L’Association Ecologique et Forestière Franc-Comtoise organisait dans le cadre de son projet « Les petits fruitiers pour l’avenir », une plantation d’arbres et d’arbres fruitiers ce mercredi sur la zone herbeuse au bord de la rue Einstein, à côté de la chaufferie bois.
Des fruits pour tous
Malgré la pluie et le vent, les étudiants étaient bien au rendez-vous, armés de pelles et de sac d’engrais, afin d’enraciner ces végétaux. Le but du projet « Les petits fruitiers pour l’avenir » est de planter des arbres et arbustes fruitiers sur un espace vert inutilisé de la ville, et faire vivre ces plantations dans la durée en partenariat avec les populations locales. « L’objectif est vraiment que la population puisse profiter de ces fruits. C’est aussi un moyen, quand on passe devant, de voir quels sont les fruits de saison, ça nous permet ensuite d’acheter local. Et aussi pour les animaux qui passeront par ici, pour la biodiversité, c’est une petite action intéressante ! » confie Justine Desfossez, membre à l’Association Ecologique et Forestière Franc-Comtoise
Ce projet est porté depuis plus de 2 ans par l’Association Ecologique et Forestière Franc-Comtoise. « Ça a été un peu compliqué d’avoir l’accès au terrain. On a dû demander une autorisation d‘exploitation, mais quand on l’a eu de la part de la ville, on en a été ravi. Et ça se concrétise aujourd’hui avec cette première plantation » souligne Justine Desfossez. Une quinzaine d’étudiants étaient présents toute la journée afin de planter ces arbres fruitiers. Le centre de formation Châteaufarine CFAA-CFPPA s’est rendu sur place afin d’aider à la plantation. La maison de quartier de Planoise a également été partenaire du projet, en communiquant sur l’évènement à l’ensemble des habitants.
Justine Desfossez :
La photo publiée sur les réseaux sociaux par la judokate franc-comtoise Margaux Pinot suscite de nombreuses réactions. Visage tuméfié, elle accuse son compagnon Alain Schmitt de violences conjugales. Rappelons que ce dernier, qui est également son entraîneur, a été relaxé, pour manque de preuves, par le tribunal de Bobigny. A la barre, le trentenaire a contesté ces accusations.
Suite à cette décision, le parquet de Bobigny a décidé de faire appel. Parmi les soutiens de l’athlète, le Champion Teddy Riner, qui s’est dit « profondément touché ». « Nous sommes tous profondément touchés par ce que vient de subir notre coéquipière Margaux Pinot et nous lui apportons tout notre soutien. Que faut-il faire pour que les victimes soientSPO entendues ? Que les agresseurs soient reconnus coupables ?" a-t-il réagi sur Twitter.
Alors que l’épidémie reprend de plus belle en France et en Europe, Plein Air a tenté de comprendre cette situation, alors que pourtant 90% de la population française éligible est vaccinée. Un relâchement des mesures barrières, une baisse de la protection vaccinale et le variant omicron sont sans doute à l’origine de cette nouvelle crise. La rédaction a rencontré Alain Morin, directeur de la santé publique de l’ARS Bourgogne Franche-Comté
Pourquoi est-il si important de se faire vacciner ?
Il est important de continuer de se faire vacciner car nous avons une reprise épidémique. Nous avons un relâchement des mesures barrières. Le virus circule plus. Par ailleurs, nous avons une baisse de la protection, conférée par les premières injections du vaccin. Au bout de six mois, la protection commence à baisser. Il est important comme tous les vaccins de renouveler l’action de protection par un rappel.
On nous a quand même vendu le vaccin comme le remède miracle. Que grâce à lui, la Covid-19 ne serait plus qu’un mauvais souvenir. On se rend compte quelques mois plus tard que ce n’est pas vraiment le cas. Pourtant, 90% de la population est vaccinée. Nous avons l’impression que l’on revit la même situation qu’il y a un an et même plus. Qu’en pensez-vous ?
Nous avons effectivement une reprise épidémique. Néanmoins, nous constatons beaucoup moins de formes graves en Bourgogne-Franche-Comté que lors des précédentes crises épidémiques. On se souvient que lors de la 2è vague, nous avions enregistré plus de 4500 décès à l’hôpital. Plus de 1200 patients décédés dans les Ehpad. Ce qui n’est plus le cas. Le vaccin protège très bien contre les formes graves. Simplement, il faut le renouveler pour protéger encore. Le vaccin protège moins contre les formes non graves. La protection est également plus faible sur la transmissibilité du virus. Les 10% de la population qui ne sont pas vaccinés sont les plus à risque. Ces personnes sont plus sujettes à développer des formes graves. Plus le virus circule, plus elles sont en contact avec ce virus.
Et les enfants ?
La haute autorité de santé vient de sortir un avis préconisant la vaccination des 5-11 ans pour les enfants les plus à risque. Ceux qui présentent des maladies graves ou qui ont des parents immunodéprimés. Les enfants portent le virus. C’est en cela qu’il est important qu’ils soient vaccinés. Néanmoins, ils développent des formes beaucoup moins graves que les personnes âgées.
Chaque jour, on a l’impression que la fin du monde est proche. Parfois, il semblerait que l’on joue sur les peurs. Que sait-on réellement du virus Omicron ? Est-il si dangereux que cela ?
On n’en sait pas grand-chose. Ce variant s’est développé très rapidement en Afrique du Sud. Il est devenu majoritaire dans certaines provinces. On le retrouve désormais, à peu près, dans le monde entier. Ce variant commence à diffuser. Cela ne veut pas dire qu’il est énormément plus contagieux. On ne sait pas. On ne sait pas non plus qu’elle est son niveau de dangerosité. Des mesures de précaution sont prises. Pour l’instant, nous n’avons pas de connaissances scientifiques suffisantes pour dire quoique ce soit sur ce variant. Si ce n’est que c’est très préoccupant.
Comment qualifieriez-vous cette situation ?
Nous avons été surpris par l’ampleur de cette cinquième vague. Nous avons des taux d’incidence qui montent très régulièrement et qui vont très vites. Nous avons un afflux de patients assez conséquent à l’hôpital, dans les services de médecine et de réanimation. Cela concerne surtout des gens non-vaccinés. On va remettre sous tension les établissements de santé de la région en déclenchant des plans blancs.
Comprenez-vous la lassitude exprimée par la population ?
Je la comprends bien parce que moi aussi. Très honnêtement, cela fait deux ans que l’on gère cette crise. Je préférerais avoir une vie normale, mais nous sommes confrontés à un virus qui est extrêmement dangereux. On voit des signes d’inquiétude par rapport aux nouveaux variants. On constate de la reprise au niveau hospitalier. On peut comprendre la lassitude, mais il ne faut pas relâcher la garde. Il faut être prudent. Il faut se faire vacciner. Les doses de rappel sont disponibles. Il est important d’avoir sa dose de rappel. Il est important de maintenir les gestes barrières parce que l’on n’est pas à la merci de contaminer quelqu’un.
Un nouveau confinement est-il possible ? Est-il envisagé ?
Je n’ai pas d’information précise. Cela dépend de notre action individuelle. Respectons les mesures barrières. Allons nous faire vacciner. Nous casserons ainsi la dynamique de l’épidémie.
Un appel local devenu national
D’abord initié par un collectif d’usagers de la santé basé en Mayenne qui se rendait compte que la santé et l’hôpital étaient en difficulté, cet appel local s’est transformé en un appel national. Petit à petit, des organisations syndicales et des collectifs de santé se sont rassemblés pour devenir un appel unitaire national d’action, qui a vocation de défendre le système de santé et l’hôpital public. Le point central se déroulera à 13h à Paris, mais au niveau local des choses se sont rapidement mises en place. « Sud Santé Sociaux, avec d’autres organisations syndicales, a décidé d’appeler les gens et les professionnels de santé à venir ce samedi 4 décembre de 12h30 à 14h, place des Droits de l’Homme. Nous allons organiser un débat public sur la santé, sur les conditions de travail à l’hôpital public, et sur notre capacité à avoir accès aux soins. On sait qu’aujourd’hui c’est de plus en plus difficile d’avoir un accès correct et d’être pris en charge correctement dans l’hôpital public. Les exemples ne manquent pas pour se rendre compte que la situation est délicate » souligne Marc Paulin, infirmier au CHU Minjoz et délégué syndical à Sud Santé Sociaux.
Quelles en sont les attentes ?
« On est assez raisonnables » confie Marc Paulin. « On attend que les gens prennent conscience que si vous êtes malade, si par exemple vous faites un infarctus ou un AVC, à l’hôpital on va vous trimballer de chambre en chambre, et on aura du mal à vous prendre en charge correctement. On baisse le pourcentage de chance de s’en sortir, de se guérir. C’est ce qu’il se passe à Paris aujourd’hui avec la prise en charge des AVC, et c’est ce qu’il se passe en France en pédiatrie avec les enfants qui ont des bronchiolites. Il est fort possible, des médecins le disent, des grandes pontes, que bientôt le système va s’effondrer. C’est-à -dire qu’on ne pourra plus faire face à l’afflux de patients à l’hôpital public. On en est là . On aimerait que les gens en prennent conscience, et qu’ensemble, on fasse pression sur notre gouvernement pour un plan d’urgence pour l’hôpital public ».
Ce jeudi, Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, est dans le Jura. Deux visites d’entreprise, à Bletterans et Lons-le-Saunier, ayant bénéficié d’une aide gouvernementale, respectivement de 600.00 et 308.000 euros, seront visitées.
Le ministre présidera, en préfecture du Jura, une réunion d’échanges avec les acteurs économiques du département. Seront abordés la situation économique des entreprises, la mise en œuvre du plan France Relance dans le département, les mesures du Plan Indépendants ou encore le lancement des Assises du commerce.
La 35è édition du Téléthon se déroulera partout en France ce week-end. Rappelons que cette opération caritative, organisée par l’Association Française contre les Myopathies, a pour but de récoler des fonds pour lutter contre les maladies génétiques et améliorer le quotidien des malades.
Cette année, dans le département du Doubs, c’est environ une centaine de manifestations qui se dérouleront. « Soit le double par rapport à l’année dernière » se félicite Robert Petiteau, le coordinateur de l’évènement dans le département. Certes, certains territoires, à l’image du Val de Morteau, ont préféré jeter l’éponge, mais d’autres ont choisi de maintenir leurs initiatives.
Il est vrai que ces animations de terrain sont très importantes pour faire progresser le compteur des dons. Pour le seul département du Doubs, elles apportent plusieurs milliers d’euros à l’AFM. Le vin chaud, le sandwich, l’assiette de charcuterie consommés ou la partie de pétanque ou le tournoi de football disputés sont autant d’argent récolté au service de la recherche et des malades.
L’an dernier, dans un contexte de crise sanitaire inédit, environ 77 millions d’euros avaient été récoltés. Soit dix millions de moins qu’en 2019. Cette année, les organisateurs espèrent ne pas souffrir une nouvelle fois encore des effets de la pandémie. Il en va notamment du bon déroulement des programmes de recherche. Alors, si vous ne pouvez vous déplacer, participer à l’un des évènements proposés près de chez-vous, pensez à composer le 36-37
L'interview de la rédaction / Robert Petiteau
La Députée jurassienne Danielle Brulebois réagit après sa brève apparition dans le clip vidéo annonçant la candidature à l’élection présidentielle d’Eric Zemmour. Elle tient à informer « qu’elle n’a absolument pas été concertée lors de la réalisation de ce support, et que les images publiques ont été prises sur le site de l’Assemblée Nationale, lors d’une séance dans l’hémicycle où elle était présente ». Elle souhaite également préciser qu’elle « ne soutient absolument pas Eric Zemmour, ni lors de la campagne électorale, ni dans ses propos, ni dans ses idées, ni dans ses agissements ».
Ce mercredi matin, à Besançon, un jeune homme de 17 ans a cru pouvoir fausser compagnie à des policiers en posant une serpillière sur sa tête. Les forces de l’ordre étaient intervenues à 6h ce matin, rue d’Arène, à son domicile pour l’interpeller. Cette affaire remonte au 25 novembre dernier.
L’individu, qui était toujours en fuite, est impliqué dans un vol de voiture. Pour leur échapper, ce dernier a fui par les toits. Il a terminé son escapade matinale en s’introduisant par une fenêtre entre-ouverte du 3è étage d’un immeuble, provoquant la panique et la peur de l’occupante, âgée de 61 ans. Sa garde à vue est en cours ce mercredi soir.
Mercredi, en début d’après-midi, un homme de 41 ans a été interpellé après avoir tenté de dérober une veste, d’une valeur de 685 euros dans un magasin de la Grande Rue bisontine. Le responsable de l’enseigne, des passants et des militaires de l’opération sentinelle sont parvenus à le rattraper. Ce mercredi soir, le malfrat présumé est toujours en garde à vue. Une plainte sera déposée par le commerçant.
Une enquête est en cours à Besançon. Mardi soir, un jeune homme de 19 ans a été percuté par deux voitures à hauteur de la rue Laplace, qui arrivaient dans les deux sens de circulation. Le jeune homme traversait la route en empruntant un passage piéton. Il était vêtu de noir. Grièvement blessé, il a été conduit à l’hôpital. Les deux conductrices ont été entendues librement. Elles ont indiqué qu’elles n’avaient pas vu la victime traverser la route. Les investigations se poursuivent.