 ans que je me balade en forêt partout dans la région. J’avais ma paire de jumelle, même pas d’appareil photo, et j’essayais de me documenter, je regardais les articles sur internet. Quand quelqu’un voyait le lynx, j’essayais de regarder où est-ce que c’était. Je me baladais dans tous les endroits où il aurait pu être observé. Et je cherchais des traces, des crottes, des indices de présence. Oui j’ai passé un temps fou à chercher, avec une envie qui devenait de plus en plus grande. C’est après que j’ai eu envie d’avoir des caméras, en me disant que même sans être là, je pourrais avoir des infos. C’est un outil très intéressant pour ça. Et en 2020, j’ai enfin mon premier passage devant un piège photo, qui n’avait pourtant rien donné pendant un an. Dès ce premier passage, je n’ai plus bougé. J’ai exploré ce territoire, très grand, très vaste, en posant d’autres caméras pour obtenir plus d’informations. Une, deux, puis trois. Et en 2021, j’ai eu ce premier contact, cette première observation de mes propres yeux.

 

Est-ce que tu peux nous raconter ce premier contact, qui devait être un moment magique pour toi.

La première est toujours marquante. On ne sait jamais comment ça va se passer. Encore aujourd’hui, je me construis mille scénarios chaque fois que je vais dans les bois, et ça ne se passe jamais comme je l’imagine. Sauf quelques rares fois à l’affut. C’était un moment très fort, je l’attendais, c’était la période des amours au mois de mars. Je l’ai entendu pour la première fois feuler, un chant pour appeler la femelle. Je l’entends donc sans le voir, et je décide de me mettre à l’affut. Je l’aperçois alors, dans l’appareil photo, au loin. Et puis, quelques jours plus tard, je reviens sur ce lieu, et je le vois à 5-6m de moi, en train de m’observer. Je ne l’avais même pas vu arriver. Et quand on le voit une première fois, on a qu’une seule envie, le revoir encore et encore. Et de tout mettre en œuvre pour que ça arrive dans les meilleures conditions.

 

Apercevoir un lynx si près, ça doit être impressionnant.

C’est aussi ce qui est fascinant. On a parfois tendance à croire qu’il accepte notre présence. Peut-être que ça peut arriver, mais la curiosité joue aussi beaucoup. On peut le voir de très près, sans qu’il parte immédiatement. Il peut nous observer quelques secondes, voire quelques minutes, et partir tranquillement. Mais ce qu’il s’est passé ce jour-là, c’est que j’étais arrivé avant lui, dans un endroit où il allait passer, et toutes les conditions concordaient pour que je le vois d’assez près. Il m’a regardé quelques secondes, puis il est parti tranquillement, puisqu’il était surpris de me voir.

 

Où peut-on retrouver et suivre tes aventures ?

Je partage une grosse partie de ma quête sur Youtube. J’ai 4 épisodes où j’explique tout ce que je fais, chronologiquement. Et sur mon Instagram, Facebook, je publie des storys assez régulièrement pour partager mes anecdotes de terrain. Je suis photographe-vidéaste animalier, c’est un moyen pour moi d’essayer d’en vivre, mais surtout un outil pour partager mes émotions, et mettre en avant la faune sauvage à travers l’image. Je ne suis pas passionné par la photo à la base. Ce qui me passionne vraiment, c’est la recherche, la prospection de terrain, la récompense, toute cette faune sauvage qui m’inspire. J’ai aussi un site internet où je publie quelques images que je mets en vente à certaines périodes de l’année.

 

 

Il s’agit actuellement de ton activité principale ?

Pour l’instant c’est mon activité principale et j’essaye d’en faire mon métier. J’aimerais que ça se développe parce que c’est pas facile d’en vivre, mais c’est le défi. Ce n’est pas facile tous les jours, c’est comme ça quand on se lance en indépendant, ça prend toujours du temps. Et j’ai fait le choix de gérer les choses seules et d’être sur le terrain seul. Donc ça prend forcément plus de temps.

 

Aujourd’hui, tu te focalises uniquement sur le lynx ? Ou est-ce que d’autres espèces t’intéressent aussi ? Tu évoquais tout à l’heure les grands prédateurs.

Je m’intéresse à beaucoup d’espèces. Je parle du lynx parce qu’au départ il s’agit de ma principale motivation. Et c’est ce que je partage le plus car c’est l’espèce qui me passionne le plus. Mais tous les jours je m’intéresse aussi aux autres espèces, et c’est presque obligatoire. Dernièrement, ça m’est arrivé de ne pas voir le lynx pendant 8 mois. Sur le terrain je vois d’autres choses, donc je ne nourris de tout ce qu’il se passe à côté. J’ai passé beaucoup de temps avec les rapaces nocturnes l’an dernier, beaucoup de prospection pour les chouettes, le hiboux grand-duc, je vois beaucoup de chamois, toute la faune sauvage de notre région m’intéresse. Cet été, j’ai passé aussi du temps sur le loup, qui commence à revenir, et comme le lynx, il est très difficile à observer.

 

Comment vois-tu ton avenir proche, quels sont tes futurs projets ?

J’ai toujours mon projet sur le lynx qui occupe la plupart de mon temps. Donc pour l’instant on va dire que je suis concentré là-dessus. Et j’ai des idées, beaucoup d’envie, comme l’Europe de l’Est qui m’attire énormément. Pendant mes deux mois passés en Pologne il y a quelques années, je n’étais pas encore équipé, j’avais moins d’expérience, donc peut-être qu’après ce projet lynx, j’irai voyager un peu. Pour l’instant, rien n’est encore bien défini, mais j’ai beaucoup d’idées et d’envie.

 

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter à l’avenir ? Encore plus de rencontres avec le lynx ?

Oui plus de rencontres, d’en apprendre encore un peu plus sur ce félin, et surtout essayer de promouvoir toute cette faune sauvage, de montrer l’importance qu’elle a. Parce qu’au-delà de ma passion qui est assez intérieure et peut-être égoïste, il y a aussi l’enjeu de montrer qu’on ne peut pas négliger l’importance de cette faune sauvage et la beauté de la nature. Je pense qu’il ne suffit pas d’être passionné pour être émerveillé par tout ce qu’il y a autour de nous. Beaucoup de personnes seraient très surprises de voir ce qu’il se passe dans nos forêts, à quelques pas de chez nous.

 

Mercredi, à Pontarlier, une jeune femme de 18 ans est venue déposer plainte au commissariat de police. Elle dénonce le comportement de son compagnon, âgé de 26 ans. Ce dernier est soupçonné de lui avoir donné des coups de poing et des gifles. Il s’est présenté de lui-même au commissariat. Lors d’une perquisition menée à son domicile, les forces de l’ordre ont découvert tout un arsenal, composé d’armes et de munitions.

Ce dimanche, Jura Sud reçoit l’AC Ajaccio pour le compte des 32ès de finale de la Coupe de France de football. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 15h30 à Moirans-en-Montagne. Le groupe se prépare pour cet évènement et croit en ses chances. Le club corse, actuel 16è de Ligue 1, n’est pas réputé pour réussir de jolis parcours en coupe. Par ailleurs, compte tenu de sa position actuelle en championnat, cette compétition n’est sans doute pas sa priorité. La réussite de sa deuxième partie de saison revêt certainement un enjeu beaucoup plus important que la finale du 29 avril prochain au stade de France. Dans ces conditions, tout est possible et tout est permis.

Les Jurasudistes auront donc à cÅ“ur de montrer un beau visage dimanche après-midi devant leur public. 2.500 supporters jurassiens sont attendus. Pour l’heure, formation se prépare au mieux. Edmond Perrier, le président, se tient informer à distance de la forme et de l’état d’esprit des siens. « On ne met pas la pression plus qu’il ne faut. On ne va pas les enquiquiner en permanence Â» conclut le président , qui ne donne aucun pronostic précis. « Seule la victoire compte. Le reste on s’en moque Â» conclut-il.

L'interview de la rédaction / Edmond Perrier, président de Jura Sud

 

Inquiet en raison de la violence qui gangrène le quartier de Planoise, un collectif vient de voir le jour. Baptisé « collectif stop violence Â», ses membres appellent à l’aide et à la mobilisation des autorités. En plus de deux ans, quatre personnes, dont trois mineurs, ont perdu la vie, à la suite de tirs par arme à feu. Pour sensibiliser davantage, ces femmes et ces hommes, médecins, mères de famille, enseignants, commerçants, ont également rédigé une lettre ouverte,  qui a été envoyée à Emmanuel Macron, Gérald Darmanin, Eric Dupont Moretti, François Colombet, le Préfet du Doubs,  et Anne Vignot, la Maire de Besançon.

Le collectif demande clairement la protection des habitants.  Il souhaite un renforcement des moyens policiers et la mise en place d’actions éducatives en direction des jeunes et des familles, dont certaines ont besoin d’un accompagnement pour assumer pleinement leurs responsabilités parentales. Ses Planoisiens, très attachés à leur quartier, veulent des actions qui s’inscrivent dans la durée. « Nous ne voulons plus que nos enfants tombent sous les balles Â» explique Mme Hakkar. « Nous devons être protégés. Nous ne voulons plus avoir peur lorsque nous allons faire nos courses. Nous ne voulons plus craindre que nos enfants soient blessés Â».

« On a laissé le quartier se ghettoïser Â»

Mesdames Hakkar sont en colère. « Ce n’est pas faute d’avoir alerté et appelé au secours Â» explique l’une d’elles. Et de poursuivre : « la précédente municipalité n’a pas fait grand-chose. La nouvelle tente des choses, mais cela ne suffit pas Â». Les signataires savent qu’ils prennent un risque en agissant ainsi, mais peu importe, il faut que la peur change de camp. Tout le monde espère que ce coup de gueule portera ses fruits. Les rédacteurs le savent , « tout le monde n’osent pas parler Â». « C’est une question très sensible Â». Le collectif tient également à préciser qu’il n’acceptera « aucune récupération politique Â». Et de conclure : « Nous voulons que l’ensemble des politiques travaillent ensemble. Ces sujets liés à l’insécurité concernent tout le monde Â».

L'interview de la rédaction / Mesdames Hakkar

La Préfecture du Jura rappelle que suite à la découverte du virus de l’influenza aviaire sur un cygne mort en Saône-et-Loire, en décembre dernier, un arrêté a été pris pour protéger les élevages de volailles jurassiens. Une zone de contrôle temporaire de 20 kilomètres a été mise en place.

Elle englobe un large secteur allant de Abergement la Ronce, Chaussin, Molay, Petit Noire, Rye et Tavaux. Il est notamment prévu : un renforcement des mesures de biosécurité,  une surveillance renforcée des élevages par des analyses  et une adaptation des activités cynégétiques.

A quelques jours des soldes d’hiver, nous avons demandé à Denis Gérôme, le président de la fédération commerce Grand Pontarlier, de dresser le bilan commercial de cette fin d’année 2022 et de se projeter  sur 2023. Rencontre.

M Gérôme qualifie les dix derniers jours de l’année 2022 de « corrects Â». Néanmoins cette amélioration ne permet pas de combler les difficultés rencontrées auparavant. « Nous n’avons pas rattrapé le retard d’un début de mois compliqué Â» explique-t-il. Le Marché de Noël et une fin d’année toujours généreuse explique cette situation plus favorable. Le responsable pontissalien admet que certains secteurs « s’en sont mieux sortis que d’autres Â», mais le compte n’y est pas. « On sort de deux ans de pandémie. La clientèle adopte de nouveaux modes de consommation. Tout cela a un impact indéniable sur le résultat économique de nos commerçants Â» explique-t-il. Dans ces conditions, Denis Gérôme s’inquiète quant à la capacité de résistance de certains de ses confrères.

Quid de 2023 ?

Pour l’heure, l’inquiétude est bien réelle pour la nouvelle année en cours. Et ce ne sont certainement pas les derniers propos de Bruno Le Maire qui rassurent les professionnels pontissaliens. « Je veux bien croire le Ministre, qui nous explique qu’il y aura une décélération de l’inflation d’ici la fin de l’année, mais je pense que ce sera très compliqué Â» prévient M. Gérôme.  Le coût de l’énergie, avec des factures dont le montant est parfois multiplié par 2 ou 3, et l’inflation interrogent. « On s’attend à des répercussions très fortes dans le panier moyen Â» prévient-il. En attendant, le chef de file  appelle ses adhérents à ne pas baisser les bras. « Il faut continuer à communiquer, à faire du marketing et promouvoir son commerce et ses activités » indique—t-il. Il rappelle à tout un chacun que les chèques cadeaux, mis en place par la fédération Commerce Grand Pontarlier, ont été un grand succès. Un chiffre d’affaires identique à celui de 2021 a été réalisé en 2022. Ce sont donc des achats à venir et à prévoir dans les enseignes des zones commerciales pontissaliennes. Les portefeuilles de la clientèle n’ont pas encore dit leur dernier mot.

L'interview de la rédaction : Denis Gérôme

 

Amandine Jeannenot, assistance sociale libérale, lance à compter du 31 janvier prochain son projet de café des aidants. Il s’adresse à celles et ceux qui accompagnent quotidiennement des personnes dépendantes (personnes âgées, personnes en situation de handicap). L’objectif est d’instaurer un temps d’échange et de discussion où il sera possible de se ressourcer, d’obtenir des réponses à ses interrogations, de trouver des solutions et de s’inspirer de l’expérience d’autres personnes.

Pour assurer le meilleur accompagnement possible, Mme Jeannenot interviendra aux côtés de Malia Hakkar, psychologue. Chacun est libre de participer et de s’engager comme il l’entend à ses rendez-vous. La prise de parole l’est également. La confidentialité, l’absence de jugement et la bienveillance sont bien entendu de mise.

malia hakkar psychologue

Malia Hakkar ( psychologue)

Un rendez-vous par mois

Le café des aidants se tiendra à Besançon et Ornans, un lundi par mois. Des thématiques différentes sont proposées tous les mois. Elles permettent d’amorcer la discussion. Dans la capitale comtoise, l’intervention se déroulera 6b Boulevard Diderot de 13h30 à 17h. Dans la cité Courbet, les participants sont attendus dans les locaux du Café Casoli  ( 2 rue Champliman) de 10h30 à 12h.

Pour obtenir de plus amples informations : 06.77.13.64.77 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction : Amandine Jeannenot

 

Publié dans Actualités

La décision est tombée. Depuis le 1er janvier dernier, il n’est plus obligatoire de composter ses billets TER. « Ceux-ci sont valables pour un horaire précis ou une journée, selon le tarif choisi Â». La SNCF précise que « les composteurs sont progressivement retirés des gares Â». C’est tout un univers du patrimoine ferroviaire qui disparait progressivement. Désormais, la validation de votre ticket de transport s’effectue durant votre trajet par un contrôleur. Cette action s’inscrit dans le cadre de la modernisation incontournable des transports.  

SNCF réseau vient de présenter les travaux et projets qu’elle déclinera en 2023 en Bourgogne Franche-Comté. L’entreprise investira 421 millions d’euros pour la modernisation du réseau bourguignon et franc-comtois, dont 38% cofinancés notamment par l’Etat, la Région et l’Union Européenne. Ce qui représente 34 chantiers. Parmi ces investissements consentis : la modernisation de la voie en gare de Besançon-Viotte pour 4 millions d’euros, la mise en place de la fibre optique pour 3,5 millions d’euros entre Dole (39) et Franois (25), la modernisation de la signalisation à Saint-Vit pour 1,3 million d’euros ou encore la modernisation de la signalisation, dont sept postes d’aiguillage,  entre Dole (39) et Vallorbe (Suisse) pour 3,2 millions d’euros.