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Devant des militants et des élus de gauche, réunis à la Maison du Peuple, dans le quartier Battant, au centre-ville de Besançon, la maire sortante Anne Vignot a donné ce mardi le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. À la tête d’une liste d’union de la gauche et des écologistes, l’édile sortante entend rassembler au-delà des clivages pour poursuivre une action municipale qu’elle veut « juste, vivante et humaine ». Comme le souligne le nom de la liste qu’elle proposera aux Bisontines et Bisontins.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

Une union revendiquée face à une droite « revancharde »

« Nous lançons une campagne de fierté et d’unité, fidèle à l’histoire de Besançon et à ses valeurs de solidarité », a déclaré la maire sortante, entourée des représentants de plusieurs formations de gauche. La devise de la campagne — « Besançon vivante, juste et humaine » — se veut un marqueur d’identité locale autant qu’un mot d’ordre politique. L’union, présentée comme plus large qu’en 2021, rassemble notamment le Parti Communiste Français, Génération.s, L’Après d’Alexis Corbière et Clémentine Autain, Debout de François Ruffin, À Gauche Citoyens et L’Engagement, fondé par Arnaud Montebourg qui, depuis, a pris  ses distances avec la vie politique. Si le Parti socialiste et La France insoumise ne figurent pas pour l’heure dans cette coalition, la porte « reste ouverte » jusqu’au dépôt officiel des listes, prévu le 15 février.

Pour l’élu communiste Hasni Alem,  cette union est « une responsabilité collective »,  face à la montée d’une droite qualifiée de « revancharde » et à une extrême droite en progression. « Notre devoir est de maintenir Besançon à gauche, pour changer la vie des classes populaires et préparer la ville aux défis climatiques », a-t-il insisté.

 

MUNICIPALES VIGNOT BONTEMPS

Un bilan revendiqué, malgré les crises

L’équipe sortante et ses soutiens  défendent un bilan de mandat positif, malgré « les crises successives » — sanitaire, énergétique ou sociale. Selon les intervenants, Besançon est restée « attractive, a su préserver son tissu économique et renforcer les services publics Â».

La campagne s’articule autour de trois axes :

  • « Besançon vivante », pour soutenir le commerce local et l’industrie.
  • « Besançon juste », pour renforcer les solidarités et les services publics.
  • « Besançon humaine », pour faire de la capitale comtoise une ville inclusive et écologique.

Anne Vignot entend prolonger « une gouvernance collective et apaisée », symbole selon elle d’une « gauche de gestion et d’écoute ».

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

Un paysage politique fragmenté

Malgré la volonté d’unité, la gauche bisontine reste morcelée : cinq listes de sensibilité proche seraient déjà déclarées. Certains y voient une « primaire déguisée » au premier tour ; une idée qu’Anne Vignot réfute fermement. « Notre liste a la légitimité de son bilan et la crédibilité de son projet », a-t-elle martelé.  La question de la participation reste l’un des enjeux majeurs. Avec une abstention record de 61 % en 2020, la gauche veut s’adresser aux citoyens éloignés des appareils politiques : militants associatifs, jeunes, habitants des quartiers populaires.

« Besançon mérite une majorité de projet, pas une addition de sigles », a résumé Gabriel Viennet, militant au collectif l’Après, appelant à une campagne « de terrain et de conviction ».

Prochaines étapes

Le collectif Vignot se donne jusqu’à la mi-février pour finaliser sa liste et poursuivre les discussions avec d’autres formations. En cas de dispersion au premier tour, les responsables n’excluent pas des fusions au second tour, dans l’esprit du « rassemblement le plus large possible ». La bataille de Besançon entre dans une nouvelle dynamique, avec l’entrée officiellement en lice de la maire écologiste sortante, bien déterminée à retrouver son siège en mars prochain.  

La commune de Larnod lance une enquête pour mieux comprendre les habitudes de déplacement de ses habitants : voiture, bus, vélo, covoiturage… Chaque réponse contribuera à l’amélioration des infrastructures et des services de transport, souligne la municipalité.  Le questionnaire est anonyme et rapide , comptez entre 3 et 5 minutes de réflexion.  Pour participer : Enquête sur les habitudes de déplacement des habitants de Larnod

 Le vendredi 21 novembre prochain, le Stade Auguste Bonal de Sochaux  accueillera le concours annuel organisé par l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté pour élire la meilleure saucisse de Montbéliard IGP, joyau du patrimoine charcutier franc-comtois.

La journée débutera à 10h avec la dégustation du jury d’amateurs, composé d’une centaine de passionnés, avant de laisser place à 15h30 au jury d’experts, constitué de professionnels des métiers de bouche et de personnalités régionales. À 17h, les participants pourront découvrir les coulisses du Stade Bonal, avant l’annonce des résultats et la remise des médailles à 19h, juste avant le coup d’envoi du match FCSM / Dijon FCO.

Avec plus de 36 millions de saucisses produites en 2024, la Montbéliard IGP continue de faire rayonner un savoir-faire ancestral, transmis depuis l’époque gallo-romaine. Un événement savoureux à ne pas manquer !

Le château de Joux fermera ses portes le 16 novembre après une saison riche en découvertes. Profitez des derniers jours pour explorer ce monument emblématique, témoin de dix siècles d’histoire militaire, et admirer les couleurs d’automne depuis ses remparts.

Du château médiéval à la forteresse de Vauban, en passant par la prison d’État où furent enfermés Toussaint Louverture et Mirabeau, le site offre une plongée fascinante dans le passé. Rappelons que le musée d’armes, actuellement fermé pour rénovation, présente une partie de sa collection au musée de Pontarlier. Pour de plus amples informations : https://chateaudejoux.com/

Partez à l’aventure dans les montagnes du Larmont sur les traces du Grand Taureau, gardien mystique des lieux. Les Youtons, lutins malicieux, ont dispersé des fragments de son pouvoir dans la forêt… À vous de résoudre les énigmes et de les retrouver ! Une quête immersive mêlant nature, légende et exploration, idéale pour les familles. Durée : 1h30 à 2h15, avec une extension possible pour les plus téméraires. Réservation obligatoire : par mail ou au 03 81 49 38 57

Il y a du handball ce mercredi soir. Avant de penser au match retour de Coupe d’Europe face à Chambray, l’ESBF doit réussir son opposition face à Sambre Avesnois. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h.  Les Bisontines, neuvièmes, ne doivent pas manquer cette confrontation, si elles veulent revenir au plus près des places européennes. L’adversaire est juste derrière, à la dixième place, et compte quatre points de moins au classement.

Delphine Gauthron a pris ses fonctions, à Besançon,  le 3 novembre dernier  en tant que directrice interdépartementale adjointe de la police nationale du Doubs et cheffe de la circonscription de Besançon. Elle a exercé en qualité d’officier de police de 2006 à 2017. Reçue au concours de commissaire de police, elle intègre l’École nationale supérieure de la police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or en 2017. À l’issue de sa formation, elle devient cheffe de la circonscription de Puteaux, puis commissaire centrale adjointe de la circonscription de sécurité publique de Puteaux et La Défense, après la fusion des deux commissariats.

Elle est ensuite nommée cheffe de la circonscription de Neuilly-sur-Seine, avant de rejoindre un service de renseignement dans lequel elle exercera plusieurs années, jusqu’à sa nomination dans le département du Doubs.

Un accident de la route s’est produit hier soir, vers 21h, à Franois, près de Besançon, dans le sens Dole/Besançon. Trois voitures sont impliquées dans cette collision. Après bilan, les trois impliqués ont été laissés sur place. Cet incident a occasionné une forte gène à la circulation.