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À l’occasion du débat d’orientations budgétaires, Raphaël Krucien, élu de la minorité départementale, a dressé un constat sévère de la situation financière des départements, dénonçant une « asphyxie » budgétaire devenue structurelle. Privés de véritables leviers fiscaux, dépendants de recettes incertaines et confrontés à des dépenses sociales croissantes, les départements seraient selon lui « dans une impasse durable ». « Le modèle de financement n’est plus viable », insiste l’élu, rappelant que l’effet ciseau entre recettes et charges sociales atteint près de 6 milliards d’euros en deux ans au niveau national.

Deux visions politiques qui s’opposent

Raphaël Krucien décrit une fracture nette entre les réponses envisagées par les différentes forces politiques : « À droite, une volonté de réduire les dépenses, quitte à rogner sur certaines prestations sociales. À gauche, un appel à agir d’abord sur les recettes, notamment via une réforme des droits de succession et une fiscalité plus juste ». « La solidarité n’est pas une dépense, c’est un investissement sur l’avenir », martèle M. Krucien, qui rappelle que les allocations sociales doivent être compensées à l’euro près par l’État et que le Département a besoin d’une vraie autonomie fiscale.

Le reportage de la rédaction : Raphaël Krucien 

Soutiens économiques : “un saupoudrage aléatoire”

L’élu regrette le manque d’évaluation et de stratégie dans les aides au développement économique attribuées localement. Selon lui, le Département ne peut plus « distribuer des fonds sans savoir précisément à quoi ils servent » et doit recentrer ses moyens sur ses compétences obligatoires, dans un contexte de tensions budgétaires.

Le reportage de la rédaction : Raphaël Krucien 

Une proposition : conditionner les aides publiques

Pour sortir du schéma actuel, l’élu propose d’intégrer des critères environnementaux, sociaux et financiers dans le versement des aides aux communes et intercommunalités. Objectif : différencier les territoires selon leurs besoins réels, accompagner la transition écologique et soutenir en priorité les collectivités les plus fragiles. « Nous ne pouvons plus aider pour aider. Nous devons aider pour transformer », résume-t-il.

La Saline : transparence contestée sur un projet majeur

Point sensible de l’intervention : la Saline royale et la société Musicampus, soutenues massivement par le Département. Les chiffres évoqués sont les suivants : Plus de 1,5 million d’euros en 2025, soit plus d’un quart du budget culturel départemental, dans un contexte où les crédits culturels diminuent. Raphaël Krucien dénonce l’absence de débat réel sur la question et l’opacité concernant certains documents administratifs. Face au refus de communication, il annonce la saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). « Notre rôle n’est pas de dénigrer, mais de contrôler la bonne utilisation de l’argent public », affirme-t-il.

Le reportage de la rédaction : Raphaël Krucien 

Ce lundi matin, la présidente du Département du Doubs, Christine Bouquin, a ouvert la séance de l’assemblée départementale par un discours d’une rare intensité politique. Devant les élus réunis pour examiner les orientations budgétaires dans le cadre de la décision modificative n°2 du budget 2025, elle a dressé un constat ferme : les départements arrivent à un point de rupture budgétaire.

Un cri d’alerte partagé par toutes les sensibilités politiques

S’appuyant sur les conclusions du récent congrès de l’Association des Départements de France à Albi, la présidente a rappelé des chiffres « devenus intenables ». Depuis 2022, 8,5 milliards d’euros de recettes ont été retirés aux départements, tandis que 6 milliards de charges supplémentaires leur ont été transférés — sans compensation. Au total, près de 15 milliards manquent à l’équilibre budgétaire départemental. Résultat : 54 départements sont aujourd’hui dans le rouge. Un constat partagé : « La vérité des territoires ne ment pas », a insisté Christine Bouquin. « Dans cette période de fragmentation nationale, l’unité départementale demeure l’un des derniers lieux où la République respire à plein". 

Le reportage de la rédaction : Christine Bouquin 

« La France des moins » contre « la France des mieux »

Au cœur de son propos, une position clairement assumée : refuser la “France des moins”, celle des coupes et des renoncements, pour défendre une “France des mieux”, qui investit, soutient et protège. « Mieux pour les enfants, mieux pour les personnes âgées, mieux pour les personnes en situation de handicap, mieux pour nos communes. » La présidente a salué les ouvertures esquissées par le Premier ministre — doublement du fonds de sauvegarde à 600 millions d’euros, étude d’une affectation d’une part de la CSG aux départements, réflexion sur la contractualisation. Mais elle a immédiatement prévenu : « Rien n’est acquis. Ces annonces ne suffisent pas encore à enrayer la dérive vers la France des moins. »

Une trajectoire budgétaire maintenue

Malgré une hausse préoccupante du RSA, conséquence directe d’une conjoncture économique incertaine, « le Département du Doubs maintient le cap ». Christine Bouquin a défendu une décision modificative “maîtrisée, sincère et transparente”, puis annoncé que le budget 2026 serait voté dès décembre, comme en 2024. Une manière de revendiquer un choix politique clair : « la visibilité et la stabilité, là où l’incertitude domine à l’échelle nationale ».

Le reportage de la rédaction : Christine Bouquin 

Fidélité aux engagements : inclusion, investissement, agriculture

Christine Bouquin a détaillé ce qu’elle appelle la fidélité du Doubs à ses engagements, dans tous les champs de compétence départementaux : inclusion, monde associatif (vigilance face aux inquiétudes liées au projet de loi de finances, soutien réaffirmé aux structures locales), investissement public ( modernisation des collèges, sécurisation du réseau routier, appui aux communes rurales, équipements sportifs), agriculture : soutien réaffirmé aux éleveurs et filières locales, en présence de représentants du monde agricole et services publics et attractivité.

À travers ces exemples, la présidente défend une vision : « celle d’un département qui ne renonce pas à ses missions fondamentales, même en contexte budgétaire dégradé ».

En conclusion, un message clair s’impose

Pour Christine Bouquin, « les départements restent le pilier des solidarités humaines et territoriales , là où se jouent chaque jour l’éducation, l’accompagnement du handicap, la protection de l’enfance, les réseaux de soins, l’économie de proximité ».

Le reportage de la rédaction : Christine Bouquin 

Un  choc frontal entre deux voitures s’est produit ce lundi matin à Besançon, route de Gray. Le bilan définitif évoque un blessé léger, qui a été transporté sur le centre hospitalier. Selon les secours présents sur place, l’autre protagoniste est indemne.

Dans un communiqué de presse, le LR Jean-Baptiste Gagnoux, maire sortant de Dole, et la majorité municipale réagissent «  avec stupéfaction » aux annonces du candidat du Rassemblement National, qui propose « de supprimer les subventions aux associations culturelles et sportives ainsi qu’à La Commanderie ».

La majorité actuelle  réaffirme « son soutien total au tissu associatif dolois, essentiel à la cohésion locale », et rappelle que « ces aides sont des investissements au service des habitants ».  La majorité appelle les Dolois à mesurer les conséquences de telles propositions.

Les 3, 4 et 5 décembre, le Kursaal de Besançon sera le théâtre de la 7ᵉ édition du congrès Timeworld, consacré cette année à la notion de limite. Habituellement organisé à Paris, Tokyo ou Montréal, cet événement d’envergure mondiale propose plusieurs dizaines de conférences animées par des mathématiciens, physiciens et philosophes, ainsi que des tables rondes, concerts et rencontres. Inscription obligatoire sur timeworldevent.com/8 – gratuite pour les étudiants.

Ce samedi 15 novembre, Ludovic Fagaut a inauguré la permanence de campagne de son équipe Ensemble Besançon Avance, au 107 Grande Rue, au centre-ville bisontin. Ce lieu, ouvert à tous, se veut « espace d’écoute et de mobilisation citoyenne ». Les premiers résultats du questionnaire estival ont été dévoilés : sécurité, animations au centre-ville et réouverture du pont de la République figurent parmi les priorités des 3 000 répondants. La permanence est ouverte tous les jours, y compris les dimanches de décembre.

Infos pratiques :

Du lundi au vendredi : 10h – 12h / 14h – 19h

Le samedi : 10h – 19h

Et chaque dimanche de décembre

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce dimanche soir, vers 19h30,  sur la RN57, à hauteur de Mamirolle, dans le sens Besançon / Pontarlier, pour un accident impliquant un seul véhicule léger. Le choc, de forte cinétique, a projeté le véhicule contre la glissière de sécurité. L’homme de 34 ans impliqué a été pris en charge sur place ; aucun transport hospitalier n’a été nécessaire. La Gendarmerie nationale et la DIR Est ont sécurisé les lieux.

Deux équipes franc-comtoises sont encore en lice pour le 8è tour de la Coupe de France. Samedi, en fin d’après-midi, Sochaux s’est fait peur à Pontarlier. Les hommes de Jean-Luc Courtet ont obligé les Lionceaux à disputer les penalties. Après 2 buts partout à l’issue du temps réglementaire, le FCSM s’est imposé 6 tirs au but à 5. Le FCSM affrontera Sarre Union, vainqueur de l’Isle sur le Doubs.

Quant au Racing Besançon, il s’est admirablement bien sorti de son opposition face à Thionville, qui évolue en national 2. Les Bisontins se sont imposés sur le score de 4 buts à 0. Ils se déplaceront sur la pelouse du FC Freyming, un club de Régional 2. Le prochain tour, avant les 32ès de finale et l’entrée en lice des clubs de Ligue 1, se jouera le week-end des 29 et 30 novembre prochains.