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A Pontarlier, une femme qui se sentait en danger en présence de son compagnon s’est rendue au commissariat de police le 28 juillet dernier. Elle disait avoir peur et se sentait constamment rabaissée par son compagnon. L’homme a été interpellé. Il a reconnu être parfois maladroit dans les mots qu’il utilisait.

Il a été placé en garde à vue. Sa femme et ses enfants mineurs ont été relogés pour les protéger. Sa garde à vue a été levée ce jeudi matin.

Il fait l’objet d’une composition pénale. Il devra s’expliquer le 14 septembre prochain devant l’AAVI, l’Association d’Aide aux Victimes d’Infractions.

 

Suite à un appel au 17, la police de Pontarlier est intervenue au domicile d’un couple le 28 juillet dernier. Une dispute a éclaté et l’homme aurait donné des coups au niveau du ventre de sa compagne. Auditionnée, la victime de 22 ans a nié les faits, mais des témoins ont confirmé cette violence. Le jeune homme, âgé de 21 ans, a reconnu les faits mais il les a minimisés. Il est en attente d’une réponse pénale.

Une femme d’une vingtaine d’année devra s’expliquer prochainement devant le délégué du Procureur de la République de Besançon. Le 28 juillet dernier, dans la matinée, lors d’une visite à la maison d’arrêt de Besançon, pour pouvoir échanger avec son petit ami au parloir, elle a présenté une fausse identité. En l’occurrence, celle de la sœur du prévenu, seule autorisée à bénéficier d’un droit de visite. Une manipulation que les surveillants ont rapidement repéré.

Ce jeudi après-midi, vers 16h, suite à un différend entre deux hommes, rue d'Arènes, à Besançon, un ou plusieurs coups de couteau a été donné à l'abdomen par l'un des individus. La victime, âgée d’une vingtaine d’année, a été transportée en arrêt cardio-respiratoire au CHU Minjoz par les sapeurs-pompiers.

La collaboration entre les policiers et les agents du Centre de Supervision Urbain a permis d'interpeller rapidement -moins d'une demi-heure après les faits- l'auteur présumé de l'agression qui avait pris la fuite. Il a été placé en garde à vue. L'enquête permettra de déterminer l'origine du différent.

Publié dans Actualités, Fait divers

On l’a appris ce jeudi après-midi, Voies Navigables de France ont été déboutées de leur requête en urgence concernant l’occupation par l’association Solmiré de leurs locaux non occupés, dans le secteur de Tarragnoz, à l’entrée de Besançon, en arrivant de Beure. Face à la non prise en charge, des pouvoirs publics, l’association a décidé d’y loger plusieurs jeunes migrants mineurs. L’association bisontine ne devra également verser aucune indemnité et pénalité. Aucun frais ne pourra également lui être demandé.

Le bras de fer entre Solmiré et VNF ne devrait pas s’arrêter là. Ces dernières peuvent choisir de faire appel de la décision de justice auprès du conseil d’état ou déposer un recours au tribunal administratif de Besançon dans le cadre d’une nouvelle procédure, appelée « recours au fond » pour annuler la dernière décision rendue.

A Pontarlier, il est de nouveau possible de se faire vacciner à brève échéance ( rendez-vous possible dans la journée). Et ceci, grâce à une augmentation des doses allouées et de nombreux désistements.

Il est précisé que les professionnels de santé sont prioritaires, notamment sur les rendez-vous annulés. La vaccination est également possible par les médecins généralistes qui peuvent de nouveau être dotés en doses.

Plus de plus amples informations : Tel : 03.81.38.81.00 ou 07.88.16.97.30 et www.doctolib.fr

Sur les hauteurs de La Cluse-et-Mijoux, le Château de Joux ouvre ses portes aux visiteurs jusqu’au 29 août cette saison. Malgré une saison marquée par le Covid-19 et ses restrictions, le Château continue d'accueillir du public et propose de nouvelles activités. Retour sur les animations estivales avec Laurène Mansuy, directrice du Château de Joux et du Musée de Pontarlier.

Une multitude d’activités est proposée au Château et pour tous les âges. Il est ouvert de jour ainsi qu’en soirée afin d’observer le monument différemment selon le moment dans la journée. Les visites guidées accompagnent les touristes au cours de leur balade. Pour les familles, “il y a des animations tous les matins comme une chasse au trésor ou un rallye photo”, détaille Laurène Mansuy. Le site peut aussi être visité librement au cours de la journée. Tout au long du parcours, des panneaux racontent l’Histoire du Château avec des dessins, permettant à chacun d’imaginer les lieux quelques années voire quelques siècles auparavant. Les animations continuent en soirée. “Un spectacle théâtralisé et en déambulation dans le Château a lieu deux jours par semaine, le mardi et le jeudi”, explique la directrice du Musée de Pontarlier. Et depuis mercredi dernier a démarré le “Festival des Nuits de Joux”.  Il s’agit ici d’une programmation de plusieurs pièces de théâtre, à 19h et à 21h. “Tout est dans la cour du Château, et son décor majestueux”, explique t-elle.

Des rénovations à venir

Si le Château de Joux est ouvert au public, il est néanmoins en cours de rénovation et fermera plus tôt dans l’été. Ces travaux vont permettre d'accueillir dans de meilleures conditions les visiteurs lors de la saison 2022. “Deux ponts-levis, un pont dormant, tous faits de bois, souffrent des aléas climatiques, d’où de prochaines restaurations et une fermeture au 29 août”, déclare la directrice du Château de Joux. La restauration des ponts sera accompagnée par une restauration de maçonnerie. Le but est toujours de garantir plus de sécurité sur le site.

 

 

Comme tous les lieux culturels, le Château est soumis aux règles sanitaires. Au 1er Juin, la forteresse militaire n'accueillait du public que lors de visites guidées. Les scolaires étaient aussi conviés. “De nombreuses classes ont pu profiter des lieux”, se réjouit Laurène Mansuy. Cependant, alors que l’été avait bien commencé, le pass sanitaire est venu bouleverser le nombre d’entrées au Château. “Même si ce contrôle limite les risques de cluster au sein de l’enceinte, on a observé une baisse de la fréquentation ces derniers jours”, déplore t-elle. Ainsi, la directrice du Château de Joux compte sur les animations pour attirer un public local mais aussi régional.

Interview de la rédaction / Laurène Mansuy

 

A propos de la “Murder Party”, le 29 août

Depuis l’ouverture du centre de vaccination de Micropolis, le 31 mai, une réserve sanitaire est mise en place par la ville de Besançon. Au total, six étudiants participent à l’accueil des patients. Deux d’entre eux, Elhady Oumar Bah et Louis-David Chatelot expliquent leur rôle dans le processus de vaccination.

Si l’épidémie de coronavirus bouleverse nos quotidiens depuis un an et demi, elle n’apporte pas que des problèmes. Avec l’ouverture du centre de vaccination de Micropolis, la Ville de Besançon a fait le choix d’embaucher six étudiants pour compléter les effectifs déjà présents sur le site. S’ils ne sont pas des professionnels de santé, les étudiants participent pleinement à l’accompagnement des patients au cours de leur vaccination. “Je prends la température, je planifie les rendez-vous des patients mais je peux aussi être à la désinfection et à l’orientation des personnes”, explique Elhady Oumar Bah. De son côté, Louis-David Chatelot occupe un poste différent. La moitié de son temps de travail consiste à orienter les personnes se faisant vacciner à Micropolis. L’autre moitié est dédiée à la planification de l’emploi du temps de ses collègues.

Un engagement citoyen

Pour trouver ce job d’été, les deux étudiants ont repéré l’annonce sur le site de la mairie de la Ville de Besançon. “J’ai reçu une réponse deux semaines après avoir postulé”, se rappelle Elhady Oumar Bah. Les étudiants embauchés par la ville le sont pour trois mois, jusqu’à la fin du mois d’août. Si le salaire les motive, la polyvalence nécessaire pour ce job leur plaît. “On est en contact avec les gens, on règle certains problèmes que l’on aurait jamais pensé traiter, on discute beaucoup avec les pompiers, les militaires, les médecins”, développe Louis-David Chatelot. Les deux employés ont aussi ressenti l’effet de l’annonce du pass sanitaire obligatoire dans bon nombre de lieux publics. Le nombre de vaccinations par jour a plus que triplé. “On est passé de 600 vaccinations à 2000 vaccinations par jour”, constatent les étudiants.

L’interview de la rédaction / Elhady Oumar Bah et Louis-David Chatelot