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Gaël Perrier est un jeune jurassien originaire d’Orgelet, ancien ingénieur et désormais reconverti dans le domaine de la vidéo. Passionné de moto, il parcourt la France et le monde sur son bolide. Il revient d’un intense périple au Maroc accompagné de son frère, avec qui il a traversé les montagnes de l’Atlas, le désert du Sahara, en passant par le cirque de Jaffar, les gorges du Dadès ou encore les célèbres dunes de Merzouga. Des aventures qu’il partage sur sa chaîne YouTube Â« Un Rêveur à Moto ». La rédaction a pu le rencontrer et s’entretenir avec lui.

 

Bonjour Gaël. Récemment, tu as réalisé un projet dont tu rêvais : arpenter les routes du Maroc, en compagnie de ton frère, en road-trip. Pourquoi ce voyage, et comment t’es-tu préparé ?

Ce voyage est né d’une envie de découvrir une partie du monde qu’on ne connaissait pas du tout. Avec mon frère, on voyage depuis quelques années en moto, et je lui ai proposé de découvrir un continent sur lequel nous n’avions jamais posé le pied : l’Afrique. Il a tout de suite été très enthousiaste. On est simplement parti sans préparation, à la découverte du Maroc.

 

Vous avez été bien accueillis ?

Oui les Marocains sont très accueillants. Nous sommes partis sans prévoir ce qu’on allait faire, où on allait dormir et les endroits qu’on allait visiter. Et très vite, on a fait connaissance avec Youssef, que l’on a rencontré sur le bateau. Tout de suite, il nous a proposé de dormir chez lui les premiers jours, par pur gentillesse. On a ressenti cette hospitalité marocaine qu’on nous avait vantée, chez nous en France, et ça nous a fait chaud au cœur. Pendant tout le voyage, tous les Marocains qu’on a rencontrés nous ont toujours proposé de l’aide, ont voulu nous accueillir pour le thé, pour un repas. Une hospitalité très belle et sincère.

 

Au-delà du périple à moto, c’était aussi une aventure humaine assez incroyable ?

Oui carrément. On a décidé de se laisser guider au gré des rencontres, et c’était une très bonne idée. On a fait des très belles rencontres au cours de ce voyage, des personnes avec qui nous sommes encore en contact. Notamment Denis, un hollandais, cinquantenaire, avec qui on s’est lié d’amitié et qui nous a suivi pendant 4 jours.

 

Aurais-tu une anecdote marquante à nous raconter, qui t’a marqué durant ce voyage ?

Des anecdotes sur ce voyage, j’en ai énormément. Il y a celle de notre ami Denis, qui nous a fait une grosse frayeur dans les montagnes. Alors qu’il roulait un peu derrière mon frère et moi, sans qu’on sache trop pourquoi, nous nous sommes perdus de vue pendant quelques instants. Il est finalement parti sur une piste qui était beaucoup trop difficile, il est même descendu au fond d’un canyon. Et comme dans ces montagnes, il n’y avait pas de réseau, que nous n’avions aucun moyen de le contacter, qu’on ne savait absolument pas où il était, on était très démunis, à la limite de la panique. On ne savait pas qui appeler, nous n’avions pas les mêmes repères qu’en France. Savoir qui appeler en cas d’urgence, comment joindre les secours. Toutes ces choses qu’on sait bien évidemment faire chez nous. Ça a été un sacré moment. Pas loin de la panique ! Et je laisserai découvrir la suite de cette anecdote dans la vidéo, pour savoir ce qu’il lui est arrivé ! (rires)

 

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C’est compliqué d’aller dans un pays étranger, à moto, dans des endroits difficiles d’accès, désertiques, rocailleux, très chauds et secs. Ça a dû être parfois très éprouvant ?

Clairement. La chaleur a été très éprouvante. Nous sommes partis en mai, et aux alentours de Meknès on côtoyait les 38°. En passant dans les montagnes ça s’est bien rafraîchit, on redescendait à 18°. Mais entre l’Atlas et le Sahara, la température montait à 42°, c’était vraiment un climat difficile à supporter, l’air était très sec, et en passant dans le casque il nous asséchait le visage. Je vous laisse imaginer l’état de nos lèves et de notre gorge… C’est une sensation très difficile à décrire, nous ne l’avions jamais ressentie nulle part ailleurs.  Un climat aussi sec et aussi chaud, qui a d’ailleurs causé quelques difficultés à nos motos, notamment sur le réservoir d’essence. Mais on s’en est bien sorti. Mis à part la fois où j’ai souffert d’une intoxication alimentaire, sous 40°, ce qui a donné lieu a la pire journée de ma vie (rires). Mais le lendemain, tout était rentré dans l’ordre !

 

Mais ça valait le coup. Tu as pu rapporter des plans et des images fabuleuses, c’était important pour toi de retranscrire et de partager tout ce que tu as vécu, à travers une production désormais disponible sur ta chaine Youtube et tes réseaux sociaux ?

Oui c’est très important pour moi. Le nom de ma chaîne en témoigne : Un Rêveur à Moto. Ça fait des années que je rêve devant les vidéos d’autres voyageurs à moto. J’ai cette envie de faire découvrir et d’apprendre de nouvelles choses aux personnes qui regardent mes vidéos. De les faire rêver à leur tour, comme ça a pu être mon cas auparavant. Je pense notamment à un certain journaliste qui a marqué toute une génération, Laurent Cochet, spécialisé dans la moto. Ses vidéos m’ont énormément inspiré. Et j’ai voulu à mon tour, inciter les gens à sortir de chez eux, à aller voir ce qu’il se passe ailleurs. Dans des endroits qu’on n’aurait pas imaginés, à découvrir des nouvelles cultures. Et quand je reçois des messages qui me disent « Merci beaucoup, tu m’as fait voyager à travers mon écran. Tes vidéos sont inspirantes, j’ai envie de partir, de découvrir le monde Â», c’est la plus belle récompense que je puisse avoir. C’est ce qui me motive aujourd’hui à continuer.

 

Ta vidéo est disponible sur ta chaîne Youtube depuis quelques semaines, et pour l’avoir vu, c’est une claque visuelle. Ça a été, j’imagine, un travail énorme de post-production ?

Merci pour ce terme de claque visuelle ! J’essaye de travailler énormément mes vidéos. C’est mon métier, en dehors de cette chaîne Youtube, de réaliser des vidéos pour que le rendu soit très satisfaisant. Mais ça prend énormément de temps, que je ne passe pas sur mon activité principale. Très honnêtement, je n’ai pas compté les heures pour la vidéo du Maroc, mais je ne suis pas sorti de mon appartement pendant un certain temps ! Et ça demande aussi beaucoup de temps pendant le voyage. On ne s’en rend pas forcément compte, mais tourner pendant un voyage c’est une très grosse contrainte.

 

Aujourd’hui, tu as cette casquette de réalisateur, vidéaste, tu as sillonné de nombreuses routes et paysages français, mais aussi la Tunisie, le Maroc. L’objectif à long terme, c’est de découvrir et de faire découvrir le monde, sur ta moto, en partageant tes images, tes parcours, tes expériences ?

J’ai vraiment envie de continuer à faire découvrir des choses aux gens qui regardent mes contenus. De découvrir le monde, d’autres cultures, faire de nouvelles rencontres. Mon plus gros projet, c’est de faire tous les pays du monde à moto, sauf bien évidemment ceux qui baignent dans un climat de conflit ou en état de guerre. J’ai aussi un rêve, c’est un peu une exclusivité, je n’en ai encore parlé nulle part. C’est d’aller jusqu’au Japon en moto, et j’aimerais beaucoup le faire avec une association qui aide à lutter contre le cancer, pour rendre hommage à un vieil ami.

 

La prochaine étape, c’est quoi ?

Pour l’instant, j’ai quelques idées de pays que j’ai vraiment envie de visiter. Je pense au Portugal. Mais aussi à l’Algérie, qui est un rêve, mais assez difficile d’accès. Ainsi que la Turquie. Enfin la liste est longue ! Et pour ça, je suis en recherche active de partenariats et de sponsors, pour m’aider et me soutenir dans mes projets, dans mes aventures, pour que je puisse partir plus loin, plus longtemps, faire des plus belles vidéos, prendre vraiment le temps de réaliser des beaux films. C’est ce à quoi j’aspire pour ma chaîne. Améliorer la qualité, faire des plus beaux voyages, et faire rêver les gens.

 

Où est-ce qu’on peut te retrouver ?

Sur les réseaux sociaux. InstagramYoutube, et Tiktok.  Je réponds à tous les messages, tous les commentaires. 

 

Gaël recherche actuellement des partenariats et des sponsors pour l’aider et le soutenir dans ses projets.

 



Ilias Harkate a 25 ans, il est passionné par la nature et la faune sauvage depuis plus d’une dizaine d’années. Et plus particulièrement de ce félin mystique qui rôde dans nos forêts, le lynx boréal. Après avoir réalisé cinq années d’études dans l’environnement, le jeune homme a décidé de consacrer tout son temps à sa quête naturaliste. Après une première observation en 2020 sur ses caméras, puis un premier contact visuel un an plus tard, Ilias a depuis multiplié les rencontres avec ce félin. Il partage ses aventures et anecdotes de terrain sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram. La rédaction a pu s’entretenir avec lui.

 

Bonjour Ilias, est-ce qu’en quelques mots, tu pourrais te présenter ?

Bonjour, je suis photographe-vidéaste animalier, et je suis passionné par la nature et la faune sauvage depuis mon adolescence. Je m’intéresse à une espèce emblématique de notre région, le lynx boréal. Je rêvais de le rencontrer, le voir, l’observer. Ma passion s’est nourrit au fil du temps en cherchant cette espèce, et ça m’a ouvert à toute la nature. D’année en année, j’ai voulu y consacrer plus de temps. J’ai donc lancé une série vidéo sur le lynx, qui est composée de 4 épisodes, où j’explique ma quête du début jusqu’à l’observation. J’ai mis 6-7 ans avant de le voir. Depuis quelques temps, j’ai réussi à mettre la main sur un territoire, donc les observations se sont enchaînées ces dernières années, même si ça reste encore très rare.

 

Cette passion particulière du lynx, comment est-elle née ?

C’est intérieur je dirais. Il y a vraiment quelque chose qui est né quand j’étais en 4ème, en section environnement au collège. On a fait un voyage dans les Alpes du Sud, dans un endroit où il y avait des loups. Donc on se baladait de temps en temps, et j’ai senti que j’étais plus attentif que les autres, ça m’a tout de suite fasciné. Et puis j’ai entendu parler du lynx pour la première fois. Quand je suis rentré chez moi en Franche-Comté, et que j’ai compris que le lynx était présent dans notre région, dans nos forêts, qu’il avait déjà été observé dans mon village, je me suis dit que c’était incroyable. Qu’il y avait « une panthère Â» dans nos forêts. C’est comme ça que je le voyais. Je me suis dit que dès j’aurais du temps, je mettrais tout en Å“uvre pour l’observer.

 

 

Partir en quête du lynx est une mission plutôt difficile. Comment se sont passés tes débuts ?

Le village où j’habitais n’était pas un endroit où il était présent régulièrement, donc je m’en suis tenu à chercher la faune sauvage, approcher les chevreuils, chercher des traces. En parallèle de mes études, j’ai fait ça pendant quelques années. Et puis au lycée, l’envie était grandissante. J’ai donc commencé à faire des stages liés à la faune sauvage pour me rapprocher de ce domaine. Puis en BTS, je devais réaliser un stage de deux mois, que j’ai fait en Pologne. J’ai donc passé deux mois en autonomie dans un parc national, à la recherche de grands prédateurs. Ça a été révélateur pour moi, parce que quand je suis rentré, je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais faire : consacrer ma vie à tout ça, faire de la recherche, de la prospection de terrain, en me disant que ce serait bien de retranscrire ce travail en photo et vidéo.

 

« C’est une quête longue, mais passionnante. Parce qu’il est vraiment difficile à observer. J’ai appris ces dernières années, qu’on n’est pas forcément au mauvais endroit quand on le cherche et qu’on ne le trouve pas. Il nous voit beaucoup plus souvent que nous, et il est beaucoup plus adapté à notre présence qu’on ne l’imagine. Ça m’a fasciné de me dire qu’il pouvait être là, sans que je le vois Â»

 

C’est un travail très chronophage, tu as dû passer un nombre incalculable d’heures sur le terrain.

Ça fait à peine 3 ans que je pose des caméras, et pourtant ça fait 6-7 ans que je me balade en forêt partout dans la région. J’avais ma paire de jumelle, même pas d’appareil photo, et j’essayais de me documenter, je regardais les articles sur internet. Quand quelqu’un voyait le lynx, j’essayais de regarder où est-ce que c’était. Je me baladais dans tous les endroits où il aurait pu être observé. Et je cherchais des traces, des crottes, des indices de présence. Oui j’ai passé un temps fou à chercher, avec une envie qui devenait de plus en plus grande. C’est après que j’ai eu envie d’avoir des caméras, en me disant que même sans être là, je pourrais avoir des infos. C’est un outil très intéressant pour ça. Et en 2020, j’ai enfin mon premier passage devant un piège photo, qui n’avait pourtant rien donné pendant un an. Dès ce premier passage, je n’ai plus bougé. J’ai exploré ce territoire, très grand, très vaste, en posant d’autres caméras pour obtenir plus d’informations. Une, deux, puis trois. Et en 2021, j’ai eu ce premier contact, cette première observation de mes propres yeux.

 

Est-ce que tu peux nous raconter ce premier contact, qui devait être un moment magique pour toi.

La première est toujours marquante. On ne sait jamais comment ça va se passer. Encore aujourd’hui, je me construis mille scénarios chaque fois que je vais dans les bois, et ça ne se passe jamais comme je l’imagine. Sauf quelques rares fois à l’affut. C’était un moment très fort, je l’attendais, c’était la période des amours au mois de mars. Je l’ai entendu pour la première fois feuler, un chant pour appeler la femelle. Je l’entends donc sans le voir, et je décide de me mettre à l’affut. Je l’aperçois alors, dans l’appareil photo, au loin. Et puis, quelques jours plus tard, je reviens sur ce lieu, et je le vois à 5-6m de moi, en train de m’observer. Je ne l’avais même pas vu arriver. Et quand on le voit une première fois, on a qu’une seule envie, le revoir encore et encore. Et de tout mettre en œuvre pour que ça arrive dans les meilleures conditions.

 

Apercevoir un lynx si près, ça doit être impressionnant.

C’est aussi ce qui est fascinant. On a parfois tendance à croire qu’il accepte notre présence. Peut-être que ça peut arriver, mais la curiosité joue aussi beaucoup. On peut le voir de très près, sans qu’il parte immédiatement. Il peut nous observer quelques secondes, voire quelques minutes, et partir tranquillement. Mais ce qu’il s’est passé ce jour-là, c’est que j’étais arrivé avant lui, dans un endroit où il allait passer, et toutes les conditions concordaient pour que je le vois d’assez près. Il m’a regardé quelques secondes, puis il est parti tranquillement, puisqu’il était surpris de me voir.

 

Où peut-on retrouver et suivre tes aventures ?

Je partage une grosse partie de ma quête sur Youtube. J’ai 4 épisodes où j’explique tout ce que je fais, chronologiquement. Et sur mon Instagram, Facebook, je publie des storys assez régulièrement pour partager mes anecdotes de terrain. Je suis photographe-vidéaste animalier, c’est un moyen pour moi d’essayer d’en vivre, mais surtout un outil pour partager mes émotions, et mettre en avant la faune sauvage à travers l’image. Je ne suis pas passionné par la photo à la base. Ce qui me passionne vraiment, c’est la recherche, la prospection de terrain, la récompense, toute cette faune sauvage qui m’inspire. J’ai aussi un site internet où je publie quelques images que je mets en vente à certaines périodes de l’année.

 

 

Il s’agit actuellement de ton activité principale ?

Pour l’instant c’est mon activité principale et j’essaye d’en faire mon métier. J’aimerais que ça se développe parce que c’est pas facile d’en vivre, mais c’est le défi. Ce n’est pas facile tous les jours, c’est comme ça quand on se lance en indépendant, ça prend toujours du temps. Et j’ai fait le choix de gérer les choses seules et d’être sur le terrain seul. Donc ça prend forcément plus de temps.

 

Aujourd’hui, tu te focalises uniquement sur le lynx ? Ou est-ce que d’autres espèces t’intéressent aussi ? Tu évoquais tout à l’heure les grands prédateurs.

Je m’intéresse à beaucoup d’espèces. Je parle du lynx parce qu’au départ il s’agit de ma principale motivation. Et c’est ce que je partage le plus car c’est l’espèce qui me passionne le plus. Mais tous les jours je m’intéresse aussi aux autres espèces, et c’est presque obligatoire. Dernièrement, ça m’est arrivé de ne pas voir le lynx pendant 8 mois. Sur le terrain je vois d’autres choses, donc je ne nourris de tout ce qu’il se passe à côté. J’ai passé beaucoup de temps avec les rapaces nocturnes l’an dernier, beaucoup de prospection pour les chouettes, le hiboux grand-duc, je vois beaucoup de chamois, toute la faune sauvage de notre région m’intéresse. Cet été, j’ai passé aussi du temps sur le loup, qui commence à revenir, et comme le lynx, il est très difficile à observer.

 

Comment vois-tu ton avenir proche, quels sont tes futurs projets ?

J’ai toujours mon projet sur le lynx qui occupe la plupart de mon temps. Donc pour l’instant on va dire que je suis concentré là-dessus. Et j’ai des idées, beaucoup d’envie, comme l’Europe de l’Est qui m’attire énormément. Pendant mes deux mois passés en Pologne il y a quelques années, je n’étais pas encore équipé, j’avais moins d’expérience, donc peut-être qu’après ce projet lynx, j’irai voyager un peu. Pour l’instant, rien n’est encore bien défini, mais j’ai beaucoup d’idées et d’envie.

 

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter à l’avenir ? Encore plus de rencontres avec le lynx ?

Oui plus de rencontres, d’en apprendre encore un peu plus sur ce félin, et surtout essayer de promouvoir toute cette faune sauvage, de montrer l’importance qu’elle a. Parce qu’au-delà de ma passion qui est assez intérieure et peut-être égoïste, il y a aussi l’enjeu de montrer qu’on ne peut pas négliger l’importance de cette faune sauvage et la beauté de la nature. Je pense qu’il ne suffit pas d’être passionné pour être émerveillé par tout ce qu’il y a autour de nous. Beaucoup de personnes seraient très surprises de voir ce qu’il se passe dans nos forêts, à quelques pas de chez nous.